broken bones ( percy )

identité

Le plus souvent, on t'appelle Percy. Voilà maintenant un peu plus de dix-sept ans que tu as vu le jour, en Angleterre. Ton sang est mélé, comme ça c'est classique, c'est irritant. Ce qui l'est d'avantage c'est que tu n'as jamais redoublé, alors tu es en septième année option alchimie. Tu es née semie-vampire. Plus tard tu feras un license d’Etude des Créatures Magiques. Tu comprends pourquoi les cracmols sont à Poudlard, en revanche les moldus tu comprends moins. Tu es une fière Serdaigle.

persephone lily pratchett

“We cling to our fairy tales until the price for believing in them becomes too high.”
― Ransom Riggs

Ta baguette magique  — 26.8 centimètres, faite en bois d'orme avec pour cœur une plume de phénix.
La forme de ton épouvantard — Une accromentule. C'est ridicule, tu en as tellement honte. Il s'agit peut-être d'un de tes secrets les mieux préservés.
L’animal de ton patronus —Un augurey, avec sa prestence macabre, sa maigreur terrifiante.  
reflet dans le miroir de Risèd ?  — Tes envies changes, tu es changeante, alors le reflet suit, il évolue, se transforme au gré de tes rêves.
odeur amortencia —Comme un livre.
Ta matière favorite — Le duel se joue entre potion et soin aux créatures magiques.
Tu aimes quoi comme bonbon ? — Gnome au poivre
La créature qui t’inspire le plus —  
Un animal de compagnie peut-être ? — Un chat roux qui a tendance à être partout.



caractère
Tu accueilles le silence comme un vieil ami. Souvent, tu l'attends avec impatience. Et il te manque. Alors, lorsque tu le retrouves, tu le chéries, consciente qu'il ne restera pas indéfiniment. Au fond, c'est car il t'abandonne si souvent que tu le cherches tant. Son apparition si rare qui le rend si attachant. Tu ne cours pas après, pas plus que tu ne le recherches. On peut même dire, que tu agis pour le fuir à bien des moments.

Tu aurais facilement pu être cette personne dont tout le monde se serait moquée. Avec ton teint blafard, et ton goût pour la solitude. Et pour combler le tout, tu obtiens de bonnes notes. Parfois excellentes. Il y a là de quoi faire faire de toi la cible de moqueries incessantes. Seulement, les rumeurs courent à ton sujet tandis que tu t'en amuses. Beaucoup ont peur de toi, les plus jeunes n'osent bien souvent pas croiser ton regard.

On dit que tu es un vampire. Et que tu pars la nuit te nourrir d'animaux frais dans la forêt interdite. Enfin, quand tu ne te nourries pas de premières années.
On dit que ce qui donne à tes lèvres cette teinte si rouge serait le sang de tes victimes.

Tu es un tout qui dérange. Les habits coûteux, le maquillage coloré qui tranche avec ton teint si pale, l’extravagance de trop. Puis, il y a l'attitude, car à toi on pardonnera pas ce qu'on trouverait mignon, voire rigolo chez une gentille fille. Tu es exécrable Persephone. Tu as ce regard perçant qui scrute l'âme des gens. Ce regard qui semble juger à chaque instant. Parfois, il y a même un brin de malice mauvaise qui illumine ton regard ; tu te moques sans hésitation. La douceur de ta voix fait parfois froid dans le dos. La vérité sonne avec ce sourire narquois que tu affiches.

Tu regardes  le monde s'étendre autour de toi. Tu ne participes pas réellement à ce monde. Tu vas, tu reviens. Tu fais comme il te plaît simplement parce que tu peux. Tantôt tu restes seule à étudier, tantôt tu te mêles aux gens juste pour semer ton venin, pour te montrer car tu sais que les gens jaseront après ton apparition.


histoire
Ils pensaient faire le bien.  
Ils pensaient qu'ils rendraient justice.  
Ils pensaient tenir le coupable.  
Alors qu'ils privaient une enfant de son père.  
Une femme de son mari.
Une famille perdait son entièreté.  
Cette famille était tienne, Persephone.  
Ce soir-là, ton père emporta avec lui ton innocence.  
Et la joie de ta mère.  

Il y eut une époque où tu n'étais pas le monstre que tu es maintenant. En ce temps-là, ta famille était unie. Normale autant que possible, avec un père vampire, incapable de sortir au soleil, et toi qui tirait une partie de ses traits spécifiques. A l'époque tu ne voyais pas le danger de ta condition. Certes, tu avais compris qu'on ne vous aimait pas beaucoup, tu n'aurais jamais pu penser possible ce qui arriva.  

Ce fameux soir, le sommeil ne te venait pas. Ton instinct te hurlait de ne pas dormir. Et puis, tu avais bien vu l'expression du visage de ta mère. Inconsciemment tu savais. La pluie battait contre la fenêtre de ta chambre. Tu étais cachée, en boule sous ta couette.  

BOOM. BOOM. BOOM.  

Terrifiée, tu poussas un cri. Surprise. L'incompréhension s'empara de toi. Alors, tu dévalais les escaliers, à moitié sur les fesses. Mais il en aurait fallu plus pour t'arrêter. Ton père t'attrapa à la volée. Il te serrait si fort contre lui. Tu ne t'en rendais pas compte, mais tu compliquais seulement la situation.  
Qu'est-ce qui se passe ?  
Qui sont ces gens ?  
Pourquoi ?
Puis il te serrait plus fort encore. Il t'expliqua avec un calme olympien qu'il devait partir. Maintenant, tu pleurais. Tout le monde pleurait.  

Tout se passera bien.
Oui, c'était ce qu'il avait dit avant de se relever, et de vous tourner le dos.  
Mais ce n'était pas vrai.  
Il te restait quelques mois avant d'entrer à Poudlard. Quelques mois à passer, et tu ressortirais changée. Tu serais Percy, celle que tout le monde connait. La détestable. Tu avais choisi de t'échapper dans la littérature, celle d'Anne Rice par exemple dont la vision des vampires égayait ton visage, un peu. Tu n'arrivais plus à croiser le regard de ta mère sans te mettre à pleurer. Crier. Hurler.
Sangloter.  Tout ça était inutile.  

Rien ne te rendrait ton père.  

Les ravages de cette disparition marquèrent tout autant ta mère qui ne sortit pas de sa chambre pendant tout une semaine. Tu vidas les réserves de sang pendant ce laps de temps. Et tu en développa un attrait plus prononcé qu'avant. Tu n'étais pas passée loin de l'addiction. Tu t'en serais rendue malade.  
Mais au moins, tu te sentais proche de ton père.  
La claque te ramena sur la terre ferme. La rentrée. Poudlard, et toutes ces personnes inconnues, tu souhaitais tellement qu'elles le restent. Tu battis autour de toi cette coquille qui repoussait les gens. Les empêchait de s'attacher à toi. Et surtout, qui t'empêchait de t'attacher à eux.  

L'abandon te terrifiait, comme l'enfant que tu clamais ne plus être.  

Les premières années de ta scolarité, tu te transforma en rat de bibliothèque, tu étudiais énormément. Tout le temps. Tu t'étais fixée comme objectif la perfection. Tu te focalisais sur quelque chose, tu ne pensais pas. Et tu avais un but. On essayait de se moquer de toi. Les pauvres fous. Tu n'avais pas peur d'eux. De personne.  Impatiente et colérique, tu répondais en jetant des sorts. Finalement, en te servant de ta nature, de tes crocs.  
C'est comme ça que tu as commencé à lancer les rumeurs.  
Cinq ans. Il fallut cinq à ta mère pour sortir la tête de l'eau. Quatre ans durant lesquels tu ne rentrais que pendant les vacances d'été. Car tu n'avais pas le choix. Poudlard ne voulait pas de toi. Et tu n'avais pas d'amis. Ni de famille pour t'accueillir. Au lieu de vous soutenir vous vous étiez éloignées. A cause des souvenirs. A cause de la déception. Tu aurais voulu qu'elle soit là, forte et fière face à la tempête qui était tombée sur vos vies. Tu ne la comprenais pas. Cinq ans pour finalement passer Noël ensemble.  En se regardant dans le blanc des yeux. En réalisant que la personne en face n'était qu'une inconnue.

Petite Persephone est devenue grande.


irl
c'est assez ( dit la baleine au baleineau qui se cachalot ) incroyable, mon code à pas merdé. Sinon je suis nana. j'ai bientôt 20ans.
Je viens de faire un an de LEA, et c'est franchement la mort. et j'espère pas trop tarder avec cette fiche.

edit : ah et la réf de mon avatar c'est Marceline de Adventure Time

edit2 ; merci d'avoir scrollé jusqu'ici ♥