how to burn one night ;;; fenry + mephisto ;;; terminé

Le rire est mort et enterré, aussi soudainement qu'il est né. La verte glisse dans les affres du sommeil, l'acolyte s'approche peu à peu du même gouffre ; et tout n'est qu'une mélasse éblouissante ; tandis que la réponse s'échoue contre ses tympans, que le t-shirt trempé est balancé ; et il tente de suivre, quelque chose d'indiscernable, d'autre, s'agitant dans son thorax. Et cette fois-ci, il est incapable de mettre le doigt dessus, de saisir le problème, tandis que tout s'étiole contre son gré. Il tente d'arracher autant de bribes d'informations que possible ; dans la voix de l'acolyte, son sourire qui veut trop dire sans rien signifier ; et en cet instant, une seule fois parmi tant d'autres, il regrette d'avoir autant forcé – sur la bouteille, sur bien d'autre choses aussi. Car il y a des choses qui gisent et durcissent, pourrissent ; et il aurait aimé pouvoir détecter lesquelles, pointer le thorax de l'autre du doigt, lui dire ces quelques mots qui pourraient le guider, résorber ses peines et panser ses plaies. Mais avant qu'il ne fasse tout ça, l'autre s'écroule, lâche une dernière phrase qui le fait hausser un sourcil ; lui aurait presque dérobé un sourire, parce qu'ils savent tous deux que ce genre de jour ne vient jamais , ou seulement lorsqu'il est vain. Alors il s'installe, s'étale, non loin de la paire enlacée ; mais le sommeil glisse entre ses doigts tandis que ses prunelles fixent le plafond, qu'il est plongé dans l'incertitude. La chaleur réconfortante de l'âtre ou des êtres lui semble extrêmement lointaine lorsque, finalement, il est lui aussi emporté par l'étreinte de Morphée.