[EVENT #8] Edea & Beckett (première partie) Ven 21 Juin - 23:16
Edea & Beckett
Contexte
Le soleil ne s'est pas encore éteint totalement. L'école est baignée d'une lumière chaude, le crépuscule frappant la pierre brute et ancestrale de Poudlard. Les esprits chauffent et les corps dansent, dans un rythme endiablé, entrainé par une musique essoufflée ! Essoufflé comme les chevaux des cavaliers qui se sont mis en route. Ce soir, personne n'a envie de penser au corbeau, ni à ses manigances ni à l'école de Beauxbâtons qui ne danse surement pas. Car eux n'ont plus de soleil depuis longtemps. La promo des dixièmes années fit un discours émouvant pour l'ouverture du gala, car cet évènement annuel fêtait plus que la fin des examens, mais également la fin d'un cycle, d'une aventure qui se renouvelle sans cesse. L'heure des adieux. L'heure des renaissances. L'heure des regrets comme l'heure de l'espoir. Les regards se perdent et s'excusent pour certains, d'autres n'ont que le sourire aux lèvres car c'est leur seul moyen de célébrer.
Instructions
ㅡ Ici, vous pourrez rp avec votre partenaire mais uniquement jusqu'à 21h30. Arrangez vous comme vous voulez pour ne pas déborder trop tard dans la soirée. ㅡ Orphan et Aileen ont fait un léger discours en début de soirée pour ouvrir le gala (vers 19h) afin de féliciter les élèves ayant passé leur DEMA. ㅡ Les tables ont été collées au mur, et un buffet y a été dressé. ㅡ Pensez à décrire en spoiler avant votre premier post votre tenue de bal (ou de mettre une image) afin que votre partenaire puisse mieux se visualiser). Amusez-vous bien !
Edea L. Baxter
Lionne au cœur d'or
Messages : 132
Points : 234
Re: [EVENT #8] Edea & Beckett (première partie) Jeu 27 Juin - 13:26
Il lui avait fallut pas mal de temps avant de comprendre les raisons de l'agitation qui lui faisait faire des gaffes depuis ce matin. Edea avait vu ses amis et ses camarades de chambre le sourire aux lèvres, pour la plupart très heureux d'arriver au soir pour avoir la chance de participer au gala de fin d'année. Un bal somptueux où élèves et professeurs se mélangeaient pour passer un agréable moment. Il y avait bien quelques problèmes, comme tous les ans, et il y en aurait certainement bien d'autres ce soir cependant son soucis à elle ne venait pas de là. Edea avait vu les gens heureux, mais les moins heureux également. Les plus stressés qui attendaient avec une appréhension visiblement hyper contagieuse la suite des événements. Ça avait déteint sur elle, habituellement si sûre d'elle, et elle avait gaffé. Trois chutes dans les escaliers, quelques bleus aux jambes qu'elle ne savait plus comment camoufler, une brûlure au repas du midi et un joli pansement sur le front -légèrement caché par ses cheveux- après qu'elle se soit lamentablement cognée contre un poteau qu'elle n'avait pas vu.
La journée, cependant, semblait être passée bien plus vite qu'elle ne l'aurait imaginé -et tant mieux, ça l'avait fait soupirer de soulagement. Elle avait prit le temps de se préparer, de souffler pour oublier les craintes idiotes qui lui assaillaient l'esprit. Et si tu n'aimais pas, Beckett ? Et si tu ne voulais plus l'accompagner finalement ? Elle te l'avait proposé entre deux boules de peinture décochées en plein dans le mille mais. Et si tu te forçais à l'accompagner ? Ohlala ce serait une catastrophe, mieux valait ne pas y penser. C'est ce qu'elle n'avait cessé de se répéter en entrant dans sa robe, en coiffant ses cheveux et même en se maquillant. C'était compliqué.
Pourtant elle avait finit par quitter son dortoir pour descendre rapidement, seule dans les escaliers, ni trop en avance ni trop en retard, elle avait privilégié l'attention pour ne pas se faire mal à nouveau -et c'était bien assez rare pour prendre la peine de le souligner. Ce soir, Edea voulait s'amuser mais surtout te faire honneur, et elle espérait sincèrement que sa tenue te plairait.
La grimace de son visage s'était étirée en un immense sourire dès l'instant où elle t'avait aperçu, en bas des marches.
« Beckett ! »
Elle s'était exclamée en accélérant légèrement le pas, les pans de sa robe relevés pour ne pas que ses 7 centimètres de talon glissent dessus, franchissant rapidement la distance qui vous séparait sans tomber.
Ou presque.
Edea qui ne chutait pas à la dernière seconde ne serait pas la vraie, n'est-ce pas ?
Re: [EVENT #8] Edea & Beckett (première partie) Ven 28 Juin - 0:44
You ! Me ! Dancing
L'ambiance est légère, à Poudlard, si légère qu'elle lui parait singulière. Ce n'était plus ordinaire, de vivre une vie d'étudiant normal dans un contexte socio-politique discret. L'heure est à la fête, et on oublie la menace, les examens... Lui même avait oublié. Il assiste, avachi sur son lit, aux choix de tenue d'Owain et à l'hésitation de Sandro, l'isolation de ce dernier dans la salle de bain. Son choix est réduit : il n'a pu hérité que de faibles restes de tenues de son père, qui n'allait que très peu aux bals. Sa tune n'était pas présente dans son porte feuille, et Nassim n'est pas là pour lui prêter de beaux vêtements. Il n'a qu'une chemise, un pantalon bien sage et convenable, un veston allant avec et la belle paire de chaussure, seule chose récente dans le lot. Ce n'était pas grand chose, et il préférait ne pas y penser tout de suite.
Se moquer de Sandro semble plus urgent, et il prend sa place dans la salle de bain. Arranger ses cheveux lui semble impossible; refusant de rester en place, ils menaient leur vie de tignasse indépendante, et donnaient au jeune homme la vague impression d'être moins négligé, tout au plus. Tant pis. En sortant, c'est la surprise : trio veston ? Trio veston. Une belle brochette de winner, en route pour aller danser.
Sandro et Owain sont déjà partis rejoindre leur cavalière, et lui attend sagement en bas ses escaliers. Il pourrait attendre longtemps, jusqu'à la fin de la soirée qu'elle arrive. Il pourrait, mais pas dans ce veston. Il geint légèrement, et cède : le veston est retiré, déposé sur l'escalier comme si c'était un porte manteau. C'est mieux. Beckett est un elfe libre.
Il se retourne, découvrant Edea dans sa robe, captivé par tous ces overlaps des pans de sa robe. Et bientôt, par la gravité, qui attire tout corps qui tombe au sol. L'islandais se précipite vers elle et la rattrape, sacrifiant son espace vital pour être sûr qu'elle ne lui glisse pas entre les bras. - .. Edea ! Ca va ?
Présentations bouclées. Il profite de la courte pause pour la détailler du regard, sans la robe, remarquer tout le temps et l'effort qu'elle a pris pour se préparer. L'islandais sourit légèrement, avant de se dire que le silence n'attendait qu'à être rompu. Surtout quand il réalise que ses efforts à lui ne sont rien comparés au sien !
- Je suis désolé, je.. J'ai rien d'aussi fancy.
Il aurait bien aimé. Il n'avait juste pas prévu avoir moins d'argent de poche qu'il ne l'imaginait, des dettes qui s'accumulent et une envie de travailler inexistante. Son regard se perd à nouveau sur sa robe, alors qu'il s'écarte un peu pour mieux la voir, puis relève son regard pour le plonger dans le sien.
- Ca te va bien. Le tout te va bien !
Beck hausse les sourcils : il s'épuise lui même, à tourner autour du pot. Elle est jolie, c'est tout ! Son regard avait bien des choses sur lesquelles se poser : ses yeux, ses lèvres, ses cheveux, sa robe -et que de chose à voir sur cette robe ! Mais ils ne sont pas dans un musée, l'heure est à la fête ! Le Serpentard finit enfin par lui proposer son bras, léger sourire au coin des lèvres. La grande salle n'attendait qu'eux !
Quand vient sans prévenir Un geste un sourire Et c'est toute ma vie qui bascule
Il y avait ces paroles qu'elle avait lu il y a longtemps qui lui revenaient en tête sur un air guilleret. Elle n'en avait pas compris le sens, elle avait préféré ne pas y prêter attention tandis que dans tes bras elle souriait, atrocement gênée et pourtant tellement amusée. L'appréhension de cette soirée avec toi semblait s'envoler bien loin tout à coup, à mesure que son rire cristallin se mit à résonner dans le hall. Elle t'avait adressé un sourire, chaleureux et moqueur sans chercher à quitter tes bras -elle sentait son coeur battre la chamade et se demandait si dans cette proximité tu pouvais l'écouter aussi. Edea était étourdie, mais elle ne niait pas que la plupart des situations que ses gaffes créaient avaient tout d'un jeu pour elle.
Ça va s'était-elle exclamée en riant, juste avant que tes mots ne viennent afficher une ombre sur son visage. Le sourire s'était effacé, bien plus peiné qu'elle ne l'aurait souhaité. Pleine de remontrances elle s'était écartée doucement, redressée sur ses deux jambes pour mieux te regarder. De la tête aux pieds elle avait observé. Tes cheveux, tes yeux, tes habits et cette mine légèrement embêtée que tu affichais.
« Vires moi cette sale tête tout de suite, Beckett Campbell ! »
Enjouée, pas si méchant que ça en avait l'air. Edea en avait profité pour s'approcher, l'esquisse réapparue pour étirer ses lèvres. Elle t'avait contourné rapidement pour sauter d'un bond agile sur ton dos -et tu avais tout intérêt à la rattraper si tu ne voulais pas finir au sol la soirée à peine commencée. Quelques tapes sur ta tête, comme un tamtam dont elle jouait au rythme lent de valse qu'elle percevait à l'intérieur de la Grande Salle.
« T'es très bien comme ça, l'élégance c'est aussi la personne qui la crée. Et ce soir t'es bien plus élégant que n'importe qui d'autre ok ? »
Pour elle tu étais le plus beau des cavaliers ce soir, et elle espérait que la conviction de ses mots emmènent tes doutes très très loin. Après s'être assurée que tu avais bien compris ce qu'elle te disait, elle était descendue pour se replacer devant toi. Heureuse de ton compliment et tournoyant sur elle-même dans un peu de vantardise, elle avait clamé un "merciiiiiii" long comme ceux des enfants, le regard pétillant de malice.
Puis une fois encore la belle s'était avancée, un bras enlacé au tien en guise d'acceptation et ce baiser déposé brièvement sur ta joue comme promesse d'une belle soirée. Pleine d'énergie Edea qui te tirait à présent à l'intérieur, comme si de rien était. Direction la piste de danse pour commencer, la douce musique jouée n'était pas des plus entraînantes cependant il fallait bien commencer par quelque chose non ? Un rythme lent pour la calmer, une main sur ton épaule, une dans la tienne, ta dernière sur sa taille et vous voilà à avancer doucement. Un pas après l'autre pour écrire ce bel instant.
Il lui aurait bien dit que cette sale tête, c'est la sienne, l'éternelle tronche qu'il avait le malheur d’arborer fièrement chaque jour. Elle fuit au coin de son champ de vision avant même qu'il n'ouvre la bouche, pour sauter sur son dos et malmener son crâne. Il avait au moins le réflexe de l'attraper, bien que confus, incapable de comprendre comment elle avait décidé de finir là ! Créer de l'élégance ? Beckett devait être on ne peut plus élégant, là, comme monture.
Mais d'après Edea, il l'est. Cela étire un peu ses lèvres dans un sourire soulagé. Il n'est donc pas un piètre cavalier. Juste une bonne monture. Elle libère son dos, et il la suit du regard, observe encore la robe, avant de se faire surprendre par son bras, alors qu'il le lui avait proposé peu de temps avant ! Il sourit à la bise, baissant les yeux, avant de la laisser les mener à la salle de bal, oubliant totalement son veston au bord des escaliers. Cette fois, la soirée commençait avec de la danse. L'islandais glisse un regard au buffet, laissant pour le moment ses projets pour prendre la main d'Edea et glisser l'autre à sa taille, et plonger ses yeux dans les siens. Il est plus confiant que l'année dernière, ayant finalement appris et appliqué la danse l'année dernière. Bal insoucieux de 2028 où personne ne risquait sa peau durant les sorties scolaires, ou... Ou non. Mais ces souvenirs étaient loin de ses pensées, la danse les occupants pleinement : l'assurance avait beau être là, l'angoisse de lui marcher sur le pied reste présente, mêlée à un sourire qu'il essayait de cacher, avec beaucoup de peine.
Chaque année, c'est la même révélation : danser, ce n'est pas si mal. Il passe un très bon moment, il ne sait même pas depuis combien de temps ils sont là... Et les restes de bonbons piégés et attrapes en tout genre traînaient encore dans le fond de ses poches. Le méfait l'appelle.
- Hmm... Si tu devais piéger le buffet, tu piégerais quoi ?
Il fallait se renouveler. Laisser les canapés en dehors de toute cette affaire, oublier le ponch. Il fallait des idées neuves, une nouvelle perspective. Une nouvelle cavalière entraînée du coté obscur...
Vous dansiez comme des enfants et elle avait le sourire aux lèvres, Edea, quand elle t'encourageait à te laisser aller. Le temps passe sans qu'elle ne s'en aperçoive réellement, combien de musique avaient déjà été jouées ? Deux ? Peut-être trois, elle n'avait vraiment pas fait attention. La réflexion qui avait précédé tes questions l'avait doucement revenir sur terre, tandis qu'elle haussait les sourcils. Il y avait dans ses yeux cette lueur amusée, parce qu'elle te connaissait Beckett, et cette soirée ne pourrait être parfaite si vous ne faisiez que danser, pas vrai ?
« Le ponch ? Mais il me semble que pas mal de gens sont déjà tombés malades l'année dernière... eh, souffla-t-elle en t'adressant un sourire entendu. »
Tu devrais comprendre, n'est-ce pas ? Le bal de l'année dernière avait finit sur une note très peu amusante pour tous ceux qui avaient bu le nectar piégé. La pensée la fit sourire à l'idée de recommencer cette année.
Son regard pétillant de malice s'était détourner pour observer le buffet de là où vous vous trouviez, juste assez loin pour ne pas paraître plus louche que votre duo de plaisantins ne l'était déjà. Elle prit un instant pour réfléchir, examinant un à un tous les délicieux aliments disposés. Rapidement elle revint trouver ton regard, décidée.
« Si je devais manger un truc dans ce buffet, ce serait sans aucun doute les club sandwich, regarde tout le monde se les arrache, tout en s'exclamant elle vous avait fait tourner pour te laisser regarder à ton tour. Ils ont l'air trop bons non ? »
Toujours jouer les innocents, c'était bien plus amusant.
Elle avait laisser un rire clair s'échapper tandis qu'elle s'approcha de toi pour souffler quelques mots dans ton oreille, histoire de se faire plus discrète qu'elle ne l'avait été jusque maintenant.
« Tu peux aussi tester les jus de citrouille si t'as pas ce qu'il faut, je ferai le guet. »
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