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Même les fleurs fânent. | RP Libre (vient qui le souhaite)

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Même les fleurs fânent. | RP Libre (vient qui le souhaite) Jeu 20 Sep - 11:00

ft. Nobody
Rappel-toi que c'est toi que j'aime.

La fin.
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L'air est une substance vitale pour chaque être vivant. Le passage fluide de la bouche au poumon en offrant un effet de ping-pong afin de ne jamais manquer d'air, mais aussi de ne pas en avoir trop, est un événement merveilleux et infini. Enfin, jusqu'à la balle de match.

Tu avais passé une année difficile, tu ne savais plus où donner de la tête. Tu ne rêvais que d'une chose, changer d'air et te retrouver avec toi même. Tes parents avaient prévus de partir à l'océan en famille. Tu avais retrouvé Maëlle, ta petite sœur, qu'elle était belle avec ses long cheveux aussi blond que les tiens, pourtant tu les trouvais plus beau, moins terne, lumineux. Tu l'aimais tellement que tu avais acheté les mêmes ensemble pour que vous soyez habillé pareil tout l'été. Tout se passait bien, vous aviez une tente made in wizzard, vous vous étiez installés juste à côté de la plage. Tu avais fabriqué un hamac dans lequel Maëlle et toi vous retrouviez pour vous détendre. Les journées étaient longues, pourtant le temps passait tellement vite...

Vous aviez construit un château de sable qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Poudlard, tu avais accusé ton père d'escroquerie et d'avoir trafiqué votre construction juste après avoir vu un petit bonhomme en sable sortir de l'école. Tu voyais ta mère t'espionner constamment, elle te demandais toute les 13 min si tu allais bien, tu avais calculé. Le soir vous allumiez un feu et chantiez autour les louanges des sorciers. Tu regardais souvent ton téléphone portable pour voir si tes amis te donnaient des nouvelles, mais rien. Ton cœur se serrait à chaque déception. Trop occupé, certainement, mieux à faire, sûrement. Ton père te prenait par les épaules et essayait de te rassurer, sans grand effet.

Tes parents ne t'avaient pas demandé ce qu'il c'était passé avec Connor, et ils ont eut raison. Tu l'avais perdu à cause d'un virus, le pire de tous. Tu te sentais faiblir de jour en jour. Tu perdais ton souffle de plus en plus vite. Maëlle était au petit soin avec toi, même si elle te répétait chaque jour que tu brillait de plus en plus. Elle faisait allusion à l'étoile que tu serais après avoir expirer ta dernière bouffée d'air. Tu ne pouvais pas lui en vouloir, et tu étais rassurée de voir qu'elle ne serait pas inquiète. Bien sûr tu te doutais bien que tu allais bientôt flancher, et tu profitais de chaque moment.
Tu étais partie au marché avec ta mère, vous choisissiez des fruits et légumes frais et plein de vitamine, jusqu'au moment où tu l'as vu, une robe bleue nuit avec sa ceinture et sa cape translucide bleue ciel, un rat de cou y était intégré. Tu ne voyais qu'elle, comme si c'était une évidence. Tu t'étais retournée vers ta mère, « Maman, c'est la robe de mon cercueil. ». Elle a de suite eu les larmes aux yeux, « Annëlle » t'avait-elle dit « Ne dit pas de bêtise. » elle ne voulait pas accepter l'idée que ton heure était proche, vous vous étiez engueulées ce jour là, tout le monde c'était retourné, vous êtes reparties à votre campement, tu avais la robe dans ton sac.

Ce soir là, tu avais passé du temps dans la salle de bain, ton père préparait le feu, ta mère et Maëlle coupaient les légumes. Tu avais coiffé tes cheveux en tresse épi de maïs, tu y avais rajouté des roses noirs, tu avais enfilé cette robe prise au marché, elle t'allait à merveille. Tu étais belle et si naturelle, tu sentais une ombre te tourner autour. Ce froid dans ton dos t'était si familier. Lorsque tu t'es retournée pour sortir, un corbeau s'était installé sur ton sac. Il n'a pas eut peur de toi, au contraire, il était étrangement sociale, peut-être trop. Lorsque tu es sortie de la tente, le corbeau se tenait sur ton épaule, tu tenais une feuille sur laquelle tu avais dressé un long texte qui serait lu à ton enterrement.Tes dernières volontés comme ils diraient. Ton père continuait à nourrir le feu, ta mère c'était arrêtée nette, les larmes aux yeux elle avait inspiré profondément. Maëlle s'est retournée à son tour et pour la première fois tu l'avais vu pleurer de peur, cela attira l'attention de ton paternel, celui-ci te prit directement dans ses bras et c'est avec ce contacte que tu es tombé dans les profondeurs de tes songes. « Anna » fut les derniers mot que tu ais entendu. « Je vous aime » fut les derniers mots que tu ais prononcé.


***

Personne à l'école n'était au courant, personne n'avait prit de tes nouvelles, enfin c'est ce que tu croyais. Tu étais seule face à ce trou noir. La sonnerie des sirènes d'urgence volait autour de toi. Les gyrophares éclairaient de mille feu. Tu étais là, pâle et sans aucun espoir. Tu étais las, seule et perdue dans le néant. Attention, préparez, trois, deux ,un chargez. Rien. Attention, préparez, trois, deux, un chargez. On recommence. Attention, préparez, chargez. Tu revois le sourire de Connor qui te tend la main. Chargez. Son visage fond avec comme de la cire noir. Chargez. Soleil. Attention. Elle apparaît soudainement, embrassant Connor devant toi avec un rictus malsain. Chargez. Tu pars en courant. Alaine te prend dans ses bras, Alcyone t'offre une couverture, Ungus, où est Ungus ? Gabi t'offre son carnet de découverte.Tu aperçois Fenry, oh Fenry, qui t'apporte des fleurs, tu assistes à ton enterrement. Trois, deux, un. Annaëlle.

La fin, le noir complet, une goutte. Une inspiration. L'envie d'aller plus loin. Une main, une aile, un battement. « C'est un miracle ».

***

La rentrée, qu'elle drôle de jour. Chaque année ça ressemble à une renaissance. Il y a les nouvelles têtes, les retrouvailles, les embrassades, l'amour, la haine. Rappelle-toi l'année dernière, tu avais retrouvé tout tes amis, tu l'avais retrouvé lui, tu avais retrouvé le miroir du Risèd. Rappelle-toi l'année dernière, la sensation que tu avais eu, tu avais tellement ris que tu en avais eu le ventre courbaturé. Mais cette année, quelque chose à changer. Dong, le son de l'horloge retenti.
« Anna, Anna tu m'entends
-Maman ? »

Une sonnerie de téléphone retenti, un camarade perdu cherchant son ami dans la foule.
« Oh Anna, dieu merci.
-Maman... »

Les professeurs sont alignés, attendant que tout les élèves entrent dans l'enceinte du château.
« C'est un miracle mademoiselle, quelqu'un veille sur vous de là haut.
-Docteur, je suis guérie ? »

Les pas résonne sur le sol du hall d'entrée.
« Tout risque est écarté, vous êtes une survivante.
- Cela veut dire que j'ai encore quelques années devant moi ?
- Cela veut dire que vous connaîtrez vos petits enfants. »

Des patronus volent au dessus de ta tête.
Tu es là, plus vivante que jamais.
Tu es là, prête pour cette nouvelle année.
Tu es là, sur ton épaule un corbeau est perché.
Tu es là, sous ta cape de semi-sorcier.
Tu es là, métamorphosée.
Tu es là, revitalisée.
Sans cachet, sans douter, sauvée.

Tu as coiffé tes cheveux blond à l'aide d'une rose blanche, elle défini ton nouveau départ. Tu as rasé un côté de ta tête, tu as maquillé tes yeux bleus, tu as l'air bien dans ta peau, non, tu es bien. Pour la première fois de ta vie, tu ne fais pas attention à ta respiration, tes yeux sont illuminés, tes cheveux sont flamboyants, ton cœur bat à un rythme régulier. Tu es une tout autre personne.
Vie, c'est le nom que tu as donné au corbeau qui t'accompagne.
Tu es debout au milieu de la foule, tu te sens chez toi, tu te sens bien, ton regard est plein de joie et de fierté.
Tu poses ton sac, tu enlèves ta cape. Tu laisses apparaître cette robe, bleu nuit, avec une traîne et une ceinture translucide bleue ciel. À ton poignet, un nouveau tatouage est encré dans ta chair. Un cardiogramme, ton cardiogramme que tu as vécu au moment où tu as battu ce fichu cancer. Il enroule ton poignet, au dessus un mot y était écrit : Chapitre.
Tu te tiens là, debout. Tu attends les visages familier, tu attends de les retrouver. Tu es belle Annaëlle, tu es en vie et ça te va bien.
Merci.

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