sois pas jaloux de moi stp ♔ geoffrey

Tes un cool kid Geoffrey. Populaire et aimé de beaucoup, on peut dire que t'as réussi ta vie jusqu'ici. Tu fais même des jaloux. À cause de ton nom, tes exploits, ton physique, ta modestie. Extérieurement, t'es un type parfait ; loyal, juste, sociable, extraverti, déconneur et pas trop moche. Et c'est vrai tout ça, c'est pas juste une façade. Tes amis, jamais tu ne pourrais les abandonner, les oublier, les trahir. T'es le genre de super pote qu'on rêve tous un peu d'avoir, qui sait dire les bonnes choses au bon moment, qui sait aussi se taire, qui sait quand prendre quelqu'un dans ses bras et quand laisser cette personne tranquille. Qui sait enfermer certains secrets avec lui et ne jamais les révéler. Un ami en or quoi.

Les autres pensent que tu te la pète un peu, que tu profites de ton nom pour être populaire. L'argent. Toujours l'argent. Tout le monde ne pense qu'à ça quand ils apprennent ton nom et sa signification. Mais toi ça te soûle. Tu t'en fous de l'argent, t'en veux pas. Tu le gagnera toi-même au prix de tes efforts, et t'auras pas besoin d'aide. Tes mères l'ont finalement compris et te laissent tranquille. Ce qui fait qu'en vrai, Geoffrey, t'es fauché. Fauché mais humble. Tu pourrais avoir de l'argent de poche, mais tu le refuse,  quand c'est possible. Pas besoin de tous ces gallions, les mornilles et les noises, ça te suffit. T'en aune petite poignée au fond de tes poches à tout casser et t'es content. Et puis t'aime pas en parler. Ça t'énerve.
Pourtant tu t'énerves pas souvent, il t'en faut pas mal pour perdre ton sang froid. Enfin non. Il suffit d'un rien, mais placé au bon endroit. Tu es très protecteur envers les personnes qui te sont chères. Rares sont ceux assez stupides pour dire du mal de tes parents ou tes amis devant toi. Tu t'enrages immédiatement, mieux vaut courir et faire profil bas les prochains jours. Surtout qu'avec ta carrure, tu ne rencontres pas vraiment d'obstacles. T'es comme un blaireau, tu fonces, tu frappes, et tu touches. T'as pas peur de te battre, tant que c'est pour les autres. Et tu repousses tous tes adversaires au nom de ta maison, Poufsouffle, ceux qu'on croit trop stupide ou trop peu intéressants. Mais tu le sais toi, que vous êtes les plus forts ; c'est juste que vous êtes assez intelligents pour ne pas vous en vanter. Grande famille unie, aucun n'est jamais délaissé. Toi, t'es comme un grand frère pour tout les plus jeunes. Quand tu traines dans la salle commune, tu les aides et tu leur donne des conseils ; pis tu déconnes avec eux, bien sûr. T'en est fier quand même, de ton nom, même s'il te colle le mot « argent » sur le front. T'as le Poufsouffle pride et tu vas le garder longtemps.

Mais tout ça Geoffrey, tout ça c'est pas entièrement toi. Le vrai Jo, il est presque timide, presque fragile. Doux et passionné, il vit calmement et aime ses instants solitaires passés sous la douche, dans le lit, sur un banc. Il faut que tu décompresses, que tu te purges de ta vie parfois trop active, trop bruyante. Trop folle. Pas que tu détestes ça, au contraire, tu te sens très bien dans ta peau, mais tu as rapidement besoin de souffler. Tu préfères avoir trois amis proches qu'une centaine d'inconnus qui t'acclament. T'aimerais bien un refuge, un endroit où tu pourrais t'en foutre de tout et ne penser qu'au présent, oublier les petits problèmes comme les gros, ne voir que le bon côté des choses. Les bras de quelqu'un, peut-être.

J'ai entendu quelques personnes dans ma vie me traiter d'abomination de la nature. Je peux deviner pourquoi, mais je n'ai jamais compris. Je suis né comme les autres. Les choses se sont simplement faite un peu différemment, c'est tout. Mes parents sont allées ensembles à la clinique au lieu de draguer des mecs dans des bars. Chacun ses préférences. Chelsea Smith et Joanne Bowie s'aiment comme un couple doit s'aimer.
Voilà, mes mamans je les adore et jamais je ne leur en ai voulu. Elles sont tout pour moi et je ne rate pas une occasion de leur dire que je les aime, depuis toujours. Elles n'ont jamais gardé de secrets pour moi et m'ont éduqué comme un enfant normal. Certaines personnes en 2027 ont encore du mal à l'avaler, mais j'essaye de leur faire accepter que ce n'est pas moins naturel. Je suis très fort à ça. S'il y a peut-être quelque chose dont je ne suis pas très fier, c'est le nom dont j'ai hérité. Je sais bien qu'elles ne pensaient pas à mal, et j'aurais pu avoir pire, mais je ne suis pas fan non plus. Heureusement, c'est un nom très commun pour qui n'est pas dans le monde magique, tout le monde ne me prends pas pour un gosse de riches dès les présentations. Mais ça reste courant. Je suis obligé de faire mes preuves, de montrer que je vaut la peine d'être pris au sérieux, et que le monde ne m'est pas servi sur un plateau comme on pourrait le penser.

Je ne suis pas resté fils unique très longtemps. Comme leur première tentative fut un succès, mes parents m'ont donné une sœur pour mon troisième anniversaire. Je la protège comme une petite perle. Elle fait genre qu'elle déteste ça, Elenore, mais je sais bien qu'en plus d'être touchée, elle me rend la pareille. Elle ne s'est jamais laissée faire non plus, et comme moi, elle défend fièrement les valeurs de notre famille. C'est une battante, elle ne se laisse pas marcher dessus.
On a grandit comme des petits enfants de sorciers normaux, même avec nos petites différences. Pour chacun, nos pouvoirs se sont dévoilés assez rapidement. On a fait pas mal de bêtises tous les deux, mais je faisais en sorte qu'elle ne soit jamais punie autant que moi. Quand je suis parti à Poudlard, j'étais un peu inquiet. Mais elle m'a vite rejoins. J'avais de nouveaux amis et de nouvelles occupations, elle a trouvé les siens également, mais je n'ai jamais cessé de garder un œil sur elle. J'avais deux nouveaux meilleurs potes. Un autre Poufsouffle, et un balais. Un peu comme un double coup de foudre. Je les ai jamais quitté. Au fil des années j'ai beaucoup appris, mais je suis finalement resté le même. J'espère illuminer l'école à ma façon.