Sorcier ? Sorcière ? Va savoir. [Finit]

Candice souffre d’une perception différente entre son corps  de garçon et son esprit formaté pour être une fille. De ce conflit engendre de nombreux soucis de communication, devant toujours s’interroger sur la façon de parler. Parler et agir comme un garçon n’est pas naturel chez lui, se faisant, rester dans le rôle d'un garçon trop longtemps devient rapidement angoissant pour lui, devant extérioriser cette féminité ancré au plus profond de son âme. Cela peut passer par le simple fait de parler au féminin, agir et s’habiller comme telle ou alors, dans le cas d’une impossibilité, se punir soi-même. Ses punitions sont assez bénigne par rapport à ses parents biologique, pouvant juste plonger sa tête dans de l’eau froide, comme s’il voulait se rafraîchir les idées ou simplement serrer sa cravate jusqu’à sentir une légère difficulté à respirer. Il ne viendra jamais à l’idée d’attenter à sa vie, craignant que par-delà la mort ses parents le rattrape.

Dans le cas où vous découvriez son côté féminin et tentez de le rabaisser, vous n’aurez pas beaucoup de réaction de sa part, étant habitué à être rabaisser verbalement au stade de simple objet fantasmé. Traiter ses parents ne feras que lui donner des frissons de peur, allant jusqu’à se recroqueviller sur lui-même, il en sera de même si vous le toucher le visage ou les cheveux. Attenter à sa vie, même pour de faux, donnera une réaction explosive, sorcier ou non, il vous faudra soit vous amuser à voir un lièvre décamper à toute jambes ou alors vous confronter à une bête sauvage qui frappera, griffera, mordra jusqu’à ce que vous renonciez à le blesser.  

Son esprit a été éduqué pour être une véritable éponge de savoir, venant à s’essorer de ce qui n’est guère utile. Aussi a-t-il des difficultés à mémoriser les dates et événements concernant un très grand groupe de personne.  Il éprouve de gros soucis de concentration lors des cours, étant bien plus apte à assimiler en étant tout seul dans un coin avec le cours sous les yeux.  Le savoir magique, surtout symbolique ou nécessitant l’imaginaire, semble être une chose que Candice assimile assez facilement.  Il a plus d’empathie envers les créatures magiques que les sorciers ou humains, la preuve étant le grand soin qu’il prend avec sa chouette.  

Si vous arrivez à vous en faire un allié (par la douceur ou la force), alors vous aurez une personne capable du meilleur comme du pire pour vous aider. Candice serait alors capable d’endosser la responsabilité de vos actes pour rester votre ami. Il ne cherchera pas à discuter vos demandes, agissant comme un toutou docile, se sentant bien plus rassuré d’être sous la domination d’une personne, sensation familière, que d’être sans aucune personne pour lui mettre un collier autour du cou et l’empêcher de vagabonder trop loin.

Il considère Poudlard comme son nouveau chez soi, son nouveau port d’attache. Il n’est pas craintif quant à la fin de l’année, se sachant assez débrouillard pour survivre deux mois dans la nature. Il a une certaine crainte des forces de l’ordre, pensant que l’on va l’obliger à retourner dans une famille qu’il ne souhaite pas. Il souffre de ce que les spécialistes appellent le syndrome de Stokholm, l’empêchant de voir une famille autre que celle qui l’a éduqué pour être une « gentille fille »  comme telle et qui est la source de ses plus grandes peurs.

Il est doué pour jouer des rôles, féminin de préférence.

Les parents de Candice étaient des parents sans histoire, selon tous ceux les côtoyant. Mais la vérité est souvent  caché des du regard. Ses parents étaient tout sauf sain d’’esprit, sa mère se plaisant à jouer avec l’argent d’autrui pour se faire un bon pécule, son père étant un grossiste peu scrupuleux. Tous deux rêvaient d’avoir une fille, manque de chance c’était un garçon. Ils décidèrent de l’appeler Candice, en Angleterre il s’agissait d’un prénom mixte et ils n’auraient à dire qu’ils ont fait la relation entre ses joues rose bonbon et le fait qu’il soit né en hiver. N’ayant pas de fille, ils décidèrent, faute de pouvoir se débarrasser du bambin, d’en faire leur fille idéalisée. Ainsi Candice était promis dès  sa naissance à vivre un enfer.

L’enfant n’alla pas à la crèche, ses parents se chargeant de l’habituer à porter des vêtements de petite fille à parler et agir comme ça. A côté, ils faisaient tout de même en sorte que l’enfant puisse paraître être ce qu’il était réellement, un garçon.  Très vite Candice intériorisait des règles strictes. Ne pas être une gentille fille, mais un gentil garçon quand il est dehors, sauf ordre contraire de ses parents. Toujours obéir à ses parents, car ils sont les seules à savoir ce qui est bien pour Candice, les autres sont des menteurs pouvant faire du mal.  Ses parents n’étaient pas des tendres, chaque fois que Candice ne se comportait pas comme ses parents le désiraient, il était sévèrement punit, la sanction dépassant largement la faute commise, allant de la simple privation de nourriture à des méthodes à la limite de la torture. Plus d’une fois Candice faillit se faire noyer dans la baignoire.

Très vite l’enfant vint à craindre les punitions, agissant dont en circonstance et devenant « une gentille fille ». De cette crainte naquit de nombreux tic et problèmes. A l’école, il n’était pas un élève très bavard, répondant par des gestes quand cela était possible. Il n’était pas mauvais en termes de note, car « une gentille fille » se doit de paraître intelligente, pour éviter de se faire agresser par les autres. Les enseignants purent cependant noter de gros soucis de concentration en cours Candice étant plus performant quand il était dans un coin à lire le cours. Autant dire que ses parents prirent très mal le fait que « leur fille » ne savait pas s’intégrer à la classe, étant source d’autre punition.

Ce manège vint à s’accentuer quand une étrange lettre parvint aux parents de Candice et qu’une personne se mit à se présenter à eux, pour expliquer ce qu’était Poudlard. Le sorcier eut en face une famille normale, avec un garçon poli, bien que très timide. Une fois le sorcier parti, ses parents laissèrent la lettre à Candice, disant qu’il pouvait le garder comme un trésor, mais ne jamais l’ouvrir. Les parents avaient dit au sorcier qu’ils y réfléchiraient, prétextant que Candice avait une vie paisible en tant que Moldu, ayant mal digéré le fait de se sentir inférieur à cet être maîtrisant la magie, tout semblait indiquer que Candice ne puisse jamais aller à l’école de magie.

Ce ne fut qu’un an plus tard, lors d’une nuit froide, que la vie de Candice changea radicalement. Il avait commis l’erreur de poser une question étrange à son enseignant, pour savoir s’il existait des garçon-fille.  L’enseignant vint à en parler a ses parents, qui se mirent dans l’idée d’apprendre à Candice de tenir davantage sa langue en allant  l’amener vers un lac d’eau froide. Candice eu telelment peur de mourir, que la glace du lac vint à craquer, comme si un énorme rocher invisible était tombé. Manque de chance pour eux, un sorcier vint à voir la scène et fit un rapport, après avoir découvert où habitait la famille Feather.

Il y eu un jugement, les parents n’avaient pas pu cacher les quelques objets servant à punir l’enfant et encore moins le rendre présentable. Les preuves étaient accablantes et la garde de Candice fut retiré, pour être confié à une famille de sorcier. Cependant, Candice en voyait cette famille que comme les innombrables menteurs, pensant que sa véritable famille était la seule à le protéger, que ses punitions étaient là pour l’aider. La famille d’hébergement ne vint à accueillir l’enfant qu’un soir, avant qu’il ne disparaisse dans la nature. Il vint à récupérer la lettre de Poudlard en entrant par effraction chez lui, prenant un sac avec quelques tenues féminine.  

Par la suite, il prit la direction de gare, voyant beaucoup de gens. En posant des questions, non sans grande difficulté, il se rendit là où l’on pouvait acheter les fournitures. Il se rendit compte que le monde des sorciers était à la fois fascinant et effrayant. N’ayant pas d’argent, il se mit au début à faire du jonglage dans la rue, pièce par pièce, récupérant aussi celles par terre, il finit par s’acheter tout le nécessaire, venant à aussi acheter les uniformes de l’autre sexe, prétextant que c’était pour une sœur jumelle qui ne pouvait venir. Il  vint à prendre le train menant à l’école. Pendant tout le trajet, il ne dit pas un mot, refusant les sucreries, même offert.  Il se sentit très anxieux entouré d’autant d’inconnu. Mais une chose restait sans son esprit, tant qu’il était ici, ses parents biologiques ne pourraient jamais le récupérer, ne voulant pas imaginer ce qui se passerait.