sexto land

geoffrey, il ne va pas bien. mais il survit. il va s'en remettre. il doit juste. oublier. c'est ce qu'on lui dit. c'est ce qu'il se dit. "juste". et il en est sûr, ça va passer. il va remonter la pente, il va redevenir le grand jo que tout le monde connait, il va recommencer à vivre.
mais il n'a jamais été aussi mauvais au quidditch. il n'a jamais été en aussi mauvaise santé. il n'a jamais été aussi mauvais avec les autres. geoffrey, il ne s'est jamais senti aussi mal.
quand il reçoit le message, il est allongé par terre dans son appartement, son téléphone sur le torse diffusant de la musique à fond. qui vient me casser les couilles le soir?

et puis son sang ne fait qu'un tour. ils ont quoi ces fils de putes de gens à lui envoyer des photos de béring? et là. et là putain. c'est pas n'importe quelles photos. et ça le rend fou geoffrey. il reste longtemps sans rien dire, inondé de douleur. avant de se laisser couler dans un océan de rage et d'amertume.

non. tu t'en bats pas les couilles. mais c'est pas comme si t'avais envie de sympathiser avec lui. t'as mal à la mâchoire tellement tu serres les dents pour ne pas hurler. mais ces messages transpirants d'arrogance ont raison de toi, et tu débordes. tes chats s'enfuient se cacher sous les meubles alors que ta voix transperce le silence, et que ta magie bien trop émotive brise les quelques verres autour de toi.



qu'il est apaisant le bruit du téléphone qui explose contre le mur de la cuisine.