MORCEAU D'ESPRIT
Les vides ont des allures inexplicables alors que tu tentes de soupirer à la vie. Les prétentions du savoir comme parures pâles et des pores sur le long de ton épiderme appelant à des richesses imaginaires que tu convoites avec avidité.
Y'a des danses malsaines faisant virevolter le fil de tes pensées. Et d'autres tristesses, que t'as accordé à ton cœur accablé. Le monde a perdu de sa vigueur là où les couleurs ne te font plus sens. T'as jugé l'amour sur tout ses contours et t'as décidé de ne plus aimer, t'as cru tout contempler et t'aurais vraiment voulu, au fond, ne pas pouvoir te lasser de ce que l'horizon pouvait te donner.
Mais tu t'es abandonné, insatiable, au silence à bout de souffle sûrement. Car tes passions étouffent impétueusement face aux morales que les époques ont bâtis. Tu valses avec le mal, tendre ami chromé de tant bien d’allégorie, il a des mots pour séduire juste assez sans trop en dire. Figure des secrets, sourires muets qui au coin d'un regard t'appelle.
Et c'est ta gorge qui est sèche, Ismael, les frustrations déposées en un rictus, les doigts tremblants, rêvant de transcendance. Car là où les ignominies est le reflet splendide des somptuosités que personne n'a jamais voulu assouvir, là où les fleurs du mal savent être raffinées, t'as offert tes dernières croyances à d'autres illusions.
T'embrasse les chimères, Ismael, alors que ton rapport à l'autre se fait complexe. T'oublie tant de chose et t'as oublier tes morceaux d'humanités, t'as fracturé ta bienveillance pour en faire don à des cadavres jugés impardonnables. Mais tes œillades sur autrui ne voient plus que l'ombre de l’inexplicable. T'as égaré les être, préférant la candeur de tes vices.
C'est presque amoureusement que t'as corrompu ton âme et y'a sans doute quelque chose de tendre dans façon t'érodes ton esprit. Les désirs a en faire envier Eros alors que tu vendrais ton corps a qui saura sublimer tes fictions.
___________________________________________________FRAGMENTS DE VIE
Ils avaient tenté de figé le temps, pensant maintenir son dernier souffle en suspend. Si la vie à des allures fugaces, t'as pu cependant la voir doucement s'extirper de son regard, c'était sa main dans la tienne qui au fur et mesure se refroidissait. L'empathie s'est faite soudaine lorsque t'as imaginé ton regard à la place du sien alors que la peur t'enlaces dans un silence des plus macabres.
Et t'as pas prit le temps de dire au revoir, comme si toi aussi, la mort t'avais dérobé dans un baiser. T'en avais aucun souvenir heureux.
***T'observais par la lucarne la silhouette accablée de ce t'associais à la maternité. Iris embrasé alors que ses sanglots sont étouffés par ses regrets en murmure infâmes. Mais tu voulais la trouver belle, tu t'es accroché fébrilement à tes euphémismes essayant de distinguer un charme même éphémère alors qu'elle évoquait le suicide.
Tu l'as jugé lâche, de ne plus vouloir affronter ton regard. A voir des fantômes t'enlacer, ses hallucinations fruit de ses fantasmes avariés depuis longtemps, elle a cru elle aussi à l'arrêt du temps. Elle l'imaginait revenir, quitte à t'éreinter toi. Elle t'as nommé sacrifice pour que Dieu t'entende.
Cependant, t'as rejeté toute ses croyances. Dans un doute t'as présumé vouloir vivre, ta main pourtant, demeure toujours froide.
***Beauté exacerbée, la dépression la rongeait. Demain dès l'aube tu prendras la fuite mais personne ne t'attends. Tes désirs se vident alors que tu piétines milles et une doctrine. T'as parcouru le monde, du moins c'est ce que tu penses. Tes préjugés immondes, les secondes défilent et le temps s'échappent entre tes doigts. Tu sais tout et tu ne sais rien.
***C'était le printemps et peut-être que le monde était laid. Alors, au galbe d'un miracle, le Mal est venu orner insidieusement ton âme. Les mots défilent, c'était gracieux et intellect alors t'as voulu y plonger un peu plus et tu t'es laissé séduire. Ismael, que Dieu entend, est tombé amoureux du Mal, sans l'avoir commis.