[défi serdaigle] edwyn & béring Jeu 26 Oct - 20:31
défi serdaigle : edwyn & bering
Rappel & instructions
— Rappel du défi : Repeindre la salle commune de Serpentard aux couleurs de Serdaigle. — Niveau : Hardcore Love — Récompenses : 30 points pour Serdaigle et 12 points de popularité
Introduction
La Directrice Endlarys cherchait de nouveaux stratagèmes pour faire valoir la supériorité de sa maison sur les autres. Mais les manières viles et non raffinées ne l'intéressaient guère. Il en valait de sa réputation. Malicieuse observatrice, elle avait entendu un élève de Serpentard de première année se plaindre de l'austère décoration de la salle commune des Serpentards. Un sourire étiré sur ses traits divins, c'était sans prétention qu'elle avait murmuré l'idée à un de ses élèves aussi commère qu'elle. Sans savoir d’où provenait cette source, le machiavélisme de cette institution provinrent aux oreilles d'un étudiant, particulièrement remonté contre le directeur des Serpentard. Une vengeance parfaite n'est-ce pas ? Mais pas sans risques.
Edwyn Ollivander
Vieux aux chats
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Re: [défi serdaigle] edwyn & béring Sam 28 Oct - 19:21
Défi Serdaigle - Paint it Blue
Béring Leszczynski & Edwyn Ollivander
Les rumeurs circulaient sur des possibilité d'action vis-à-vis de la maison des verts & argents et, bien qu'il n'ait aucune raison d'en vouloir aux élèves de celle-ci, il semblait qu'une petite vengeance à l'encontre de leur directeur ne serait que justice. Si cela pouvait ne serait-ce qu'agacer Andersen, ce serait déjà une victoire.
Après ce que lui avait coûté l'aide de Cannelle, il en attendait bien plus, cela dit. Il s'y était préparé pendant un moment, révisant les sortilèges utiles - rien de bien complexe - et réfléchissant à la manière de procéder. Cela avait pris du temps, mais il s'était enfin décidé et, après avoir envoyé un message à celle-dont-il-faisait-semblant-d'être-le-copain-depuis-quelques-jours, se mit en quête d'un complice. Il faudrait qu'il réfléchisse à la manière dont il gèrerait la suite du pacte qui lui ouvrirait les portes de la salle commune ce soir, mais ce serait pour plus tard. Pour l'instant, c'était l'action qui passait en priorité.
C'est pourquoi, il débarqua dans son dortoir et, y trouvant un Béring solitaire, choisit d'en faire la victime de son absence totale de plan.
Je vais redécorer la salle commune des Serpentards à nos couleurs, tu viens ?
Simple et direct. La subtilité, ce serait pour plus tard. Quand il serait un peu moins excité par la perspective de tout repeindre en bleu et bronze. (Qui sont, tout le monde le sait, les meilleures couleurs du monde)
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Re: [défi serdaigle] edwyn & béring Dim 29 Oct - 23:45
Ollivander Edwyn
Leszczynski Béring
Défi Serdaigle - Paint it Blue
Béring n'avait rien à faire. Affalé de travers sur son lit, il câlinait Iroise sans même vraiment y faire attention. Tout était étrangement calme, ça en devenait même un peu louche. Cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas vu Edwyn. Il n'allait sans doute pas tarder à pointer le bout de son nez.
Effectivement, et avec, en plus, une brillante idée. Qui dit mieux ?
Pendant un instant, Béring fixe intensément son colocataire. Sourcil haussé dubitativement, moue sceptique. Tu te moquerais pas de moi, non ? Non.
Le serdaigle pose le pour et le contre. Le contre l'emporte de peu, mais qui s'en souci ? Béring se sentirait coupable de laisser l'autre s'engager seul là dedans. Mauvaise idée. Très mauvaise. Et puis, à deux les chances de réussir sans se faire prendre seraient plus élevées. Quoique... trêve de réflexion inutile. Il irait un point, c'est tout. Il se lève de son lit, prenant soin de poser doucement son hermine sur la couverture.
- Un plan ? Histoire de revenir ici sans passer par la case "Bureau d'Andersen".
Edwyn Ollivander
Vieux aux chats
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Re: [défi serdaigle] edwyn & béring Mer 1 Nov - 23:15
[fuck les gifs qui te lâchent sans prévenir]
Défi Serdaigle - Paint it Blue
Béring Leszczynski & Edwyn Ollivander
Un grand coup sur la tête d'Andersen ? Non ? Alors, il allait devoir trouver une autre tactique. Heureusement, même dépourvu de plan, il en avait tout de même en stock. L'air réjoui, il se mit à fouiller dans la malle au bout de son lit, pour en tirer un paquet soigneusement fermé et une dizaines de feuilles de papier dessin en vrac. Il posa les secondes à côté de Béring, l'air fier de lui.
Un plan ? Pour qui me prends-tu ? J'ai des plans.
Après avoir accepté le prix de Cannelle, il avait eu plusieurs fois l'occasion de la raccompagner jusqu'à sa salle commune et avait pris sur lui de mémoriser les trajets potentiels, ainsi que les divers obstacles liés à une escapade nocturne dans des couloirs trop peu éclairés. Et il avait reporté tout cela sur une série de plans dessinés à main levée (et avec une certaine maîtrise de l'échelle) qui figuraient sur ces pages.
Tous les obstacles physiques à éviter pour se rendre jusque là. C'est sans tenir compte des escaliers, malheureusement, mais on devrait s'en tirer, quitte à patienter discrètement en attendant une meilleure configuration.
A une époque, il avait tenté de prédire les mouvements apparemment aléatoires des escaliers de Poudlard et sa conclusion s'était avérée décevante. Soit ils obéissaient à une série de principes trop nombreux et complexes pour être calculés en moins de quelques années de recherche intensive, soit ils étaient réellement aléatoires. Ce qui revenait au même dans le cas présent.
Pour ce qui est de nous déplacer discrètement, j'ai pas mal pratiqué le sortilège de désillusion, cet été. Et j'ai fabriqué ça, aussi, juste au cas où.
Il ouvrit le paquet, dévoilant l'une de ses toutes dernières créations, une superbement quelconque cape d'invisibilité.
Le regard de Béring voyage plusieurs fois entre son colocataire et les plans. Une moue septique se dessine doucement sur son visage. Des plans ? Sans surprise, la réponse de Ned ne le rassure vraiment pas. Que s'était-il passé la dernière fois qu'il lui avait sorti quelque chose dans ce goût-là ? Quelque chose de dramatique sans doute.
Alors, même s'il ne dit rien, un fameux « meh. » est bien présent dans l'esprit du blond. Il se contente d'un haussement de sourcils. Béring avait, plus ou moins, pris l'habitude de laisser la vie suivre son cours sans intervenir quand l'autre avait une idée en tête. Soit disant "un plan". Histoire d'observer ça de plus près, il se saisit des feuilles. Il faut reconnaître que c'est assez bien fait. Ne reste plus qu'à espérer que ça les conduise au bon endroit.
Pour se rassurer Béring se dit que de toute façon: - Si l'un deux mourrait d'une chute dans les escaliers la mission serait annulée, sûrement... - L'espoir subsistait que, peut-être, dans le noyau d'abricot qui servait de cerveau à Ned se cachait réellement un plan.
Le serdaigle se rapproche de son colocataire pour voir le contenu du paquet. Sa tête penchée d'un côté, il observe avec beaucoup d'attention la cape, d'apparence lambda, qui trône fièrement dans son emballage fait maison.
Béring se racle la gorge. "T'es bien sûr qu'elle fonctionne ? Juste au cas où..."
Son sourire trahit son envie de rire. La question sert plus à embêter l'autre qu'autre chose. Il s'éloigne, se saisit de sa baguette, enfile ses baskets et sa veste avant de se diriger vers la porte. Un grand sourire stupide orne ses lèvres. Stupide est exactement le mot convenant à cette situation.
"Bon, t'es prêt ? J't'attends moi."
Il agite un peu les feuilles en l'air, histoire de dire à l'autre de passer à la vitesse supérieure. Visiblement, une aventure les attend.
(mieux vaut avoir un noyau d'abricot qu'un pépin de raisin, namého)
Il rendit son sourire à Béring, quelque peu amusé par le changement d'attitude de son colloc' et, faussement vexé, répliqua :
Homme de peu de foi !
Alors que cet incroyant, s'apprêtait à s'en aller, il rangea prestement les plans qui traînaient et le suivi jusqu'à la sortie de leur dortoir. L'arrêtant d'une main ferme posée sur l'épaule.
T'as pas l'impression d'oublier quelque chose ?
La désillusion, espèce de macaron ! Et pour qu'Edwyn, grand distrait devant l’Éternel, s'en souvienne, c'est que c'était quelque chose de bougrement important. Parce que ça leur évitait de se faire prendre en pleine escapade nocturne, peut-être ? Non que l'option "donner un bon coup sur la tête d'Andersen" (voir message précédent) soit particulièrement déplaisante, mais elle avait des conséquences fâcheuses qu'il valait mieux éviter. Le rouquin donna donc un coup de baguette sur le crâne de son acolyte et le rendit temporairement aussi peu visible qu'un caméléon. Il se drapa lui-même dans sa cape à la fiabilité prétendument douteuse et ils se mirent en route, un sortilège dissimulant le bruit de leurs pas.
***
Le plan s'était déroulé sans accroc, jusqu'à présent. Et ils étaient en vue du passage où Cannelle était censée les faire entrer. Il jeta un coup d’œil autour de lui et rabattit la capuche de sa cape, donnant l'impression d'être une tête rousse et ébouriffée sans corps auquel se rattacher. Quel était le mot de passe, déjà ? Ah oui !
J'aime les belles blondes.
Pauvre Béring, il ne devait pas s'attendre à une telle soirée lorsqu'il s'était levé ce matin.
Bon. Il était temps d'honorer ta part du marché. Car si Edwyn avait du être contraint d'accepter de sortir avec toi afin que tu puisses accroitre ta popularité (oui sortir avec des génies timides sans montrer de contact physique en public était le moyen parfait d'attirer l'attention), tu avais du faire le lourd choix de trahir ta maison et d'accepter que cet artiste incompris accompagné d'un malotru redécorent votre salle commune d'un bleu azur. Ils auraient au moins pu choisir du rose gold.
Tu avais reçu un sms, te forçant à lever les yeux de ta lecture du soir : "Comment devenir riche sans épouser un homme riche" et donc à te lever sans que personne ne t'entende. Quitte à trahir, autant le faire discrètement et rejeter la faute sur un autre serpentard au faciès de victime.
Tu enfiles un peignoir, descendant les escaliers à pas de loup pour ne pas éveiller les soupçons, priant pour qu'un élève ne soit resté dans la salle commune à une heure aussi tardive. Heureusement pour toi, personne à l'horizon sur les canapés de cuir vert. Alors que tu te diriges vers la large porte dissimulée dans le mur de pierres, tu prononces le mot de passe : "Pragmatisme narcissique"
La porte s'ouvre sur les deux zigotos et tu croises les bras sur ta poitrine.
— « Je me demande bien ce que vous êtes venu faire.»
Sourire acerbe, ton sarcastique et menton relevé, tu te pavanes vers le centre de la pièce pour les laisser rentrer.
— « Et évitez de salir sur votre passage ou de rater, sinon je serais dans l'obligation de vous dénoncer à Andersen.»
Tu t'approches d'Edwyn pour poser tes mains sur ses épaules, l'air faussement affective, lui sussurant d'un voix doucereuse.
— « Ne te fais pas attraper mon amour. Je t'ai dis que je te laisserai entrer, mais je ne t'ai jamais promis que je t'aiderai à sortir.»
Béring Leszczynski
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J'aime les belles blondes... Pendant un instant, Béring se demande si Ned' s'est moqué de lui depuis le début ou bien s'il s'agit d'une confession impromptue sur ses préférences. Il se racle la gorge et s'apprête à lui lancer un "J'en suis ravi Ned", mais il n'en a pas le temps. La porte de la salle s'ouvre pour laisser apparaître une "belle blonde", comme dirait l'autre.
Béring reste silencieux, entrant à la suite du rouquin et écoutant la demoiselle déblatérer des "gngngn salir ceci, gngngn rater cela, gngngn Andersen". Caractéristique. Béring fait mine de regarder la montre à son poignet. C'est fou ce que le temps passe vite, il serait bien temps de commencer. Son regard se balade dans la salle commune avant de se fixer sur Ned', un sourire amusé au coin des lèvres.
"Alors, comme ça elle et toi... pour de vrai ? Bah dis, j'aurais pas cru."
Le blond a du mal à cacher son rire, alors il couvre sa bouche de sa manche pour ne pas faire de bruit et détourne son regard de son colocataire. Cela dit, il sait qu'il est très mal placé pour juger ou même rire, au vu du sombre abruti avec qui il sort... sortait ... sort. Meh.
Une fois son rire passé et oublié, Béring se tourne vers un mur de la salle et sort sa baguette.
"On en prend un chacun ?"
Il n'attend cependant pas de réponse de l'autre et s'attaque au mur froid et austère qui mérite bien un joli coup de jeune. Béring fait plus ou moins ça n'importe comment, ça fera sûrement des coulures, mais ils pourront dire que c'est design. Il nettoiera après. Comme un enfant qui s'amuse à marché seulement sur les lignes blanches du passage piéton, Béring se dit qu'il peut terminer ce mur plus vite que Ned'. Il fait la course, dans sa tête.
"On pourrait aussi leur changer les rideaux tant qu'on y est, non ?"
Docilement, il avait suivi sa guide à l'intérieur de cette salle à l'apparence si sinistre. L'écoutant parler, il avait haussé un sourcil et esquissé un sourire canaille avant de répondre sur le même ton :
Ne prononce pas des paroles qui pourraient être sorties de leur contexte, ma belle. Joli peignoir, au fait.
Il lui accorda un clin d'oeil plein de malice et se dégagea doucement de son étreinte. Hochant la tête pour seule réponse au commentaire de Béring - qui s'était déjà mis à l'ouvrage avec l'entrain d'un décorateur d'intérieur professionnel -, il s'attaqua à sa moitié de la salle, maniant sa baguette dans une série de gestes fluides et épurés. Sa technique tenait plus de la métamorphose que d'une couche de peinture. Le vert changeait de nuances, passant par le turquoise avant de repartir sur la gamme des bleus, l'argent semblait refléter les lumières de la salle d'une manière plus chaude, jusqu'à prendre une belle teinte bronze. Il ne se pressait pas, laissant son économie de mouvement et la pratique préalable des sortilèges appropriés faire le travail. Le plus difficile fut d'altérer les symboles des bannières, changer les serpents en aigles était bien plus ardu que de changer les coloris et cela lui prenait plus de temps.
Il ne gagnerait peut-être pas la course, mais il appréciait trop le travail bien fait pour s'en soucier. Et l'esprit de compétition n'avait jamais vraiment été l'une de ses qualités. Pris au jeu, il mit même un moment avant de réagir à la question.
Les rideaux, les bannières, tout ce qui est vert et argent doit devenir bleu et bronze. Il faut réchauffer les cœurs froids des locaux à la flamme de notre légendaire sagesse, après tout.
Oui, tout cela l'amusait beaucoup trop. Un vrai gamin.
Qu’est-ce qu’il pouvait sous entendre avec son « pour de vrai? » débordant d’une condescendance chatoyante à tes oreilles. Et avec qui il sortait lui d’abord ? Voulait-ce dire que tu n’étais pas assez bien pour Edwyn ? Ou bien qu’Edwyn n’était pas assez bien pour toi ? Obviously c’était la deuxième qui était correct mais son ton ne te plaisait pas. Tu les fixais, paupières plissées, ride du lion pliée comme si tu jugeais leurs âmes.
— « N’abimez pas les teintures… Oh god… »
Tu observais, consternée par ta propre traitrise à ta propre maison. Oh bien sûr, tu t’en fichais certainement de ce que les autres pouvaient bien penser vu qu’ils ne sauraient jamais que tu avais pu participer à ce massacre. Alors que ton faux petit ami de Serdaigle s’était fait plaisir à commenter ton magnifique peignoir en pilou-pilou rose, tu croisas les bras sur ta poitrine en haussant les sourcils.
— « Je ne sais pas si ton style habituel ressemble à ce que tu portes mais j’espère que non sinon je vais devoir me charger de ton relooking. Pareil pour celui que tu traines… »
Comme si Béring n’était qu’un accessoire de mode d’Edwyn… Les jugements de Cannelle seront votre rédemption viles Serdaigle qui osent salire la demeure de Salazar Serpentard … !
Béring Leszczynski
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Béring lève les yeux au ciel et se tourne vers la vert et argent, un agréable sourire sur ses lèvres. Le pli entre ses sourcils lui donne un air de teckel offusqué. Il l'aurait vexée ? Pendant un instant, il hésite à elle aussi la redécorer aux couleurs de leur maison. Cependant, il doute que ça fasse plaisir à la demoiselle en rose. Il n'a pas vraiment envie de passer les prochaines heures dans le bureau d'Andersen, sans doute aussi joyeux que sa personne. Si supporter quelques remarques de princesse en manque d'attention du peuple, sur leurs vêtements par exemple, est le prix à payer pour éviter ça, le choix n'est alors pas très compliqué à faire. Au moins, ici, il s'amuse bien.
"Tu peux toujours te dire que... le bleu est une couleur très positive dans le feng shui. De toute façon, ce serait étonnant que notre oeuvre soit là pour longtemps."
Pas de doute que dès qu'elle serait découverte, on s'empresserait de tout effacer pour laisser de nouveau place au vert et argent. Il imagine déjà les visages des élèves qui se lèveront demain matin. Cela dit, ce n'est pas de la méchanceté ou du mépris pour les serpents qui anime Béring. Sans doute, de la stupidité, pour avoir fait le choix de suivre Ned' dans son aventure. Choix, par ailleurs, qu'il regrettera probablement une fois que l'adrénaline aura quitté son corps.
S'étant tourné à nouveau vers son pan de mur, Béring tapote doucement sa baguette sur l'un des rideaux pour le faire changer de couleur.
"On se sentirait presque aussi bien qu'à la tour serdaigle."
Dernière édition par Béring Leszczynski le Sam 30 Déc - 23:50, édité 1 fois
Béring Leszczynski & Edwyn Ollivander & Cannelle P. Flemming
Oh, Cannelle. Elle était tellement... elle-même. L'échange qu'elle tenait avec Béring était particulièrement amusant et il était difficile de conserver sa concentration. Il s'arrêta un instant sur la considération vestimentaire et répondit, l'air coquin :
Tu sais, si je choisis ces vêtements, c'est justement pour que tu sois tentée de me les enlever...
Il se tourna vers elle et accorda un regard pensif à son peignoir. Dans quelques secondes, il allait pousser la blague légèrement trop loin. Enfin, après tout, c'était elle qui avait commencé.
... mais à voir ton peignoir, je ne suis pas le seul de nous deux à pratiquer cette technique.
Tout sourire, il retourna à sa tâche. Il en aurait presque siffloté, mais il ne savait pas trop comment faire, alors il ne fit rien. Parce qu'il y avait une limite au ridicule qu'on acceptait de s'infliger à soi-même. Et aussi parce qu'il sentait venir une réaction pas piquée des vers de la part de sa "chère et tendre". Enfin, pour le côté tendre, c'était un peu compromis, apparemment. Il faudrait qu'il demande un remboursement. Ô destin cruel qui l'affligeait de tous les maux possibles et imaginables.
Le petit Serdaigle prenait un peu trop la confiance. Alors tu le dévisageas d’une expression à peine outrée, haussant les épaules en rageant intérieurement. Tu commençais presque à te retrouver dans la salle commune de Serdaigle tant ils s’appliquaient avec méthode. Les tapisseries de vert émeraude et d’argent s’étaient transformé en des symboles d’Aigle d’un bleu profond et de liserets de bronze.
— « Dans tes rêves uniquement, Ollivander. »
Soudain, un bruit effroyable te fit sursauter. La chauve-souris du directeur venait de s’infiltrer par les conduits d’aération et criait l’alerte. D’un réflexe qui sortait de nul part, tu attrapas un coussin du canapé pour le balancer sur l’animal qui heurta un mur et glissa tout du long inanimé.
— « Aaaaaah ! J’ai tué Misa ! Je vais être renvoyée !! »
Te précipitant vers la chauve souris sonnée, tu la ramassas pour la porter dans tes bras, la pressant contre ta poitrine en agitant d’un air désespéré ton bras libre.
— « Keskonfé keskonfé keskonfééééé ???? LES GARS REFLECHISSEZ BON SANG ! ON VA TOUS Y PASSER ! »
Les larmes te montaient presque aux yeux et tes joues avaient gonflées pour prendre une couleur plutôt rouge.
Béring Leszczynski
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Des hurlements stridents que Béring ne reconnaît pas tout de suite le font se retourner vivement, alarmé. La chauve-souri du directeur venait de les prendre sur le fait et n'allait visiblement pas se taire avant qu'une figure d'autorité rapplique. C'était sans compter sur le coussin qui la faucha dans la fleur de l'âge pour l'écraser contre un mur fraîchement redécoré, petite créature déjà regrettée. Panique à bord.
Béring se dépêche de s'approcher de la blonde qui a déjà recueilli le petit animal aux creux de ses bras, une main sur la bouche pour s'empêcher de crier aussi fort que ses nerfs voudraient. Il sent déjà le monde s'écrouler sous ses pieds.
"Oh, mon... Tu l'as tuée ! TU L'AS TUÉE !"
Béring, paniqué, se tourne vers Ned, mimant du bout des lèvres cette même phrase : elle l'a tué. Si la respiration de Béring ressemble à celle d'un asthmatique, son cerveau lui réfléchi à cent à l'heure. Les toilettes ne doivent pas être très loin ?
"Non, rectification : ON a tué la chauve-souris du directeur, ce sera la même chose pour lui et il va nous le faire payer ! Faut qu'on se débarrasse du corps !"
Les yeux toujours paniqués de Béring se posent sur le petit animal, il se penche pour l'observer de plus près. Si elle n'était pas une telle purge, la chauve-souris chérie du directeur pourrait paraître mignonne. On imaginerait presque son propriétaire lui faire des grattes derrière ses petites oreilles. Bienheureux sont ceux qui ignorent encore que cette bestiole est détestable à souhait.
Un minuscule mouvement de paupière capte l'attention de Béring. Les morts ne bougent pas, même les plus frais... en théorie. Les sourcils du blond se froncent, sa respiration se fait plus calme.
"Attends, passe la moi juste une seconde..."
Il n'attend pas réellement de réponse de la part de la copine de Ned et s'empare doucement de l'animal. La tournant et la retournant entre ses mains, Béring scrute le moindre petit mouvement indiquant qu'ils ne sont pas définitivement dans une merde sans nom. Le ventre de l'animal se soulève faiblement, son museau bouge à intervalle irrégulier.
"ELLE EST VIVANTE ! Oh putain... "
Le serdaigle s'adosse à un des murs pour souffler, la panique a presque disparue, mais son cœur bat toujours frénétiquement. Ils vivront.