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Do you remember our childhood ? | ATLAS

Mae L. Greengrass
Reine aux milles visages
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Mae L. Greengrass
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Do you remember our childhood ? | ATLAS Ven 3 Aoû - 18:14



featuring Atlas & Mae
« Do you remember our childhood ?»

Les cheveux détachés, tombant soigneusement sur le devant de son visage, la jeune Greengrass parcourait les galets du chemin de traverse sa cape de serpentarde sur le dos. La jeune femme avait déjà fait tout ses achats pour la rentrée prochaine, bien qu'il ne lui manquait plus grand chose. Cependant il manquait quelque chose d’extrêmement important : un nouveau balais pour l'équipe de Quidditch. En effet Mae prenait un malin plaisir à avoir le tout dernier balais. Non pas pour frimer auprès des autres, bien que l'idée lui ait traversé l'esprit, mais surtout pour une qualité supérieure. Toujours plus.

Passant devant le magasin des Ollivander, Mae éffleura du bout de ses doigts son nouvel insigne : préfète en chef des serpentard. La jeune femme avait fait honneur à sa famille en ramenant cette bonne nouvelle à la maison. Sa mère n'avait pas pleuré de joie de cette manière depuis tant d'année que Mae n'avait pas pu s'empêcher de suivre ses traces. Elle n'avait cependant pas oubliée les derniers mots d'Andy à son égard dans le Poudlard Express. Blessée ? Jamais. Atteinte ? Loin de là. Dérangée ? Non plus. Elle n'en avait que faire des mots d'une cracmol sans aucun intérêt. Son orgueil en avait-il prit un coup ? Peut-être, sait-on jamais.

Tête haute la jeune femme toisa plus d'une personne dans les rues sombres du chemin de traverse. Mae n'était pas une inconnue, pour personne d'ailleurs. Ses iris pourpres ne passaient pas non plus inaperçus, maman lui avait laissé un héritage des plus voyant. Certains ne ressentait que la haine pour ce nom, d'autres de la jalousie, mais la plupart une peur mêlé d'une curiosité rare. Que faisait-ils dans l'ombre ? Étaient-ils aussi violent et sombre que le disent les rumeurs ? Pratiquent-ils la magie noire ? Comment a réellement disparu l'aîné des enfants Greengrass ? Mae passait outre. Le menton haut elle baissa doucement ses yeux au sol pour ne pas glisser sur une flaque d'eau tout en tenant du bout de ses fins doigts sa cape avant de percuter dans le virage d'une ruelle une personne.

« Veuillez m'excuser. » C'était pour une fois de sa faute, la tête baissée et dans un virage elle n'avait pas vu la personne d'en face lui arriver dessus. Relevant doucement sa tête vers son interlocuteur, Mae resta bête. Ses yeux grand ouvert, ses joues habituellement pâle prirent une couleur similaire à ses iris. Gênée. Que faisait-ils ici ? Dans les quartiers sombre du chemin de traverse ? « Pardonne moi Atlas, je ne t'avais pas vu venir. » Le timbre de sa voix était inhabituellement fébrile. Ils se connaissaient plutôt bien. Les deux jeunes sorciers avaient l'habitude de se voir lors des représentations de leurs parents, les repas entre grandes familles bien que rare, n'était pas non plus inexistant lorsqu'ils étaient des enfants. Cela fait déjà quelques temps que les deux jeunes ne font que de se croiser dans les couloirs, sans un sourire ou un bonjour. Peut-être Arsene était-elle derrière tout cela. Après tout, c'est bien à cause de cela que Mae et la soeur d'Atlas ne se parle plus. L'air inquiet Mae releva les yeux vers ceux de son interlocuteur. « Tu n'as rien j'espère ? »


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Atlas B. Priest
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Atlas B. Priest
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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Sam 4 Aoû - 0:49


Do you remember our childhood ?


L'air était irrespirable chez les Priest. Malgré que vous étiez à la campagne. La chaleur et les piques d'Arsene te rendait froid, mais tes parents constamment sur le dos avaient rapidement tendance à t'étouffer. Entre les entrainements et leur soutien envers les délires de ta soeur, tu avais transplané au chemin de traverse afin de te retrouver un peu seul avec toi même. Et surtout pour être en paix.

La vérité était tout de même tout autre, déguisé au travers de ta volonté d'exfiltration, Père t'avait confié avant que tu partes des achats à effectuer dans la plus grande des discrétion. Quinze heure au début du mois d'aout, il ne devait y avoir personne de respectable qui pourrait t'identifier dans l'allée des embrumes. Et tu savais déjà quoi dire si cela arrivait.
Tu t'étais perdu. Et tu cherchais à rejoindre le chemin de traverse. C'était simple et efficace. Et en garçon transpirant d'innocence et de bonne volonté, tu te laisserais accompagner vers celui ci pour repartir tranquille.

Tu avais réalisé plusieurs achats pour la famille Priest, t'étant même permis de parfaire ton stock d'ingrédients pour tes expérimentations de poisons. Le sac à dos plein et sur le dos, tu te diriges la mine fermée vers la route principale. Tu avais également des fournitures scolaires à acheter au passage. Tu savais pertinemment que tu aurais la flemme de revenir plus tard les acheter. Autant le faire maintenant.

Retrouvant le passage lumineux, t'extirpant de ses allées sombres et tortueuses, une silhouette te heurta sans que tu n'aies pu l'éviter. Gardant ton calme, tu ramassas ton portefeuille qui était tombé de ta veste avant de reconnaitre son visage. Un malaise s'installa malgré le fait que tu tentais de ne rien laisser paraître.

« Greengrass. »  Elle t'avait appelé Atlas. « Enfin.. Mae. »

Elle s'excuse et tu la dévisages avec froideur, n'ajoutant rien au passage qui pouvait partager votre faute. Tu ranges ton portefeuille dans la poche interne de ta veste en jean. Un léger sourire se dessine sur ton visage, tordu au possible.

« Je n'ai rien. Je suis aussi costaud que j'en ai l'air. » Il la jauge comme il le ferait avec une ennemie. « Et toi ?»

Tes sentiments se balançaient dans une lutte acharnée, torturante pour l'esprit simple et sage que tu étais. Les souvenirs et les sentiments enfouis subsistaient, prenant à mal ta curiosité malsaine et ton intérêt picoté. Mais de l'autre, Arsene demeurait dans ta tête malgré tout. Elle avait réussi à te prendre la tête à son sujet alors que vous ne vous parliez même plus. Alors évidemment, tu gardes tes distances de sécurité.
Tu ériges cette barrière nécessitée.

« Tu as pris des centimètres. »

Ton sens de l'observation minutieuse te perdra.
Tueur en série.

Mais un autre détail attira ton attention. Comment avais-tu pu le louper ? Il brillait partout, même son sourire se reflétait dedans, si ce n'est que la connaissant, elle devait se pavaner comme un paon arborant son beau collier.

« Tu es devenu préfète en chef ?! »

Devais-tu être impressionné ou inquiet ?


Mae L. Greengrass
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Mae L. Greengrass
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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Ven 24 Aoû - 15:51



featuring Atlas & Mae
« Do you remember our childhood ?»

Mae avait toujours idéalisé Atlas et sa famille. Premièrement parce que les deux jeunes serpentard ont grandi ensemble, leurs familles étant proche et souvent amené à se rencontrer lors de nombreuses réunions. Le bousculer de la sorte l'avait tout de suite rendue très nerveuse, l'ont pouvait voir malgré des manches légèrement trop longues que ces dernières tremblaient. Il avait toujours eu cet effet là sur Mae. Idiote. Rapidement à l'entends de son de famille, Mae se rendit compte qu'elle l'avait appelé par son prénom. Trop nerveuse elle en avait oubliée les bonnes manières. Si son père avait été là, Mae aurait été rapidement réprimandée. « Je n'en doute pas. Moi ? Ah. Tout va bien. » Un léger sourire en coin en direction de son interlocuteur, et Mae leva ses yeux vers lui. Il était grand comparé à ses quelques mètres. Des talons n'auraient pas suffit à rattraper se retard de croissance.

Un court instant Arsene traversa l'esprit de Mae qui perdit se doux sourire enchanteur. Il ne fallait pas qu'elle sache qu'Atlas et elle avait eu une collision, sinon la rentrée à Poudlard serait plus difficile qu'une entrée direct en enfer. C'est bien pour les beaux yeux du jeune homme qu'elles ne pouvaient plus se croiser dans les couloirs de l'école sans se mitrailler du regard. La jeune femme sorti de ses pensées lorsque le jeune Priest lui rappela sa petite taille.  « Fort heureusement pour moi, oui. » Secouant de nouveau sa cape la jeune femme rétorqua rapidement. « Que devrais-je dire de toi. Je suis obligée de lever la tête pour te faire face. » Mae lâcha un léger ricanement et très rapidement frotta l'arrière de sa nuque, toujours aussi gênée. Stupide.

Préfète ? La jeune femme cligna rapidement des yeux et déplaça instinctivement sa main sur sa nouvelle insigne. Un rictus sur le bord des lèvres, Mae toussa doucement. « En effet. Les professeurs croient en mes capacités à tenir ce poste. » Levant les yeux au ciel Mae remis en place sur son épaule la sangle de son sac. « Mademoiselle Ollivander me l'a appris au départ des vacances. La lettre a suivi quelques jours après. » Haussant les épaules elle fit de nouveau face au jeune homme qui semblait stupéfait de la nouvelle. «  Surpris ? »



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Atlas B. Priest
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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Sam 25 Aoû - 11:13


Do you remember our childhood ?


Tu l'observais de tout les détails qui la parsemaient. Elle était si belle et indomptable, délicate au travers des frivolités de sa cape. Elle changeait, sûrement plus vite que toi qui demeurait le même au travers des années. Secret, renfermé de vices qui te rongeaient sans jamais avoir pu poser des mots pour les définir. Mae grandissait, évoluait dans la lumière qui l'avait toujours caractérisé. Et tu serrais les dents, dans l'ombre à l'observer sans pouvoir l'approcher. Mais ne t'étais-tu pas toi même infligé ses barrières que tu avais érigé ?

« Cela a l'air en tout cas. »

Que tout aille bien.
Mais tu perçois en elle cette gêne presque indicible à l'oeil nu. Tu la décelais de part l'art que tu exerçais, d'observer, d'analyser pour mieux connaitre les limites de la personne que tu affrontais. Voulais-tu l'affronter, elle ?
Bien sûr que non.

La nouvelle te surprend, mais à peine quelques secondes. Car elle était parfaite pour remplir ce rôle. Forte, combative et autoritaire. Tu étires un sourire narquois, croisant les bras et relevant le menton pour la dominer du regard.

« Tu as toujours été obligé de lever la tête. Même à huit ans je crois que je t'ai toujours dépassé. Tu dois faire la même taille qu'Arsene. »

Son teint blêmit.
N'étaient-elles pas amies ? Tu en doutes, au vu de la conversation pimenté que tu avais eu avec ta soeurette au début des vacances. Les histoires de filles ne te regardaient pas, en plus du fait qu'elles te désintéressaient totalement.

« Je n'irai pas jusqu'à dire que ça me surprend car c'est vrai que tu remplis les conditions. Mais... Je suis plutôt fier de toi. Je suppose. Tu n'as jamais été préfète avant cela, je dois dire que même, ça m'impressionne. »

Les professeurs avaient vraiment dû être impressionnés par son travail. Ou bien le directeur était intervenu lui même. Si tu te souvenais bien, l'ancienne préfète en chef était du même acabit.

Tu lèves alors ta main pour effleurer sa tête.

« Ou allais-tu comme ça ? Il serait dangereux pour une préfète en chef de s'infiltrer dans un endroit aussi malfamé. »


Mae L. Greengrass
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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Dim 26 Aoû - 13:14



featuring Atlas & Mae
« Do you remember our childhood ?»

Il n'avait pas vraiment changé. Le même regard, un poils hautain. Le genre de regard de braise qui vous demande de ne pas le lâcher, mais qui fait battre votre coeur toujours plus rapidement. Cette voix qui résonne au plus profond de votre être, presque envoûtante. Réveille toi Greengrass. « J'ai toujours refusé des talons plus haut pour ne pas te faire d'ombre, tu ne t'en ais jamais rendu compte ? »  Un léger rictus se dessine sur ses lèvres. Arsene ne lui fait rapidement perdre. La jeune Priest et Mae n'était plus en bon terme depuis quelques temps déjà. Il faut dire que là encore, tout tourne autour d'Atlas. « Il n'y a alors que la taille qui nous rapproche. » Ce n'était pas l'amour fou. Après tout, c'est elle qui a toujours fait en sorte d'éloigner son amour de jeunesse loin d'elle.

Ses fins doigts sur sa jupe, Mae ne pouvait quitter son regard. Ses perles vermeilles brillaient de mills feu dans un endroit pourtant si froid. Son coeur s'arrêta un instant. Fier ? « Je. »  La jeune femme baissa pourtant son regard un court instant, incroyablement gênée. Ils se parlaient si peu. Mae se faisait pourtant si petite dans les couloirs pour ne pas que leurs regards se croisent. Pour qu'il oublie sa présence. Et malgré tout ça, il était fier qu'elle y soit arrivée ? « Merci, Atlas. »  La jeune préfète remis une mèche de cheveux derrière son oreille, les joues devenant presque aussi chaude que l'intérieur de ses pupilles. Elle n'allait pas le décevoir. Elle n'avait jamais voulu tromper ses attentes, au plus loin qu'elle puisse se souvenir, il n'y en avait toujours eu que pour lui et ses beaux yeux à ne pas décevoir.

Redressant sa tête vers lui, le haut de la tête de la jeune femme fu effleuré par ses doigts si délicat. Il est vrai que les chemins emprunter par Mae n'étaient pas les plus recommandé. Mais son nom, les affaires dans lesquelles sa famille trempée, et son adresse avec une baguette lui assurée une tranquillité certaine. « Tu t'inquiète pour moi ? »  Elle ne pouvait enlever ce sourire stupide de sur ses lèvres, ses yeux tout droit plongé dans les siens. « J'ai toujours du mal à me souvenir de l'emplacement de l'apothicaire, j'ai besoin de sang de salamandre. »  Sa mère en avait besoin pour diverses potions qu'on lui avait commandé. Et plus aucun apothicaire en avait de disponible tout de suite.

Mae pris une grande inspiration et se rapprocha d'Atlas, faisant un pas en avant. Ses yeux toujours grand ouvert sur son interlocuteur.  « Il serait malvenu pour une préfète en chef de laisser un élève seul dans un endroit aussi malfamé. »  N'est-ce pas ?

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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Lun 27 Aoû - 22:47


Do you remember our childhood ?


Tu demeurais sûr de toi, face à ce bout de femme que tu voyais encore parfois plus comme l'enfant que tu avais connu que comme la jeune fille qu'elle persévérait à devenir.
Son sourire te retournerait presque le coeur, mais le tien peine encore à faire sa place sur ton visage. Tu restes derrière ta barrière, comme protégé des flèches qui pourraient transpercer ta poitrine. Tu demeures ce pantin froid que tes parents avaient construits pendant des années pour résister à l'empathie que les êtres chers dégageaient.

Mais son merci qui ne fit qu'étirer un léger rictus à tes lèvres se transformèrent en un grand sourire gêné quand elle te demanda innocemment si tu t'inquiétais pour elle.
Et il te fallut le temps d'un hoquet pour répondre.

« Qu'est-ce que tu en penserais si c'était bel et bien le cas ? »

Ses iris étaient plongé dans les tiennes. Si envoutantes que tu ne pouvais réellement détourner ton regard. Tu t'amusais à te noyer dans ses prunelles aussi profondes que le cosmos lui même. Alors qu'un silence flotte, tu te racles la gorge. Elle cherchait du sang de salamandre ? Tu fronces les sourcils avant de prendre le temps de reculer un peu, pour observer le chemin de traverse qui remontait jusqu'au chaudron baveur. Sur votre droite se trouvait Gringotts ou de nombreux sorciers habillés aux logos de la banque promouvaient devant la nouvelle mise à jour de l'application.

« Mémoire fébrile. Il a toujours été près du magasin Errol. »

Une grimace t'écorche les pommettes. Tu t'efforçais de croiser Olympe le moins possible depuis que tu avais découvert sa nature. Non pas que tu ne contrôlais pas tes pulsions mais il aurait été difficile d'expliquer à Mae pourquoi la tension aurait monté d'un cran.
Mais alors que tu t'étais laissé perdre à fixer la pancarte de l'apothicaire dans le vide, tu sursautes légèrement en arrière quand elle s'approche de toi. Il fallait avouer que ses charmes ne t'étaient pas insensible.
Sa réplique te fait sourire, et soupirer en même temps. Tu restes comme un con, menton baissé, rictus narquois ourlé au bout des lippes.

« Je crois que tu oublies vite que je reste le plus grand de nous deux. Je serais plus avenant à te protéger que l'inverse. »

Sexisme ironique et presque séducteur. Evidemment que cela n'avait rien à voir, ni de la taille ni de sa féminité. Mais parce que tu serais prêt à transpercer d'une flèche de plomb le premier qui oserait la toucher. Plus rapide que ses paupières qui se ferme, que son souffle qu'elle sème comme une amortencia autour de toi.

Tu prends sa main et prends les devants sans attendre son consentement. Et tu l'emmènes vers cet apothicaire qui semble beaucoup trop loin pour une promenade entre amoureux. Silence sûrement gêné pour elle, intériorisation de tout ce que tu pouvais ressentir pour toi.

« Je te laisse faire ta course. A plus tard Mae. »

A plus tard Greengrass.
Tu te tournes sans attendre.
Je te laisse, sauf si tu veux que je reste.

Mais ça ne sera pas toi qui posera ses mots qui la rongent de l'intérieur. Car comme Belphégor, tu te nourrissais non pas de sa débauche mais de sa décadence. Car elle amorcerait la tienne.


Mae L. Greengrass
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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Lun 27 Aoû - 23:20



featuring Atlas & Mae
« Do you remember our childhood ?»

Il avait toujours ce regard vide, ce visage inexpressif. D'aussi loin que Mae puisse se souvenir, Atlas n'avais jamais été très expressif dans sa jeunesse. Il y avait eu une fois. Ou alors qu'ils étaient en train de jouer dans l'immense jardin du manoir des Greengrass, il promis du bout des lèvres le monde à Mae. Lui promettant ouvertement d'être un jour sa lumière dans un monde beaucoup trop sombre pour ce petit bout de femme. Elle n'a jamais oublié. Et elle n'oubliera jamais. Oh non. Mae ne pourrait effacer de sa mémoire ce jour là, ce regard qu'il avait plongé au plus profond de son âme, comme transperçait d'une flèche, il avait marqué à même son coeur une promesse qu'il semblait avoir oublié.

Soudain un rictus se dessine enfin sur ses lèvres. L'idée que Mae puisse le protéger le faire sourire ? Elle n'en esperait pas autant. Cette vision déclenche un long frisson qui traverse son corps de haut en bas, n'épargnant pas cet organe précieux sous sa poitrine. « Que j'ai toujours cherché à te proté.. »  La jeune femme baisse la tête. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Arrête ça. Se mordant la lèvre inférieure, cette dernière reprend. « N'est-pas à la gente masculine de venir en aide à ces dames ? »  C'est ça. Joue la mijorée.

Son regard était presque impossible à ignorer. Comme si les années à vous éviter devaient être rattrapée. Maintenant. Elle ne pourrait plus jamais être aussi proche de lui. A l'instant même où Arnese apprendrait leur encontre, elle lui ferait vivre un véritable enfer dès la rentrée. Et bien qu'ayant désormais des avantages qu'elle ne peut ignorer, ce n'est pas de cette manière qu'elle arriverait à la repousser.

Mae ne le quitta pas du regard tandis qu'il se recula de quelques pas. Errol. Idiote. « Il faut croire que l'orientation n'a jamais été mon fort. Merci, Atlas. »  S'il n'y avait que ça de fébrile ... Mais soudain son regard se perd. Y avait-il un problème ? Arnese l'attendait-elle peut-être plus loin ? Atlas reprends ses esprits alors que Mae se rapproche de lui, son regard ne quittant pas une seule seconde ses profondes iris. « Je vais vraiment finir par croire que c'est ce que tu cherches, Atlas. »

Sans qu'elle ne puisse avoir une seconde pour prendre son souffle, la voilà plus proche que jamais d'Atlas. Ses doigts fins liés aux siens, son cœur s'arrête un instant. Que fait-il ? Pourquoi ? Il est pressé. Son regard a changé. Son pouls s'est accéléré si brutalement. « Est-ce que tout va bien ? »  Votre direction est celle du fameux apothicaire. Serviable, il l'avait toujours été. Le sang de salamandre. Sa mère en avait besoin. Mais, était-ce si important au final ?

Et tout s'arrête à nouveau. Il repart déjà. La chaleur de sa main quitte la froideur de Mae. Non. Pas déjà. Atlas lui tourne le dos et s'enfuis. Vous parliez comme si vous ne vous étiez jamais perdu de vu. A quoi joues-tu, Priest ? La jeune femme se racla la gorge et rattrapa sa main de plus belle, tirant le jeune homme dans une fine ruelle adjacente à l'apothicaire. Fuyait-il quelqu'un ? Déposant sa main sur son front, Mae esquissa un léger sourire. « Tu n'as pas de fièvre, mais tu ne sembles pas pour autant bien. »  Son visage se ferme. C'est Arsene. De qui d'autre pourrait-il craindre la venue ?  « Si Arsene est dans les parages tu peux tout simplement me le dire. Elle n’apprécierait pas notre rencontre.  »  Mae recula d'un, puis deux pas pour se retrouver dos au mur mais toujours proche d'Atlas. Allait-il continuer à la fuir longtemps ? Qu'avait-elle fait pour mériter un tel acharnement ? Son rang n'était-il pas assez bien pour Monsieur Priest et ses pairs ? Les affaires dans lesquelles trempaient sa famille étaient-elles un frein à leur fréquentation ? « Tu vas partir une nouvelle fois ? »  Les yeux humides, la jeune femme détourna son regard d'Atlas. Un jouet, tu es toujours un jouet. « Je suis stupide. Et moi qui croyait que tu tiendrais ta promesse. »  


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Atlas B. Priest
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Atlas B. Priest
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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Mar 28 Aoû - 0:45


Do you remember our childhood ?


Tu sais qu'elle ferait exprès de se perdre pour que tu viennes la chercher. Mais était-ce réellement raisonnable ? Même si ton instinct, aussi dominant pouvait-il être, te hurlait de l'emprisonner de tes bras dans une cage dorée, ton corps ne pouvait pas faire autrement que de te guider le plus loin possible d'elle. C'était trop douloureux de ne plus réussir à ressentir ce qui grondait dans ton coeur durant l'âge tendre d'une enfance intense, ou chaque sentiment est vécu comme une passion. Désormais, chaque émotion ne faisait que renforcer la solidité des barrières de ta prison.

Tu lui avais peut-être promis la lumière, mais c'était une utopie puérile, alimentée par l'innocence de la jeunesse. Comment pouvais-tu illuminer qui que ce soit, tapi dans l'ombre et le clair obscur de leurs pensées perverses ? Priest n'était pas qu'un nom exemplaire, il était le tableau pourri accroché en haut de ta chambre, suintant silencieusement sur ton oreiller.
Qu'est-ce qu'un meurtrier pourrait bien aimer ?

« Je ne cherche qu'à te faire comprendre de faire plus attention. » avais-tu répondu avant de l'abandonner à son devoir, devant la boutique qu'elle s'était éprouvé à chercher.
Et alors que tes pas pernicieux t'éloignent sur les dalles pavées d'un enfer sous le soleil, une main se glisse dans la tienne et tu te retournes pour lui faire face, cachant l'astre brillant dans le ciel par ta tête tellement tu la surplombais.
Est-ce que tu vas bien Atlas ?
Sa voix te ramène à la réalité.
Tu ne savais pas vraiment comment répondre à cette question. Déjà parce que tu n'en avais aucune idée mais surtout parce que tout allait toujours si bien.

« Oui, pourq- »

Elle t'entraine dans la ruelle d'à côté, à l'ombre des secrets à peine murmurés. Le dos collé à un mur de pierres, tu la dévisages alors que sa main s'est déjà logé sur ton front, le caressant d'une manière qui te dégoutait presque.
Ne me touche pas. Pas comme si le temps ne nous avait jamais fait trépasser.

Son visage se ferme et elle te parle d'Arsene. Du coup, le tien aussi se ferme. Se cloisonne même.

« Arsene est à la maison, Mae. Je me fiche éperdument de ce qu'elle peut penser de mes rencontres. Et vos histoires de filles ne me regardent pas. Je n'ai que faire que vous ne soyez plus copines. Ma soeur perd ses amis aussi vite qu'elle en regagne et c'est son problème. C'est votre problème. »

Tu avais peut-être répondu plus que nécessaire à sa question mais ta petite soeur t'avait déjà bien chauffé depuis votre retour à la maison, ce n'était pas pour qu'elle te prenne davantage la tête même quand elle daignait ne pas être présente. Mais les traits de Mae s'adoucissent, devenant de plus en plus dramatiques, ce qui avait pour l'air de te faire réagir.
Est-ce que tu comptes encore m'abandonner ?
Electrochoc qui te frappe aussi violemment que la foudre. Tu restes pantois, stoïque et surtout interdit. Ce qui suit finit de t'achever.

« Tais toi, Greengrass. »

Tu la toises, avec tout le mépris que tu pouvais rassembler.
Fuis, idiote.

« Je ne sais pas qui t'a permise d'être aussi familière avec moi. »

Qui t'a permis de me faire trainer aussi bas que toi.
Tu la plaques contre le mur, tes mains de par en part de son beau visage. Son visage aussi dégueulasse que ses mots qui t'avaient tranché le corps. Redoutable prédateur, tu la dévores d'un dégoût considérable.
Et tu plaques tes lèvres sur les siennes, lui arrachant un baiser qui faisait tomber n'importe quels remparts, n'importe quelle muraille. Tu lui voles ses lèvres qui t'avaient souillé de leur impertinence.

Et tu t'écartes, t'essuyant de ta concupiscence.

« Je ne suis pas ton prince charmant et je ne l'ai jamais été. Je pensais que tu avais grandi et que tu t'en étais rendu compte. J'espère que je te dégoute assez désormais pour que tu ne daignes plus m'approcher, ni même me regarder. »

La seule chose que tu voulais fuir, c'était ton propre reflet qui se moquait de toi.


Mae L. Greengrass
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Mae L. Greengrass
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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Mar 28 Aoû - 10:37



featuring Atlas & Mae
« Do you remember our childhood ?»

Elle savait bien qu'avoir prononcé le nom de sa sœur était une mauvaise idée. Là encore elle avait parlé sans réfléchir aux conséquences de ton impatience, et de son incapacité à rester calme face à Atlas. Qu'avait-il d'autre que les autres ? Qu'avait-il pour que Mae s'accroche à lui comme si ça propre vie en dépendait ? C'était inexplicable. La jeune femme avait bien essayé de l'oublier dans les bras d'autres. Mais la chaleur de leurs bras n'étaient rien comparé à un seul de ses baisers. Ceux qui vous donne une folle envie « de reviens y » , encore et encore.

Elle l'a énervé. Sans vraiment le vouloir, ou peut-être qu'elle cherchait à le réveiller ? Lui d'habitude si calme, si renfermé sur lui-même pour des raisons que lui seul connait. Il se bride seul. Alors Mae le laisse déballer son sac. Va y. Déchaîne toi sur elle. Crois-tu une seule seconde que cela changera quelque chose ? Ne t'ais-tu jamais dis qu'après tout ce qu'elle a vécue seule, un abandon de plus serait peut-être de trop ? Qu'elle préfère que tu craches ta haine inexpliquée au visage tant que tu restes à ses côtés ? Sors de ta zone de confort. Je n'ai pas peur. Peut-être Mae l'avait-elle vraiment énervé cette fois-ci. Mais ce n'était pas grave. Ces beuglements n'étaient rien à ses yeux, rien que du venin qui malheureusement ne l'atteignait pas, ou qui n'éclaboussait que ses chaussures vernis. Greengrass. Il recommence à l'appeler par son nom de famille. Familière ? Il faudrait désormais parler à ce jeune homme comme s'il venait d'une famille de sang-pur ? Comme si sa famille et son nom, Priest, jonchait au dessus de tous les autres ? Ne joue pas à ce jeu avec toi, Priest.

Un battement de cils et voilà qu'il se trouve à quelques centimètres d'elle. Leur visage plus proche qu'ils ne l'avaient jamais étaient. Sa main a le temps de venir serrer sa poitrine avant qu'il ne fasse le pas. Ses mains entourant son visage auparavant blafard, désormais presque aussi brûlant que ses iris. Venant profiter d'un sifflement de serpent pour liés leurs lèvres dans un baiser plus corrosif. Et c'est l'attaque finale. Celle qui arrache inévitablement une partie de son cœur à son buste. C'est toujours la même chanson avec toi. Il paraît si triste. Si vide. Si seul. Que t'es t-il arrivé Atlas ? Que t'ont-ils fait ? Tu as oublié à quel point la demoiselle était coriace, et même avec une partie de son armure en moins, elle reste toujours tête haute dans ce combat acharné.

Il s'écarte. Non. C'est non. Mae se redressa et colla à son tour Atlas dos au mur, debout sur la pointe de ses pieds la demoiselle ne perd pas le nord et vient réclamer son dû. Venant emprisonner ses lèvres contre les siennes. Pour retomber les pieds à même le sol, le regard vide. Même si des larmes viennent perler le long de ses joues coquelicot, elle n'abandonne pas. Son index pointé en direction de son cœur, c'est à ton tour de répondre. Un magyar à pointe face à un serpent sans défense. « Qui t'a permis d'être aussi irrespectueux envers moi, Priest ? Ne crache pas mon nom comme tu craches le nom de celle avec qui tu partages une nuit sans jamais les revoir. » Son regard brûle autant que son front. Elle ne demande pas grand chose. Elle ne demande pas l'amour, ni la lune, ni rien d'extraordinaire. Juste qu'Atlas ne la laisse pas. Pas une seconde fois. « Tu crois que je n'ai pas grandi ? Lorsque j'ai été seule à affronter la mort d'Aaron et la mère au bord du suicide ? Tu crois que je n'ai pas grandi lorsqu'elle a demandé à sa propre fille de lui ôter la vie ? Si tu crois que ton venin est suffisant pour me faire fuir... »  Elle marque un temps de pause. Reculant contre le mur, essuyant ses joues humides, laissant son index quitter ce pectoraux qui pointer depuis quelques temps son cœur. « Tu apprendras qu'une Greengrass n'abandonne pas. Et qu'il faut plus de ce misérable venin pour en venir à bout. Priest. » Tu avais presque réussi à être aussi insolente que lui.


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Atlas B. Priest
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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Dim 2 Sep - 19:51


Do you remember our childhood ?


Tu avais arraché ses larmes à coups de drame. La passion éprouvante éprouvée l'avait dépravée. Tu restes en retrait, contemplatif de sa force de caractère. Victorieuse au sang pur mais pas si pure qui s'acharnait à remporter chaque bataille. Pour un chasseur tel que toi, elle était cette proie qui couvre de gloire tant elle est difficile à faire plier. A apprivoiser, à capturer. Mais pourtant, c'était ton coeur qui était en otage. Comble ironique pour un prédateur insensible.

« Je m'adresse à toi comme je m'adresserai à n'importe qui. Ton nom et ton sang n'a jamais rien changé à mes yeux. Si tu veux en jouer, c'est ton problème. Si tu as pris la grosse tête, c'est aussi ton problème. Mais pour moi tu es à l'égale de n'importe qui. »

C'était une vérité teintée de faux. Elle était sûrement l'égale par rapport au monde, mais sur le piédestal de ton estime.

« J'ai toujours été attiré par Mae, pas par une Greengrass. Si tu savais comme ton nom n'a aucune résonance dans mon coeur. »

Elle te prenait de cours. Que répondre face aux épreuves qu'elle avait affronté ? Tu étais tout sauf dans la compétition de la souffrance. Ce que tu avais pu vivre n'avait rien à voir là dedans. Alors tu ne réponds pas, imposant ce mutisme à ses révélations comme une once de respect à son égard.
Et face à son insubordination, face à sa fierté qui se dresse comme un serpent qui siffle. Tu ranges ton propre venin pour esquisser un sourire doux.

« J'y compte bien. »

Et tu viens saisir son visage pour lui voler un dernier baiser, goûter à ses lippes purpurines qui gonflaient ton désir. Plus léger, et d'une sensualité douce et loyale. Indomptable et indompté Atlas, de ses bras porte le monde, de son arc creuse vos tombes.

« Continue de te battre. Je n'ai rien vu d'aussi stimulant à part la chasse. »

Tes yeux s'écarquillent à ton propre murmure. Infâme traitrise et bavure venais-tu de commettre sans même t'en rendre compte. Comment pouvais-tu lâché pareille ignominie et déloyauté envers la confiance que t'accordait les Priest ?
L'air de rien, prétendant toujours dans l'art de la maitrise que tout était normal. Tu lui tournes le dos.

« A la revoyure, Mae Greegrass. »


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Re: Do you remember our childhood ? | ATLAS Mer 12 Sep - 22:40



featuring Atlas & Mae
« Do you remember our childhood ?»

Mae n'était pas réellement en colère. Du moins elle essayait de s'en persuader. Pas contre lui. Pas contre Atlas. Pas pour ces raisons là. S'il te plaît. Elle ne lui dira jamais en face, ô non Mae ne le supplierait jamais. Une Greengrass ne supplie pas. C'est ce qu'Aaron lui avait appris, et en une sœur aimante elle s'exécutait. « Alors c'est comme ça que ça fonctionne. Comme toujours. » Son regard plongé sur la pointe de ses chaussures, la jeune femme redressa son visage. Ce dernier livide, presque inhabité. Mort. Elle aurait pu mourir à cet instant là, son coeur aurait pu céder à la minute même ou le jeune homme lui aurait une nouvelle fois tourné le dos : mais en réalité, elle était morte il y a bien longtemps. « Tu aurais dû apprendre à ne pas faire des promesses impossible à tenir, Atlas. »

Haussant les épaules Mae ne le quitta pas des yeux. Son regard emplie de haine mais surtout de questionnement. Pourquoi ? Qu'est-ce qui avait changé depuis qu'ils étaient enfant ? Son physique ? Sa façon de penser ? Ses fréquentations peut-être ? Non. C'est ridicule de songer à ce qu'Atlas y prête de l'attention. C'est plus profond que ça, bien plus lointain. Mais elle n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui cloche. Parle moi. Elle voudrait te frapper jusqu'à ce que tu te réveilles. Te mordre jusqu'à ce que tu lui supplie d'arrêter. « Tu te trompes sur toute la ligne, Atlas. » Se retrouvant dos à lui la jeune femme fit un pas vers lui, avant de s'arrêter. Pas cette fois-ci. C'est fini de lui courir après. « Je suis vraiment désolée pour toi. »

Vide. Le néant l'envahissait petit à petit. Laissant un trou béant dans sa poitrine, se déplaçant tel un cancer dans le reste de son corps. C'était fini. Il partait. Sa flamme avouer, aussitôt éteinte. Comme s'il s'agissait d'une honte pour lui de pouvoir aimer, ou du moins de pouvoir s'autoriser ce sentiment. Je n'éprouve que de la pitié. C'est cela. De la pitié. Pour quelqu'un qui se renferme sur lui, qui ne vie pas et qui ne respire que parce qu'on le lui autorise.

Les yeux vide et le cœur lâche, la jeune femme dégaina sa baguette et d'un air désolé la pointa vers Atlas. Personne ne saura ici. Et elle avait raison. Qui saurait qui était le coupable ? Qui serait assez fou pour l'inculper elle ? Une Greengrass ? Fille de bonne famille. Studieuse et en plus préfète en chef. Elle se trouvait chez ses parents ce jour là après être rentré en vitesse des courses que sa mère l'avait envoyé faire. C'est tout.

Mais elle n'était pas de ce genre de personne faible qui attaque le dos tourné. Non. Loin de là. Ô jamais elle ne se rabaisserait à un niveau si pitoyable. Tu l'as effroyablement blessé Atlas. Tu as éteint le peu de lueur qui brillait encore au fond de ses yeux. Félicitation, tu l'as tué.  Un bruit sourd et la demoiselle disparu loin du champs de vision d'Atlas. Transplanant aussi loin que possible de son odeur si caractéristique du jeune Priest. Loin de tout. Et surtout de lui.


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