How to save a life - ft.Margueu Dim 14 Mai - 18:03
- How to save a life - Permettez-moi de réussir ma vie, s'il-vous-plaît...
ft.Margueu
Tu te dirigeais fébrilement vers les serres. Tu savais que les prochaines minutes allaient te confronter à tes plus grandes inquiétudes du moment à savoir, les examens et ton avenir. Heureusement que c’était mademoiselle France qui t’avais convoqué, cela te rassurait quelque peu. Cependant, tu avais tellement peur de la décevoir ou bien, qu’elle découvre l’ampleur du projet qui lui restait à mener pour t’aiguiller et qu’elle décide d’abandonner.
Ton futur ?, tu te forçais à y réfléchir souvent pourtant, mais cela se passait toujours de la même manière. Tu réfléchissais à ce que tu pourrais faire après tes études ou au moins à ce que tu aimerais faire et tu te retrouvais dans le noir le plus complet sans aucune once de lumière. Ton cœur commençait à battre de plus en plus rapidement car tu te sentais dos au mur. Tu ne voyais pas le moins du monde en quoi tu pourrais être utile plus tard et surtout quand tu regardais tes résultats minables. Tu vivais trop au jour le jour, tu le savais mais, lorsque l’on a peur du futur, c’était le seul moyen de vivre paisiblement sa vie.
Cela semblait être si évidemment pour les autres toutes ces questions, tu ne comprenais alors pas pourquoi c’était si difficile pour toi. Ce rendez-vous te donnait de l’espoir, l’espoir de trouver une solution à ce problème qui commençait à te ronger de plus en plus. Bien que, l’anxiété prenait pour le moment bien plus de place que cet espoir. Tu le savais, tu te dirigeais tranquillement vers une vie fade et maussade, l’existence de quelqu’un qui n’est plus rien, cherchant continuellement le chemin qu’il n’a pas su trouver au bon moment. Ce sentiment de te sentir glisser, petit à petit vers cette situation cauchemardesque, te glaçait le sang. Pourquoi fallait-il avancer ? Tu aurais tellement aimé rester vivre à ce temps-là pour toujours.
Arrivé à ta destination tu frappas à la porte de verre et de fer partiellement recouverte de lierre et rentras par la suite. Tu regardais au loin mais tu ne trouvais pas ta directrice. Tu commençais à douter sur le lieu et la date du rendez-vous, tu t’étais peut-être trompé ?
-"Bonjour ! Mademoiselle France, c’est Connor vous êtes là ?", hasardas-tu.
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Re: How to save a life - ft.Margueu Dim 14 Mai - 19:00
how to save a life
« beut you no, you don't ave tou chooz somefing you are not goud at. »
T'es par terre, accroupie, et moitié fusionnée avec l'arbre que t'es entrain de tailler. Il abrite toute une famille de Botrucs, qui ont manifesté leur mécontentement en te voyant arriver toi et ton sécateur, mais tu aimerais réduire un peu sa pousse, afin de le garder à sa taille actuelle d'un peu plus d'un mètre. Ses branches te griffent et ses feuilles te coupent, tandis que les petites créatures vertes t'enfoncent des brindilles dans les cheveux dans l'espoir de te repousser. Tu leur grogne que c'est pour le bien de l'arbre, mais ils n'en démordent pas. Soudain, tu entends toquer. Déjà? Tu essayes de te sortir de là, mais t'es un peu coincée. Tu lui réponds quand même, depuis ton arbre, posé près de ton bureau.
▬ Ah salut Connor! Tu réussis finalement à lever la tête, mais seul ton front dépasse du buisson. Je suis là! Attends une minute.
Tu te débat quelques instants de plus avec ton arbuste, qui s'agite de plus belle en voyant ton sécateur virevolter dans toutes les directions. Tu réussis finalement à te relever et pousse avec force le pot de l'arbre du pied pour l'éloigner de toi. Tu fais volte-face et tu te retrouves devant un Connor à l'air désorienté, tu pourrais presque toucher le mur d'anxiété qui l'entoure.
▬ Haha! Tu devrais voir ta tête! T'inquiète pas mon petit on va trouver une solution.
Tu peux parler Marguerite. Tu n'a pas l'air mieux avec tes lunettes de protection enfoncées sur ton nez, des brindilles emmêlées dans tes cheveux en pagaille et ta cape spécial jardinage trouée, tachée de terre et rapiécée. Ta cravate ornée d'un superbe motif de carottes n'arrange rien ; bref, t'es pas sur ton 31. Mais ça ne te traverse même pas l'esprit. Tu indiques un tabouret à ton élève, lui intimant de s'asseoir pendant que tu retires ta cape et tes gants, les jetant sans considération sur le dos de ta chaise. Tu t'y assied et balances tes pieds sur ton bureau, faisant voler terre et brindille un peu partout. Tu rejettes la tête en arrière et souffle un bon coup avant de te redresser légèrement. Tu regardes Connor, tes lunettes toujours en place et ton sécateur toujours en main.
▬ J'aime les plantes mais putain, des fois elles me le rendent pas. Tu souris, amusée par ta propre réflexion, le souffle encore court. Bon, je t'ai fais venir parce que.... ah, oui, parce que j'aimerais parler un peu orientation avec toi.
Tu lâches ton sécateur sur le bureau. Au moins, t'es directe. De toute façon, Connor savait très bien pourquoi il était ici. Tu le regardes dans les yeux en retirant une fine branche de vingt centimètres de ta mèche de cheveux, le plus naturellement du monde.
▬ Du coup. Des idées depuis la dernière fois?
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Connor Sunbeam
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Re: How to save a life - ft.Margueu Lun 15 Mai - 21:48
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ft.Margueu
Tu pouffas légèrement de rire en voyant sortir Mademoiselle France d’un arbre, des branches dans les cheveux et ses yeux recouvertes de ses fameuses lunettes aux verres fumées jaunes. Elle se moquait de ta tête mais tu réalisais qu’elle n’était pas vraiment mieux que toi à ce moment-là. Il n’y avait vraiment qu’elle comme professeur, qui était capable de te redonner le sourire dans des moments pareils. Tu aimais son côté nature et spontané, tu te retrouvais beaucoup en elle sur ce point-là, même si elle avait l’air de réfléchir un peu plus que toi avant de faire quelque chose.
Tu la regardais enlever sa cape en t’asseyant. Une fois installé, ce fut à son tour de se poser sur sa chaise, t’envoyant au passage des bouts de terres dans la figure en lançant ses jambes sur son bureau. Tu essuyas les morceaux de terreau qui jonchaient tes joues, en pouffant de rire. Son attitude te faisait sourire, tu avais l’impression que Mademoiselle France n’avait jamais grandi, ce qui t’inspirait beaucoup étant donné que tu ne voulais pas avancer pour le moment. Le rappel qu’elle fis du sujet de votre rencontre te sortis de tes pensées. Il fallait bien commencer à parler des sujets douloureux. Elle te demandait s’il y avait du nouveau par rapport à la dernière fois qu’elle t’avait posé la question fatidique. Tu avais peur qu’elle croie que tu t’en fichais ou que tu n’y avais pas réfléchi depuis, alors que, ce n’était pas du tout le cas. C’était juste, que tu ne trouvais rien, tu n’y arrivais pas.
-"Euh… pas vraiment… j’y réfléchies mais à chaque fois, je n’aboutis à rien… Je suis un peu perdu dans tout ça… A chaque fois que je me penche sur la liste des DEMA envoyé par les directeurs j’ai l’impression que tout pourrait me convenir enfin, que plutôt rien ne pourrait me convenir…"
Cette liste était devenue un de tes pire cauchemars. Elle ne représentait rien pour toi. Tout le monde y voyait des projets, des opportunités, des futures professions. Mais toi tu n’y voyais qu’une liste de thèmes pour lesquelles tu pourrais avoir un potentiel intérêt sans pour autant être sûre de vouloir remplir tout ton avenir avec. Tu espérais vraiment que la jeune blonde puisse t’aider, te sauver même car ta vie se dirigeait de plus en plus vers ce que tu voulais éviter.
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