Frances - shadow on the floor ; d o n e ♥

Tu es Frances Anastasia Doe. Tu n’as rien de particulier, tu n’es ni une hybride et tu n’as pas d’animagus. Tu fais parti de la masse, personne ne te remarque. Tu n’es pas exceptionnellement belle, ni affreuse. Tu n’as pas non plus un immense caractère te rendant forte à tout épreuve et tu ne panique pas facilement. A vrai dire, Frances, tu n’es qu’un visage stoïque parmi un nombre incalculable de visage riant, tes émotions sont discrètes et tes yeux en disent peu.

Mais Frances, à l’intérieur, tu bouillonnes, tu hurles, tu détruis tout sur ton passage. Tu es cette tornade ravageant tout, à la parole plus tranchante. Au fond de toi, tout au fond, tu es courageuse et tu as tendance à aider les autres. Ta noblesse d’âme te perdra. Tu passes la plupart de ton temps à te sacrifier pour ceux que tu ne connais pas. Idéaliste, tu es persuadée que tout le monde à un bon fond. Tu as malgré tout la tête sur les épaules et tu sais très bien que tu n’es personne. Tu n’es pas exceptionnelle et c’est pour cela que ta vie se rythme par le fait de soutenir les gens. Ton estime de toi est très basse, à vrai dire tu n’as pas confiance en toi. Peut-être était-ce dû à un choc mental ? Non, c’est de naissance, tu es née comme ça Frances et tu le sera toujours.

C’est pour cela que tu ne fera rien de bon, que personne ne te remarquera. Mais est-ce que cela te déplais réellement ? La réussite des autres te suffit à sourire.

Tu as vu beaucoup de personne allait mieux grâce à toi mais ta discrétion a fait que tu n’eu aucun merci. Car tu es comme ça en fait, tu es Casimodo ou Batman. Une héroïne de l’ombre, beaucoup trop timide et réservée pour montrer toute ta valeur.

Mais nous le savons, toi et moi, que tu es bien compliqué que cela et que tu te cherches encore. Tu apprends à peine à te connaitre. 

Franie est née un matin d’hivers alors que le soleil ne s’était pas encore levée. Sa mère était une sorcière et son père un moldu. Tu ne pouvais qu’être une sorcière et tu l’as été.
Tu as eu une enfance heureuse dans la maison familiale accompagnée de ta jeune soeur de 4 ans ta cadette. Vous vous entendiez bien au départ mais ta pauvre mère te couvait beaucoup trop. Autrefois à ton entrée à la maternelle, tu avais tellement pleurer de quitter ta mère qu’elle ne pu se résoudre à te laisser alors elle te décida de tout t’enseigner elle-même. Tu vécu jusqu’à tes neuf ans chez toi sous la protection de ta mère et de ton père quand soudain un drame s’abatta sur ta famille paisible. Enfant surprotégée que tu étais, tu te permettais un peu tout et n’importe quoi dans ta maison. Il devait être très tôt le matin, suite à une nuit blanche en train de lire, tu décida de prendre une bougie comme ta mère pour lire à la place d’une lampe de poche comme n’importe quel enfant mais ce soir-là un orage était prévu. Le tonnerre retentit soudainement dans ta chambre. Surprise, tu fis tomber ta bougie sur le sol boisé. Tu essaya de l’éteindre en soufflant dessus mais les flammes commençait à prendre soudainement sur les draps de ton lit. Tu paniquais donc tu allais toquer à la porte de tes parents. Seule ta mère sorti et vit les flammes, elle prononça des mots et secouant une baguette et les flammes grandirent à nouveau. Toi, inquiète, tu observais ta mère essayer de gérer la situation mais elle ne la gérait pas. Pauvre mère, elle se résolue. Elle prit alors sa fille dans les bras, seule elle, et ferma la porte de la chambre de ta soeur et la parentale. Ilsne pouvaient plus sortir. Tu posais beaucoup de question à ta mère, elle te rassurait en disant que c’était pour les protéger des flammes et cela marchait. Elle te disait de te détendre, de t’endormir sur son épaule. Confiante, tu t’endormis. Tu pouvais voir pour la dernière fois l’image des flammes s’accentuer dans ta chambre pendant que ta mère et toi partez de la maison.

Un an plus tard, tu es seule dans un orphelinat avec sur le dos la mort de ta soeur et de ton père. Quant à ta mère, elle avait été accusée d’avoir tuer sa famille pour ne sauver que sa grande fille qu’elle favorisait car elle était une sorcière.
Il est vrai, Franie, que tu n’avais jamais remarqué le traitement que ta mère te donnait car tu étais son unique fille sorcière. Avais-tu été sauvée seulement car tu étais une sorcière ?
Tu avais appris que ta mère avait déjà eu des enfants avant toi, un fils cracmol qu’elle finit par abandonner dans une décharge à l’âge de trois ans. Il avait été découvert mort avec la présence d’une grande quantité de valium dans son corps mais la cause de sa mort aurait été la faim. Ta soeur aurait en réalité été un second essai peu fructueux. Ta mère vouait un culte aux sorciers mais pas forcément aux sang-purs. Tu ne comprenais pas tout du haut de tes dix ans mais suffisament pour comprendre pourquoi elle était à Azkaban. Au final, tu fis une enfan renfermée, insultée, chariée dans ton pauvre orphelinat. Tu te disputais constamment avec un garçon, un blondinet dont tu avais à ce jour oublier le nom mais vous vous faisiez les quatre cents coups. Ton souvenir le plus frais était la fois où tu l’avais enfermé dans les toilettes de l’orphelinat, il s’était vengé en te donnant des bonbons à hoquet en demandant de faire la paix. Tu détestais ces bonbons. Au final peut-être avait-il été ton seul ami à l’orphelinat ? Tu ne pouvais pas le savoir, tu l’avais toujours considéré comme ton pire ennemi “pour toujours et à jamais”. C’était logique pour toi que vous alliez passer votre vie ensemble, après tout il était aussi un sorcier dans tes souvenirs. Et lui, comparé à toi, il savait faire quelques sorts. Toi, tu n’étais bonne qu’à lire des bouquins de gens qui savaient faire des sorts.
Mais même si ces souvenirs te paraissaient comme bon, tu te souvenais ne pas avoir été heureuse du tout là-haut. Il y avait ce souvenir pourtant qui te donnait un grand sourire, c’était en sortant de l’orphelinat. Tu t’étais encore disputée avec ton camarade blond et il t’avait donner rendez-vous dehors pour régler ça à la dure. Sans trop de conviction et un peu forcée tu accepta. Mais ton ennemi était beaucoup plus populaire que toi et il y avait ce garçon qui voulait à tout prit montrer sa valeur face à lui. Alors il t’empêcha de continuer ton chemin et te passa un tabac avant l’arriver de ton ennemi. Après ça, tout ce que tu as pu faire c’est aller te cacher sous ton lit, tu t’étais pris un coup de poing au ventre qui t’avait fait faire une crise d’angoisse. Le fan n’apparu plus, les ragots disaient que ton ami lui avait casser le nez ainsi que d’autres os, il était donc forcé de rester à l’infirmerie jusqu’à nouvel ordre. Faute d’avoir le véritable fautif, ce fut au blondinet de t’écrire une lettre d’excuse et de t’implorer le pardon en public sous les yeux de votre tutrice. Gênée, tu avais accepter et après ça il ne te parla plus jusqu’à que vous alliez à Poudlard. Tu n’entendis plus jamais parler du lui et cela t’attristait. Même à Poudlard, tu ne le voyais jamais c’était comme si il avait disparu.
Parfois, tu pensais à ta mère, à ses conditions de vie, à ce qu’elle pouvait avoir fait encore et à ce qu’elle ferait si elle sortait. Pensais-tu qu’elle irait te chercher ? Tu ne savais même pas si tu le souhaitais, elle ne te manquait pas spécialement. Certes, l’idée que tu te faisais d’elle te manquait énormément. Ta petite maman qui t’aime d’amour. Mais celle qu’elle était réellement pas trop, tu ne savais même pas si tu pourrais la regarder en face.