un. un endroit tranquille. deux. un endroit tranquille et inaccessible. trois. un endroit tranquille, inaccessible et qui contient ce dont tu as besoin. quand tu poses de nouveau les yeux sur le mur, une porte s'est taillé une place dans le mur de pierre, presque impossible à discerner. mais après tout, tu la cherchais, la pièce qui va-et-vient. tout ça pour obtenir des réponses à des interrogations qui tournent, tournent, tournent dans ton crâne. tu ne t'intéresses que rarement aux gens, ou plutôt, ils deviennent trop rapidement ennuyeux et prévisibles. et pourtant, te voilà, à vouloir le connaître, lui et ses motivations. si la plupart des adhérents, toi compris, ont renoncé depuis longtemps à une quelconque once de lumière, la sienne, même si elle vacille, brille toujours. tu te demandes ce qu'il faudrait pour l'étouffer, jusqu'où aslan comptait s'enfoncer et s'il allait lui-même l'éteindre. peut-être que tu pourrais l'y aider. tu n'aimes pas t'impliquer, préfères observer les choses se faire d'elles-mêmes, mais c'est lui qui était venu te voir, s'enquérir de tes connaissances. tu avais hésité, un instant, à t'improviser narcisse et adopter les lignes de ton frère, minaudant que c'était bien vilain de se baser sur ton allégeance et les enseignements de durmstrang. au final, tu étais resté fidèle à toi-même, un mince sourire et la promesse de l'aider du mieux que tu le pouvais. du mieux que tu le pouvais. tu sais parfaitement que tu es apte à l'accompagner tout au long de la route qu'il allait lui-même paver s'il continuait de se diriger dans cette voie. tu l'avais toi-même empruntée après tout. aslan. tu t'étais redressé dans le fauteuil lorsqu'il entre dans la pièce. je suis désolé d'avoir choisi cet endroit,pas vraiment, j'espère que tu n'as pas eu de mal à le trouver ?
il mentirait s'il disait qu'il n'avait pas eu peur. il avait retourné les mots dans sa tête à de nombreuses reprises, espérant trouver une signification à cette énigme. le gala. un exemple. il se devait d'être prêt. on le testait. il le savait. il le sentait. impossible de penser à autre chose, impossible de se concentrer encore. il ne pensait plus qu'à cela. alors, il avait approché un de ses... confrère. il n'était pas encore habitué à tous les désigner ainsi. quelqu'un de sa maison, qu'il savait pourrait l'aider.
c'est avec le regard vide que l'icare monta les étages du château, se faisant discret comme il avait passé tellement d'années à le faire inconsciemment. il fit sa route bien vite jusqu'au fond du couloir ou quelque part, invisible dans le mur, il savait que se trouvait la fameuse salle sur demande.
il se doutait que son professeur improvisé s'était déjà frayé son chemin à l'intérieur. alors, il ferma les yeux.
un. l'endroit dans lequel gabriel a pris place. deux. probablement un lieu calme... trois. et interdit à autre que lui.
lorsque ses paupières se soulevèrent, la porte était apparue, et il espérait qu'elle le mènerait au bon endroit. il vérifia que personne ne le verrait entrer et il se faufila à l'intérieur. aslan. gabriel.
il fit non de la tête.
non, ça a été. personne ne devrait nous trouver ici.
il observait ses traits dans le fauteuil à la faible lumière de la pièce. une allégorie de ces derniers mois sûrement - la lueur ne tarderait pas à s'éteindre totalement. est-ce que c'était ce qu'il voulait vraiment? que pensait-il de tout ça? que lui dirait harry? que lui dirait lohann?
il balaya ces réflexions plus loin dans ses pensées et se concentra de nouveau. peu importe ce qu'ils pensaient, il le faisait pour eux, il alourdissait ses épaules pour les protéger. sa baguette vint se glisser hors de sa poche et il serra son poing autour du bois, faisant blanchir les jointures.
je suis prêt.
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Re: in noctem — aslan Mer 10 Juil - 4:45
i glory in the sight as darkness takes the light
personne ne devrait nous trouver ici. tu hoches la tête tout en te levant, observant distraitement ses doigts serrés sur le bois de sa baguette. quelqu'un semble bien déterminé, et ce serait mentir de dire que tu n'es pas amusé. tu es aussi plutôt impatient de le voir à l'oeuvre. te dirigeant donc vers les mannequins que la pièce avait matérialisés selon les besoins que tu avais précédemment formulés, tu catalogues rapidement les sorts que tu pouvais lui montrer. tu en connais un peu trop, et tu te demandes par lequel débuter. je sais que le cursus de poudlard diffère grandement de durmstrang au niveau des malédictions, mais j'ose présumer que tu connais toutefois les bases ? tu te souviens du moment où tu avais réalisé l'ampleur du ravin qui sépare les méthodes d'enseignement entre les deux écoles et surtout, à quel point les britanniques n'étaient pas familiers avec l'occulte. ou alors, c'est vous, dans le froid de la scandinavie, qui êtes plongés trop profondément dans les arts obscurs. et cette constatation te ferait presque muser sur une réalité différente, où tu n'avais pas été exposé à tout cela. puis, tout dépend de ce que tu cherches à faire. certaines malédictions n'en sont pas réellement. elles tombent juste dans cette catégorie, car elles causent des dommages physiques. il y a une différence entre faire cracher des limaces à quelqu'un et lui infliger un sectumsempra. tu observes le blond pendant quelques secondes, optant finalement pour qu'il te montre lui-même ce dont il est capable. à toi l'honneur, que tu murmures, inclinant la doucement la tête vers les cibles.
il avait simplement hoché la tête alors que gabriel lui parlait des différences d'enseignement entre poudlard et durmstrang. il en avait conscience, aslan, lui qui avait passé des heures et des heures à la bibliothèque, a étudier l'histoire des écoles de magie à travers le monde, leur architecture, leur topographie... sa soif de connaissance était ici un atout, et le sera toujours, d'une manière ou d'une autre.
je m'y connais quelque peu. des sortilèges appris par-ci par-là dans de vieux livres.
oh, aslan n'avait pas souvent enfreint le règlement. pourtant, il ne comptait plus le nombre de fois où il s'était introduit derrière les grilles qui protégeaient les ouvrages plutôt... sombres... de l'école. il continua de prêter l'oreille aux élucubrations de son camarade serdaigle, puis tira sa baguette de sa poche d'uniforme lorsqu'il lui avait indiqué les cibles un peu plus loin dans la salle créée sur mesure pour leurs demandes du jour.
très bien. avait-il simplement annoncé en s'avançant.
le bois levé, il avait récité mentalement tous les sortilèges qu'il aimerait tester, sans vraiment savoir s'il y arriverait, ne les ayant jamais essayés. évidemment, il se préparait à les prononcer également, sachant qu'il n'était pas assez doué pour utiliser un sortilège sans les clamer oralement.
sectumsempra! pause. cofringo! pause. impedimenta! pause. incendio! pause. marcam pellis! pause. opponere! pause. une plus longue pause encore. une hésitation. endol-
il stoppa net son mouvement, la baguette pendue dans les airs. ensuite, il pivota pour faire de nouveau face à gabriel.
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