| ❝Étrange coïncidence.❞ — pv. andersen. // end. | Messages : 304
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| ❝Étrange coïncidence.❞ — pv. andersen. // end. Dim 14 Mai - 19:07 | |
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Étrange coïncidence.  Elle s'en souvenait encore. De son combat pour exister face à lui. De la douleur de ses actes, de la douleur d'être tel un fantôme à ses yeux ; il avait ignoré ses dires, ignoré son existence toute entière. Ou encore de la douleur de ses signes de mains signifiant qu'elle devait s'en aller, qu'il s'en foutait simplement. Elle aurait pu murmurer quoi que ce soit à son sujet, il aurait continué son chemin comme si elle n'existait pas. Alors que toi, Alaine, tu avais essayé de combattre ta timidité face à lui. Tu avais fait un effort surdimensionné pour venir lui adresser la parole une première fois, puis une seconde et enfin tu t'habituais à son ignorance de ta personne. Une personne lambda aurait certainement vu cela comme une sorte de harcèlement, à chaque fois que tu l'avais croisé tu avais essayé d'obtenir ce que tu souhaitais. Alors un jour, tu t'étais invitée dans son bureau et enfin, à ce moment là, il t'avait écouter. Un peu saoulé certes, mais tu avais enfin obtenu le pourquoi tu tentais de l'approcher. Et désormais, tu te trouvais-là. Tu tendais le bout de papier vers la bibliothécaire qui l'inspecta avec attention, observait presque choquée l'écriture d'un des professeurs de Poudlard. L'écriture du professeur le plus détesté en fait - celui dont Alaine avait obtenu une autorisation pour accéder aux bouquins normalement interdits aux élèves. Mais sa signature était bien là. C'était bel et bien l'écriture et la signature du professeur d'occultisme, le professeur Isaac Andersen.
Elle avait entendu de nombreuses rumeurs sur ce dernier ; comme quoi il était horrible avec les cracmols ou les moldus se trouvant dans l'enceinte de l'établissement, comme quoi il était quelqu'un d'extrêmement charismatique ; qu'il réussissait tout ce qu'il entreprenait, qu'il s'agissait d'une personne injuste également, mais surtout que c'est un connard. Mais aucune ne l'avait véritablement empêché de prendre son courage à deux mains pour aller lui parler. Nous connaissons tous Alaine, l'adorable demi-gobeline de Poudlard qui se refusait de juger qui que ce soit, qui refusait simplement de croire les rumeurs. Pourtant, ce professeur l'avait terriblement blessé en l'ignorant. Elle avait eu envie plus d'une fois de lui crier qu'elle existait et qu'elle venait de lui adresser quelques mots polis. Seulement, elle ne l'avait pas fait. Il devait faire partie de ces personnes, ces personnes qui détestaient Alaine. Ces personnes qui se moquaient d'elle, qui la trouvait monstrueuse. Certainement à cause du fait qu'elle était une semi-gobeline, éduquée depuis petite par des gobelins, pas les plus charmantes créatures du monde ceci dit. C'était ce qu'elle pensait, peut être que la réalité était bien différente de ses nombreuses hypothèses.
Déambulant discrètement à travers les immenses étagères, petite comme elle était. Le regard perdue dans la contemplation des nombreux ouvrages, son doigt vagabondait parmi les diverses couvertures des livres aux sujets complexes parfois même dangereux s'il venait à tomber entre de mauvaises mains. C'était pourquoi cet endroit était strictement interdit sauf avec un mot professoral. Le regard de Padraigin s'attarda sur un bouquin particulier, qui semblait renfermer toutes les informations qu'elle souhaitait. N'apportant nullement d'attention aux personnes qui pourraient l'entourer, Alaine tendit la main dans l'espoir de l'attraper, ce dressant alors sur la pointe des pieds. Qu'elle fût sa surprise lorsque cette dernière ressentit une main masculine contre la sienne. Comme dans les films romantiques ou les bandes dessinées moldues, ses doigts fins avaient rencontrés celle d'une autre personne de sexe opposé et au premier regard vous tombez amoureux. Enfin vous auriez dû en temps normal, si tu voulais souffrir d'un amour particulièrement impossible et malsain. Sauf que non, tout était loin d'être normal dans ce château. Et ton regard était loin de baigner dans un sentiment tendre qu'est l'amour, n'osant plus bouger du tout ta pauvre main contre la couverture du livre tant convoité. Il avait fallu qu'il soit intéressé par ce bouquin lui aussi, n'est-ce pas ? « Professeur Andersen... » Avait-elle murmuré, quelque peu choqué qu'une telle coïncidence ait lieu. Puis brusquement, elle retira sa main en rougissant légèrement de timidité, s'exprimant un peu plus fort : « Oh. Je suis désolée. » Il aurait certainement préféré toucher une autre main que la sienne, tomber sur une autre personne que la pitoyable semi-gobeline qu'elle était. (cf : Orphan) Instinctivement, elle baissa les yeux. Elle ignorait pourquoi mais le professeur Andersen la rendait mystérieusement... triste. Elle reprit, d'une voix incertaine : « Bonjour, professeur. Nous sommes intéressés par le même ouvrage, semble-t-il. » Un ouvrage contenant des informations sur la magie noire que d'autres n'avaient pas. |
Dernière édition par Alaine P. Aslingt le Dim 21 Mai - 22:18, édité 1 fois | | | Re: ❝Étrange coïncidence.❞ — pv. andersen. // end. Dim 14 Mai - 21:24 | |
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étrange coïncidence
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Un instant de répit dont il profite comme à son habitude. L'un des avantages d'être à Poudlard en tant que professeur aujourd'hui, était sans aucun doute cette possibilité qui était face à lui actuellement. D'innombrables ranger de livres évoquant toutes, d'une façon ou d'une autre la magie noire. Cette chose qui le passionnait depuis des années maintenant. Alors, il y passait son temps. Isaac naviguait entre les diverses étagères à la recherche de la perle ultime. Maintenant qu'il n'avait plus besoin de se cacher, maintenant qu'il ne risquait plus rien en s'aventurant dans cette zone sombre.
C'est ainsi que ça fonctionnait. Le directeur des Serpentard, une idée en tête regardait attentivement les titres des œuvres, espérant tomber sur celui qui l’intéresserait. Parce qu'en vérité, il n'avait jamais réellement compris le fonctionnement de la bibliothèque de Poudlard, n'avait aucune envie d'user de la magie pour chercher sa pépite et encore moins de demander de l'aide à la bibliothécaire. Mais, aussi étrange que cela pourrait paraître. Cette perte de temps ne le dérangeait aucunement. Du moins, parce qu'il savait qu'il ne tomberait sur aucun gêneurs, donc que cette recherche était en soit, un instant de liberté et de tranquillité.
Du moins, c'est ce qu'il avait longtemps pensé. Presque espéré. Parce que c'est face à cette étagère, à ce livre qui se trouvait non loin de ses yeux qu'Isaac savait qu'il l'avait enfin trouvé. Ce livre si complexe, dont les données étaient si sombre et réelle. D'un geste vif, il y dépose sa main pour l'attraper. Sans avoir pensé que cette main rentrerait en contacte avec une autre qui ne lui appartenait pas. Une autre main qui s'arrêta sur la même couverture.
Pendant un court instant il ne prend même pas la peine de bouger. Comme si la surprise avait paralysé la totalité de son corps. Jamais il n'aurait pu penser qu'une autre personne serait intéressé par ce livre contenant de telle information sur la magie noire. Ce livre était, sans aucun doute, celui qui disposait le plus de renseignements les plus sombre. Alors, jamais Isaac n'avait pu imaginer qu'une autre personne que lui ne pouvait y être intéressé. Du moins, en prenant en compte qu'Orphan n'était pas disponible actuellement. Ainsi il réfléchit, imagine un instant, prenant presque des paris sur le visage de cette personne. Qu'importe ce qu'il imaginait, lorsque sa main avait été détaché, lorsque son regard c'était tourné. Isaac aurait pu parié tout l'argent qu'il possédait, il n'aurait jamais pu gagner face à cette jeune enfant.
— Ces livres ne peuvent être prit sans avoir l'accord d'un professeur.
C'est ainsi qu'il ne peut s'empêcher de la toiser du regard. Comme si d'un simple regard, il était capable de découvrir ses pensées les plus profondes. Isaac n'arrivait pas à comprendre quel genre de professeur pouvait autoriser ce genre de chose, surtout qu'à la vue de son uniforme la gamine semblait faire partie des Serdaigle. Est-ce la nouvelle mode de vouloir s'ouvrir à tous les types de magie existant jusqu'à risque renvoie ou punition ? Bien qu'en vérité, à travers ce geste, à travers ce regard observateur. Il s'imaginait Orphan et lui lorsqu'il étudiaient en ces murs. Imaginant un faible instant qu'elle aurait pu être la réaction d'un professeur qui les auraient attrapé pendant qu'ils se renseigner sur ces faits les plus sombres.
— Et quand bien même, personne ne te la donnerait parce qu'ils sont bien trop compliqué pour les premières années.
Il n'évoquait même pas le danger qu'était la magie noire, mais parlait bien de complication. Comme si pour lui, ce principe occulte n'était finalement pas si interdit que ça. Alors il l'attrape à pleine main pour le sortir de son étagère. Peut-être qu'après tout, ce n'était pas ce livre qu'il recherchait, qu'il était bien moins sérieux et explicatif qu'il ne le pensait. Après tout, pourquoi une première année pouvait-elle espérer pouvoir le comprendre. Et ce, même si elle éprouvait de la sympathie pour la magie noire. Un instant silencieux, observant avec calme la couverture puis feuilletant quelques pages avec légèreté afin d'être sur qu'il ne c'était pas trompé.
Mais Isaac ne se trompait jamais. C'est pour cette triste raison qu'il referma avec rapidité le livre, comme si il voulait éviter que cette minuscule jeune demoiselle puisse en lire un seul misérable mot. Comme si il ne voulait pas lui partager ce genre de magie. Et son regard se posa sur elle. Un lourd regard venant d'une hauteur qu'elle ne pouvait accéder. Un brin de mépris, presque accusateur.
— Qu'est-ce que tu fais ici ?
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| Re: ❝Étrange coïncidence.❞ — pv. andersen. // end. Lun 15 Mai - 10:40 | |
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Étrange coïncidence. Rares étaient les moments où Alaine s'énervait, rares étaient les moments où elle fronçait les sourcils, rares étaient les moments où l'on pouvait entendre sa voix froide poignarder le cœur de quelqu'un. Et même si ce genre de moments arrivait, elle ne prononçait pas de tels mots sans raison, elle ne s'énervait pas sans raison. A vrai dire, elle ne s'énervait même pas pour elle-même, toujours pour les autres. Et même face à ce professeur, ce n'était guère de l'agacement. C'était de la surprise. Il faut dire qu'elle s'était attendue à tout, sauf à ça. Premièrement, il y a eu cette étrange coïncidence de le retrouver entre ces rangées, de croiser sa main sur le même livre. Et enfin, deuxièmement, cette humiliation qu'il lui faisait subir. "C'est une... blague ?" Avait-elle murmuré à elle-même, ses yeux écarquillés d'incompréhension face au professeur d'occultisme. Elle aurait souhaité rire, elle aurait souhaité entendre qu'il se foutait simplement d'elle, que tout ça n'était qu'une vulgaire blague. Et elle aurait été soulagée. Seulement, cela ne semblait nullement être un mensonge de la pars de la personne se trouvant devant elle. Et ça lui avait donné l'impression d'avoir simplement été effacée, que tous ces efforts qu'elle avait faits tout ce temps venait de disparaître. En fin de compte, il l'aurait ignorée jusqu'au bout, n'en faisant qu'à sa tête. Et ces sentiments n'étaient que les premiers à naître en elle. Ce n'était que la première partie de ses paroles qu'il avait prononcé à son égard.
Petit à petit, elle se rendait compte. Petit à petit, elle se mise à penser différemment. Et petit à petit, la douleur disparue pour laisser place à de l'attendrissement. Elle se rendait compte qu'il avait fini par remarquer son existence de lui-même, qu'il ne l'ignorait désormais plus. Elle n'avait plus besoin de quelconques efforts, il avait fini par enregistrer son existence. Et même si ces paroles étaient méchantes, blessantes pour la jeune femme qu'elle était. Étrangement, la tristesse qu'il avait fait naître se transforma en joie. C'était ce retournement de situation qui lui faisait prendre conscience que la vie était vraiment mystérieuse, toujours à réserver de nombreuses surprises. Jamais elle n'aurait pensé qu'autant de sentiments pouvaient s'altérer dans son esprit ; passant de la surprise à la tristesse et de la tristesse à la joie. Ni qu'un jour elle ferait face au regard méprisant du professeur Andersen du haut de toute sa grandeur ; le professeur qui soi-disant ne se trompait jamais. Néanmoins, ne venait-il pas de le faire ? Il n'était rien de plus qu'un humain, un sorcier non différent des autres. Et comme n'importe qui, il venait de se tromper sur la personne en face de lui. Il venait de sous-estimer Alaine qui avait laissé ses lèvres dessiner un doux sourire à son égard. De la même manière qu'il envoyait ce regard particulièrement soupçonneux à la jeune femme, pendant qu'elle répondait à ce dernier avec un regard compatissant. Et enfin, elle dirigea gracieusement ses longs doigts contre ses lèvres dans l'espoir d'étouffer son rire cristallin, son rire innocent qui résonnait malgré elle dans cet endroit, qui résonnait entre les étagères et brisait le silence de cette partie de la bibliothèque. Les joues de couleur rosâtres, elle ne s'arrêtait plus et laissait même quelques larmes peuplées ses magnifiques yeux à la couleur violine et bleutée. Finalement, les paroles froides d'Andersen avaient simplement brisé la glace. Et de son innocence habituelle, elle affronta le regard du professeur d'occultisme en entrouvrant ses lèvres souriantes : « Pardonnez mon arrogance professeur, mais vous vous trompez. » Lui ? Se tromper ? L'erreur était humaine. Et elle ne pouvait cacher que durant cette situation, elle se vengeait en rigolant de l'avoir ignoré durant tout ce temps. « Enchantée de vous rencontrer, professeur. » Disait-elle d'un ton encore sous la rigolade, essayant de s'exprimer un peu plus fort. « Je m'appelle Alaine Padraigin Aslingt et je ne suis nullement en première année. » Elle rajouta en murmurant comme à son habitude: « Malgré ce que vous pouvez penser en voyant mon physique. » Elle reprit de plus belle, la voix toujours d'aussi bonne humeur : « De plus. » Elle laisse une légère pause avant de reprendre, sortant de sa poche le bout de papier qui contenait l'écriture du professeur Andersen, autrement dit la sienne : « Voici l'accord de ce fameux professeur, autrement dit la vôtre. » Et elle l'afficha sous son nez, montrant de son doigt fin sa propre écriture et sa propre signature. C'était probablement incroyable, mais cette personne avec autant de charismes venait de se tromper. Juste devant elle, il venait de faire une erreur. Et elle avait affiché un doux sourire, comme pour le pardonner de sa faute. Vint par la suite, les explications : « Je suis venue vous voir de nombreuses fois. Et un jour, vous m'avez écouté et rédigé cette autorisation. Désormais, pourrais-je jeter un coup d’œil au livre que vous tenez ? Je ne suis venue ici que dans l'espoir de pouvoir le lire, avec dans ma main votre autorisation bien sûr. » Elle jeta effectivement un coup d'œil à l'ouvrage se trouvant dans sa main avant de n'affronter à nouveau son regard. Désagréable était-elle ? Seul le professeur pouvait en décider désormais. |
| | | Re: ❝Étrange coïncidence.❞ — pv. andersen. // end. Lun 15 Mai - 19:10 | |
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étrange coïncidence
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Un instant d'étonnement, ses yeux s'ouvrent en grand devant ce qu'il estime être une forme d'impertinence. Il l'observe, une nouvelle fois de la tête au pied. À ses yeux, les enfants étaient devenus bien plus impertinent qu'il ne l'était à cette âge. Qu'importe l'identité de cette demoiselle, toutes les informations qui lui étaient donnés n'avaient que faire de rester dans son esprit si brillant. Aucune nécessité de se souvenir du patronyme d'une jeune Serdaigle. Et si un jour, cette courte-sur-patte désirait avoir une place dans cette tête qui avait bien mieux à faire que d'écouter ce doux rire enfantin, elle pourrait s'inscrire en cours d'occultisme pour y apprendre une partie de ce que recensait le livre qu'elle semblait convoiter.
Mais, malgré toutes ses pensées. Isaac en bon professeur, attrape entre deux doigts ce papier qui lui est présenté. Il l'observe, le lit. Une fois, deux fois. Retourne ce morceau de feuille comme si il pouvait y avoir autre chose, autre chose que cette autorisation qui semblait presque en être une. Oui, presque.
— Ce n'est pas mon écriture et encore moins ma signature. Même si je reconnais qu'il y a un certain effort, rendant la chose presque admirable.
A vrai dire, ses yeux c'étaient tout simplement plissés à la vue de cette étrange autorisation. Effectivement, le doute pouvait exister parce que presque tous les éléments semblaient concorder avec l'écriture du directeur de Serpentard. Or, tout était trop... trop surfait, trop moche. Trop bâclé. Comme si finalement, la personne qui avait essayé de le recopier n'en avait rien à faire de se faire attraper. Des traits rapides, dénués d'envie et de but précis. Juste une faible ressemblance. Bien que la signature semblait un peu plus fidèle que le reste de la lettre.
Et pas un seul instant cela ne lui traversa l'esprit. Cette infime possibilité qui pouvait tout expliquer. Isaac qui n'en avait que faire, devant supporter un moustique encombrant qui ne lui permettait pas de finir ses nuits. Alors, il avait juste grincé des dents en espérant que cela le libérer de ce fardeau. Un simple gribouillages fait de la main droite pour qu'on arrête de le poursuivre, sans réellement savoir ce qui lui était demandé.
— Mais oui, mais oui.
Et d'un geste irrespectueux, Isaac posa sa main sur cette chevelure blanche pour y semer le désordre, ce simple geste significatif, généralement remplit d'amour, dû moins lorsqu'on essaye d'encourager un jeune enfant dans ses actions. Bien qu'en soit, ce geste n'était en rien un soutien mais bien un genre de laisser-allée pour exprimer la différence qui les séparait de manière plus que conséquente.
— Va plutôt suivre le cours de soutien pour les premières année, la deuxième est beaucoup plus complète tu sais ?
Et sur ces paroles, un fin sourire s'affiche sur la pointe de ses lèvres. Il ignorait tout de cette gamine, ne l'avait strictement jamais vue auparavant. Alors qu'elle se permette d'attester que lui, Issac Andersen, avait un jour donné une autorisation pour consulter les livres de magie noire ? Et bien, à dire vrai, le courage de cette demoiselle lui semblait admirable. Bien qu'admirable ne signifiait pas estimable.
Alors d'un simple retour sur ses talons, partant avec le livre remplit de sombre propos, mais surtout ce mot qui était soit disant rédigé par ses soins, il tourna le dos à cette soit-disant non-première année. Tandis que ses pas le guidèrent naturellement vers la table là plus proche de sa position, celle qui se trouvait autour de toutes ces étagères demandant autorisation. Afin de pouvoir s'y asseoir d'une manière tant décontracté qu'il avait totalement oublié, simplement éjecté cette rencontre précédente, qui n'était qu'un élément insignifiant de sa formidable vie.
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| Re: ❝Étrange coïncidence.❞ — pv. andersen. // end. Mar 16 Mai - 11:24 | |
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Étrange coïncidence.  A l'entente des paroles du professeur d'occultisme, la jeune demoiselle semblait de plus en plus désespérée par cette personnalité sortant de l'ordinaire. Le visage exaspéré, il était facile de remarquer qu'elle commençait à perdre patience surtout devant de tels propos. — Ce n'est pas mon écriture et encore moins ma signature. Même si je reconnais qu'il y a un certain effort, rendant la chose presque admirable. Simplement facepalm. On avait pu entendre la claque, sa pauvre main contre son visage perdant sa patience, un soupir léger s'échappant de ses lèvres. Est-ce qu'il le faisait exprès ? Alaine n'avait pas menti, c'était bel et bien l'écriture de ce professeur. Il avait simplement accordé tellement peu d'importance à cette dernière qu'il avait fini par oublier. Oublier Alaine, oublier la conception de ce mot. La main contre son front, Alaine regardait le parquet jonchant le sol en restant silencieuse face au professeur Andersen, écoutant attentivement. Jusqu'à ce que, encore une fois, son humeur ait un changement radical. Elle sentit la main, de ce professeur qui semblait si bien modifier ses émotions, cette main qu'elle avait frôlée il y a quelques minutes ce poser sur sa tête et semer le désordre parmi ses cheveux fin et doux, aussi tendre que sa personne. Les yeux brillants, écarquillés, offusqués, scandalisés. Elle tourna brusquement son visage vers l'adulte. Les joues légèrement colorées. Alaine essayait de remettre de l'ordre, aussi bien sur sa tête que dedans, passant ses mains dans ses cheveux. — Va plutôt suivre le cours de soutien pour les premières année, la deuxième est beaucoup plus complète tu sais ? Elle avait ignoré ce petit sourire sur le visage de l'adulte à la chevelure d'or. Et exactement comme la dernière fois voire même toutes les fois où elle avait essayé de lui adresser la parole, il s'était assis de manière décontractée comme si elle n'existait pas. Effaçant de nouveau son existence. "Je déteste ça." avait-elle murmuré d'entre ses lèvres, prenant son courage à deux mains pour venir pousser la chaise devant le professeur et venir poser brutalement ses fesses sur cette dernière. Elle avait pris une profonde inhalation de l'air autour d'elle, avant de s'exprimer calmement et directement : « Premièrement, j'aimais bien... » votre écriture. « ...l'écriture sur le parchemin. Elle était peut être bâclé, un peu maladroite et ennuyante. Mais elle avait son propre charme que son auteur ne semble pas comprendre. » murmurait-elle en soupirant, fermant ses yeux d'exaspération, légèrement attristée. « Deuxièmement, j'ai déjà étudier tout les cours d'occultisme jusqu'à mon année, autrement dit la septième. Mais ça ne me suffit pas. » avait-elle murmuré de nouveau en ouvrant les yeux lentement, son regard détourné, déconcentré, désorganisant ses pensées. Elle en voulait plus encore, en savoir bien plus sur toute cette magie interdite. Elle souhaitait l'apprendre pour sa famille. « Et troisièmement, je l'aime. » Elle laisse une pause. « J'aime votre matière. » Pas vous, faut pas pousser mémé dans les orties non plus. « Mais j'ai déjà atteint le quota maximum d'options et ai déjà obtenue une dérogation pour l'alchimie. Alors je l'étudie par moi-même en espérant tout de même pouvoir passer l'examen. » Elle plongea sa main dans son sac, sortant un parchemin et un stylo qu'elle tendit tendrement vers le professeur. « Pourrais-je récupérer votre autorisation … ? Ou... pourriez-vous m'en écrire une nouvelle ? » Le regard déterminée, elle plongea ses yeux dans les siens : « Je viendrais le lire lorsque vous en aurez fini avec, et si ça vous dérange malgré ça je peut revenir un autre jour. » En espérant ne pas tomber de nouveau sur vous. « Sauf si... vous accepteriez de me laisser le lire maintenant ? Voir même m'expliquer certaines choses ? » Et pourtant dans son esprit le mot "impossible" se répétait sans cesse, comme un disque cassé. Et au fond, elle était simplement sur le point de pleurer, son esprit brisé comme jamais. Afin de ne pas céder à ses sentiments, elle vint simplement ouvrir la fenêtre à côté d'elle, sentant la brise sur son visage et soulever doucement son parfum, ses cheveux derrière elle. Pauvre enfant qu'elle était. |
| | | Re: ❝Étrange coïncidence.❞ — pv. andersen. // end. Jeu 18 Mai - 15:59 | |
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étrange coïncidence
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Isaac c’était finalement évadé. Lisant avec intérêt le livre qu’il venait de prendre sans prêter la moindre importance à la gamine qu’il venait de rencontrer. Il ne lui avait pas non plus montrer d’un quelconque intérêt lorsqu’elle s’asseya en face de lui, pas un seul regard lancé en sa direction. Rien ne changea lorsqu’elle entra dans un monologue sans le moindre charme, et encore moins lorsqu’elle ouvrit la fenêtre. Rien ne l’intéressait dans sa présence, dans sa vision, dans ses propos. Alors, il ne faisait que lire. Lire ce livre de magie occulte comme si il était le seul face à lui aujourd’hui. Le seul qui en était désireux. Mais non. Une fois encore, il y avait un moustique.
— Pardon, tu veux quelque chose ?
La tête légèrement relevée, en biais, les yeux levés vers la demoiselle qui se trouvait face à lui. Isaac plongea un instant son regard dans l'océan qu'étaient ces yeux resplendissant. Une bouche très légèrement ouverte, comme si une dernière phrase aurait souhaité en être libérée. Mais pourtant, plus aucun son ne s'échappe de ses lèvres dorénavant scellées. Et sans attendre une seule seconde de plus, sans vouloir écouter la moindre réponse, ses yeux tombent une nouvelle fois pour s'échapper dans la lecture de ce sombre ouvrage.
Un instant silencieux, bien trop sérieux. Perdu au travers de ces nombreuses explications, Isaac avance avec une lenteur exaspérante. Lorsqu'il arrive enfin au bas de cette lecture dont l'intérêt était indiscutable, le directeur des Serpentard fait glisser la feuille de grimoire entre ses doigts, un léger bruit de froissement lorsqu'il la tourne avec animosité. Et il est alors ainsi, réagissant tel un gamin sans grande éducation. Peut-être espérait il quelque chose. Ou bien n'avait il rien d'autre à faire de plus plaisant. Il était juste d'humeur à jouer. Un jeu qui n'était pas très plaisant et ne pouvait qu’intéresser sa propre personne.
— Premièrement, mes autorisations sont bien trop précieuses pour atterrir dans les mains d'étudiants, encore plus lorsqu'il s'agit d'une demande sur les livres de magie noir.
Parce que délivrer une autorisation sur ces derniers étaient beaucoup plus réglementée. C'était une question d'éthique, d'exprimer le fait que les élèves étaient entre de bonne mains et qu'ils n’apprendraient rien de foncièrement néfaste. Un soupir s'échappa.
— Deuxièmement, que tu sois en première année ou bien en septième, même si tu me disais être en dernière année de licence de défense magique et occultisme, mon avis ne changerait pas.
Non pas par éthique imaginaire cette fois-ci, mais bien parce que ça l'ennuyait. Écrire une autorisation, la signer, la faire suivre, devoir supporter le dernier des abrutis qui se prenait pour le Grindelwald des temps moderne car il connaissait un tiers du processus de fabrication d'un horcruxe. Non, vraiment. C'était bien chiant.
— Troisièmement… Je n’ai que faire de savoir qu’au moins l’un de nous deux aimes ça. Par ailleurs, je ne suis pas intéressé par tes problèmes d’options.
Cette matière. L’occultisme. Isaac en aimait le principe, étudier la défense contre les forces du mal en beaucoup plus poussé. Poussé au point d’en connaître les limites, d’en avoir un quelconque savoir. A la différence de l’autre matière, plus légère, ici il était question de comprendre le mal par le mal. Alors, ce qu’on y apprenait n’était pas vraiment quelque chose de très doux. Évidemment, l’intérêt qu’il portait pour la magie noire n’était pas discutable, cependant évoquer la matière en était une toute autre question. Il y existait des limites et surtout, c’était lui qui présentait le cours. C’était lui le professeur de cette matière. C’est pour cela que malgré tout, il devait donc s’occuper des étudiants. Aucun intérêt.
— Et puis pourquoi te compliquer la vie, si tu penses pouvoir avoir cette autorisation, demande donc à quelqu’un d’autre.
Peut-être qu’il se disait qu’elle ne la méritait pas. Que personne d’autre ne lui donnerait. Après tout, le livre qu’elle demandait était bien plus compliqué qu’il n’y paraissait. Bien qu’en vérité, Isaac était bien plus loin dans la complication. Il aurait pu juste lui rendre la feuille ou bien en faire un nouveau. Sauf qu’il ne voulait pas. Un amusement mesquin, qui lui ressemblait tellement. Même si il était possible qu’il finisse à accepter, une nouvelle fois, par défaut pour avoir enfin de la liberté. Et oublier. Une nouvelle fois.
— Je n’aime pas expliquer le faible niveau d’occultisme en dehors des cours. Mes recherches sont bien plus loin et importantes que ce que tu demandes, alors non. Aucune lecture, aucune explication.
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| Re: ❝Étrange coïncidence.❞ — pv. andersen. // end. Dim 21 Mai - 2:05 | |
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 Elle vint fermer ses paupières, tristement, ressentant ces paroles qui résonnaient en elle. Ces dires qui respiraient de vérité, ces dires qui brisaient son égo. Il avait raison, elle lui donnait raison. La personne qui se compliquait la vie ici, celle qui cherchait les complications, c'était elle. Et elle le savait, que tout ça n'était qu'une sordide erreur. Elle n'aurait probablement jamais dû tenter cette approche, quoi qu'elle fasse il ne lui écrirait jamais cette autorisation qu'elle souhaitait recevoir de manière convenable, il ne remarquera jamais pleinement son existence ainsi que ses capacités. Elle avait choisi la difficulté plutôt que de demander à n'importe quel autre professeur qui voyait ses bons résultats, qui estimait qu'elle méritait pleinement cette instruction. Et elle sentait la douleur naître, cette douleur qu'elle connaissait si bien au creux de sa poitrine. Pourtant lorsqu'elle rouvrit ses yeux, ce n'était ni un sentiment de tristesse ni un sentiment de regret qui apparut, car ce choix elle l'assumerait pleinement avec des arguments convenables. Si elle devait revivre ce moment, elle choisirait de nouveau le professeur Andersen. Elle choisirait de nouveau ces mêmes paroles. Même si c'était perdu d'avance, Alaine l'aurait quand même fait de son innocence enfantine.
Alors ses lèvres dessinèrent un tendre sourire et ses yeux remplis de compréhension se dirigèrent vers le professeur en question. De sa voix douce, son murmure résonna entre les étagères remplies de livres divers : « Je comprends. Veuillez m'excuser de vous avoir fait perdre votre temps. » Ainsi, elle tourna les talons et commença à marcher, tranquillement. Loin, loin de cet endroit, loin de lui. Ce n'est pas grave. Ce bouquin elle finirait par l'obtenir entre ses mains, elle finirait par en lire le contenu. Elle se l'était jurée en même temps que ses pupilles se remplissaient d'un sentiment bien plus sombre que son innocence habituelle, un léger rictus sur ses lèvres.
ℰnd. |
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