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your problem is my problem — sam

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your problem is my problem — sam Lun 17 Déc - 11:45






your problem is my problem


Le simple fait qu’il n’était plus au même point que ses camarades habituels, l’avait terriblement chamboulé. À croire, que Zachary n’avait pas imaginé un seul instant, que son absentéisme d’une année entière, n’allait pas le faire redoubler cette année pour laquelle il ne s’était jamais présenté. Car à vrai dire, dans son idée, la sixième année n’était pas vraiment importante car entre deux examens. La cinquième était utile pour survivre aux options, tandis que la septième était la préparation aux ASPIC. Mais à quoi servait cette année qu’il se voyait obligé d’effectuer ? Eh bien, c’était une bonne question. Peut-être que malgré ses résultats, dans les ensembles bons, il n’avait pas l’intelligence nécessaire qui lui aurait permis de sauter une classe, et cela, encore plus après un breakdown.

Alors les mois étaient passés, les cours qui s’exécutaient à la chaîne comme des heures sans fins. Tous lui avaient paru si longs, bien plus longs qu’auparavant. Zachary ignorait si cela était dû à l’absence de Croyance ou simplement à l’idée de ne pas avoir suivi de cours durant une année complète. Parce que c’était assez difficile, non pas qu’il regrettait, mais tous lui semblaient bien plus compliqué qu’auparavant. Du mal à tout, même aux plus simples. Pourtant, dans un coin lointain de ses pensées, le gryffondor aurait pu considérer cela comme une aubaine, une nouvelle chance. Car si sa vie avait continué comme elle l’avait été depuis toujours, peut-être qu’il n’aurait pas pu remarquer les petits détails. Qu’il n’aurait pas pu prendre conscience des choses si infimes, qui pourtant, lui permettrait d’être celui qu’il désirait. De pouvoir faire attention aux autres, avec bien plus de facilité qu’auparavant, quitte à retourner dans ses propres douleurs. Parce qu’il savait, que jamais il ne pourrait oublier Croyance et ces moments passés avec lui, tout comme il ne pourrait jamais virer de son esprit, cette idée de lui rendre vie, de lui retourner cette existence qu’il lui avait dérobé.

C’est sans doute pour ça, qu’alors que la sixième année comportait un grand nombre d’étudiant, que seul ce redoublant qu’il était, avait remarqué une absence particulière. Il y avait cette fille, une poufsouffle, si ses souvenirs étaient bons, qui avait constamment cette joie de vivre. Elle ne semblait avoir aucune difficulté à aller vers les autres, à telle point qu’elle se retrouvait toujours dans de beaux draps. Information de préfet qu’il tenait là. Disons ainsi, qu’elle était le genre de demoiselle qui était très difficilement discrète et surtout, qu’il était impossible de rater.

Et pourtant. Pourtant, durant plusieurs jours, plusieurs cours, il y avait eu ce changement radical. Soit son absence qui ne semblait pas apporter d’explication, soit une présence discrète au fond de la classe, sans un son traversant ses lèvres. Dans un premier temps, ça lui avait fait froid dans le dos. Une telle transformation était clairement anormale, mais personnes ne donnaient l’impression de vouloir y réagir, si ce n’est qu’ils avaient pris conscience de cette évolution. C’est pour cela, qu’une partie au fond de Zachary avait élevé le doute, jusqu’à même s’inquiéter un peu pour cette demoiselle qu’il ne connaissait que de nom et de réputation.

Zachary qui depuis toujours était finalement connu pour s’occuper des affaires des autres, des choses qui ne le regardait jamais. Mais dans laquelle il ne pouvait pas s’empêcher d’y mettre son nez si jamais, il en ressentait de mauvaise vibe. Puis, ce n’était pas vraiment qu’il l’avait poursuivi ou bien qu’il s’était même lancé à sa recherche pour essayer de comprendre, de savoir si quelque chose n’allait pas où bien si elle était simplement victime de l’adolescence de type rebelle. Zachary aurait plutôt évoqué un heureux hasard et un balcon solitaire qui ne soutenait qu’une unique poufsouffle.

« Everyl, salut ! »

Il ne savait pas comment placer ses mots.

« J’aimerais te parler si ça te dérange pas, tu as un peu de temps devant toi ? »

Le vent était froid.




Sam Everyl
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Sam Everyl
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Re: your problem is my problem — sam Jeu 20 Déc - 0:57


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Feat Sam & Zach

Tu regardes ton reflet, dans le miroir, comme s’il eut s’agit d’une inconnue. La fille que tu contemples n’a strictement rien à voir avec toi. Les traits tirés, le teint pâle, le visage fatigué, amaigri, tu ris jaune en voyant l’état dans lequel tu te trouves. Toi qui voulais faire profil bas, toi qui t’étais muré dans la solitude par excès de pudeur, te voilà avec une tronche qui va attirer les foules.

- « C’est ridicule. » murmure-tu avec une grimace amère « Parfaitement ridicule. »

En apprenant le suicide d’Amelia, t’étais passé par plusieurs phases. Naïvement, t’avais pensé pouvoir faire face. Certes, objectivement, la Serdaigle n’était rien pour toi, rien qu’une connaissance, qu’un visage sur lequel tu as fantasmé le temps d’une discussion. Ce n’était pas une amie. Ce n’était pas quelqu’un d’ancrer dans ton cœur. Elle, elle avait juste été, pendant quelques minutes, une intimité désirée, une énigme à résoudre, mais tu ne pouvais pas dire qu’elle avait été plus. Aussi, tu avais accueilli la tristesse et le choc de l’annonce de sa mort comme quelque chose de normal et de passager. Tu avais continué ta vie, tout en prenant sur toi, tout en attendant que le deuil se fasse. Mais le deuil ne s’était pas fait, du moins pas comme tu l’espérais. Tu t’étais rapidement rendu compte qu’il t’était difficile de sourire, que tu n’étais pas aussi bien que tu ne le pensais. Tu avais fait ton possible pour te voiler la face la première semaine et, puis, t’avais finalement compris que tu avais besoin de plus que ça, que tu ne pourrais passer outre cette détresse. Alors t’avais eu le réflexe stupide de t’isoler, de te murer dans la solitude et le silence. Par pudeur envers les proches d’Amelia qui, eux, avaient une bonne raison de pleurer, par pudeur envers tes propres proches à toi aussi, parce que tu partais du principe que personne ne comprendrait un sentiment que toi-même tu ne comprenais pas. Ça avait été une erreur, la première d’une longue série.

Sur le moment, t'avais pensé qu'il te suffirait de pleurer et de déprimer un bon coup avant de pouvoir te remettre en selle. Seulement, voilà, au-delà de la mort d'Amelia s'était greffée la paranoïa. Tout ce temps, tu avais fait le choix du silence. Tu avais disparu des radars du jour au lendemain et soudain, tu t'étais, mise à penser aux conséquences de tes actes. Ce n'était plus seulement le chagrin qui que te gardait prisonnière, c'était aussi la peur. T'avais commencé à paniqué. Tu t'étais sentie pitoyable et honteuse d'en faire autant alors que des membres de la propre famille d'Amelia surmontaient cette épreuve avec plus de dignité que toi. Tu ne te sentais pas légitime de tes sentiments, de ta détresse, aussi, tu avais rapidement admis que personne ne te trouverait légitime de rien. Tu t'es alors sentie horrible, parce que t'étais alors persuadée que les gens penseraient que tu te servais du suicide horrible d'une élève pour faire ta diva. Tu avais commencé à te voir sous un angle amer, dégoûté. Et nous voilà aujourd'hui, devant ton miroir, avec ton putain de cercle vicieux qui te brise et qui te tue à petit feu. Plus ça va, moins tu te blaires. La tristesse avait laissé place à de la frustration et de la colère. Au final, tu ne pensais même plus à Amelia avec chagrin, t'y pensait avec une putain de rage. T'as jamais su vivre avec de la colère en toi. Ça te rend autodestructrice, instable. T'as le besoin viscéral de passer à autre chose, mais t'as trop peur pour. Alors tu fais du sur place, tu te consumes de l'intérieur et tu finis par te dire que t'es vraiment la pire et que c'est peut-être toi qui aurais dû finir au milieu des flammes, ce jour-là. Si les rôles avaient été inversés, Amelia n'aurait sûrement pas autant pleuré.

Exaspérée par ton propre reflet et par l’ambiance morne de ta chambre, tu sors en coup de vent de la salle commune pour t’enfoncer à tout hasard dans les larges couloirs du château. Ta marche solitaire finit par te conduire aux balcons du septième étage. Là, tu finis par laisser pendre tes bras derrière la rambarde, le regard usé sur l’horizon. Faut définitivement que tu sortes de cette galère, faut définitivement que t’apprenne à faire la paix avec toi-même.

- « Everyl, salut ! »

Tu sursautes, avant de te retourner. Lui tu te souviens de son nom : Bone. Parce que ça te fais penser à James Bond et que c’est la première chose que t’es dites en le voyant à la rentrée. Tu n’es… Pas trop certaine que ce soit une bonne idée de t’engager dans une conversation mais, d’un autre côté, tu te vois mal lui dire « non ». Puis, tu ne sais pas, après des semaines murée dans le silence, peut-être qu’échanger quelques minutes avec quelqu’un était un premier pas.

- « Heu… O-Oui. Tu voulais me dire quoi ? »
Notes J'étais tellement hype pour ce rp putain ;///; Merci ;////;
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Re: your problem is my problem — sam Sam 22 Déc - 13:05






your problem is my problem


Maintenant qu’il s’était engagé, Zachary ne pouvait plus se permettre de faire marche arrière, d’autant plus qu’il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir ce brin d’inquiétude. Le problème maintenant qu’il l’avait face à elle, était plutôt trouver les bons mots pour faire le premier pas. Essayer peut-être de comprendre, de voir si Everyl avait le moindre souci et qu’il pourrait lui venir en aide, par exemple, mais tout cela dans les formes, pour ne pas trop s’incruster dans ce qui ne le regardait pas. Mais Zachary, c’était bien la malaisance de ses deux pieds gauches, la main qui s’élève à l’arrière de son crâne et l’esquisse de rire maladroit.

« On ne se connaît pas vraiment, donc c’est un peu délicat. »

Voir très déplacé, mais il n’était jamais vraiment capable de s’en rendre compte totalement de lui-même, au point d’être incapable de choisir les véritables mots qui caractérisaient ses approches. Une chose était cependant certaine, il est bien impossible de réfuter son talent pour se mettre face à des problèmes qui ne le concernent en rien. Et parce que Sam Everyl avait accepté de lui donner un peu de son temps, la main élevée s’en tombe serrer lorsqu’il s’approche d’elle et de la rambarde.

« Disons que j’ai l’impression que tu n’es pas comme d’habitude ? »


Une habitude qui ne dépassait même pas les cinq mois d’observation, alors un côté de Zachary lui disait qu’il était totalement à côté de la plaque, qu’il aurait mieux fait de rester dans son coin et sa tristesse et d’arrêter une fois pour toute de s’inquiéter pour les gens, même s’ils n’avaient pas obligatoirement des problèmes. Parce qu’il n’était pas devin et encore moins legilimens.

« Alors c’est sûr que je peux me tromper, mais comme je m’inquiétais, j’ai décidé de venir te voir pour te le demander directement. »

Et il était tout aussi possible que ce n’était rien d’important, juste un coup de mou dans son moral, des difficultés à suivre les cours et donc l’inquiétude qui se formait avant les vacances de Noël. Non vraiment, il n’en savait rien et redoutait l’instant même où elle l’enverrait chier.

« … Puis si tu as du mal à en parler à quelqu’un que tu ne connais pas, vois mon arrivée comme celle d’un préfet qui s’inquiète du fait que tu as séché quelques cours ? »



Sam Everyl
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Re: your problem is my problem — sam Lun 24 Déc - 10:31


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Feat Sam & Zach

C’était risible, mais c’était peut-être ce dont tu avais besoin. C’était honteux, mais, au final, tu attendais juste que quelqu’un fasse le premier pas. En voyant Zachary s’approcher et prendre de tes nouvelles d’entrevoie, pour la première fois depuis le commencement de cette merde, une porte de sortie, un petit filet de lumière qui laisse entrevoir une ouverture, une faille à explorer. Ce serait un gros mensonge de dire que tu n’étais pas touché de voir ce camarade inconnu s’inquiéter. Tu as un peu honte, Sam. Tu as honte parce que, au final, tu as besoin des autres pour te sortir de tes emmerdes. T’aurais voulu régler ça dignement, seule, mais la vérité, c’était que tu n’en étais pas capable. Tu n’en as jamais été capable. Ce fait à beau mettre à mal ton petit ego, il n’en reste pas moins vrai. Ces quelques semaines t’ont appris que tu n’avais pas les épaules pour vaincre tes propres démons. Du moins, tu ne les avais pas maintenant. Plus tard, peut-être, quand tu seras plus grande, plus accomplie, peut-être qu’alors tu pourras te permettre de jouer aux gros bras qui peut tout encaisser. Mais pas là. Pas maintenant.

- « Je… C’est gentil. » commences-tu un peu troublée « Ça ne me gêne pas, c’est juste que… Que je ne sais pas trop par où commencer. Je suis… Un peu dépassée pour être honnête. »

Tu tentes de trouver tes mots parce que tu as réellement envie de saisir cette main, cette chance que la providence a eue la gentillesse de placer sur ton chemin. Tu ne sais pas par où débuter, tu as peur que tes explications conduisent au scénario que tu as tant redouté. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, le fait que Zachary soit un inconnu à quelque chose de rassurant, de moins… Impressionnant. Tu te sens un peu plus en confiance là, tout de suite.

- « T’as entendu parlé du suicide d’Amelia Greegrass, y a quelques semaines ? Bah, je connaissais Amelia. Nous n’étions pas amie ou même proche, objectivement c’était juste une connaissance et peut-être un petit crush passager mais je la connaissais. »

Ça te semble important de bien préciser ta relation avec Amelia. Parce que toi-même tu ne comprends pas pourquoi, étant donné votre faible lien, tu as pu te foutre dans un état pareil.

- « Honnêtement, je ne comprends pas ce que je ressens. Je me sens… Vraiment dégueulasse de ressentir autant de chose alors qu’objectivement elle n’était rien pour moi. Je pensais pouvoir assumer ça toute seule mais au final je n’ai pas pu et… Et je crois que j’ai un peu paniqué, d’où mon isolement. Je comprends pas ce qu’il se passe, ça me rend folle et je ne sais pas si mes potes pouffy pourront comprendre. Fin, j’ai beau y réfléchir, je n’arrête pas de me dire que c’est pas légitime de ma part de me sentir autant… Vide et perdue. On n’était pas amie, ni rien. J’ai peur que les gens ne comprennent pas et se disent que j’abuse ou que je fasse ma diva pour me faire plaindre alors que… Bah je suis la première à ne pas être à l’aise avec ce qu’il se passe. »
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Re: your problem is my problem — sam Mer 26 Déc - 17:36






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Dos au sublime paysage que les balcons proposaient à la hauteur de leurs sept étages, la rambarde comme seul appui ses bras étaient croisés sur son torse, les oreilles grandes ouvertes. Après tout, Zachary n’avait rien d’autre à faire, où du moins, rien de très intéressant, alors il avait tout le temps du monde à offrir à Everyl si elle en avait besoin.

« Ne t’inquiète pas, j’ai tout mon temps. »

Comme des paroles qui se voulaient réconfortante, signifiant dans ses formes que même si ça pouvait être difficile à expliquer ou bien même à comprendre. Que l’histoire pût être tirée par les cheveux ou n’importe quoi d’autre, Zachary essayerait tant bien que mal d’appréhender l’essence du problème. Et il attrape au vol les premières informations, acquiesce simplement face à la question qui lui était donnée. Zachary n’était pas spécialement ami ou dans un cercle proche d’un des élèves sang-pur résidant à Poudlard, mais une chose était sûr et comme tout chacun en ses lieux, ils les connaissaient de noms, de réputations et parfois même de visage. Amelia était une élève de septième année avec qui il avait fait une partie de sa scolarité, comme avec les deux autres Greengrass. Celle-ci avait cependant été placée chez les aigles lors de la répartition des premières années.

Pour ainsi dire, il ne lui avait jamais adressé la parole aussi lointain, ses souvenirs le lui permettait de s’en souvenir. Où alors, ce n’était qu’une simple discussion de routine sans le moindre intérêt, il n’avait jamais vraiment fait attention à elle, car sa mère lui avait toujours expliqué que les vieilles familles dans ce genre, étaient les plus spéciales. Alors, ça ne l’avait pas trop intéressé et il s’en était écarté. Pourtant, il ne pouvait pas dire qu’il n’en savait rien pour autant, il y avait toujours ces rumeurs, ces mots et ces histoires à son égard que Zachary n’avait pas pu éviter. Il ne la connaissait pas de lui-même, mais il en avait appris des choses.

Et son suicide avait raisonné comme un simple écho. Un peu comme si les informations étaient toujours filtrées à moindre mesure, avant que celle-ci ne rejoignent ses véritables pensées. Protégé de lui-même.

« Pourquoi penses-tu que tes sentiments ne sont pas légitimes ? Sur quoi te bases-tu pour dire qu’elle n’était rien pour toi ? »

Parce que ça lui faisait défaut, parce que s’étaient bien là les points qui semblaient le plus le perturber au point même que sa voix avait augmenté d’une sonorité. À dire vrai, même si leur rencontre avait été courte et fortuite, même si l’instant présent ne signifiait pas grand-chose, jamais elle n’aurait pu prévoir ce que la suite leur aurait proposé. Encore plus, si de ses propres mots, elle était allée jusqu’à développer un crush, même s’il s’avérait léger et passager.

« On est tous touché par le deuil d’une personne, certains seront beaucoup plus atteint que d’autre et ça, et bien, personne ne peut te juger sur ça. »

Il avait machinalement haussé des épaules.

« Est-ce que tu te bases sur la tristesse des membres de sa famille pour savoir si tu es dans ton droit ? Parce que tu te dis que ça ne se fait pas si tu es plus triste et vidée que ses cousines et ses parents ? »

Ça aurait pu lui être de circonstance. Est-ce que dans son cas, s’il n’avait pas été aussi proche depuis la naissance de Croyance, est-ce qu’il s’en serait voulu d’avoir été aussi anéanti de l’avoir pleuré ? Ou bien, ses seuls sentiments étaient-ils dû au fait que toute cette histoire… Était de sa faute ?

« Les jumelles Greengrass, tu veux aller les voir ? »




Sam Everyl
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Re: your problem is my problem — sam Ven 28 Déc - 17:48


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Ce qu’il y avait de pire dans la douleur, c’était de ne pas la comprendre. Dans le fond, ce n’était pas le décès en tant que tel qui te plombait à ce point, mais bien le fait de ne pas comprendre pourquoi et comment cela te touche. Tu te sens impuissante face au mal qui te ronges. Ça te bouffe, comme un virus, comme une maladie. Et, comment peut-on combattre une maladie si on ne sait pas de quoi elle est faite ?

Ces mots résonnent dans ton crâne tandis que tu déballes avec plus ou moins d’exactitude tes sentiments. Tu ne t’attends pas spécialement à ce que ton camarade comprenne, après tout, tu ne comprends pas toi-même. Mais tu dois avouer que juste le fait d’en parler, juste le fait de pouvoir enfin exprimer les choses de vive-voix, te fais du bien. Quant à savoir si ce bien est passager ou non… Tu n’es pas naïve à ce point.

- « Pourquoi penses-tu que tes sentiments ne sont pas légitimes ? Sur quoi te bases-tu pour dire qu’elle n’était rien pour toi ? »

La réponse te semble évidente, mais alors que tu ouvres la bouche, les mots se meurent dans ta gorge. Jusqu’à maintenant, tu ne t’es basé que ce sur tes propres sentiments. Sur toi, ce que tu ressentais, sur rien d’autres. Il t’avait semblé normal et logique de laisser l’expression publique du deuil à la famille et aux proches. Une inconnue, une connaissance, se devait de montrer de la retenue par respect pour la famille et les gens qui, eux, avaient un vrai lien, connu de tous. Toi et Amelia, ça avait été court et fugace. Mais, surtout, ça avait été inconnu, passé sous silence. Personne, dans l’école, ne savait rien de votre entrevue à côté du miroir. Comment, alors que tous les regards se tournaient vers sa famille et ses amis, tu pouvais arriver et dire au monde entier que tu souffrais ? N’était-ce pas égoïste ? Immoral ?

- « Mais… Bah, ça me semble… Logique ? » Bredouilles-tu, légèrement surprise par son ton énergique « Je veux dire… C’est normal quand on est proche de quelqu’un, parce qu’on partage des liens de sang ou des liens plus intimes que la moyenne d’être touchée, vraiment touchée, je veux dire, et de le montrer. Fin, les gens s’attendent forcément à ce que ce soit ce membre spécifique de l’entourage du défunt qui pleure. Parce que ces gens ont beaucoup plus partagé avec la personne que les autres. Aussi, bah… Je trouvais… Comment dire, égoïste ? Immoral ? J’sais pas trop. Je me suis sentie mal de ressentir ça. Je me suis demandée si d’autres personnes, dans mon cas, ressentaient des choses similaires et si oui comment ils faisaient pour aussi bien les cacher. Je me dis que… C’est inapproprié, moi qui n’était rien pour elle, de… Bah de montrer autant. On aurait été amie et ça aurait été de notoriété publique, je ne dis pas, mais… Bah, c’est pas du tout le cas en fait. »

Tu oses lever les yeux vers le brun.

- « Je veux dire, tu ne trouverais pas ça inapproprié si tu perdais quelqu’un dont tu es très proche et que c’est le gars qu’il a croisé une fois dans le couloir qui pleure sa maman devant tout le monde ? »

T’essayes de dire ça sous un ton un peu plus relax mais tes lèvres qui tremblent ternissent rapidement le tableau. Enfin, il te demande si tu veux aller voir les jumelles Greengrass et… Et tu paniques.

- « Je… Heu… Pourquoi ? Je ne sais pas ce que je dirais ou même ce que je ferais… Je… Pourquoi ? »
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Re: your problem is my problem — sam Dim 30 Déc - 13:51






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Même si Zachary était en extérieur, il avait cette étrange sensation d’être bloqué. De ne pas arriver à respirer comme il le devait. Comme si peut-être, la hauteur le perturbait. Il avait besoin d’air plus que d’ordinaire, peinait à rester concentré. En vérité, lorsque le préfet était parti à sa recherche, lorsqu’il avait engagé la discussion. Il ne savait pas dans quoi il avait mis les pieds. Si Zachary avait imaginé une seule seconde qu’il s’agissait d’une histoire de deuil, peut-être qu’il aurait fait marche arrière. Qu’il s’en serait voulu éternellement, mais qu’il n’aurait pas fait l’erreur d’y retourner. Même si cette fois-ci, ça ne le concernait en rien, les simples mots du problème lui donnait une vision floue.

Alors il se retourne, fait cette fois face au paysage lointain. Ses mains posées sur la rambarde, regard lointain et grande inspiration.

« Tant que tu ressens de la sincérité, ça fait plaisir de savoir que le défunt était apprécié. »

Que la tristesse, le vide, le sentiment de malaise existait réellement et n’était pas monté de toute pièce pour suivre un quelconque mouvement. Zachary n’arrivait pas à concevoir qu’une peine ne pouvait pas être légitime, surtout face à la mort de quelqu’un. Peut-être qu’au fond, il cherchait un peu un enjoliver les choses, à essayer de prouver à Sam qu’elle n’était pas en tort.

« Vous vous connaissiez un peu malgré tout. Qu’importe à quel point vous étiez liés ou non, son départ représente un vide dans ta vie. Ce vide peu être minimum, car ce n’était qu’une connaissance. Mais le vide est présent malgré tout. Comme je te l’ai dit, on réagit tous différemment. Ce vide est sans doute dans ton cœur immense, parce que tu avais besoin d’elle. »

Sur ses dernières paroles, Zachary avait tapoté sur son torse à l’endroit de son cœur, brisé depuis plus d’une année.

« Même si tu n’en as pas obligatoirement conscience. »

Tout comme le Gryffondor n’avait sans doute pas conscience que ses propres mots lui étaient tout autant adressés. Comprendre le sens même de sa tristesse lui avait toujours été difficile, bien qu’il eût su prendre sur lui avec difficulté. Qu’il était revenu dans le monde sorcier, dans celui qu’il avait partagé durant tant d’année avec Croyance. C’était des souvenirs constants qui l’entourait, souvenirs dont il essayait de ne pas écouter pour son propre bien.

« Crois-moi que de manière générale, on est bien plus centré sur nos propres sentiments pour s’occuper de ceux des autres. Jusqu’à même fuir les autres proches. »

Un ricanement sec qui s’échappe de ses lèvres. Il n’avait même pas besoin d’imaginer pour pouvoir répondre tant cela lui semblait récent. Certes, Zachary ne pouvait pas imaginer, connaître la sensation qu’il aurait eu s’il était revenu directement à la rentrée. Quelle aurait été ses réactions face à certains camarades de maison qui aurait exprimé leur tristesse. Parce que tout cela, il l’avait évité avec brio. Mais il savait cependant, qu’il n’avait pas pu s’empêcher d’éviter celle qu’il considérait comme sa sœur ainsi que les parents du défunt. Bien que son cas fût bien plus compliqué qu’un suicide en pleine forêt. Lui, qui était responsable de tout, est-ce que sa vision pouvait vraiment être fondée.

« Je suis certain que personne ne t’en voudras. Et dans le pire des cas, ils imagineront que tu entretenais un amour secret avec Amelia Greengrass. »

Il avait tenté un humour assez déplacé. S’était gratté la tête avant d’abandonner la rambarde pour s’y reposer de dos une nouvelle fois.

« Présenter tes condoléances et leur dire ce que tu ressens. »

Un haussement d’épaule, il n’était pas convaincu qu’il s’agissait de la meilleure chose à faire. Tout comme il était tout autant persuadé que de toute manière, Everyl n’aurait pas le courage de le faire. Sans aucune mauvaise pensée.

« … Ou quelque chose du genre ? »

Comme espérer qu’elles ne le prennent pas mal si jamais la Poufsouffle optait pour cette proposition.



Sam Everyl
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Re: your problem is my problem — sam Mer 2 Jan - 23:04


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- « Vous vous connaissiez un peu malgré tout. Qu’importe à quel point vous étiez liés ou non, son départ représente un vide dans ta vie. Ce vide peu être minimum, car ce n’était qu’une connaissance. Mais le vide est présent malgré tout. Comme je te l’ai dit, on réagit tous différemment. Ce vide est sans doute dans ton cœur immense, parce que tu avais besoin d’elle. »

Les mots te percutent et te transpercent tels des lames te traversant de part en part. Pour autant, ce n’est pas la sensation douloureuse à laquelle tu t’attendais. L’annonce de la vérité -parce que c’est la vérité n’est-ce pas ? - te bouleverse, mais tu n’arrives pas à savoir si c’est dans le bon ou mauvais sens du terme. Oui. Oui, Bones à raison. Bones a tapé dans le mille. Ton regard noisette fuit dans la contemplation du vide pendant que tu médites ses paroles avec une certaine pudeur. Putain oui, il a raison. Entièrement raison. Objectivement, c’était un vide minime, mais ce vide, tu le vivais comme un trou noir. Pourquoi ? T’en savais rien, mais quelque chose faisait écho en toi lorsque Zachary te disait que tu avais besoin d’elle. Pourquoi ? Dans quel but ? Tu ne trouverais probablement jamais les réponses à ces questions, mais tu comprenais qu’il avait raison sur plusieurs points. De toute façon, avais-tu vraiment besoin de ces réponses ? Nul ne le sait.

Ton regard remonte alors à lui, vers son visage, vers son expression. T’as la sensation qu’il parle en connaissance de cause. Bien sûr, tu n’oses pas t’avancer sur ce terrain-là. C’est très cavalier et tu n’as aucune envie de creuser là où tu n’y es pas invitée. Cependant, tu ne peux faire disparaître la petite lueur de curiosité qui orne tes yeux à cet instant précis. C’est peut-être ce qui le rend crédible, c’est peut-être ce qui te fait dire que tu as raison de l’écouter et de croire en sa vision des choses. Tu te sens légèrement apaisée de voir un semblant de solution à tes problèmes, de constater qu’il te comprend, qu’il est capable de mettre à mal ta vision défaitiste des gens. Bien sûr, tu te doutes que ce ne soit pas le cas pour tout le monde, mais le fait que la première personne à qui te confis comprenne et accepte te fais… Ouais, du bien.

- « Je ne suis pas aussi optimiste que toi sur ce coup là mais… Merci. Ça fait du bien d’entendre que, bah, c’est légitime ce que je ressens. »

Tu es cependant un peu plus partagée quant à aller voir les Greengrass pour leur parler. Tu ne sais pas, tu trouves ça très cavalier, très maladroit et tu n'es pas tellement sûre que ce soit bien reçu. Tu ne connais pas trop la famille Greengrass, mais de ce que tu as entendu bah… Elles sont assez spéciales les familles de sang pur made in Poudlard.

- « Est-ce qu’on ne pourrait pas s’en tenir à… Heu… Rien du tout ? Fin, je trouve ça un peu… Heu… Bizarre ? Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Je veux dire, je ne connais pas du tout le passif d’Amelia et de sa famille mais de ce que j’ai entendu c’est assez… Particulier chez eux. On pourrait pas, heu, je sais pas, aller se boire une bière ou un chocolat chaud en parlant de la pluie et du beau temps ? Ça m'a l'air un peu plus safe comme plan. »
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Re: your problem is my problem — sam Ven 18 Jan - 19:07






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« L’optimiste se façonne, il finira bien par arriver un jour ou l’autre. »

À demi-mot, sans réelle conviction. Un haussement d’épaule et une longue expiration nasale lorsque Zachary se rend compte qu’il est finalement face à un semblant de lui-même. Ses paroles, pourtant bien sages, sans doute trop sages, n’étaient en réalité que le doux reflet de ce qu’il avait reçu d’une oreille sourde. Du moins, son inconscience s’en rendait compte tandis que sa personne n’en ressentait qu’un piètre gêne, le cœur en mal face à des paroles trop ciblées et certaines pour germer de son idée.

Au final et sans réellement savoir pourquoi, Zachary se sentait aussi mal qu’il se sentait bien. Un genre de milieu assez déconcertant, espérant tout simplement qu’il avait agi de la meilleure façon et que ses paroles permettraient à Sam de se libérer de ce sentiment d’illégitimité. Il n’était toujours pas legilimens, alors il ignorait si Everyl était sincère dans ses dires. Si elle se sentait mieux, si ce n’est qu’un peu. S'il avait su être là au bon moment pour la conseiller au mieux qu’il put. Mais il espérait, vraiment. Et bien que ce ne serait pas suffisant pour s'apaiser lui-même, Zachary avait du bon de croire que les mensonges ne pouvaient pas exister dans une telle situation.

Et s’en suit l’expiration de soulagement. Elle ne se sentait pas vraiment emballée par l’idée d’aller voir les jumelles Greengrass et il ne pouvait cacher son enthousiasme face à son refus. Parce que oui, bien que l’idée aurait pu être bonne et abordable dans un autre contexte, même lui n’avait strictement aucune idée de ce qu’elle aurait pu dire ou faire. Il ne pouvait qu'acquiescer sur le fait que cette action aurait pu paraître bizarre, jusqu’à peut-être même, mal interpréter par les deux Serpentard de septième année.

« Ta raison, ça serait bizarre. »


Les bras croisés sur son torse, il acquiesce d’une force exagérée. En tant que lion, Zachary était bien courageux - ou plutôt, tellement idiot qu’il rentrait dedans sans en prendre le temps d’y réfléchir - mais ici, le sujet semblait un peu plus délicat au point que son instinct de survie se permettait de l’alerter.

« Et bien, j’aime beaucoup ton idée. Un plan judicieux, sans doute bien plus que le mien. »

Toujours dans l’acquiescement, un peu moins forcé cette fois-ci.

« Allez, c’est moi qui offre. »

Avec certitude, il se libère de l’appui qu’il exerçait sur la rambarde. Zachary était toujours partant pour des sorties, bien qu’il ne pouvait plus être séduit par l’alcool jusqu’à même l’avoir en mal. Il opterait sans doute pour le chocolat chaud plus qu’autre chose et c’était très bien comme ça.

« A moins que tu as quelque chose d’autre à faire maintenant, et on peut se faire ça plus tard ? »

Un pied dans le couloir tandis que l’autre était toujours sur le balcon. Près à s’enfuir, il se retourne finalement vers Sam pour attendre son potentiel go.



Sam Everyl
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Re: your problem is my problem — sam Dim 20 Jan - 16:34


Please help me. Please save me

Feat Sam & Zach


Soulagée, tu l’es. L’idée de ne pas avoir à te confronter à la famille d’Amelia te… Soulage d’un poids. C’est une solution qui ne voulait pas explorer. D’ailleurs, tu n’iras pas l’explorer tout court. Parce que dans le fond, tu as juste envie de vivre, de passer à autre chose. Vivre avec la douleur n’est pas naturel pour toi, tu as cette volonté qui te pousse à toujours aller de l’avant, à chercher ce qu’il y a au bout du tunnel. Seulement, tu étais le genre de personne qui avait besoin d’un coup de pouce, d’une main tendue et/ou d’un bon coup de pied aux fesses pour faire le premier pas. Et, ce premier pas, tu viens de le faire. Ce n’est pas quelque chose que tu réalises à l’instant T, mais c’est un fait. Le chemin est encore long vers la guérison et tu comprendras plus tard, qu’au final, on ne guérit jamais vraiment de ce genre de mal. Mais le premier pas était fait, c’était tout ce qu’il comptait.

Un léger sourire vient orner tes lèvres, trois balais, salon de thé, boisson, ça sonnait bigrement bien tout ça. Puis, allez, on va dire que c'était ton dernier écart de conduite avant de relancer la machine doucement, mais sûrement. À défaut d'arrêter de sécher les clubs, tu peux, au moins, regagner les cours. Ce serait bête de te mettre en danger scolairement parlant, après tout. Puis, ça avait un petit côté excitant de rencontrer de nouvelles personnes, de discuter avec. Tu ne connaissais que bien peu Zachary, mais c'était le moment ou jamais de remédier à ça. Puis, il y avait cette lueur dans ses yeux, ce je ne sais quoi qui te disait que tu avais beaucoup à apprendre de lui.

- « Je ne te coûterais pas beaucoup, promis. »

Nan, parce que tu n'aimes pas trop abuser de la bonté des gens. L'argent ça ne pousse pas sur les arbres et si tu bosses depuis quelques années sur une potion qui rend riche, t'es encore loin d'être arrivée à un résultat satisfaisant.

Zachary s’éloigne. Tu ne sais pas trop si tu as le droit de le retenir ou non. Tu ne voudrais pas t’imposer ou quoi que ce soit. Mais, s’il en venu à accepter c’était bien que ça ne le dérangeait pas, non ? Puis merde. Zut. Crotte de bique. On n’a qu’une vie.

- « Je n’ai rien de prévu maintenant, non. Mais si toi tu as quelque chose à faire… Fin, je ne veux pas bousculer tes plans. Mais si c’est ok pour toi on peut se dire heu… Rendez-vous au salon de thé dans genre, 30 minutes ? »

Le salon de thé c’est bien. C’est plus calme que les Trois Balais et au moins y a des confiseries là-bas.

- « Heu, ça te dérange si, heu, on échange nos numéros ?  Promis, je ne spam pas. »

Tu sors timidement ton portable de ta poche dans un espèce de geste de paix un peu chelou mais étrangement drôle. Ouais, bon, si une chose n’a pas changé chez toi, c’est bien ta maladresse sociale.

Notes Je sais pas si tu veux continuer ou pas sur le chocolat chaud, si tu veux arrêter, faire un autre rp ON EN PARLE PAR MP OU SUR DISCORD <3
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