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G. Dulcinea Borgin | Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps.

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G. Dulcinea Borgin | Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps. Mer 12 Juin - 20:50


G. Dulcinea  Borgin



Prénom(s) et nom — Ginevra. Une référence arthurienne ayant bercée l'imaginaire de l'héritière Borgin des années durant, complété d'un Dulcinea voué à couronner ses mèches d'argent d'un semblant de majesté. Deux prénoms aux nobles  allures, promesses d'assurer par le mariage la prospérité future de la famille.

Borgin. Synonyme de magie noire et malédictions jetée, cristallisé autour de l'allée des embrumes depuis le milieu du XIXe siècle, ces rats découle selon leurs dires d'une lignée bâtarde des Greengrass et aime le rappeler. Ils entretiennent d'étroites relations avec les Burkes et semble inexorablement liée aux chasses -si ce n'est massacre- d'hybrides et créatures tel que les vampires ou loup-garou sur le sol britannique depuis des siècles. Traditionnellement, il est d'usage de former les descendants de cette famille aux arts obscures et à la chasse.
Surnom(s) — Dulcy en général, mais un "Bambi" filtre parfois et provoque inexorablement le cafouillage de Miss Borgin.
Âge — 14 ans.
Orientation sexuelle — Aime se dire peu concernée, plus préoccupée par sa scolarité que par les intrigues amoureuses, cependant son regard semble indiquer une Pansexualité et quelques rougissements significatifs.  
Origine — Anglo-Féroïene.
Sang — Mêlé.
Particularité —Animagus raté. A gravé sur son flanc une série de rune l'été dernier.
Année d'études —4 ième année
Options ou licence —Panique à l'idée de rater ses BUSES, option « plus de vie sociale » à force de vivre dans la bibliothèque ou forger ses cernes à grand coup d'insomnie.
Avenir —Elle est sans doute destinée à reprendre « Borgin and Burkes », l'échoppe familiale. Néanmoins elle aurait rêvé devenir guérisseuse.
Avis sur les cracmols et moldus à Poudlard —Elle éprouve une peur mal assumée envers les moldus et semble éviter tout contact physique avec les Cracmols, comme de peur de se voir contaminée par un fantasque virus porté par ces derniers. Autant vous dire que depuis son arrivé dans l'enceinte de Poudlard, Miss Borgin a épuisé ses stocks de gel hydroalcoolique et regard paniqué...
Maison — info ici (attendre la répartition)
Avatar — Ice Princess (Wlop, Deviantart) ; Taissa Farmiga.

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Baguette magique — Bois de Saule, Épine de monstre du Fleuve Blanc, 28 centimètre. Sinueuse.
Épouvantard —Une foule la traînant à grand cris sur un bûché.
Patronus —Inséparable rosegorge.
Reflet du miroir de Risèd —Un pic-nique au sein d'une roseraie, elle jouant de la harpe au côté de son jumeaux.
Odeur de l'Amortentia —Vanille, clafoutis de cerise et le crin de licorne.
Matière favorite —L'étude des runes et de l’occulte doivent se disputer la première place dans son cœur.
Bonbon favori —La plupart des bonbons aux extraits de fleur (violette, coquelicot, rose, jasmin etc) sont indispensables à ses journées. Cependant, étant une collectionneuse impulsive de carte chocogrenouille, elle en achète toujours beaucoup trop et offre l’entièreté du chocolat aux autres, ayant vraisemblablement fait une indigestion durant sa première année.
Créature inspirante — La Licorne. Majestueuse, poétique, chargé de symbolique... Pas étonnant que Galante la porte à son cou et se blottisse contre une peluche éponyme à la nuit tombée.
Animal de compagnie — Une Ceratophrys Cranwelli (grenouille PacMan) répondant au nom de Sir Graschaudron, Un chat mi-Flereur du nom de Féline, ainsi qu'un Morélia Viridis jayapura nommé Balrog.
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Mental


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Se dérobant d'un pas gracile à l'ombre des couloirs, ne laissant entrevoir que sa chevelure d'argent et une allure portée par l'éther, Dulcinea compose autour d'une singularité étonnante. D'une poétique nonchalance, Miss Borgin semble évoluer dans un autre monde, peu concernée par les ragots soufflé à ses oreilles ou exaltation portée par l'approche d'un match de quidditich. A dire vrai, elle semble toujours un peu à coté de la plaque lorsqu'on la surprend virevolter ci et là, semblant parfois même fixer un point au dessus de votre épaule lorsque le dialogue s'engage, accordant dès lors à ses échanges une déstabilisante étrangeté. Il faut l'avouer, Dulcinea est un peu bizarre. Carrément même. Elle se fascine pour d'infime chose, se plaît à contempler les aspérités des rocs, détaille la couleur prise par les feuillages, se passionne pour l'éphémère et conte aux hiboux de la volière d'antique récit de chevalier oublié. Parfois même, lorsque survient les jours de pluie, elle porte son imposante harpe jusqu'aux couloirs les plus reculé de Poudlard afin de draper la Dame grise d'une douce mélopée. A dire vrai, s'il y a bien une constante qui se dessine dans ces étranges pérégrinations, c'est bien cet amour du Beau et de l'Art qui la tient coeur et viscère en main.
Éternelle romantique, elle voue un culte à la nature qu'elle couronne d'une délicatesse étonnante, égrainant sur son chemin quelques cairns et doux fredonnement voué à saluer l'enchantement sylvestre qui borde Poudlard. Si elle avait reçu un quelconque talent pinceau en main, elle aurait croqué chaque matin durant la forêt interdite et la superbe de Poudlard et ses enceintes. Hélas, n'ayant pour habilité que la composition musicale, c'est avec une rigueur surprenante qu'elle traine sa harpe et son violon devant le lac noir chaque matin afin de s'exercer. Maintenant vous savez qui est la tarée qui vous tire de votre grasse matinée le dimanche.

Un autre amour partage la vie de Dulcinéa, aussi cliché et simpliste soit-il : La magie. Si les parents Borgin ont su draper leur pénultième enfant des sacro-sainte traditions familiales, l'armant dès lors pour aborder les arts obscures - insérer ici un gif- et d'antiques rituels, c'est avec un naturel déconcertant que cette fée d'argent s'est très tôt fascinée pour le druidisme, la lithotérapie et, de fil en aiguille, pour des magies endémique d’Afrique ou du Japon. Un amour irraisonné qui lui ordonne depuis sa première année d'exceller en toute matière et ce, au point de se rendre malade. C'est d'ailleurs avec un pragmatisme et ludisme étonnant qu'elle aborde les cours, s'improvisant par moment professeur de soutient quelque peu théâtral, certes, mais rien de mieux pour détendre l'atmosphère lorsqu'elle explique la symbolique et le procédé théorique de réalisation d'une momie. Quoi que son humour parfois sordide peut parfois mettre mal à l'aise. Ne la laissait pas faire des blagues svp. La magie, cet outil de tout les jours, représente à ses yeux un art fantastique qu'elle se plaît à exercer. Du moins dans la mesure de la morale. Si la théorie ne lui échappe en rien, la pratique l'effraie parfois et c'est avec une pudeur stupéfiante qu'elle ferme les yeux sur cette curiosité dévastatrice qui, méticuleusement, la ronge chaque année passant. Dulcinea voudrait tout connaitre, refermer son avide mâchoire sur l'entière bibliothèque de Poudlard et au delà. Soulever les mystères de ce monde d'un habile battement de cil. Ni pour la gloire, ni pour la postérité, mais pour égoïstement soulager cet appétit immense qui palpite en elle. Hélas elle est douce Dulcinea, délicate, docile, et c'est poliment qu'elle incline son échine lorsque s'abat sur ses épaules quelques frustrantes interdictions. Cependant rien n'est interdit tant que l'on ne se fait pas prendre, n'est-ce pas ?  

Plus vive qu'il n'y paraît, elle aime jouer sur les mots, semblant trépaner du bout de ses cils les esprits les plus complexe afin de leur arracher un à un chacun de leurs secrets. Avouons le, si beaucoup s'évertue à capter l'intensités des iris de Dulcinea, luttant contre ce bas regard semblant courber l'échine et se tapir timidement, il n'est pas rare de perdre ses mots lorsque celui-ci se fiche soudainement en plein dans votre âme. Plus téméraire qu'elle ne se l'avoue, plus sauvage qu'elle ne le laisse transparaître, cette douce princesse disney est la pure l'héritière des Borgins. Hardie chasseur, farouches duellistes et sorciers à la détermination irraisonnée. Il y a quelques années encore à peine, elle aurait bravé les pires dragons aux côtés de son jumeaux et ce, sans craindre de trembler. Aujourd'hui, s'il lui arrive de douter de ses capacités, elle sait pertinemment qu'en meute elle botte des culs et fera manger la poussière à quiconque osera menacer sa famille ou ses proches. Avouons qu'elle a toujours été une bonne duelliste. A dire vrai, si souvent Dame Borgin vacille, craignant cracmol et moldu comme l'incarnation même de détraqueurs, c'est une fois entourée et mise en confiance qu'elle s'affirme et semble s'ancrer dans ce monde qu'elle cherche souvent à fuir et ce, du bout de ses papillonnements nonchalant. C'est un animal sociable Miss Borgin, mais coupé de sa moitié, de son jumeaux, elle semble détraqué et fonctionner à l'envers.

Si par le passé Dulcinea faisait preuve d'une effroyable témérité, semblant capable de soumettre le monde sous ses ambitions conquérantes, la disparition de son jumeaux à certainement brisé quelque chose en elle. La poussant inexorablement à trouver refuge dans les contes et légende de son enfance. Se perdre dans un monde où tout deux trônaient et dans lequel elle arpente aujourd'hui vainement les ruines. Il n'est d'ailleurs pas rare qu'elle cherche au dessus de votre épaule la présence de ce frère au nom désormais tabou dans l'inconscient familial, virevoltant dans les couloirs de Poudlard en quête des pas fraternel. Incomplète, souvent elle se remémore qu'il aurait dû être le chevalier de leur royaume fantasmé, la protégeant du haut de son blanc destrier des cauchemardesques menaces venu agiter sa torpeur à la nuit tombée. Souvent tout deux valsaient comme le leur avait apprit leur mère, irrépressiblement lié, accordé sur un rythme qu'eux seuls semblait partager et, si aujourd'hui son aîné se plait à entraîner sa jeune soeur dans une danse voué à la rassurer, c'est toujours un bien pâle sourire au bout des lèvres qu'elle épouse les pas dicté. Hélas jamais ceux-ci pourront ne serait-ce qu'effleurer la poésie dégagée par les valses jumelles qui ponctuait son enfance. Alors elle se perd Dulcinéa, priant d’inopinément croiser le chemin de son frère et ce, à l'ombre des regards indiscret. Parfois capable d'affronter d'affronter sa famille entière pour réhabiliter ce frère répudié.  

Le départ de Lancelot est sans doute à l'origine de l'excessive prudence prise par Dulcinea à l'approche d'un cracmol, persuadé de manière maladive que chaque contact finira par dévorer sa précieuse magie et, à fortiori, la tuer d'une quelconque manière. Et c'est sans doute le point sur lequel elle reste inflexible, trahissant des airs têtu qu'on ne lui connait que trop rarement et ce ferme conditionnement familial apporté par les Borgins ; Les cracmols sont malades, et cette maladie finira par affecter les sorciers tôt ou tard. Tout contact est à prohibé, toute reproduction létale. Aussi douloureux soit ce constat. C'est pourtant poliment et emprunt d'attention qu'elle tente toujours de leur faire face, cependant les regards anxieux éclipse toujours cette saisissante tendresses inhérente à chacun de ses gestes, pressé par ce conditionnement anxiogène que plaque son éducation sur son crâne. Par contre les moldus ça crame des sorciers alors c'est mort, pas question de rester seule avec eux ou leur accorder le moindre sourire.

Si elle se sait parfois injuste -souvent en vérité-, tentant de mordre sa langue à chaque jugement ou à priori qu'elle ne parvient à chasser de son esprit, elle peine à jouer de raison lorsque intervient le terme cracmol ou moldu dans la conversation. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir quelque fois essayer, mais la défensive prend toujours le pas sur ses essaies et c'est à la manière d'un chat courroucé qu'elle s'improvise fauve devant ses interlocuteurs et se fait acculer...
Sensible, sans doute trop. Émotive, parfois excessive. Elle est au final assez maladroite avec les autres et se maudit à chaque faux pas esquissé, terrifiée à l'idée de blesser qui que ce soit. Un comble pour une chasseresse anti-cracmol et moldu.

L'été a cependant porté avec lui un vent d’insurrection et de remise en question,  mais qui sait ce que son esprit encore malléable imprimera au gré de cette année à trop vouloir mettre à mal les enseignements familiaux.

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• Tradition familiale oblige, elle chasse tout les étés. • C'est paradoxalement ce qui l'a poussé à devenir végétarienne, doucement répugnée par les traques exercée. • Panique à la vue de Strangulots depuis une chute dans le Lac Noir. • Joue de la harpe depuis ses six ans. Joue du violon depuis trois ans. • Dort avec une peluche licorne du nom de Charlie. • Se l'ait faite piquer durant sa première année par deux né-moldu. • Crache-limace est son sort de prédilection. • L'a par conséquent récupéré à coup de crache-limace et promesse de malédictions foireuses. • N'assume clairement pas de regarder des séries moldues. • Voue un culte aux comédies musicales et films d'horreur moldus. • Passionnée par l’occulte, elle se fascine pour les traditions druidiques, les enchantements d'objets, la lithothérapie et les magies mortuaires égyptiennes. • A déjà proposé de faire un tuto tête réduite à des premières années. De même pour la création de momie ayant pour sujet un oiseau mort retrouvé non loin de la salle de divination. • A accroché des têtes réduites en tissus et coton à son lit. • Porte à son cou une discrète licorne faite en fluorite et offerte par son jumeau. A son poignet, un bracelet à charms où trouve place un rat, un lys et un livre. • Collectionne les cartes chocogrenouille. • Se plaît à accrocher aux fenêtres, les jours de pluie, des Teru Teru Bôzu (poupée japonaise censé éloigner la pluie). • Veut devenir préfète. • A fait exploser son chaudron en seconde année lors d'un cours de potion. • Rêve d'apercevoir des feu follet. • A retourné tout Londres avec son jumeau en quête de feu follet durant leur enfance, arrachant dès lors des sueurs froides à leurs parents lorsqu'ils notèrent leur disparition. • Peu adroite sur un balais. • Pose souvent ses fesses près du terrain de quidditch pour prévenir les chutes et blessures. • Aime valser et a prit l'habitude d'esquisser quelques pas afin de dénouer son estomac avant un examen. En solitaire, vu qu'elle n'a pas vraiment d'amis. • Joue tout les matins de la harpe le long du lac, qu'il pleut, grêle ou vente. • Collectionne les cailloux aux formes ou couleurs bizarres. • De toute façon, Dulcy est connue pour être bizarre. • Dialogue souvent avec les hiboux de la volière. • Adore soigner les mandragores. • Dévore les romans de cape et d'épée ainsi que les récits arthuriens.
Story
Pénultième née du clan Borgin, Dulcinea naquit au côté de Lancelot dans la tanière familiale sous le regard de Lupercal Borgin, le propriétaire de Borgin & Burkes, et une Oubliators  du nom de Meora Glowcloud. Si deux enfants avaient bien été prévu, on cru durant de longs mois que le premier avait absorbé le second, trompée par cette proximité surprenante entre les deux jumeaux qui avait finit par dérobé au vu de tous la présence de Dulcinéa. Elle fut d'ailleurs minuscule en comparaison de cet héritier fort et vif qui se débattait entre les bras de leur mère. Choyée, bien que noyée dans la meute que constituait la progéniture Borgin, les jumeaux grandirent sans grand mal dans le Londres sorcier, abreuvé par les traditions sorcières et valeurs de sang que portait leur parents et leur stricte éducation. Tout deux furent initié au savoir ésotérique et séculaire du clan, guidé chaque été durant sur ces terres du Pays de Galle que possédait leurs parents. Là, on leur enseigna d'antiques rites druidiques, une philosophie clanique qui prévalait sur toute chose et, doucement, les rudiments d'une chasse qui incombait à tout Borgin de pratiquer. Hélas, si l'idée de tuer la mère de Bambi brisait d'avance le coeur de Dulcinea, c'est l'horreur au bout des cils qu'elle nota à ses huit ans que les chasses ne prenait pas pour cible les biches et écureuils mais Goule, troll, vampire et loup garou.

A l'époque encore, la magie tardait à couronner les jumeaux de ses merveilles et l'éclat si maternel de Meora se changea peu à peu en dégoût, glaçant une à une les ardeurs de notre fée à la crinière d'argent pour la plonger dans une culpabilité monstrueuse. Peu à peu, les regards de ses frères et soeur s'étaient fait distant et quelques "cracmol" se murmuraient lorsque les jumeaux feignaient le sommeil. Il ne fallut pas bien longtemps à Lancelot et Dulcinea pour comprendre que cela sentait le roussit pour leurs précieux fessiers. Cependant, le jour où Dulcy parvient à faire éclore chacune des roses du jardin pour réconforter cette âme jumelle à la sienne, elle n'en dit rien aux autres, convaincue que ce fait signerait le sort de son jumeaux. Si elle parvenait à jouer de magie et que son frère ne suivait pas quelques jours plus tard, c'est qu'il ne pouvait pas pratiquer celle ci ; tout deux s'étaient toujours suivit de très près et cette habilité ne pouvait déroger à la règle, n'est-ce pas ? Aussi retarda t'elle au mieux cette découverte, s’évertuant corps et âme à piquer la nature sorcière de son frère pour lui assurer une place doucement mise en péril par les jours passant. Aucun Borgin n'était connu pour être un cracmol et il fallait croire que la famille préférait renvoyer les siens au plus loin du domaine familial plutôt que de risquer salir son nom. Rien n'avait le droit d’entacher la superbe de leur patronyme. Rien. Ni personne.

Guidé par la lueur vespéral d'une aurore printanière, Dulcinea avait un jour entraîné son frère dans ce cercle de Menhir dressé, convaincue que ce lieu sanctifié saurait les protéger le temps que son frère n'éveille ses pouvoirs, hélas la main de son père parvint à franchir cette barrière théorique et ce fut d'un pas trop rapide qu'ils furent traîné jusqu'à cette première chasse. Drapé de blanc, la main fébrilement serré autour de celle de sa moitié, Dulcinéa s'était avancé sous le joug de cette lune au ventre arrondit pour épouser d'un frissonnement d'horreur le hurlement lupin qui s'élevait au loin, gelant une à une ses ardeurs pourtant téméraires. Les jumeaux Borgin avaient perdu de vu le reste du groupe malgré la promesse paternelle leur assurant qu'il ne s'éloignerait pour rien au monde et, c'était pressé par les craquements de branches et halètement excités qui semblaient courir autour d'eux qu'ils s'étaient plus profondément engagé dans le bois. Peut être n'auraient-ils pas dû bouger ce jour là et pourtant, quelque chose semblait les avoir rabattu à la manière de proie vers ce sous-bois aux allures sinueuses. Alors, à l'abri des feuillages et couronné par une clarté opaline il avait goutté aux prémisses d'une peur à laquelle ils avaient tout deux semblé trop longtemps hermétique. Brusque, sauvage, le lycantrope traqué avait finit par surgir sous les cris des enfants, les poussant à cette fuite instinctive et drapé par la survie. Si l'habitude avait prêté à Dulcinea l'allure la plus farouche des deux, jamais elle n'avait autant crû voir le monde se dérober sous ses pas, alors ce fut d'un geste protecteur que Lancelot l'avait traîné cette crevasse aux allures de terrier pour l'enfermer dans une étreinte voué à la rassurer. Ils étaient beau les chiots Borgin, pressé l'un contre l'autre, alerte et terrifié. Trônant sur ces mousses pourrissantes et cette boue infecte, incapable de contrer cette horreur venu étrangler leurs coeurs respectif.

Il leur fallut bien longtemps pour se décider à poindre le bout du nez dehors, motivés par le silence ambiant et cet irrésistible besoin de nicher derrière la marche parentale. Alors, la main fermement plongé dans celle de l'autre, ils avaient finit par fendre ce labyrinthe sylvestre à toute allure pour tenter de renouer avec un chemin qui lui semblait dès lors étranger, errant de longue heure avant de faire finalement faire face au premier né de la famille. Si les jumeaux s'étaient attendu à des réprimandes voué à sanctionner leurs manques de prudence, ce fut un éclat angoissé au bout de la voix qu'Arthur les avaient prit dans ses bras, semblant pourtant hésitant à l'idée de les ramener auprès des parents. Le loup était mort, ils ne craignaient plus rien. Le chemin du retour sembla cependant aux deux cadet incroyablement long, marqué d'un effroyable silence et de l'hésitation palpable de l'aîné si bien que Dulcinea, prise sur le dos d'Arthur, avait finit par somnoler. Elle ne se souvient d'ailleurs pas vraiment des suites de cette soirée.

Celle-ci pourtant, avait signé un nouveau chapitre dans sa vie. Quelque chose qui aurait pu s'intituler "Vacance en campagne, ça tourne mal ; Le jour où tout à basculé 😱 ", du moins si elle parvenait à faire le deuil de ce maudit jour pour le cueillir d'un ton plus léger. Si elle avait eu l'occasion de retourné dans le passé, peut être aurait-elle prêté plus attention à ce sentiment d'urgence qui l'avait traversé lorsque, dictame, sa grande soeur l'avait attiré au plus loin du jardin afin de lui parler des cracmols. Les cracmols étaient malades, pouvaient mettre par conséquent en périls ceux qu'ils aimaient et dieu que Dulcinea aimait sa famille, n'est-ce pas ? Elle irait donc désormais vivre chez des moldus car aucun oncle ou tante ne voulait d'erreur chez eux. Des moldus donc, ceux là même qui avait joué d'inquisition, traqué, torturé et brûlé des sorcières à Salem. Ceux-la même qui l'avait brutalement chambré durant son jeune âge après l'avoir aperçu dialoguer avec les crapauds. On lui avait conté depuis sa plus tendre enfance les abominations qu'avait subit les sorcières de la part des moldus, lui enseignant méthodiquement à garder ses distances avec eux et ce, pour éviter tout malheur. Ainsi donc, naître sous la malédiction cracmol était tant dangereux que seul pareil supplice ne pouvait être applicable. Et le bien commun prévalait naturellement sur l'individuel.

"Vous allez vers vos onze ans Dulcy, aucun de vous deux n'a encore témoigné de talent pour la magie. "

C'était faux, du moins à demi, et ce constat l'effrayait au plus haut point. Elle n'avait aucune envie de finir enfermée dans un placard à balai moldu, nourrit à coup de pain rassis et privé du baisé solaire. Cependant la perspective d'être séparé de son jumeau lui était tout bonnement inconcevable. Contre-naturel.
Bien. Elle s'était donc noblement redressé la petite Dulcinea, avait marché sans un mot jusqu'à son jumeau pour lui promettre d'un murmure que jamais ils n'iraient chez des moldus. Ils étaient intelligents et débrouillard, ils pouvaient très bien se débrouiller à deux. C'était des Borgins, pas des lapereaux sans défense. Cependant l'allure trop rustre de Lupercal à l'approche du départ avait agité quelque chose dans l'esprit de Dulcinea, un sentiment d'urgence qu'elle aurait sans doute dû écouter plus tôt et qui stoppa brusquement son pas à l'approche de cette forêt qui les avaient fait prisonnier quelques temps plus tôt. Et si...

"Tu sais, tante Walpurgis a un jour dit que pour chasser le vampire, elle se blessait volontairement afin de les attirer à el..."
"On n'a pas servit d'appât Lancelot. On s'est perdu. "

Si Dulcinea s'était empressé de couper court à la discussion, l'oeil désespérément accroché à ce père tenu un peu plus loin, c'est inconsciemment qu'elle s'était saisis de la main de son frère.

UC
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Dernière édition par G. Dulcinea Borgin le Dim 16 Juin - 23:04, édité 19 fois
Enoch Leszczynski
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Enoch Leszczynski
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Re: G. Dulcinea Borgin | Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps. Mer 12 Juin - 20:54

TE VOILA fire

G. Dulcinea Borgin a écrit:
semble éviter tout contact physique avec les Cracmols, comme de peur de se voir contaminée par un fantasque virus porté par ces derniers. Autant vous dire que depuis son arrivé dans l'enceinte de Poudlard, Miss Borgin a épuisé ses stocks de gel hydroalcoolique et regard paniqué...

Eh bah c'est cool, ça va être sympa avec Enoch tiens finn
BIENVENUE o/
L. Andy Ollivander
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Re: G. Dulcinea Borgin | Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps. Mer 12 Juin - 22:39

T'as l'air archi cool !
BIENVENUE ICI!!!
Iphigénie Blackwell
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Re: G. Dulcinea Borgin | Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps. Dim 16 Juin - 12:09

ouuuuuh bienvenue!!!

ton personnage est grv intriguant, j'ai hâte de lire la suite de l'histoire!! rub
bon courage love
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Re: G. Dulcinea Borgin | Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps. Dim 16 Juin - 17:40

Merci à tout les trois, j'ai sincèrement hâte de rp avec vous ! J'attend mon test pour la particularité et je vous jette en pâture Dulcy pour des rp, faites en ce que vous voulez lalala

(J'adore ton pseudo Iphigénie ! rub )
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Re: G. Dulcinea Borgin | Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps.

G. Dulcinea Borgin | Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps.
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