[NC -16] Hostium Dei || Skula

Incandescent flottement qui te balafra ardemment l'esprit et les voluptueuses lippes du bellâtre ayant doucereusement fracassé les tiennes ébouillantèrent la pellicule de ta mémoire. Une truculente saveur mutilant incessamment tes souvenirs et lorsque le retour à la réalité te flagella ferventement, tes iris s'agglutinèrent aux arabesques tant désirées, culminant indécemment celles d'un autre homme ayant dérobé cette place qui était tienne. Son torse ornementé de la proéminence de sa musculature, délié de sa parure tissulaire, ondulait suavement, sensuelle offrande à la curiosité des ces indésirables regards. Seules tes prunelles pouvaient se galvaniser du privilège de la nudité exhibée de sa pulpe satinée. Une flamboyante lueur de désir embrasa tes iris enlisés au creux des siens ayant emprisonné le firmament en leur coeur et les craquelures insufflées de cette insupportable distance écartelant vos deux existences, érodèrent viscéralement ton palpitant. Une fallacieuse esquisse suintante de plénitude s'avachit pourtant le long de tes lippes alors que tes phalanges affalées contre ton verre engorgé d'un cocktail dénué des vices alcoolisés l'enserrèrent de leur étau fiévreusement ravivé, cuticules presque aptes à le parer de douloureuses rayures tant la frustration te tordait les entrailles.

L'indésirable délaissé et votre proximité essoufflée revigorée, sa phalange se promena le long de ta pommette et lorsque vos lippes s'entichèrent ardemment de l'une de l'autre, un soupir embrumé d'adrénaline s'extirpa de tes lèvres, tes paumes cascadant lascivement le long de son torse accolé à tes esquisses. Puis vous abandonnâtes les festivités déchaînées pour vous engouffrer au creux de la quiétudes des couloirs obscurcis du château, les courbes chancelantes de Sky difficilement supportées par tes soins et ses lippes accablées de solitude sporadiquement lénifiées de leurs quelques retrouvailles avec les tiennes.

Soudain basculement de tes arabesques, désormais reposées sur l'épaule du jeune homme et quelques brisures rieuses fuirent tes lèvres frémissantes d'extase tant il était désormais entièrement tien. Déposée face à l'entrée de son antre intime, ta pulpe s'y insinua, tes talons carillonnant contre les dalles pierreuses. Tu en débarrassas tes voutes plantaires qui embrassèrent leur froideur et regagnant les côtés du gryffondor, tes doigts s'entrelacèrent au sien pour le faire valser à toi et l'entraîner jusqu'à son lit au creux duquel s'y avachirent tes arabesques dorsales, emportant Sky entre tes bras à présent échoués autour de sa nuque. Le pulpeux de tes lippes conquises de frissons d'impatience opprima doucereusement les siennes.    

Sky ...

Murmure embaumé d'une sensuelle discrétion.

Il t'effleura d'un édulcoré compliment et une esquisse comblée s'arrima à tes lippes tandis que tes entrailles intimes furent délicatement désertées, la solitude les estropiant amèrement. Sa générosité déborda d'entre tes lippes, ses bras s'entichant de ta silhouette leptosome au creux de ses draps qui se fracassa doucereusement contre la sienne, tes pulpeuses sphères accolées contre son tronc et ton faciès éclipsé au coeur de sa nuque, l'affriolante fragrance exsudée de son épiderme engorgeant tes narines de délectation.

Les rayons solaires régissant à nouveau le firmament de leur truculence, balafrèrent les manteaux ciliaires rabattus de tes paupières qui chancelèrent, cette vivace et fugace incandescence les embarrassant. Balbutiante éclosion de tes prunelles tandis que tes esquisses embrassant celles du lion se saccadèrent de tressaillements de plénitude, les baisers pluvieux auréolant le sommet de ton épaule et le bout de ses phalanges se galvanisant suavement de tes flancs. Quelques soupirs de béatitude s'extirpèrent d'entre tes lippes frémissantes qui maculèrent le satiné enrobant sa nuque de rosacés bourgeons. Affriolante sensualité qui fut ferventement amputée, les arabesques du gryffondor fuyant soudainement les tiennes, les traits de son visage ardemment ternis et la stupeur semblant les mutiler.

Sky ?

Tu t'abreuvas de cette insipide incompréhension, tes iris sillonnant le long de cette extatique pulpe le forgeant et l'adrénaline n'essoufflant plus aucune des rutilantes racines de tes courbes, la ferveur de ta conscience te flagella ineffablement lorsqu'elle s'attarda sur chacune des estampilles de trèfles constellant son ventre. Motifs scellés ayant douloureusement mutilé ta mémoire lorsque cette terrible tragédie impossible à congédier de tes souvenirs avait accablé autant ta famille que ta propre existence. La véhémence de cette vérité si brutalement exhibée entrava tes courbes d'un bref immobilisme pétrificateur, tes prunelles ravivées de leur écarquillement et inondées d'un azuré brasier.

Mon ... jumeau ?

Tes esquisses se déhanchèrent subitement pour s'affaisser contre les siennes, tes bras aliénant sa nuque de leur affectueux étau.

Pourquoi ne l'ai-je pas remarqué plus tôt ? C'est pour ça que je ressentais à chaque fois cette sorte de nostalgie en te voyant. Tu m'as tellement manquée et je suis tellement heureuse de te voir sain et sauf.

Tes bras échoués autour de sa silhouette l'étreignaient d'un affectueux étau qui se mua en mille épars du creux de ses paumes. S'extirpant de ta tendresse et délaissant tes courbes, il para ses esquisses intimes d'une entrave tissulaire. La stupeur n'eut point le privilège d'assaillir ton esprit, tes arabesques se hâtant à affubler la suavité de leur féminité de la dentelle gisante sur les dalles pierreuses. Une avalanche d'émoulues palabres s'exsuda d'entre les lippes auréolées d'amertume de Sky et tes sourcils s'endurcirent d'un froncement de fureur tandis que tu valsas avec véhémence à ses côtés pour flageller sa pommette gauche d'une inquisitrice gifle. Tes paumes s'arrimèrent finalement à ses épaules et les opprimèrent d'une ardente pression, engouffrant la silhouette du lion au creux d'une chute qui la fracassa lourdement parmi ses draps encore engorgés de vos fragrances entremêlées. Tu le culminas férocement, chacun de tes membres apposés sur son lit, tes bras tordus de pliure encadrant son faciès mutilé d'animosité.

Est-ce que tu te rends seulement compte de ce que tu dis ?! Qui t'as dit que je ne te croyais pas mort moi aussi ?! Qu'est-ce qui te fait croire que je savais que tu es en vérité mon frère ?! COMMENT OSES-TU INSINUER QUE JE T'AI ABANDONNE ?!

Ta sérénade féminine vrilla, menaçante de rage. Ta paume fut brandie à nouveau, apte à gangréner son visage d'une nouvelle torpeur giflante mais elle demeura entravée à travers les airs, chancelant de cette hésitation à te gangréner le palpitant de cette lypémanie corrodée de fiel. Elle s'affaissa finalement lascivement, embrassant la proximité de sa comparse sur le tronc ornementé de musculature de ton frère, tes cuticules s'y enlisant de frustration, éclaboussant son épiderme lacté de flamboyants sillons, ta frange émaillée inondée de crispations de contenance. Ton crâne se courba et les immaculés ballets capillaires dévalèrent lentement tes épaules, éclipsant tes iris à ceux du jeune homme.

J'ai compris lorsque j'ai vu tes cicatrices en forme de trèfles sur le ventre ... Elles correspondent tout comme la mienne aux motifs de la rambarde de la maison ... Il n'y a pas besoin d'être surdoué pour faire le parallèle d'autant plus que je t'avais dit que je ressentais toujours une certaine et étrange nostalgie à tes côtés. Tout s'explique désormais ... J'ai de forts sentiments naissants pour toi, je ne le nierai pas et j'estime que l'amour, le véritable, ne devrait pas avoir d'obstacles se dresser sur sa route. Rien devrait empêcher deux personnes de s'aimer sincèrement, pas même les liens du sang. Mais si tu veux t'abaisser à fuir les tiens sous prétexte d'un tabou sociétaire, je ne te retiendrai pas.

Palabres aiguisées et lénifiées de ce calme maîtrisé qui déferlèrent, accompagnées d'une fallacieuse monotonie.

La frustration t'érodait fiévreusement les entrailles tandis que le creux des paumes de Sky asservit chacune de tes pommettes. L'indécence de ses lippes encore assoiffées des tiennes, les flagella suavement, tes bras enrobant doucereusement sa nuque, les phalanges de ta paume gauche vagabondant à travers les lactescentes cascades capillaires ornementant son crâne. Tes arabesques affriolées de son étreinte, s'engouffrèrent finalement au creux de ses draps tandis que sa stature redressée te culmina silencieusement. Les palabres débordant d'entre ses lippes t'effritèrent le palpitant de torpeur tant vos fleurissantes retrouvailles s'auréolèrent aussi vivacement d'éphémérité. Ton jumeau s'éclipserait douloureusement de Poudlard, délaissant cet amour bourgeonnant dont tu l'avais délicatement balafré et ses excuses avouées ne lénifièrent point la lypémanie dévastant tes entrailles.

C'est affligeant de voir qu'à peine de nouveau réunis, tu veuilles me quitter ... Mais je ne te retiendrai pas, c'est ton choix. Quelqu'un m'a adoptée et je pensais véritablement que tu étais mort et qu'il n'y avait aucune raison profitable dans ce cas-là de corriger les faits relatés dans les journaux ... Je me suis gravement trompée mais c'est du passé de toute manière. Le ressasser ne changera rien à toute cette tragédie ...

L'étau de sa paume écrouant la tienne fut embrasé d'une doucereuse crispation de ta part et elle fut abandonnée, tes esquisses cascadant pour s'extirper du lit. Tu te hâtas à affubler entièrement ton épiderme dénudé de la longue et truculente robe de soirée ayant embrassé des heures la dureté du sol. T'abreuvant de la proximité de Sky, tes lippes scellèrent une énième fois les siennes en un langoureux et galvanisant baiser puis tes courbes valsèrent jusqu'à l'orée de sa chambre, un soupçon d'amère rancune faisant vaciller ton organe pulsatif tandis que ton refus de fomenter de souffreteux épars vestigiaux engorgea chacune de tes rutilantes racines.

J'espère que tu trouveras le bonheur que tu mérites là où tu seras. Adieu, Sky.

Une fébrile esquisse suintante d'une fallacieuse plénitude ornementa tes lippes puis tu t'éclipsas avec vivacité, quelques soupirs affligés s'écoulant d'entre les lippes, ton esprit douloureusement écartelé entre torpeur et fureur.