Délicieuses paroles murmurées •• Earl ♥

Ta beauté l'avait frappé en plein coeur lui aussi mais il y avait également l'ardeur de tes mots qu l'avait transpercé et fait chanceler. Il t'avait murmuré l'accès au dortoir des serpentards et invité à t'y rendre lorsque la Lune serait au plus haut dans le firmament pour allonger vos conversations et faire éclore vos caresses. Alors, tu t'étais laissé entraîné par sa voix si suave même si sa sincérité demeurait une incertitude. Et si ses sentiments n'étaient que des bourgeons ayant fleuri sous la ferveur de ton apparence désirable et pourtant fallacieuse et uniquement que cela ? Mais vous parliez beaucoup, longuement lui et toi, de ce monde qui vous entourait et tu pris le risque de lui offrir la chance de te capturer l'organe pulsatif. Une très rare opportunité qui engendrerait un tumulte de jalousies et de représailles.

Tes pas résonnèrent doucereusement à l'intérieur du dortoir vivant d'existences que tu n'avais pas encore croisées. Les prunelles de chacun s'accrochèrent vivement à ta pulpe. Ils auraient pu témoigner de leur curiosité à propos du blason de serdaigle ornant ton uniforme mais ce ne fut que de l'attirance illusoire qui se refléta au sein de leurs iris. Ils étaient trop pesants, beaucoup trop pesants pour toi. Qu'ils cessent de te pourfendre de cette insistance ... Et leurs voix s'élevèrent sur ton passage pour te saluer avec cette spontanéité déclenchée par l'attraction que tu exerçais malgré toi sur leur être. Tu aurais pu te sentir important mais ce ne fut au contraire que le néant malgré la réciprocité que tu leur témoignas. Tu répondis voluptueusement à chacun d'entre eux.

Tes prunelles croisèrent enfin celles d'Earl et tu gangrénas la distance qui vous séparait. Tes lippes se fendirent en un doucereux sourire et tu lui tendis l'ouvrage qui était jusqu'à présent lové contre ton torse par une de tes paumes. Il s'agissait d'une édition si rare que même la bibliothèque de Poudlard ne la possédait pas. Il t'avait été soigneusement envoyé par tes parents, un présent d'encouragement pour les examens de fin d'année approchant.  

Gray ... Bonsoir. Comment vas-tu ? Je t'ai apporté l'ouvrage dont tu m'en as parlé et que tu avais toujours désiré lire.

Tes prunelles se rivèrent sur ses paumes assaillies de la légèreté de quelques tremblements. Ils avaient sans doute étaient éveillés par l'ardeur de sa surprise. Pourquoi s'attendrait-il à apercevoir un ouvrage si rare entre ses mains ? Une perle rare que tu lui tendis d'une doucereuse générosité. Les mains d'Earl avaient capturé toute ton attention. Elles étaient les uniques à galvaniser ton corps de la sensualité de leurs caresses. De la tendresse imprimée indélébilement au sein de ton esprit si mystérieux. Ton regard s'anima d'une lueur emplie de rêveries et tu commenças à t'évader de cette réalité. Des bribes de mémoires s'insinuèrent avec vivacité dans ta tête. Elle était emplie de souvenirs, chacun arborant le magnifique visage, l'irrésistible existence d'Earl, ton Earl. Mais tu te réveillas soudainement lorsque sa suave voix fit frétiller tes tympans. Il t'avait proposé de monter pour regagner sa chambre ce que tu fis à ses côtés sans la moindre once d'hésitation.

Elle était embaumée d'un silence apaisant et tu pris place sur son lit. Tu l'invitas à te rejoindre mais le voir aussi émerveillé par l'ouvrage que tu lui avais donné te charma instantanément. Tu avais été fasciné par ses dires sur les créatures magiques les plus rares et tu avais éprouvé toute la passion dégagée de ses mots échappés de ses splendides lippes. Tu ne désirais que le bonheur de celui qui semblait vouloir te comprendre plus que quiconque malgré tout le fallacieux dont été érigé. Et lorsque son sourire s'exposa à tes prunelles, un battement retentit soudainement ardemment contre ta cage thoracique. Tu te rapprochas doucement de lui. Le dos d'une de tes paumes caressa lascivement le satiné de sa pommette et ton regard s'auréola d'une fiévreuse douceur. S'il savait à quel point il était beau lorsqu'il était en proie à la plénitude. Ton regard se baissa et atteignit ses lèvres pour lesquelles tu brûlais de désir mais tu demeuras immobile, à le contempler comme la plus irrésistible merveille du monde. Sa tendresse était devenue ton oxygène mais ta contenance était toujours présente.

Mais qu'est-ce que tu avais faim d'un baiser ... Tu redonnas le privilège à la conversation car tu savais qu'il était curieux de la raison de ta venue. Allait-il être davantage heureux en l'apprenant. Tu n'avais pourtant pas soulevé de montagne mais si tu avais possédé cette aptitude au sein de tes gènes de créature, tu l'aurais fait sans hésiter, rien que pour lui et lui seul.

Je me suis tout de suite rappelé de l'une de nos conversations qui avait porté sur ce livre très rare et dont il n'y a que quelques exemplaires éparpillés un peu partout dans le monde au moment même où je l'ai pris entre mes mains. Je suis venu pour te l'offrir. Ses passages sont tous un délice à lecture.

Tu le contemplas encore et encore. Tu ne pourrais jamais ressentir de la lassitude face à ce visage qui hantait trop souvent tes songes. L'ouvrage était la raison de ta venue mais il n'en était en rien la principale. Earl pouvait peut-être s'en douter, que tu étais de plus en plus en quête de sa présence, sa proximité. Un jour, tu finirais par t'aliéner à lui d'un profond éperdument si ce n'était pas déjà le cas ...

C'est grâce à mes parents qu'il est parvenu entre mes mains.

Aune précision de plus. Juste certaines mystérieuses effluves dont tu avais embaumé chacun de tes mots. Tu avais toujours été cette énigme que de rares personnes étaient parvenues à décrypter. Earl, lui, avait ce don de te comprendre, parfois même trop, faisant étinceler tes prunelles de surprise. Tu te galvanisais de chacun de ses voluptueux regards autant que tu lui mordais la pulpe et les os de tes prunelles. Tu le laissas combler l'espace vous séparant et ta nuque fut soudainement à la merci de sa chaleureuse paume. Elle plia sous son contact si irrésistible et tes lippes furent scellées par la siennes en un sensuel baiser. Un soupir de béatitude s'échappant des tiennes s'écrasa doucereusement contre les lèvres d'Earl. Un merveilleux échange qui connut à ton grand malheur une fin un peu trop hâtive. Tes prunelles s'ouvrirent alors avec lascivité et un halètement au souffle brûlant se fit caressant sur le visage de celui dont la sorcellerie n'était pas présente dans les veines.

Ton bonheur est le mien, Gray.

Tu le vis se rapprocher de toi et te rejoindre sur son lit. Vos chairs étaient si proches l'une de l'autre que c'en était presque insoutenable. Ta résistance se fanerait tôt ou tard, plus rapidement que tu ne le pensais. Même si tes iris s'étaient entichés de ses lippes séductrices, elles parvinrent à se détacher de leur emprise pour s'aliéner à la profondeur du regard d'Earl. Sa voix retentit à nouveau tel un carillon. Que son être à t'offrir ? S'il savait à quel point il était le cadeau le plus précieux au monde.

Si tu savais à quel point rien d'autre ne serait capable de me rendre plus heureux que toi-même, Gray, qu'importe sa valeur. Soufflas-tu doucereusement.

Ta résistance se fit finalement évanescente sur ces mots et tu te rapprochas lentement de lui. Ta paume se lova contre la douceur de sa pommette gauche et tes lippes baisèrent la commissure droite de celles d'Earl avec une infinie tendresse. Cet endroit fut à nouveau comblé d'un deuxième baiser toujours aussi doucereux. Puis tu emprisonnas ses lèvres si désirables des tiennes et tu soupiras ardemment et sensuellement en collant ton torse contre le sien. Un baiser fiévreux de passion enchaîné par un autre auréolé cette fois-ci de délicatesse et si long dans le creux de son cou tandis que ta paume glissa sur son visage pour s'emparer du noeud de sa cravate et le défaire légèrement avec adresse pour dévoiler sa clavicule. Délaissant presque discrètement sa nuque exquise, tes lippes la pourfendirent d'un baiser ardent et ta paume descendit le long de son torse en une caresse lascive et aguicheuse. Ta tête se releva et tu lui murmuras son surnom d'un extrême érotisme au creux de l'oreille.

Gray ...

Et tu te reculas comme pour l'inciter à se rapprocher de toi cette fois-ci, telle une danse nuptiale dont vous étiez les deux et uniques acteurs.

Pardonne-moi de ne pas t'avoir invité au bal. Ce n'est pas que je ne veuille pas m'afficher à tes côtés, bien au contraire mais je veux te protéger de la perfidie des autres ...

Tu contemplas les pommettes d'Earl se revêtir du léger rouge de l'embarras. Tu étais cette faiblesse à laquelle il y était entremêlé et il exerçait aussi cet intense pouvoir sur toi. Tu ne pouvais t'imaginer briser vos longues étreintes passionnées et ne plus te galvaniser de sa voix sensuelle à tes tympans. Et ce fut un feu d'artifice de désir qui explosa entre vos deux chairs éperdument éprises l'une de l'autre. Il te poussa soudainement sur le lit et dissimula votre fervente passion derrière le verdâtre si profond des courtines. Ton corps chuta avec avidité et se lova délicieusement au coeur de ses draps imbibés de sa fragrance. Mais tu n'eus pas le temps d'enivrer tes narines de l'aphrodisiaque de ce parfum car l'heure était venue de te faire pardonner sous les doucereux assauts de ton tendre. Tu devins la proie, l'offrande offerte à ses crocs de prédateur qui s'entichèrent suavement de tes lippes soupirantes de passion rien que pour lui. Tu t'engorgeas sans retenue de sa chaleur irrésistible et ta nuque fut assaillie de sa possessivité se muant tantôt en morsures tantôt en coups de langue tous les plus délicieux les uns que les autres, si délicieux que tes fins doigts s'agrippèrent aux draps et que ton corps fut envahi de quelques soubresauts. Ta voix éclata dans les airs en de profonds soupirs et tu étouffas maintes fois tes gémissements de plénitude. Il était encore trop tôt pour emplir sa chambre de ta mélodie passionnelle.

Le satiné de ton torse fut mis à nu, débarrassé des vêtements le revêtant et les bruits de vos lèvres se décollant suavement l'une de l'autre retentirent à nouveau, accompagnés de l'intensité de vos soupirs fiévreux de désir. Ta langue s'entremêla chaudement à la sienne, la caressant avec ardeur et tendresse mais ses lippes se firent sournoises et se logèrent contre ton oreille. Et lorsqu'elles effleurèrent lascivement ton lobe, ton corps se plia en une sensuelle cambrure à t'en tordre la colonne vertébrale et tu réprimas de justesse un petit cri de plaisir. Pas le lobe ... Mais Earl savait beaucoup trop qu'il s'agissait de ton deuxième point faible, si sensible après ta nuque. Tu éveillais la folie amoureuse en lui. Il n'était pas le seul qui perdait toute sa contenance, davantage dans ton cas lorsque ton premier prénom fut embelli de sa voix.

Ton regard se plongea dans le sien semblable à un gouffre de désir sans fond. Ébène et pourtant luisant d'envie, cette envie de se repaître de ta pulpe et de tes os. Tes prunelles s'adoucirent terriblement sous la ferveur des siennes. Tu lui fis ces yeux doux enjolivés de tes pommettes légèrement empourprées. Ces yeux qui déchaîneraient sans aucun doute son brasier de la passion sur ton corps exposé rien que pour lui. Ta respiration se fit erratique comme-ci tu cherchais à l'inviter à te dévorer sans vergogne.

Earl, mon tendre ... Soufflas-tu passionnément.

Tes bras se levèrent et permirent à tes paumes de s'emparer des pans de sa chemise ouverte pour la faire glisser le long de son corps puis choir au sol. Ton buste se redressa lentement et tes lippes s'emparèrent de l'épiderme si doux de ses pectoraux. Elles l'envahirent de baisers tendres et aguicheurs. Earl était divin et tu frottas lascivement ta joue droite contre son torse, les prunelles fermées alors qu'un doucereux soupir ricocha contre les courtines. Et ta tête dodelina pour dévier et offrir un nouveau contact de tes lippes contre son corps si désirable, musclé, modelé à la perfection à tes prunelles. Tes mains s'agrippèrent délicatement à la puissance de ses hanches et tes lippes remontèrent lentement, progressivement le long de son buste en une caresse subtile. Elle s'entichèrent d'une bille de chair qui fut embrassée, léchée et suçotée amoureusement et réconfortèrent sa comparse du même traitement.

Tu remontas finalement mais ce ne fut pas l'ardeur d'un baiser fou amoureux qu'Earl éprouva mais les lascifs frôlements du pulpeux de tes lippes contre les siennes, aguicheuses à lui en faire saigner le coeur de passion. Et tu lui assénas le coup de grâce en murmurant un voluptueux Chéri contre ses lèvres. Un surnom affectif que tu ne lui avais jamais adressé jusqu'à maintenant et dont la rareté de sa présence serait toujours aussi affligeante rien que pour enflammer davantage la passion de l'éphèbe ...

Tu l'avais aguiché d'un murmure à la douceur passionnée. Il sembla avoir vivifié les brûlantes effluves de son désir et il bascula une nouvelle fois ta chair sur son lit. Un soupir embaumé de surprise s'échappa des tréfonds de ta gorge embrasée rien que pour lui. Tu le contemplas défaire le lien de ta ceinture et lorsque le doucereux de ses lèvres si désirables vint conquérir l'épiderme de ton ventre, tu sursautas presque élégamment. Ta tête se rejeta vers l'arrière et un râle érotique s'éleva dans les airs. Tes paumes se lovèrent au coeur de sa soyeuse et ébène chevelure. Elles la gratifièrent de caresses de plénitude. L'émail de ses dents assaillit soudainement ta pulpe qui se galvanisa de ses attentions embuées d'envie et un gémissement d'excitation ricocha finalement contre les courtines. Tu perdais peu à peu ta contenance et ton corps tressaillit au moment où ses mains s'entichèrent de tes côtes et se joignirent à la danse. Ta respiration devint si erratique que tes soupirs en ressortirent davantage érotiques alors qu'il remonta lascivement le long de ton buste velouté. Il s'attela à te faire languir en te dévorant la nuque, ton point si faible. Tes paumes agrippèrent ses omoplates musclées et tu étouffas cette farandole de gémissements de plaisir désireuse d'éclater dans la chambre contre son épaule. Ton corps s'entrechoqua contre le sien, animé de spasmes de béatitude. Et tes lippes se délièrent de sa pulpe pour souffler un doux cri passionné. Ta tête se pencha sur le côté et se reposa sur le coussin lorsqu'il libéra ton cou de son emprise pour dévoiler tes cuisses éthérées. Elles frissonnèrent sous l'ardeur si exquise du glissement de ses doigts.

Tout ce que tu voudras Earl ... Murmuras-tu très faiblement pour qu'il puisse à peine l'entendre.

Ta tête pivota et tes prunelles s'enfoncèrent dans les siennes. Tu te redressas et mima la floraison d'un baiser ardent avec une extrême lenteur tandis que tu le basculas en même temps, tout aussi lascivement et doucereusement. Lorsque le dos de ton séduisant éphèbe se lova contre le moelleux de son lit, tu scellas ses lippes des siennes et tu te repus de leur saveur si délicieuse. Ta langue se fit caressante contre la sienne, accompagnée de ce soupir qui le ferait frissonner de désir. La fin de votre baiser fut agrémentée du glissement de tes lèvres le long de son corps. Une translation envahie d'une pluie de tendres baisers qui retentit contre son torse et son ventre. Tes doigts s'emparèrent de sa ceinture à lui pour l'éclipser tout autant que ses bas. Tu contemplas la splendeur de son corps entièrement dénudé et tu fondis sur ce qui faisait sa fierté d'homme. Une de tes paumes s'en saisit avec délicatesse pour couvrir cette virilité de baisers. Elle fut léchée, particulièrement au niveau de son gland si doux. Tu l'enfournas très lentement dans ta bouche et des mouvements de va et vient furent doucement réalisés. Premièrement lascifs, ils furent vivifiés jusqu'à ce que Earl se délivre sensuellement. Et tu te redressas pour débarrasser ton corps de ton boxer et coincer la virilité de ton éphèbe entre tes fesses. Aucune pénétration pour le moment mais tu ferais planer ton tendre jusqu'au septième ciel. Les paumes posées sur son torse musclé, tu ondulas doucereusement en le contemplant d'un regard passionné et doux.

Tes tympans menacèrent d'exploser et ton coeur de s'extirper de sa cage osseuse à tel points les gémissements de ton tendre ricochèrent sensuellement dans sa chambre. Tu comblas sa virilité de tes plus doucereuses et suaves caresses buccales et il se fit davantage irrésistible. Sa voix intense souffla voluptueusement et incessamment ton prénom jusqu'à ce qu'il rendit temporairement les armes. Et tu te redressas pour offrir une vue panoramiques aux prunelles charbonneuses de ton éphèbe. Tes hanches ondulèrent en une valse nuptiale sublimée de l'érotisme de tes soupirs de béatitude. Tes lèvres baisèrent tendrement son bras lorsqu'il s'attela à coincer ta mèche derrière l'oreille. Le pulpeux de tes lippes se galvanisa encore des siennes et ta chair se tortilla, dansa sensuellement sur lui au doux glissement de ses doigts le long de ton ventre. Ils emprisonnèrent soudainement ta virilité de la douceur de leur poigne passionnée et tu sursautas presque élégamment tandis que tes bras passèrent sous les siens et permirent à tes paumes de s'agripper à chacune de ses épaules.

Earl te rendit terriblement fou, affamé de son flot de sensuelles caresses se déversant le long de ton membre turgescent de plénitude. Tes lèvres inondèrent les siennes d'innombrables et profonds baisers, chacun entrecoupé d'un ardent halètement à le faire chanceler dans tes bras. Tu chaviras à ton tour sous la ferveur du délice qu'il te procurait de ses doigts si habiles. Tes ondulations s'éveillèrent à nouveau en rythme avec ses paumes mouvantes et irrésistibles. Ta respiration si erratique se déchira finalement en gémissements passionnés rien que pour lui. La perfection de ton tendre semblait se nourrir de ta raison et ton corps s'ensevelit rapidement de spasmes d'intense plaisir. Tes paumes accrochées à ses épaules s'entichèrent de son dos si savoureux et le griffèrent avec sensualité alors que tu sursautas, tremblas sous le poids de ton bonheur, du sien.

Haan ! Haan ! Haan ! Chéri ! ... Mon homme, attends ... Hmpfrr !

Ta chair se plaqua soudainement et ardemment contre le corps de l'éphèbe alors que tu étouffas ton plus profond gémissement contre le satiné de l'épiderme de sa nuque si désirable. Tendu et frissonnant, tu délivras avec brusquerie ta sève et lorsque ton soulagement connut une fin, ta pulpe toute entière se décontracta lascivement contre Earl tandis que ton souffle fut lentement repris. Tu marquas passionnément sa nuque d'un suçon enveloppé de tendresse. Ton front vint doucement s'encastrer contre le sien et tes prunelles miroitantes de sensualité se plongèrent dans celles de ton tendre. Tes bras s'enroulèrent autour de son cou, désireux de ne plus le quitter et ton bassin recommença son ballet ondulatoire, suave, voluptueux, d'une lascivité presque étouffante car la passion éveillée en toi rien que pour lui animait les effluves de ta folie. Et de torrides halètements tambourinèrent contre les lèvres d'Earl.

Ta chair dansait avec volupté contre le corps si ardent de ton tendre. Elle se galvanisait autant de sa délicieuse chaleur que tes prunelles du désir si flamboyant embrasant son regard. L'éphèbe se redressa finalement et t'emprisonna de la ferveur de ses bras. Ton corps se lova doucereusement contre lui, désireux de ne pus être séparé d'Earl mais il te fit soudainement valser avec aisance pour te retourner contre lui. Ton dos épousa délicieusement les courbes modelées de ses pectoraux et tes cuisses s'écartèrent doucement et instinctivement. Ses doigts s'emparèrent de ton menton et ta tête se pencha pour lui offrir ta nuque laissée sans défense tandis qu'il poussa ta pulpe à se pencher vers l'avant. Un érotique gémissement te fut arraché des lippes lorsque la pulpe de ses doigts pénétra ton intimité et tu te cambras suavement contre lui. Tu frissonnas de plénitude au pulpeux de ses lèvres réchauffant ton lobe qui glissa lascivement vers ton cou si sensible. Ta paume s'ancra soudainement doucereusement dans sa chevelure ébène pour la gratifier de tendres caresses tandis que tu gémis une nouvelle et désirable symphonie rien que pour lui qui redoubla d'ardeur lorsque l'émail de ses dents marqua le satiné immaculé de ton épiderme. Il rougit de délice, en proie à la ferveur de sa passion et ta chair s'enlisa à nouveau au coeur de sa danse sensuelle, rythmée par les mouvements de ses doigts.

Mon amour ... Je t'en supplie ...

Ta tête imposa une délicate résistance et permit à tes lippes de murmurer ces quelques supplications contre la commissure droite des lèvres enchanteresses de ton tendre. Et tu poussas un râle à l'effluve particulièrement érotique contre elle. Earl put ressentir à quel point ta partie la plus intime, brûlante et profonde était affamée de lui. Elle se contracta suavement à maintes reprises, compressant ses parois embrasées de passion contre chacune de ses irrésistibles phalanges. Qu'il était délicatement cruel que de te faire languir de sa présence et tu lui offris une perle lacrymale, une seule pour faire chanceler son coeur et le pousser à assouvir ton désir si ardent à son égard. Et tu lui volas ses lippes des tiennes avec tant de profondeur que tu crus te perdre inlassablement au coeur de son étreinte brûlante de désir.

Eaaaaaarl ... Soufflas-tu passionnément, d'une insistance à lui en faire exploser le coeur.

L'éphèbe serait tien. Tu serais sien, à jamais ...

Ta perle lacrymale fut apaisée par un baiser de ton tendre tandis que sa virilité s'immisça enfin à l'intérieur de ta partie la plus intime, la profonde, la plus brûlante. Ta paume se crispa doucereusement au coeur de ses mèches charbonneuses et ton corps se plia davantage en une cambrure excitée. Ta chair frissonna lascivement et tes lippes soupirèrent longuement de plénitude. Ta paume libre accueillit la sienne sur son torse, se faisant caressante et effleurant délicatement l'épiderme si doux du dos de la main d'Earl. Et tu sursautas à maintes reprises sous les irrésistibles assauts de son autre paume sur ton membre dont la turgescence menaçait à nouveau d'exploser une vague de sève. Des gémissements à la profondeur érotique te furent de plus en plus arrachés car ta passion pour lui semblait s'embraser au fil des minutes. Tu te galvanisas de chacune de ses sensuelles ondulations en tes entrailles et il n'eut pas besoin de rendre ardente sa cadence car tu te délivras quelques minutes plus tard alors qu'un petit cri de plaisir intense ricocha contre une des courtines.

Earl ... Soupiras-tu avec insistance.

Tu te déchiras le coeur à frustrer momentanément ton amant en te libérant de la délicieuse emprise de sa virilité pour virevolter et t'asseoir sur lui de face. Ta paume s'empara de celle-ci pour la réintroduire goulûment en tes muqueuses enflammées et tu râlas presque infiniment de bonheur contre ses lippes si désirables. De nouveau en toi, tu gratifias la pommette de ton tendre d'une doucereuse caresse. Tes bras s'éprirent de sa nuque et tu engouffras ton visage en son creux pour enivrer tes narines de sa fragrance inoubliable. Ta pulpe ondula une énième fois avec plus de ferveur qu'Earl, désireuse de le rendre fou de béatitude. Tes lippes se décidèrent à se porter au creux de son oreille pour l'aguicher de la sensualité de chacun de tes gémissements. Il serait l'unique homme à pouvoir les savourer jusqu'à se noyer dans l'intensité de sa propre plénitude. Et tu te cambras violemment à t'en détruire la colonne et à t'en tordre le cou vers l'arrière, menaçant de basculer à la renverse tandis que tes cordes vocales vibrèrent en un carrousel de fervents gémissements et que tes hanches dansèrent habilement, effrénées de passion. Le rythme en devint haletant, presque épuisant.

Mon tendre, à jamais ... Parvins-tu à lui déclarer dans une telle position.