“None of us really changes over time. We only become more fully what we are.” ― Anne Rice
caractèreArthur, tu es tellement de choses. Un tout aux couleurs nuancées. Mais tu es avant tout cette personne qui rit. De tout. Tout le monde. Et surtout du malheur des autres. Tu fais des blagues, souvent, qui ne font rire que toi. Qui sont souvent mal prises. Tu ne te prends pas la tête, Arthur, tu n'aimes pas ça. C'est comme si tout te passait au-dessus de la tête. Comme si rien n'était grave. Rien d'important.
On pourrait dire que tu es altruiste. Que tu aimes le contact avec les autres. On pourrait même dire que tu es sociable, que tu es gentil. Seulement, ça ne serait qu'une part de la réalité. Finalement, tu es renfermé sur toi-même. Tu ne parles pas beaucoup de toi. Tu n'aimes pas ça. Tu as l'impression qu'en te dévoilant tu te rends faible. Vulnérable.
Arthur, quel être superficiel tu fais. Toujours à vanner. Souvent à faire n'importe quoi. Avec cette incapacité à tenir une relation. Tu aimes trop t'amuser. Ta liberté a trop d'importance à tes yeux pour que t'ailles la gâcher avec le premier venu. Puis, au moins tu détournes l'attention. Tout n'est que subterfuge pour qu'on ne s'intéresse pas à ce qu'il y a sous ton masque d'indifférence.
Tu es une explosion de couleurs. Incontrôlable, tu vis ce que tu ressens. Pourtant, tu n'aimes pas le montrer. Plus quelque chose te tient à cœur, moins tu le montreras. Et plus vulnérable tu sentiras.
Tu serais un peu comme un chat à l'humeur changeante.
Oh, comme tu peux détester la faiblesse. Tout ces gens qui geignent sur leur sort. Tu les exècrent tant. Avec ces gens tu perds toute patience, toute gentillesse. Et quelque part, tu perds aussi ton masque. Il y a là quelque chose de physique. Tu ne les supportes pas. Alors tu les secoues, tu tentes de les faire réagir. Parfois en étant méchant. Et non juste sarcastique comme à ton habitude.
Quel observateur tu fais, rien ne t'échappe. Tu agiras comme si tu ne savais pas. Comme si tu n'avais pas vu l'honteux mensonge qui venait d'atteindre tes oreilles. Tu ne diras rien car tu comprends l'utilité du mensonge. Tu comprends qu'il peut parfois être protecteur, et qu'on ne peut décemment balancer la vérité à tort et à travers sans se préoccuper de savoir si la personne est prête à l'entendre ou non.
histoireTu te réveillas en sursaut, au beau milieu de la nuit, avec cette désagréable impression de ne t'être jamais endormi. Il s'agissait là encore, d'une de ces nuits tourmentées, où tout ce qui avait pu t'arriver de pire revenait te hanter. Tu te revoyais enfant t'enfuir du magasin pour retourner aux Etats-Unis où ton père était resté, alors que tu étais à Londres. Il t'était si aisé de te rappeler la rage qui te poussait. Tu tenais ta mère pour responsable. C'était comme si elle t'avait arraché à tout ce qui te plaisait. A ton père. Puis, tu voyais les larmes de ta mère. Ô combien elle avait eu peur. Ô combien elle était blessée. Blessée d'avoir dû fuir. Blessée d'avoir tout laissé derrière elle pour toi. Pour te protéger, Arthur. Seulement toi, tu étais trop jeune pour comprendre tout ça. Y penser maintenant te faisait tellement de peine. Et tu culpabilisais.
Le temps défilait ensuite, à une rapidité folle. Tu ne pouvais retenir les bons moments. Ils filaient tel du sable entre tes doigts. Finalement, tu pouvais assister à ta rencontre avec Elle. La troisième année. Treize ans, et tu pensais être déjà grand. Quelle idiotie. Elle avait pu avec tant d'aisance te retourner. T'entrainer avec Elle dans ses troubles. Il restait encore à certains endroit sur tes avant-bras la trace indélébile de son passage. Le pire, dans cette histoire, c'est que tu aurais pu partir à n'importe quel moment, Arthur. Mais comment aurais-tu pu la laisser seule ? Ô Arthur, trop gentil, Arthur. Il t'était impossible de laisser la jeune fille en détresse. Finalement, elle s'est lassée de toi et t'as laissé. Comme c'est ironique.
Après ça, le rêve allait, décousu. Des larmes. Des pleurs. Des cris. Surnaturel. Ton père qui après tout ce temps venait à Noël. Et le monde se tordait, se craquelait, se brisait autour de toi. Impuissant, tu ne pouvais qu'être le spectateur.
Maintenant que c'était terminé, tu attrapas la bouteille d'eau que tu gardais à côté du lit, et en bus de grosses gorgées. Ta respiration se calmait lentement. Tu jetas des regards autour de toi, tu n'avais réveillé personne d'autre que toi. Ce n'était pas plus mal, tu n'aurais pas aimé avoir à expliquer qu'une fois de temps en temps tu faisais des cauchemars. Où ton ex et les larmes de ta maman venait te hanter. Tu te laissas mollement tomber sur tes coussins, un soupir vidant l'air de tes poumons. Et tes yeux se perdirent dans l'obscurité au-dessus de toi.
irlSalut les poulets. ici Percy.
j'espère que mon bb arthur vous plaira. aussi j'ai bcp rit en voyant sixtine dans les prédef, car il y eut un temps où j'avais une Sixtine avec Supergirl en ref aussi. du coup p't'être que j'en ferais mon dc idk
voilà voilà. des poutous
ah et sur l'avatar c'est percy jackson
edit de la fin : idk why j'ai focus sur le drama pour l'histoire, j'espère que c'était pas si terrible.