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comedia dell'arte ▬ parker.

Aliénor H. Tigernach
Créatrice de drama et Shippeuse professionnelle
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Aliénor H. Tigernach
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comedia dell'arte ▬ parker. Sam 8 Sep - 13:18

comedia dell'arte.
 Les deux yeux rivés sur l'écran avec les paupières excessivement crispées, Heaven lisait le contenu avec attention. La langue dépassant légèrement d'entre ses lèvres à la nuance discrètement rosée, elle semblait particulièrement concentrée, notre petite Heaven. Et un peu énervée aussi. Les informations qu'elle recevait n'allaient pas dans le sens du courant, en gros on ne la caressait pas dans le bon sens du poil. Alors elle tapotait continuellement comme un bourrin sur son pauvre téléphone portable, envoyant des messages à la suite telle l'harceleuse qu'elle était. Le tout en soupirant une bonne quinzaine de fois par minute. D'un coup de pouce décidé, elle sortit de la conversation et descendit la liste des messages reçus, à la recherche d'une information particulière. Jusqu'à tomber sur le précieux Croyance : Rentrons à la maison. Et c'était la douleur qu'avait prise place dans chaque battement de son cœur. Je le sais, que je ne suis pas assez forte. Je le sais, que je veux seulement t'entendre me dire "sœurette, rentrons à la maison." Rentrons à la maison. Oui, je veux seulement te ramener à la maison. Rapidement, elle avait verrouillé son téléphone. Effaçant ce souvenir de son esprit comme pour fuir cette réalité bouleversante. Le regard fragile, les mots mourraient au fond de sa gorge : « Reviens, j'ai toujours besoin de toi. » Et avec courage, elle avait grimacé. Aliénor avait laissé place à Heaven. 

   Les cheveux ébène devenant blanc, le regard violet devenant or, les oreilles humaines devenant animales, et les grosses lunettes précédemment sur son nez étaient désormais précieusement rangés dans sa poche. Heaven s'était retourné pour accueillir sa meilleure amie avec énergie, un sourire audacieux sur son visage. Et avant que cette dernière n'arrive devant elle, le genou d'Heaven avait brutalement rencontré l'herbe et ses mains s'étaient tendues de la même manière que Parker l'avait fait face à Magnus. C'est avec un ton magistral digne d'une comédie romantique qu'Heaven s'était exprimé : « Est-ce que… tu veux m’épouser ? » Sourire charmeur exagérer, regard appuyé. Elle rajouta, un peu plus sérieusement cette fois pour accentuer la comédie : « Laisse-moi prendre ta main, je le ferais bien ; je jure de t'aimer durant toute ma vie. » Heaven devrait probablement rejoindre le club de théâtre, si elle n'avait pas quelque chose d'autre en tête. Puis soudainement, petite bourrasque de vent, jupe légèrement soulevée ; assez pour qu'elle puisse se rincer agréablement l’œil, permettant à Heaven de découvrir quelque chose de très intéressant. « Pas mal les petits flamants roses sur ton boxer, j'aime bien. »

PARKY
blblbl. tu peux la frapper stv.
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Re: comedia dell'arte ▬ parker. Sam 8 Sep - 18:57

Il faut se dépêcher, dépêcher. On l’avait appelé en urgence, comme si tous les malheurs venaient de lui tomber dessus. Dépêche, dépêche se disait-elle, ne sachant guère ce qu’il arrivait. Elle était tranquillement en train de dépoussiérer la bibliothèque en retirant et replaçant chaque livre a sa place, sans jamais se décider sur lequel prendre. Heaven avait coupé cet étrange rituel ou à la fin elle repartait soit bredouille soit les bras ensevelis de vieux grimoires, tous puant les siècles vieillots.
Elle s’était dépêchée dépêchée, en prenant directement son balai comme moyen de locomotion pour se précipiter dans le parc. Elle se laissa tomber derrière elle et n’eut même pas le temps de placer un mot que Heaven faisait déjà des siennes.

On commence par dire bonjour quand on a pas été élevé par des trolls, Heve.

Et on évite de déballer ce genre de phrases qui sont sensé rester dans un cadre purement intime. Heaven Peeves avait encore frappé, la plus grosse sangsue et commère de tout Poudlard. Et c’était son amie. Si seulement elle pouvait faire un effort quand même ! Est-ce qu’elle se permettait de fouiller dans son portable et dans ses placards ? Non certainement pas, alors pourquoi le faire ? Terrible Heve.

T'as franchement rien d'autre à faire que de m'espionner ?

Elle leva les épaules et les yeux au ciel. Comme elle était terrible Heaven ! Elle savait toujours tout, toujours en première, trop vite, sans que personne ne lui ait rien ou que cela la concerne de près ou de loin. C’était très simple, elle savait surement toute la vie – privée ou non – de ses amis et ennemis.

Tu pourrais aller te battre avec des dragons, explorer un volcan ou je ne sais quelle merde.

Oui, n’importe quelle activité suffisamment dangereuse ou mortelle qui pourrait lui permettre de se défouler comme bon lui semblerait, quelque chose de constructif et qui n’ait pas un rapport à sens unique avec la vie d’autrui. Pourquoi faisait-elle ça d’ailleurs ? Parker avait bien dû lui poser la question des tonnes de fois, ne comprenant pas l’utilité d’agir de la sorte. Et qu’y avait-il de si intéressant dans sa vie de toute façon ? Elle se contentait quasiment que de travailler et crier dans un mégaphone. Elle avait cessé depuis quelques années d’obtenir d’elle des raisons, se disant que même avec, elle n’avancerait pas plus dans la vie. Elle la laissait alors faire, car elle n’avait rien à cacher.

Et en plus tu es une voyeuse, mais qu'est-ce que tu vas devenir plus tard ? Une voleuse de sous-vêtement ?

Heaven était probablement pire que ce que Parker pouvait imaginer, tant bien même elle ne prenait même pas la peine de se donner des mal de tête à penser elle.  Mais elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’elle deviendrait après Poudlard. Tout le monde allait suivre son chemin et se séparer, des fils se couperaient et peut-être que leur seul moyen de communication sera par hibou. Peut-être même que Parker disparaitra complètement de la surface, empêchant tout contact, ou du moins, que à sens unique, pour éviter d’être retrouvé. Elle ne savait pas encore comment elle finirait, mais l’idee de ne plus avoir de ses nouvelles lui mordait le cœur.

Tu sais quoi ? Je vais retourner à mes occupations sur le champ vu que tu as l'air déterminée à me harceler. Contente de voir que tu es en pleine forme.

Elle prit la position la plus hautaine possible avant de tourner subitement les talons, en faisant virevolter ses cheveux comme une diva.  Elle lui jeta un dernier regard accompagne d’un sourire malicieux, tout en s’apprêtant de chevaucher son balai.





Dernière édition par Parker Spudmore le Sam 10 Nov - 11:37, édité 1 fois
Aliénor H. Tigernach
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Re: comedia dell'arte ▬ parker. Sam 15 Sep - 16:42



comedia dell'arte.

Des trolls, disait-elle. Tes parents étaient-ils des trolls Heaven ? Dans tes souvenirs, ils étaient très aimants, ton père avait le même caractère que ton frère ; toujours à faire des mauvaises blagues. Et ta mère beaucoup plus sérieuse passait son temps à les engueuler. C'était le bon vieux temps, avant le décès de ton frère. Peut être que désormais ils en étaient, des trolls. Dévoré par la culpabilité de ne pas avoir su protéger quelqu'un qu'ils aimaient, ne sachant guère comment gérer la perte d'un être cher, n'ayant pas été à la hauteur. Tu fermes tes paupières en souriant, rigolant légèrement. "T'as franchement rien d'autre à faire que de m'espionner ?" Qui a dit que tu l'espionnais ? Tu passais simplement par là. Ce n'était qu'une coïncidence, rien de plus, rien de moins. Avec lenteur, tu avais rouvert tes paupières pour observer ses lamentations physiques, amusée. Tu l'appréciais beaucoup, Parker. Elle était simple, authentique et directe. Une adolescente très expressive qu'au fond tu admirais probablement. Et elle continuait avec énergie d'énoncer des idées mortelles pour t'occuper ou ne serait-ce pas plutôt pour se débarrasser de toi définitivement ? Sérieusement ? Te battre avec des dragons, explorer un volcan ? Souhaitait-elle t'a mort, t'a disparition définitive sur cette planète ?  « Parker, je ne survivrai pas miaow. » Onomatopée évoquant un miaulement de chat ; onomatopée évoquant une Parker bientôt dégoûtée.  "Et en plus tu es une voyeuse, mais qu'est-ce que tu vas devenir plus tard ? Une voleuse de sous-vêtement ?" Et elle continuait, cette fois tu avais roulé des yeux sous le terme "plus tard". Le futur, hein ? Qu'est-ce que c'est que ça, tu ne connais pas ce terme Heaven. Ou du moins, tu ne le connais plus depuis que Croyance n'en fait plus partie. Pour quelle raison tu travailles aussi dur Heaven ? Rejoindre le bureau de la désinformation ? Mensonge, au fond tu le sais Heaven. Tu ne fais que te voiler la face continuellement, quotidiennement. Comment comptes-tu finir Heaven ? Tu l'ignores. À quoi bon se prendre la tête avec le futur alors que le présent est bien plus important. Ce présent où Parker est à tes côtés, t'engueulant, rigolant et s'amusant chaque jour.  Enfin plus pour très longtemps voyaient les paroles qu'elle vient de prononcer en tournant les talons, prête à enfourcher son balai sous tes yeux. Pas une seconde de plus à perdre, tu lui sautes dessus en criant, tes mains baladeuses parcourant son corps.

« Naoooooon, Parker ne m'abandonne pas. » Tes mains s'accrochent à sa poitrine moelleuse, pelotant plusieurs fois cette dernière ; une poitrine pulpeuse qu'elle savait bien cacher la petite coquine. Et tu t'étais rapidement reculé (en prenant soin de faire quelque chose de précis discrètement) avec la peur de te prendre un coup grandement mérité, te détachant de ton amie avec le regard rempli de vice. Ta main avait plongé dans ta poche pendant que ton visage grimaçait, changeant une fois de plus d'apparence. Tu avais grandi Heaven, prenant quelques centimètres, ta poitrine s'était réduite pour prendre l'apparence de celle que tu avais pelotée précédemment. Mais pas que, tes cheveux étaient devenus d'un roux éclatant et tes yeux de la magnifique couleur du ciel bleu. Puis tu avais acquis des taches de rousseur sur ta peau laiteuse et un sourire prétentieux. « Je suis désormais Parker Spudmore. » Avais-tu fièrement prononcée, tes cordes vocales étant modifiées également. Tout comme ton amie, tu avais tourné les talons en faisant virevolter tes cheveux comme une diva. « Et je vais aller déclarer mon amour à Oisin en l'embrassant langoureusement. »  Et exactement de la même manière, elle jeta un dernier regard accompagné d'un sourire malicieux. « Sauf si tu restes avec moi. » Sortant discrètement le téléphone de Parker de sa poche, tapotant rapidement sur ce dernier à l'intention d'Oisin : "Viens me voir à la cabane du garde chasse ce soir bb" envoyé. + "jétroenvie" envoyé. Et le téléphone était de retour dans sa poche, tendant sa main vers Parker : « Danse avec moi. » De sorte que tu peux remettre son téléphone dans la poche de Parker naturellement.


Dernière édition par Aliénor H. Tigernach le Dim 16 Sep - 20:17, édité 1 fois
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Re: comedia dell'arte ▬ parker. Sam 15 Sep - 19:43


Elle fit la dégoutée. Oh non, pas ce genre de bruit infantilisant dégoutant et fatigant. Ça l’a mis en horreur d’entendre ce genre de sons sans intérêt. Elle n’était pas venue la voir pour souffrir bon sang ! Elle pouvait bien perdre la vie si ça lui chantait, elle ne finirait pas s’en remettre sans problème. Elle se sentit tomber en arrière. Heaven s’accrochait solidement malgré les ongles qu’elle enfonçait profondément dans son cou. Elle avait horreur de tout ça, des mains qui se baladaient sur elles, surtout les siennes. Personne ne lui avait donc apprit qu’il y avait des choses qui ne se faisaient pas, même avec les personnes proches de l’entourage ? N’était-ce pas quelque chose de hautement intime ? Oh oui c’est vrai, elle n’avait aucune limite.

Wow, tu es juste laide, y a rien d’autre à dire.

Elle n’était pas prête à se voir ainsi comme dans le reflet d’un miroir. Tout était quasiment identique, de la voix aux cheveux rebelles dans ses tresses. La subtilité résidait dans ses mimiques, surement cette fausse copie avait l’air un peu trop surexcitée et espiègle que la vraie.

Que je reste ou je parte, tu le feras quand même alors autant partir.

Elle en avait la certitude. Elle le fera sans même la prévenir. Parce qu’elle est comme ça. Parce qu’elle se fiche des règles de base dans la société. Et Sylver était bien le cadet de ses soucis de toute évidence. Il valait mieux que ça tombe sur lui que sur un autre de toute façon.

Nan, je touche pas les gens sales.

Qui voudrait danser avec quelqu’un de menaçant ? Qui lui fait du chantage ? Qui aurait aussi peu d’amour propre pour se permettre de tendre la main à l’ennemi ? Qui serait prêt à s’abaisser aussi près du sol pour ce genre de connerie ? Il était juste hors de question qu’elle lui donne la main, foi de Parker. Mais il s’agissait de son amie. Peut-être serait injuste de se refuser de la sorte. Et au moment de fléchir, elle entendit une légère sonnerie. Elle se dépêcha d’enfoncer sa main dans sa poche – surement pour ne pas saisir cette d’Heaven – pour attraper son portable. Ce fut une surprise de ne pas le trouver. Elle regarda Heaven. Est-ce que ? Non, elle l’a vraiment fait ?

Heve.

Une fois. Oh non, ça ne l’amusait pas. Oh non, si son portable n’était pas sur elle, il était alors sur Heaven. Et si c’était elle qui avait son portable, c’est qu’elle avait fait des carabistouilles avec. Oh nooon, ça ne l’enchantait guère. Ce n’était pas la première fois qu’elle lui faisait le coup. Combien de fois avait-elle prit son portable pour se faire passer pour elle. La voir avec son apparence enflammait encore plus ses synapses. Elle avait des limites bien spécifiques et Heaven les piétinait sans jamais réfléchir.
Le portable continue de sonner.

Heve, donne-moi ça ou je te défenestre.

Deux fois. La troisième fois ne vint jamais, elle n’attend aucunement d’avoir une réponse de sa part et lui arrache le portable des mains. Elle découvre sans grande surprise qu’elle s’était permise le coup habituel des meilleures amies : envoyer des sms « coquins » aux garçons présents dans les contacts. Même s’ils partageaient à 50% le même patrimoine génétique. Ce genre de chose de faisait guère peur à Heaven. Ce genre de chose arrivait à agacer Parker.  Elle répondit en vitesse à Oisin qui comme à son habitude, utilisait un langage fleuri. Elle se targuait malgré tout qu’elle avait l’immense privilège d’avoir des discussions moins parsemés d’insultes que la grande majorité de l’école. La famille parfois c’avait du bon. Mais quel boulot malgré tout ! Elle rangea le portable au fond de sa poche et ne répondrait aux messages qu’une fois dans son lit. Tant pis si quelqu’un avait besoin de son aide, que se fut contre un ours ou une étiquette qui démange dans le cou.

....

Elle la fixa avec les yeux tellement plisses qu’elle n’y voyait plus rien. Oh oui, elle l’avait à l’œil Heaven, elle et ses 6000 catastrophes en poche. Elle savait qu’elle avait encore plein de choses en tête et le coup du portable n’était que l’une d’entre elle. Elle n’avait plus qu’à attendre la prochaine épreuve et l’esquiver habilement. Vraiment, Oisin était un meilleur choix qu’elle.






Dernière édition par Parker Spudmore le Sam 10 Nov - 11:36, édité 1 fois
Aliénor H. Tigernach
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Re: comedia dell'arte ▬ parker. Lun 17 Sep - 23:30



comedia dell'arte.

T'allais avoir des marques, Heaven. Et les gens allaient te demander comment ces marques d'ongles étaient apparues sur ton cou. Et tu savais déjà ce que tu allais répondre : "C'est Parker, elle est sauvage. Et laide aussi, d'après elle." Sauf que non, elle ne l'était pas du tout. Tu appréciais ses cheveux fins à la magnifique couleur rousse, ses petites tresses qui lui allaient si bien. Ce charme qu'elle possédait, et ce regard profond. Parker était belle, bien plus belle que toi. Bien plus belle que les autres filles à tes yeux. Tu l'admirais, ta Parker. Et peut être un jour lui avoueras-tu. Mais pas aujourd'hui, ce n'était pas le moment pour devenir sentimental. Ni pour faire une seconde demande en mariage et te prendre un second rejet.

"Nan, je touche pas les gens sales." Tu soupires, un profond et lourd soupire. Tu fermes tes yeux, comprenant la raison de son refus. Second rejet d'ailleurs, c'est douloureux mais tu ne montres rien car c'est de ta faute avant tout. Soudainement, la sonnerie du portable de Parker retentit et tu ouvres brusquement tes yeux, n'ayant pas prévu cet événement. Tu la vois plongée sa main dans sa poche, à la recherche de ce fameux portable, et tu commences à afficher un sourire mal à l'aise, des gouttes de sueur froide apparaissant lentement. T'allais bientôt rejoindre ton grand frère, Heaven. T'allais bientôt mourir sous son regard noir. "Heve." Un rire jaune s'échappe de tes lèvres alors que tu détournes le regard. « Je crois ta.. » Pause de quelques secondes, sortant son téléphone de ta poche. « Reçu un message. » Et ce dernier continue de sonner, alors que tu te retenais de rire. "Heve, donne-moi ça ou je te défenestre." Là, t'avait plus aucune envie de rire. « C'est pas ce que tu crois. » Essayais-tu de rattraper alors qu'elle arrachait son portable de tes mains. « Tu viens de le faire tomber, je l'ai ramassé. » Pause de nouveau. « Mais je sais pas ce qu'il foutait dans ma poche, hein. Je comptais te le rendre de toute façon. » T'était morte, Heaven. C'était fini. Parker allait te défenestrer. Elle observe, répond d'une vitesse fulgurante à Oisin - d'ailleurs t'aimerais bien savoir alors tu essaies de t'approcher discrètement, mais trop tard, il était déjà rangé dans le fond de sa poche. Et là, plus aucune chance de le récupérer. Alors sous le regard plissé de Parker - comment faisait-elle pour voir d'ailleurs ? - t'avais affiché un grand sourire idiot. « Et sinon, ça va dans ta vie ? Ta répondu quoi ? Ah, je t'ai préparé une liste d'amants aussi, si tu veux ? » Tu savais que tu ne pouvais pas corriger tes erreurs, alors autant réfléchir à un nouveau plan que cette fois elle ne grillera pas.  
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Re: comedia dell'arte ▬ parker. Mar 18 Sep - 20:03



Elle se retient. On ne frappe pas ses amis normalement non ? On n’a nullement l’envie de les pendre au saule cogneur non ? Alors pourquoi ses mains la démangent tant ? Elle a beau essayer se rappeler aussi loin que possible, Heaven avait toujours provoqué ça chez elle. Le jour même où elle l’avait rencontré lorsqu’elle n’était encore qu’une première année, son destin était déjà scellé, condamnée à être la poupée de désirs refoulés.

Je. Tu. RAAH.

Bon sang ! Quelle sangsue ! Pourquoi s’acharnait-elle donc sur elle ? Elle allait surement lui faire perdre tous ses cheveux, à force de les arracher. Elle perdrait la boule par sa faute, elle deviendrait boulimique et dépressive par sa faute et sa carrière serait ruinée par sa faute. Elle avait beau réfléchir, tourner ses souvenirs dans tous les sens comme un rubik’s cube, Heaven était une des seules sources de stress avec les examens qu’elle devait affronter dans la vie.

Pourquoi tu ne t’occuperais pas déjà de toi ? Cases-toi d’abord nan ? Tu sais très bien que ça m’intéresse p-

Elle s’arrêta net à la fin de sa phrase. A quoi bon ? A quoi bon rouspéter contre elle ? A quoi bon lui répéter ses défauts ? A quoi bon se battre et se débattre tout en sachant qu’elle ne la lâchera jamais ? A quoi bon franchement ? Elle couvrit son visage de ses deux et grogna à travers. Mon dieu, quelle plaie !

Allez, fais toi plaisir...

Elle abandonnait. Elle abandonnait encore. Et juste face à elle. Que pouvait-elle faire de plus de toute façon ? L’étrangler pour la faire taire ? Ce n’était pas vraiment ainsi qu’elle concevait l’amitié. Ça la rongeait de devoir plier à ses bêtises sans importance. Elle pouvait tout prendre si légèrement, mais le harcèlement d’Heaven dépassait toutes les limites. Elle préférait de très loin se prendre un cognard que de passer les 20 prochaines années à supporter le rapport hebdomadaire sur les ships de Poudlard. Non vraiment, ça ne l’intéressait pas ce genre de choses.

Finissons-en vite, je te donne une heure maximum pour absorber toute mon énergie.

Elle se laissa lourdement tomber par terre. Elle regrettait déjà d’avoir d’aussi autant de temps. Une heure, c’est énorme. Pendant une heure, elle aurait pu faire n’importe quoi d’autre. Ces devoirs, s’améliorer dans toute les matières, travailler, rendre visite à deux trois connaissances, embêter le garde-chasse ou papoter avec miss June…Elle espérait secrètement que tout irait vite. Et comment pouvait-elle faire une liste ? Quel genre de personnes avait-elle bien pu noter ?

J’espère qu’il est beau, fais 1m80 minimum, de préférence brun, plutôt muscle et cultivé. Sinon je rentre.

Elle n’avait en réalité pas vraiment de critères. En fait, elle ne les connaissait même pas. Qu’est-ce qui pouvait être plus important que la réussite dans la vie de toute façon ? L’amour ? Nan pitié, c’était juste des foutaises tout ça et Heaven n’y changerait rien.




Dernière édition par Parker Spudmore le Sam 10 Nov - 11:36, édité 1 fois
Aliénor H. Tigernach
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Re: comedia dell'arte ▬ parker. Dim 23 Sep - 21:26



comedia dell'arte.

Tu te souviens, Heaven. Mieux que n'importe qui d'autre. Tu te souviens parfaitement de votre première rencontre, car Parker t'avait émerveillé dès les premiers instants où tu l'avais aperçue. Et ton frère t'avait longtemps taquiné avec ça, se référant à elle comme ta "petite amie hyper mature" et oisin comme "un copain tsundere immature". D'après lui, tu possédais un harem Heaven. Et ça te faisait rire doucement. Et c'était beau, le passé. C'était brillant, le passé. C'était la seule chose qu'il te restait, le passé. Tu fermais tes paupières en souriant, te remémorant chaque moment aux côtés de celle que tu définissais comme ta meilleure amie depuis ta première année. Même vos cheminées étaient connectées par un réseau d'accès direct. C'était beau, l'amitié. T'avais rouvert tes paupières en entendant Parker grogner contre toi et tu l'avais observé avec un doux sourire pendant qu'elle s'arrachait les cheveux à cause de toi. Toujours toi, t'étais toujours la raison de beaucoup de choses. Et ça ne te déplaisait guère. Tu ne semblais pas être un cadeau pour cette dernière, mais ces réactions t'amusaient Heaven car t'étaient bien la seule à la faire réagir ainsi pour l'instant - avec autant de vitalité. Et tu l'écoutais se plaindre d'une oreille attentive, rentrant dans son jeu avec un sérieux inexistant : « Moi ? Être en couple ? Je ne peux pas, je dois m'occuper de toi et Oisin. » Et tu riais de bon coeur. « Mais sinon je t'écoute Parker. J'attends tes propositions de copain pour une personne comme moi. » Et on ne pouvait plus t'arrêter, Heaven. Parce que tu savais particulièrement que personne ne parviendrait à t'aimer, Heaven. Personne ne parviendrait à voir la véritable personne que tu es et l'apprécier purement. Mais surtout, personne ne pourrait devenir plus important pour toi que ton propre frère ou ces deux-là, à quoi bon être à la deuxième place.

Et elle cédait, Parker abandonnait toujours face à toi Heaven. Et ça te faisait tellement plaisir, ça te donnait l'impression d'être importante pour elle. Et t'étais heureuse, c'était tout ce dont tu avais besoin ; une heure à ses côtés pour lui proposer des prétendants. Alors tu t'étais assise par terre à ses côtés, ne manquant pas de la prendre dans tes bras en t'écriant de bonheur :  « Merci, Parker. Je t'aime très très fort. » Tu avais repris ton apparence habituelle lorsque tu te sentais excitée, tes cheveux devenant immaculés et tes oreilles félines réapparaissant sur ton crâne, tout ça accompagné d'un regard de chat à la couleur dorée. Et la description qu'elle avait fournie apparaissait très claire dans ton esprit : « Ruben Damon ! » Beau, 1m80, les cheveux bruns c'était seulement de préférence, muscler et ... il est cultivé non ? Bon, ça pouvait s'arranger. Sinon, Wilfrid. Il paraissait euh.. normal. Et il est cultivé. Mais sinon maintenant que tu y penses sérieusement, il n'y avait personne de particulièrement musclé à Poudlard en fait ?  « Il y a Béring aussi, en plus il est cultivé, brun et musclé. » Mais t'ignorait sa taille précisément.  « Mais le meilleur pour toi reste Oisin ! » Et voilà, t'étais lancée Heaven.  « Vous êtes fait l'un pour l'autre. Même si je te vois bien avec Socrate, aussi. Ou Edwyn ! »
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Re: comedia dell'arte ▬ parker. Lun 24 Sep - 17:34


Aussi loin que portait sa mémoire, Heaven avait toujours été seule. Toujours depuis que son frère était parti. Avant, il n’y avait que des moments sereins, sans se dire que demain est incertain. Heaven et Croyance, c’était un beau duo, une belle famille. Puis Croyance s’est envolé, comme on lâche un cerf-volant dans une tornade. C’était envident qu’il ne rentrerait pas à la maison. Ni hier, pas aujourd’hui, surtout pas demain. On ne ramène pas les morts à la vie. On leur fait de beaux adieux, souvent déchirant puis on tente de les oublier, parfois de se faire une nouvelle peau en recommençant une nouvelle vie.
Mais aussi loin que portait sa mémoire, Heaven n’avait jamais fait le deuil. Ce n’était pas les autres qui ne voulaient pas d’elle, c’était elle qui se refusait aux autres. Elle s’était emmurée derrière cette jolie façade colorée alors que les fondations tombaient en ruine. Il lui fallait de l’amour. L’amour d’une famille, celui qui réchauffe les maisons et allume un feu dans les cœurs les plus endormis. Et c’est pour ça qu’elle l’invitait chaque été chez elle. Elle était comme une cousine, comme une sœur, comme si leurs sangs étaient un peu liés. Parker se gardait bien de lui demander comment ses parents allaient, ne sachant jamais si parler de sa famille serait le point sensible qui la ferait s’effondrer.
Heaven avait suffisamment enduré, il valait mieux ne pas aggraver les choses.

Merci, c’est gentil. Mais j’ai une vraie maman, je suis pas encore orpheline.

Elle se passerait bien des cajoleries et des niaiseries débordantes avec lesquels Heaven l’assommait quasiment tous les jours. Mais elle s’avouait vaincu, pour lui laisser au moins ce faible bonheur. Elle avait conscience que ça ne la tuerait pas, même si Heaven n’était pas la personne qu’elle imaginait pour perdre une partie de son temps dans des bras câlins.

J’en sais rien moi, tu crois que j’ai le temps de stalk des gens pour ce genre de truc ?

Parker n’avait pas le temps. Elle avait un empire à reprendre sur les épaules et personne ne d’autre le ferait. Son cousin ? Ça ne l’intéressait que partiellement. Il fallait être investi à 200%, mettre sa passion, ses tripes et sa santé pour pouvoir réussir et rester en haut.
Elle protestait contre cette entrée brutale dans son espace vitale avec un grognement guttural. Elle était franchement soulagée que Heaven et elle n’étaient pas dans la même maison, à combien s’estimerait le nombre de nuit blanche causée par elle sinon ?
Elle déforma son visage en voyant l’apparence habituelle qu’elle prenait, préférant presque se voir comme un reflet. Elle le tordit encore plus quand elle entendit les noms sortir de la bouche d’Heaven.

Quoiii ?! Cette victime qui pleure dès que je prononce le mot Serpentard ?

Pitie pas Ruben. Ruben était tellement. Bah ! Et cet abruti n’était-il pas scotché au derrière d’une Serpentard qui plus est ? Avait-il eu le courage de se confier au moins ? Non mais franchement, Ruben quoi.

Bering…c’est pas le g- un mec qui sort avec un mec ? Laisse les gens déjà en couple tranquille sérieux.

Elle se ravisa illico-presto de dire « gay ». Ce n’était pas péjoratif, mais sait-on jamais, parfois il valait mieux employer des mots politiquement corrects. Heaven était désespérée au point de briser des couples pour elle ? Ça ne la touchait pas vraiment. En fait, c’était effrayant de faire ça.

Oh bah oui, Oisin est parfait si on veut avoir un sang « pur » ! Et s’il te plait, Socrate ne me plante pas uniquement parce que tu es traine avec moi. Et avec Edwyn je t’arrête, c’est impossible, on est juste incompatible.

Elle soupira. Il n’y avait rien de mieux ? Rien de mieux pour les autres qu’elle ? Rien qui ne soit pas bizarre ? Qui voudrait se marier avec son cousin ? Qui voudrait se marier avec quelqu’un qui tolère à peine votre présence ? Qui voudrait se marier avec quelqu’un qui dit que les baguettes sont meilleures que les balais, quand on aime les balais ?

Tu vois, y a pas ce que je cherche sur le marché. Même toi tu me le trouves pas. En tout cas pas sur Poudlard.

Et elle extériorisait cette victoire par une jubilation bruyante et snob. Heaven la faisait trop souvent plier, mais jamais elle ne lui arracherait cette victoire. Elle perdrait, elle et Poudlard tout entier a une bataille futile et insensée.

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