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« Chiodo scaccia chiodo. »

Sandro Clemenza
Eleve né-moldu
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Sandro Clemenza
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« Chiodo scaccia chiodo. » Ven 14 Juin - 0:48


« Un clou chasse l'autre. »

« Chiodo scaccia chiodo. » FweFZS3

MARS 2029.
ft. @S. Avalon Borgia.

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Plus d’une fois par jour Sandro se demande dans quoi il s’est embarqué en choisissant de faire une bi-licence. Il a mis la barre haute. Il n’est pas forcément de ceux qui clament haut et fort leurs envies de gloire ou de pouvoir, mais il sait très bien pourquoi il a été réparti à Serpentard. Il n’aime pas rester sans rien faire face à des choses qui lui paraissent absurdes ou incohérentes. En découvrant le monde magique, cette société sorcière qui conserve des habitudes et des réglementations archaïques, il s’est très vite dit que s’il devait en être l’un des citoyens il participerait à améliorer ou changer certaines choses. C’est un sacré projet et quand il a un objectif en tête, il veut l’atteindre d’une façon ou d’une autre. C’est pour ça qu’il a pris cette décision. Il n’est pas forcément brillant mais il fait de son mieux. Il a plus ou moins de facilité selon les matières mais il est vrai que ce qui concerne les sciences politiques magiques et l’étude de la société sorcière, ça lui plaît. C’est pas évident, certes, mais ça lui plaît.

Parfois les cours prennent la forme de débats ou de confrontation de différents courants de pensée et les profs s’appliquent à pointer du doigt les différents partis politiques ou décisions qui ont amené à telle ou telle réalité actuelle. Cela donne des moments intéressants et parfois passionnés, selon les thématiques abordées. Ce cours était de ceux-là. Il était question de la place des hybrides dans la société magique, du statut d’hybride, de la protection vis-à-vis des moldus (connaisseurs ou non du monde sorcier) et des différentes catégories d’hybridation au regard de la loi. Bref, un sujet sensible et face auquel tout le monde a forcément des choses à dire. Pas forcément son opinion propre mais des commentaires sur des lois en vigueur, des faits divers qui ont pu se produire, ainsi de suite.

Dans ce genre de cours, Sandro n’hésite pas à affirmer son attachement à la population moldue, de par sa naissance et certaines craintes – plus ou moins évidentes – face à certaines catégories d’hybridation. Pas dans le sens de la répression mais de la prévention, par exemple. Des remarques qui ont eu l’air d’amuser cet enfoiré d’Uriel Borgia qui en a profité pour lui faire des petits commentaires et lui lancer des piques dès qu’il en avait l’occasion. Ce n’est pas un secret que le Clemenza ne supporte pas ce type. C’est bien le problème. Il s’échauffe bien trop vite et son attitude devient du pain béni pour l’autre Serpentard. Il le sait mais il ne peut pas s’en empêcher… il a constamment envie de lui refaire la tête au carré. Car, bien entendu, le Borgia en a rajouté une couche une fois le cours terminé, lui glissant une petite phrase comme il en l’habitude, un croisement entre foutage de gueule assumé et commentaire mielleux au possible. Puis il est sorti, comme un roi, laissant Sandro ronger son frein.

Heureusement, c’est son dernier cours de la journée mais ça ne l’empêche pas de sortir de là passablement énervé. Il déboule dans le couloir, marchant à pas rapides tout en zieutant son Pineapple pour voir s’il a de nouveaux messages. Ce n’est pas le cas. Il le range dans la poche de sa veste de Serpentard et relève la tête… et il la remarque. Avalon Borgia. La coïncidence est cocasse et leurs regards se croisent. Sans être forcément amis, ils se côtoient de temps en temps. Le club de boxe a été un point de départ ainsi que leurs origines communes.

Elle est seule alors il s’approche, l’air toujours renfrogné.

Hey. Ton frère est un sacré connard.

Qu’il lui lance, en italien.
Pour le bonjour poli et enjoué, on repassera.
S. Avalon Borgia
Eleve sang-mêlé
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S. Avalon Borgia
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Re: « Chiodo scaccia chiodo. » Dim 16 Juin - 22:49


Chiodo scaccia chiodo


Quelle journée ennuyante, pour changer. Les cours étaient lents et manquaient clairement de dynamise. Il fallait dire que l'ambiance un peu lugubre qui pesait sur l'école n'aidait en rien. Tu aurais juré que les couloirs étaient plus sombres. Est-ce que les écoles de magie pouvait réagir à ce qu'il se passait en dehors de la barrière qui les séparait du reste du monde ? Cette idée égailla tes pensées, et l'occupa alors que tu sortais de ta salle de classe. Le livre sous le bras, tu détaches des cheveux et regarde autour de toi de tes yeux océans. Dans une autre vie, tu aurais pu être actrice d'une série pour adolescents.

Les couloirs se vident peu à peu, et tu étais toujours plantée là, plonger dans tes pensées et tes plus viles trépas. Une voix t'interpelle, mais elle est lointaine. Tu discernes de l'italien et alors que tu aperçois son visage, le tien s'assombrit. De la même langue et de la même froideur, tu rétorques du tac au tac.

« Lequel des deux ? Je fais la collection. »

Uriel et Gabriel étaient tous les deux des emmerdeurs. Mais ton instinct te hurlait que c'était bien l'ainé de la fratrie qui avait encore fait des siennes.
Tu serres ta prise sur ton livre et le toise avec insolence.

« Je ne suis pas sa baby-sitter. Seulement sa petite soeur. Oserais-tu me reprocher quelque chose qu'il a fait, tu serais ce type de garçon ? »

Tu croises les bras sur ta poitrine, attendant la suite de l'échange avec une hâte presque poétique. Tu te serais cru sur le ring, à ses côtés. Mais là, c'était une bataille de regards. Et une guerre de verbe.


Sandro Clemenza
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Re: « Chiodo scaccia chiodo. » Sam 22 Juin - 1:23

Dès que ses propres mots glissent de ses lèvres, Sandro réalise qu’il manque de tact. Honnêtement, là de suite, il s’en fout. Il est profondément énervé par l’autre connard qui s’éclate à lui prendre la tête et y parvient toujours, systématiquement. Il a déjà suffisamment pris sur lui pour pas se lever au plein milieu du cours pour lui en foutre une – ou plusieurs.

Seulement, la jeune fille en face de lui se démonte pas et lui affiche un regard fermé et sa réponse en italien claque. Elle a un livre sous le bras et sans doute une destination de prévue, tout autre chose que se faire agresser pour des liens fraternels dont elle n’est pas responsable, certainement. Sandro a conscience de pas être bien malin dans son approche. Il faut dire qu’il a pas spécialement réfléchi. Un Borgia a passé un cours de deux heures à l’emmerder. Une Borgia lui passe sous le nez et il peut pas s’empêcher de l’apostropher. Y’a pas de raison à ça. Pas de sens.

- Le plus con des deux, qu’il fait, toujours en italien.

Il faut dire qu’il ne connaît pas spécialement Gabriel. La famille Borgia est composée de plusieurs spécimens et ce n’est certainement pas le plus agréable des quatre qu’il est amené à côtoyer dans ses cours et dans sa salle commune, malheureusement. La seule chance qu’il a jusqu’à présent c’est qu’il ne se le coltine pas dans son dortoir… là, c’est simple, ce serait devenue une guerre ouverte – si on considère que ce n’est pas déjà le cas.

La brune ne se démonte pas et lui fait bien comprendre ce qu’elle pense de sa manière de la mettre dans le même panier que son aîné. Sandro soupire, tout en laissant son dos reposer sur le mur du couloir à côté d’Avalon.

- Ouais ouais, désolé. Je sais. C’est juste que ton frère… j’ai envie de l’entartrer dans un mur et qu’il y reste coincé à vie. Ça l’empêcherait d’ouvrir sa gueule avec son petit air supérieur et son sourire en coin, là !

Il voit le regard farouche qu’elle lui lance et le soutient, presque avec amusement, finalement.

- Mais bon… même si j’te reprochais ses actes, après tout, un Borgia en vaut quatre, non ? Qu’est-ce que tu ferais… « Little » Avalon ?

Il croise ses bras comme pour la mimer, une étincelle rieuse dans ses yeux bleus. Il sait qu’elle n’a rien à voir avec son frère, mais elle a quand même un sacré tempérament et une belle énergie. Au club de boxe il a pu la voir plusieurs fois à l’œuvre, elle se laisse pas facilement intimider.
S. Avalon Borgia
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S. Avalon Borgia
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Re: « Chiodo scaccia chiodo. » Mar 25 Juin - 22:02


Chiodo scaccia chiodo


Ok, Uriel avait encore fait des siennes. Le plus con des deux... C'était forcément lui. Tu souffles du nez comme si tu étais exaspérée. Excédée par ces disputes qui ne te concernaient pas, et par l'incapacité de ton grand frère de tenir sa langue devant quelqu'un qu'il n'appréciait pas, la provocation était de mise. Tu finis par rétorquer du tac au tac.

« Qui est le plus idiot, celui qui le cherche ou celui qui le subit ? »

Tu hausses un sourcil inquisiteur et t'approche de lui dangereusement, le livre de cours toujours plaqué contre ta poitrine.
Il se permet d'en rajouter en plus... sans oublier une pique audacieuse qui te fait tiquer du visage. Little, toi ?

« Si tu veux l'encastrer, fais-le au lieu de perdre de l'énergie à proférer des menaces dans le vent... Tu es un homme ou pas ? »

Le sourire enjoué et presque sadique, tu te poses contre le mur, légèrement adossée dos cambrée épaules relevées.
Prête pour asséner le coup final.

« Qui de nous deux est "Little", Clemenza ? Laisse moi t'aider, je crois que c'est toi. »


Sandro Clemenza
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Re: « Chiodo scaccia chiodo. » Jeu 4 Juil - 0:16

Y’a un truc chez Avalon qui l’amuse toujours un peu. Pas dans le sens méprisant ou quoi… disons qu’elle a un côté chien fou fier qu’il aime bien, qu’il a envie de titiller, parfois. A la boxe, déjà, il a eu à faire à sa volonté farouche et son énergie. Là, il sait que l’apostropher comme il l’a fait, c’est se prendre des coups de bâton en retour. Il l’a cherché, il assume et il s’en cache pas. Il lui lance une pique de plus et elle répond, comme elle sait bien le faire.

Elle a toujours son livre avec elle, elle s’approche de lui pas impressionnée le moins du monde et de son côté le brun accentue son rictus, les bras toujours croisés.

- Ah ça, j’suis pas certain qu’il apprécie le jour où j’arrêterais de subir.

Et les profs non plus, d’ailleurs. C’est peut-être le problème… mais Sandro il sait qu’un jour il va exploser, comme ça a déjà été le cas par le passé dans la salle commune. Un mec comme Uriel, ou comme Declan, d’ailleurs, c’est des types qui finissent par le mettre hors de lui. Ils en jouent, ils s’en amusent et il le sait… mais il n’arrive pas à rester de marbre. Elle a pas tort sur ce point, c’est lui qui se retrouve à jouer leur jeu, sans doute. Jusqu’à ce que ça dérape, jusqu’à ce qu’il en vienne à riposter à sa manière. Quand les mots ne suffisent plus…

Ça rejoint d’ailleurs ce qu’elle lui dit, avec un sourire carnassier sur les lèvres. Elle aussi, elle sait qu’il en faut peu pour qu’il démarre au quart de tour, parfois. Malgré lui.

- T’en fais pas pour ça. Le jour où les menaces prennent forme, ils aiment pas en général.

Ça fait quelques temps qu’il n’a pas pété les plombs comme ça, mais le Borgia serait bien celui qui parviendrait à le faire sortir de ses gonds, oui.

- J’espère que tu tiens pas trop à la gueule si parfaite de ton frère. Tu sais bien que je m’embarrasse pas de jolis sortilèges qui font de belles lumières, moi. Pas besoin de ring. S’il continue, ton Uriel, j’vais bien me défouler dessus et il fera moins le malin.

Comme il s’y attendait, elle n’a pas apprécié son appellation et cette fois il rit franchement, décroisant ses bras et l’imitant à nouveau, le dos contre le mur, la tête tournée vers elle.

- Ahah. C’est fou d’se dire que vous êtes de la même famille ! Heureusement t’as pas hérité de ses gênes. Lui, j’veux lui faire manger les pissenlits par la racine. Toi, même si tu veux la jouer rebelle, c’est attendrissant !

Il affiche volontairement un large sourire. Il sait que ça doit pas lui plaire non plus comme remarque. Il s’en amuse quand même.

- D’ailleurs, la prochaine fois qu’on se croise au club, faudra que tu me montres si t’as amélioré ton enchaînement de l’autre fois.

Parce que bon, il est arrivé en l’emmerdant et il la charrie, mais il l’aime bien quand même, Avalon.


Dernière édition par Sandro Clemenza le Dim 11 Aoû - 23:54, édité 1 fois
S. Avalon Borgia
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Re: « Chiodo scaccia chiodo. » Mer 31 Juil - 16:22


Chiodo scaccia chiodo



L'italien parlait beaucoup. Peut-être un peu trop. Avait-il peur de perdre sa légitimité s'il ne se justifiait pas auprès de toi ? Un sourire ourle tes lèvres quand il te demande si tu tiens à la belle gueule de ton frère. Du tac au tac, tu réponds en t'allumant une cigarette. (Oui oui dans le couloir, toi et les règles, ça faisait deux).

« Pourquoi ça me dérangerait ? Ce n'est pas ma belle gueule que tu veux abimer. »

Les gens ne comprenaient parfois pas comment tu pouvais te sentir détachée du problème des autres. Comme si tout ce qui ne te concernait pas, ne t'affectait pas vraiment. C'était un peu le cas, mais c'était plus compliqué. Tu ne te sentirais jamais mal parce qu'un de tes proches finit par récolter ce qu'il a cherché. Et ça ne faisait pas de toi une personne amorale, juste quelqu'un avec de l'estime pour soi.
Tu te ménageais, Avalon.

« Fais donc, Clemenza. Fais donc. Je serais très curieuse de voir ça. »

Tu lui souffles la fumée, en direction de son visage, toujours à le dévisager comme si tu le poussais au défi. Fais le si tu t'en sens capable, Sandro. Qu'est-ce que tu attends ?
Tu n'es pas son garde-fou à Uriel. Il n'a pas besoin de ta permission pour se défendre.
Mais tu hausses un sourcil (tu rougis même, par surprise) lorsqu'il te compare à ton frère. Les quatre Borgia étaient très différents, mais vous étiez tous liés par le même sang maudit. Les malédictions, c'est ce qui vous unissait comme vous divisait. Sandro prétendait te connaitre, mais il avait tort, tu ressemblais à Uriel d'une certaine manière. Tu étais juste plus subtile et agissait avec plus de respect pour tes adversaires.

« Haha, tu dis ça. Déjà merci mais... Qui te dit que je suis bien différente de lui ? Si ça se trouve, moi aussi je veux te faire sortir de tes gongs. »

Bien évidemment, au vu de la situation actuelle, ça aurait été raté. Mais tu réduis la distance qui vous séparait (celle que tu avais établi pour le bien être de ton espace vitale). Et tu poses ta main sur son épaule, l'air narquois et un peu joueur.

« La prochaine fois, ça sera moi qui te mettrait au tapis. »


Sandro Clemenza
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Re: « Chiodo scaccia chiodo. » Lun 12 Aoû - 0:17

Sandro s’amuse du répondant de la Gryffondor. Elle sait se faire piquante et même s’il est question d’aller péter la gueule de son propre frère, elle ne s’en offusque pas plus que ça. Mieux, elle semble vouloir attiser l’envie du sicilien d’aller se défouler sur Uriel Borgia. Bien bien. C’qui est certain c’est que pour le soutien fraternel on repassera, dans cette famille. Est-ce véritablement étonnant ? Pas tant que ça, même pour la blague, de ce qu’il a pu en voir et en entendre, jusque-là.

- J’prends note. Si y’a des paris, j’espère que j’pourrais compter sur ton soutien, alors. Puisque le sort de la belle gueule de ton frère a pas l’air de t’inquiéter plus que ça. Et j’peux bien comprendre pourquoi.

Un con comme Uriel, même en temps que frère aîné, ça doit être difficilement supportable à la longue. Enfin, la question n’est même pas là en vérité. Le sang qui peut couler dans les veines de l’autre Serpentard, il n’en a rien à foutre. C’est clairement pas une donnée qui l’intéresse, au Clemenza. Sang-pur ou pas, Cracmol ou pas, Borgia ou pas, c’est pas ce qui changerait cette rage qui l’habite à l’évocation de l’emmerdeur de première qui parvient toujours parfaitement à le faire sortir de ses gonds. Le brun sait qu’il ne devrait pas jouer son jeu, qu’il ne devrait pas se montrer aussi réactif aux piques et autres petites remarques de son camarade de maison. Il n’y parvient pas, c’est ainsi. Il y a des sujets, il y a des manières d’être qui s’insupportent, à Sandro. Malheureusement Uriel Borgia est de ceux qui savent parfaitement lire dans son attitude et en jouer.

Elle aussi, elle sait un peu jouer à se faire provocatrice. La preuve, cette fumée de cigarette qu’elle lui souffle à la gueule, un air de défi clairement affiché.

- Parait qu’c’est pas bon pour l’endurance, ces conneries. Ce serait dommage qu’au prochain combat tu t’écroules par manque de souffle. Un comble quand on le connaît, certainement parmi les fumeurs les plus addicts de l’établissement, actuellement. Il dit ça en faisant un geste de la main comme pour lui attraper la clope. Il n’en fait rien et au contraire, sa main se glisse dans la poche arrière de son pantalon et il récupère lui-même son propre paquet de cigarette et son briquet.

- Enfin, puisque tu ouvres le bal, j’vais pas me gêner pour t’accompagner.

Alors qu’il prend sa première taf, il accentue son air narquois en entendant Avalon lui répondre. Sans doute qu’elle doit en avoir ras-le-bol qu’on lui évoque sa fratrie. Sandro, ça fait bien longtemps qu’il n’a plus ce genre de problème. Depuis qu’il a mis le pied dans cet univers de magie ou quasi personne, en dehors des nés-moldus, ne connaît son footballeur de frère.

- Possible, c’est p’t’être de famille, mais c’est pas dit que tu y arrives aussi bien que lui.

Et même, un seul Borgia qui lui tape sur le système, c’est largement suffisant comme ça. Il l’observe qui vient mettre sa main sur son épaule. C’est le genre de proximité qui l’étonne un peu, lui qui n’est pas forcément un grand fana des contacts physiques en dehors de situations qui y poussent. Il n’en montre rien et la laisse parler, soutenant son regard avec le même rictus, loin de se sentir menacé.

- Rien t’empêche d’essayer, bambina (*) ! J’te paierais un verre si t’y arrives.

Bon, des fois il est du genre à être moins bourrin avec les nanas. C’est rare qu’il en affronte véritablement sérieusement sur le ring, d’autant plus qu’elle est plus jeune que lui. Quand ça arrive, c’est vrai qu’il sait jamais complètement comme réagir. Doit-il retenir ses coups et prendre le risque de frustrer son adversaire ? Doit-il y aller en mode « normal » comme il le ferait avec n’importe quel mec sous peine qu’on lui reproche d’être trop bourrin ? Difficile de se doser.

- Si t’y vas demain soir, j’y serais. J’ai un exam en science politique qui va me prendre la tête je sens, j’pense que ça m’défoulera.

En bi-licence ce n’est pas forcément évident de s’accorder des breaks mais des fois, c’est nécessaire.

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