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A Helping Hand

Florence Woolf
Eleve cracmol
Eleve cracmol
Florence Woolf
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A Helping Hand Lun 29 Juil - 22:51

S’il y avait une chose que Florence n’aimait pas, c’était de se retrouver au centre de l’attention.


Arriver un quart d’heure en retard et se faire enflammer par le professeur devant toute la classe sans avoir la possibilité de réponse est à l’inverse même de ce que Florence aimait.


C’en était tellement l’inverse qu’elle ne put s’empêcher de ruminer l’incident toute la journée. Les escaliers bougeaient tout le temps, et de manière complètement idiote par-dessus le marché. Si à la limite ils bougeaient dans un ordre logique et ordonné, avec un rythme et un pattern qu’on pouvait dresser afin qu’on puisse se déplacer d’un point a à un point b sans avoir à espérer que le sol dur sur lequel on se déplace ne se décide pas lui-même à se déplacer ce n’est même pas leur travail de se déplacer leur but c’est justement de ne pas bouger pour permettre aux gens de marcher pas de—

Des cris de joie et d’énervement confondus à un assourdissant « GAME » la sortirent de sa tangente. Les gens se déplacèrent, s’échangèrent les manettes, puis sélectionnèrent leurs personnages.

La salle commune était comblée, mais Florence restait seule à son bureau. Elle regarda l’heure sur son téléphone puis tressaillit. Mieux valait partir maintenant pour espérer arriver à l’heure. Elle regarda son emploi du temps.


Étude des Sorciers ? Qu’est-ce que c’était que ça encore. Aucune classe n’est indiquée à côté. Pourtant ils n’en ont jamais parlé aux élèves quand ils ont présenté l’école.

Florence ouvrit immédiatement sa boîte de message et envoya « where the hell is wizard studying at? it’s not on the map? » À sa sœur. Après une courte attente, son téléphone vibra.

« idk i dont have those u know dat »


Florence laissa son front tomber dans sa main. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire maintenant ? Le son retentissant d’un nouveau « GAME » et des cris de joie lui firent tourner la tête.

Demander à quelqu’un..?

Elle secoua la tête. Non non non, pas la peine de tenter le diable. Il ne manquerait plus qu’elle tombe sur quelqu’un comme… comme lui.
Elle regarda son téléphone à nouveau. Quinze minutes.


Tant pis.


Elle regarda frénétiquement autour d’elle, un peu comme un animal cherchant des compatriotes dans un lieu inconnu. Elle prenait méticuleusement le temps de s’arrêter sur chaque visage qu’elle croisait en supprimant tous ceux ayant l’air froids, durs, trop entourés, idiots ou absorbés par quelque chose.

Et finalement, son regard se stoppa sur le visage de quelqu’un. C’était une femme, aux cheveux courts, portant les couleurs de Serdaigle et un serre-tête. Elle avait l’air plus âgée que la petite Florence et ne possédait aucun des traits cités plus haut. Elle ne connaissait ni son nom, ni sa personnalité, mais son visage était désormais engrainé dans l’esprit de la gamine.


Elle ferait l’affaire.


Florence récupéra son sac, et se dirigea d’un pas pseudo-décidé vers son aînée. Une fois derrière elle, elle souffla intérieurement, écrivit quelques mots sur son téléphone, puis tira doucement sur son vêtement, comme un enfant ferait pour attirer l’attention d’un adulte, avant de lui montrer ce qu’elle avait écrit.

« sorry to bother you, i am kind of lost. Could you tell me where the wizard studying classes are? »
Wendy T. Mulligan
Let karma finish it
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Wendy T. Mulligan
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Re: A Helping Hand Jeu 8 Aoû - 17:47

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Sometimes
We could all use
A little help

Les premiers cours de 9ème année sonnaient pour moi comme une délivrance, enfin j’avais quitté cette boucle infernale du redoublement, enfin j’allais apprendre des choses nouvelles et avoir l’impression que j’avançais dans ma vie (même si dans les faits, attention, spoilers : nope).
Cette impression me plongeait dans un optimisme sans faille, optimisme tel que je me suis levée sans tirer les dés et j’avais pris un nouveau raccourci en utilisant les escaliers (la technique c’est d’aller à un étage pour prendre un certain escalier, plus malicieux, qui a tendance à s’orienter vers les étages plus haut : une horreur quand on n’est pas au courant de ça). C’est un raccourci que je n’affectionnais pourtant pas vraiment car j’étais obligée de passer par le 1er étage, toujours aussi peuplé et aussi vibrant en ondes technologiques, à ma grande horreur.

Mais je m’étais promise de faire vite.

Je me faufile alors dans la masse, des années d’expérience pour esquiver toutes ces têtes (hautes ou plus basses) et qui ne regardent pas forcément où elles vont (vades retro écran qui couvre la vue !). Heureusement que j’étais de bonne humeur, une simple promenade dans ce lieu était vécue sinon comme une sinécure !
Je plissais un peu les yeux, mais pas assez pour dégager une impression hostile, comme je le fais d’habitude quand je me retrouve par inadvertance mélangés à eux. C’est sûrement ça le fait de grandir, accepter de faire des choses qui nous insupporte, sans même se forcer.

Passant devant le salon commun, jetant un rapide coup d’œil de l’intérieur, j’avais à peine ralenti le pas que j’étais déjà prête à repartir. C’était sans compter sur la jeune élève qui s’était approchée de moi, tirant sur ma manche, je ne l’avais même pas vu venir, je m’arrête presque aussitôt et l’interroge du regard.

A son uniforme et à son jeune âge apparent, elle m’a l’air d’être en BUSE. Mes yeux restent fixes sur son visage, attendant qu’elle ouvre la bouche, mais à ma grande surprise c’est un gros téléphone qui me fait face.
J’esquisse un mouvement de recul, un peu brusque.

« Huh ?? »

Devant l’absence de réaction de mon interlocutrice et son silence, je finis par me pencher très légèrement, j’y distingue un texte d’inscrit et me sens obligé de coller un peu mon nez contre pour pouvoir le lire.

« sorry to bother you, i am kind of lost. Could you tell me where the wizard studying classes are? »

J’ouvre la bouche. Puis la ferme. Avant de froncer les sourcils.
Etudes de sorciers ? Je connais pas ce-…

Ah, une cracmolle, c’est vrai qu’ils ont d’autres cours.
Voyons, ça doit être au même endroit que les études moldus.

Je redresse ma tête et offre un sourire attendrissant à la jeune élève qui se tient devant moi, je ne comprends pas trop pourquoi elle a besoin de parler par l’intermédiaire d’un téléphone mais… (Mon esprit cherche déjà : une étrangère ? Une introvertie ?) Elle dégage une énergie très déterminée en tout cas, même si elle m’apparaît comme quelqu’un d’intimidé : qui le serait pas en tant que première année ? Ca me remémore des souvenirs... Elle est serdaigle en plus, comme moi...

« Oh je vois. C’est au troisième étage ! Tu vois la bibliothèque ? »

Je fais quelques pas sur le côté et tend mon index en direction d’un escalier un peu plus lent que tous les autres et à la rampe abimée.

« Tu peux passer par-là si tu veux, il est plus docile. »
Florence Woolf
Eleve cracmol
Eleve cracmol
Florence Woolf
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Re: A Helping Hand Mer 14 Aoû - 13:38

La bibliothèque? Euh. Oui?


Bien qu’elle ait l’air particulièrement gentille et serviable, la jeune femme à qui Florence avait décidé de s’adressait ne semblait pas remarquer l’expression de stress intense s’élargir doucement sur le visage de la petite. La bibliothèque ? Oui bien sûr, elle savait où c’était.


Mais pour y aller il fallait passer par des escaliers.


La simple idée d’emprunter une nouvelle fois ces escaliers de l’enfer seule la fit trembler. Ils n’avaient pas des ascenseurs ? Ou des escalators ? Quelque chose de plus solide.

« Tu peux passer par là si tu veux, il est plus docile. »


Instinctivement, Florence saisit le pull de la jeune femme et fixa l’escalier qu’elle venait de pointer. Bon, très bien, s’il fallait le faire, il fallait le faire. Emprunter ces maudits escaliers. Et celui-là, plus ‘docile’, n’avait pas l’air plus commode. Sa rampe était toute abîmée, on avait l’impression qu’il pouvait s’effondrer à tout moment. Florence le savait bien, tout objet pouvant se déplacer était forcément moins solide qu’un objet immobile et fixé sur sa base. Ces gens ne pouvaient donc pas voir quel danger public ces installations représentaient ? Entre la friction des pierres, le patron de déplacement aléatoire, leurs mouvements soudains, leurs passages fréquents, tous ces éléments n’étaient qu’une addition terrible ne menant qu’au même résultat terrifiant : la mort. Non pas la mort directe et sans douleur d’une crise cardiaque ou d’une balle dans le cœur, non, mais bien l’effondrement le plus fracassant, horrifiant (et pourtant prévisible) de ces pierres plusieurs dizaines de mètres—non pas ! Plusieurs centaines de mètres plus bas sûrement.

Sans s’en rendre compte, elle resserra son étreinte sur le vêtement de la jeune femme. Son regard n’avait pas bougé d’un millimètre et une goutte de sueur perlait à son front.

Et si les statistiques d’être victime d’un tel événement sont faibles, elles n'étaient pas inexistantes. Probablement proches de 0.036%, ce qui représentait 0.001% supplémentaire au taux de passagers tués par cent millions de passagers-kilomètre en avion au cours de l’année 1998, peu importe ce qu’en disait les gens, c’était un risque énorme. Et si la petite Florence Woolf devait mourir ici et maintenant ? Que se passerait-il ? Beau la pleurerait sûrement, et son dernier message à elle n’aurait été qu’une courte phrase mal orthographiée dédaigneuse de la question vitale de sa sœur comme le font souvent les membres d’une sororité. Une sororité fille de Madame Woolf Madame Woolf parlons-en il est plus que probable qu’elle ne pleure pas sa fille mais bien qu’elle soit fatiguée de toute la paperasse que la mort de sa dernière produirait elle a beaucoup de travail cela la fatiguerait beaucoup il ne faudrait pas la déranger après tout c’est une femme très occupée et—

Florence eut comme une décharge à l’intérieur d’elle-même lorsqu’elle se rendit compte qu’elle était presque en train d’étreindre la jeune blonde de peur. Elle la lâcha immédiatement en faisant un pas en arrière, d’un air désolé. Elle secoua les mains, comme pour s’excuser et pour tenter de se distancer de l’acte d’une timidité sans égale qu’elle venait d’exécuter. Elle baissa la tête d’un air coupable.

Elle ne pouvait pas s’empêcher de traverser des pauvres escaliers toute l’année. Il fallait bien passer à autre chose au bout d’un moment ! Elle devait apprendre à grimper ces escaliers toute seule. Seule ! Sans personne !



Mais… peut-être une prochaine fois ?
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