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show me how you b i t e | ft Ethan

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show me how you b i t e | ft Ethan Dim 25 Nov - 18:49


show me how you b i t e


Curiosité naissante,
à chacune des personnes,
p r é s e n t e,
l’entourage d’un avenir,
et puis des
d é s i r s,
curiosité infantile,
ou peut-être puérile,
ou bien
m a l s a i n e,
curiosité,
trop, trop, trop
trop incertaine,
parfois,
é p h é m è r e,
et tu joues avec le temps,
tu joues pour longtemps,
dans la cours des grands,
ou dans l’idiotie,
celui d’un enfant.

Tu ne sais pas pourquoi, Narcisse, tu as cette obsession en toi. Peut-être n’est-elle que passagère, elle finira pas s’échapper quand tu t’y attendras pas. Pourtant elle est né là, entres tes doigts, et maintenant elle creuse en toi. Creuse. Creuse – c u r i o s i t é.

Tu voulais savoir ce que ça faisait, tu voulais voir de tes yeux ce qu’il pouvait te montrer. Iris encrées noir de jais – sur son corps sans vie mais à l’aura pourtant bien vivante dans une peau blanche immaculée – dans ceux de ton camarade de chambre. Cette obsession – si bien nommée – glissait en toi depuis que tu avais su – par l’attention discrète que tu lui avais porté – qu’il n’était qu’une bizarrerie parmi tant d’autres – un peu comme toi avec l’eau. Alors t’as cherché à fouillé – le désamorcer – comprendre ce qui peut bien se passer dans les songes d’un vampire qui nie lui aussi ce qu’il semble être depuis une éternité.

Tu n’étais pas bien différent,
peu de gens,
peu de personnes savaient vraiment,
ce que tu étais,
une fois dans l’eau,
une fois que tu as plongé.
Un être à part,
dans une âme brûlée.

( tu rentres dans la chambre sans avertir – porte qui claque ; comme ta langue – alors que tu te jettes  sur le lit qui ne t’appartient pas ; tombant presque sur le corps – différent – de ce qui n’était ni un ami, ni un ennemi, ni ce que tu voulais baiser entre deux sourires ou juger entre deux conneries. )

– montre moi tes crocs.

De but en blanc – sans douceur – les mots tombent comme les feuilles en hivers, coupe le sol et le froid s’ajoute à la paire. Tu souris, glisse tes pupilles dans les siennes et soupire. Bien être. Langueur. Amorphe de plaisir. T’as journée était trop banale pour finir sur un non négatif.

– s’t’plait. ( tu geins presque ) les gens sont hypra chiants dans cette école. ( toi t’es différent tu voudrais dire – tu veux le pousser à te montrer ce qui fait frémir ) montre moi t’es ‘tit crocs de vampire et croque moi, ce s’rait tellement intéressant ( tu roules dans son lit ; le cherche – appuie sur tes mots qui roulent dans des petits rires )

et tu veux pas,
devenir un repas,
ni être le premier,
à connaître des canines,
sur une peau lasse,
tu veux juste,
le laisser s’ouvrir,
le voir s’épanouir,
tout comme tu devrais le faire,
tout comme tu espérais le faire.

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Re: show me how you b i t e | ft Ethan Dim 25 Nov - 21:32


Alors j'étais dans ma chambre, à m'occuper de mes petites affaires sans faire chier personne, plongé dans une lecture plutôt lambda, pour les cours. J'étais un gars sans histoire ou, en tout cas, c'est ce que je m'efforçais d'être. C'est ce que j'essayais de cultiver pour moi-même. Plus j'étais discipliné et calme et plus j'avais de chances de rester contrôlé, maître de ma personne, de mes actes et de mes envies. Ceci étant dit, il y avait, de temps à autres, un imprudent pour venir mettre un grand coup de pied dans mes efforts. Un inconscient pour venir titiller le dragon qui dort, pour reprendre la métaphore de Bertram. J'avais déjà eu droit à la bravade de Judy et, en ce jour pourtant si ordinaire au premier abord, c'est l'un de mes camarades de chambre qui allait s'y mettre : Narcisse.

Celui-là, j'avais du  mal à le cerner ou, plutôt, à le prévoir. Il avait toujours le chic pour me surprendre et pour s'immiscer dans ma bulle sans que je l'eu voulu ou autorisé. Par exemple, le voilà qui venait d'entrer dans la chambre sans la moindre délicatesse pour mieux venir se jeter sur mon lit. Mécontent, je poussai un soupir et ramenai mes jambes vers moi, n'ayant jamais été très friand de contacts physiques à cause de l'anxiété que cela me provoquait. Bien sûr, Narcisse n'était pas du genre à se soucier de tout cela ou même des convenances. Il était direct, choquant. Je respectais ça, j'aurais même pu l'admirer, si je n'en avais pas fait les frais et s'il n'avait pas été aussi imprudent, pour ne pas dire con. montre moi tes crocs. Je ne levai pas les yeux de mon livre, refusant de lui accorder l'attention qu'il recherchait même si j'étais aussi incapable de me concentrer à présent. Ma réponse, quant à elle, se manifesta par le biais du ton le plus sarcastique que je possédais.

« Oh mais bien sûr que je vais te les montrer, et si tu veux après je vais te montrer ma bite et on pourra voir qui a la plus longue. Non mais, t'as aucun respect pour l'intimité des gens ?! »

Terminais-je en claquant mon livre, le refermant d'un coup sec sans pourtant m'en débarrasser. Bon j'aurais aimé rester calme et maîtrisé et tout ce qui vient avec, mais même moi je pouvais être provoqué et y répondre. Mais, avec quelqu'un comme lui, c'était loin de suffire à le décourager. Nullement refroidi, il se vautrait dans mon lit sans le moindre respect pour ma personne ou pour l'espace que j'aimais maintenir entre moi et autrui. Il continue de demander comme un gamin qui veut une barre de chocolat et c'est énervant. Je sens ma mâchoire se tendre et mes poings vouloir faire de même. Tellement intéressant hein ? J'avais envie de lui faire peur, de l'intimider un peu pour son propre bien, mais ce serait lui donner ce qu'il voulait. J'étais plus fort que ça. Je pouvais résister, ne pas céder à cette nature prédatrice et dominante qui mourrait d'envie de le remettre à sa place.

« Ouais, je pourrais te mordre et après ça on regardera combien de temps tu mets à te vider de ton sang avec une jugulaire en morceaux, ce sera tellement intéressant. »

Comme quoi même avec un sarcasme qui se voulait calme et maîtrisé, j'avais du mal à ne pas lui rendre la monnaie de sa pièce.
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Re: show me how you b i t e | ft Ethan Dim 25 Nov - 22:12


show me how you b i t e


l’excitation te ferait frissonner,
si elle existait,
si quelque chose,
attirait ton regard,
pour te faire flancher,
te faire vibrer,
le monde n’avait rien d’intéressant,
des pantins dans une vie,
tu vis,
tu meurs,
et tu t’en contente.
Las,
soupire énigmatique,
songes empiriques,
envie d’détruire les statuts,
détruire les lois,
la société,
laissez nous vivre,
comme nous l’avons voulu.
Ah Narcisse,
toi qui voudrait changer le monde,
toi qui pense que la mort se finit à une tombe,
lui, ah – lui.
Compagnon d’une chambre que tu aimes vide,
lui aussi prend ton espace – avide,
une intimité n’existe que dans les rêveries,
pas avec toi en tout cas,
pas dans ton monde,
dans ton ignorance abusée,
ou ta façon de fermer les yeux sur les normalités.

Alors ouais, ouais putain. Tu prends son espace vital et tu la broies. Tu la fais tienne et remarque son désarroi. Tu aimes les voir comme ça. Les voir s’énerver ; les voir perdre pieds. Le rouge passe dans leurs iris et le blanc glisse sur des mains trop serrées. Tu souris – rictus en coin qui ne sait jamais trop s’effacer.

E n f i n,
une partie d’échec vient de commencer.

Ton cavalier est placé, le fou vient de s’avancer.
Tu es le f o u,
dans une vie trop amorcée,
dans une exagération déstructurée.

Tu ris – le regarde se déplacer dans le lit que tu viens de posséder. Tu es comme ça, les règles ne te suffisent pas. Et enfin, la repartie claque. Sa dame s’élance – Ethan semble enfin prendre vie. Alors,  tu adores ça – ton cœur semble battre de rire ; battre d’envie. Tu aimes le voir dans cet état – sortir de son calme. La quiétude est une nuisance – mais la folie une préférence.

Tu glisses ta langue sur tes canines – rêveur.

– si t’as bite est longue, j’espère qu’elle serait capable de me faire jouir ( tu te tournes sur le ventre – iris mielleux ) non parce que tous les mecs qui me montrent leur bite finissent par me baiser. ( et tu ris – amusé – parce que tu aimes balancer les choses sans filtre – sans de quoi te cacher )

Il se retire enfin de son livre Ethan. Il te regarde Ethan.. Va-t-il enfin briller Ethan ? Oui. Brille – brille pour moi, montre moi, explique toi, explose et déchiffre toi – tu soupires, te redresse souplement pour te mettre en tailleur au bout de son lit. Tu sembles réfléchir.

– Donc tu aimerais mordre au niveau de la jugulaire ? ( tu en déduis – c’est simple, pour toi il n’y avait pas qu’une seule place à détruire, à mordre pour souffrir. Ou alors les vampires ne changeaient pas des mythes. )

rien ne semble t’atteindre,
ni le faible sarcasme,
ni l’air froid qu’Ethan veut te balancer,
ni ces regards brûlant qu’il te donnait.

– tu deviens beaucoup plus sexy et intéressant quand tu t’énerves, sors tes petits crocs et tu deviendras bandant. ( tu tapotes ton menton ; toujours dans tes pensées ) Là t’es juste un sorcier sans valeur, alors que si tu sors tes crocs ( et tu le pointes du doigts – sa bouche et les canines que tu ne vois pas ) tu deviens badass.

y’a une certaine
gentillesse,
t’es avenant,
ou peut-être c’est tentant,
e x c i t a n t,
p l a i s a n t,
de le voir encore s’énerver,
te dire que tu n’es pas dans ses pensées,
oui,
parce que c’est ce qu’ils disent tous,
alors qu’ils ne font que nier.

Tout comme tu le fais, semi être de l’eau qui oublie comment nager.
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Re: show me how you b i t e | ft Ethan Dim 25 Nov - 23:01


Je me mordis l'intérieur de la joue, frustré de le voir si facilement retourner ma réplique contre moi de telle façon que je ne trouvais rien à lui relancer. J'étais simplement extrêmement gêné, ne trouvant rien de mieux à faire que de fermer mon livre sans ménagement, tournant vers lui un regard qui se voulait furieux, mais qui trahissait ma gêne et ma surprise. J'avais donc fini par le menacer, des mots qui se voulaient intimidants, mais desquels je ne connaissais moi-même pas grand chose. Je n'avais jamais mordu quelqu'un. J'ignorais si la jugulaire était vraiment le meilleur moyen de faire, le meilleur endroit. Quelque part, j'avais tenté de lui faire peur en lui lançant mes propres craintes au visage, cela suffisant habituellement à calmer les ardeurs de ceux qui osaient me chercher. Ne se laissant pas démonter, Narcisse me demanda dans le plus grand calme si je désirais l'y mordre. Ma réaction fut immédiate, trahison de mon manque de volonté.

« Quoi ? Mais non ! »

Même pas capable de tenir mes menaces jusqu'au bout. J'avais déglutis, détournant le regard et sentant mes mains devenir moites. Celui-là il avait le don de me mettre dans une position délicate en un claquement de doigts. Pire, il continuait d'insister, mentionnant même qu'il me trouvait sexy quand je m'énervais. Alors là, j'étais gêné plus que jamais, mal à l'aise et ne sachant pas du tout comment réagir à ça. Enfin, je supposais qu'il s'agissait d'un compliment, mais ça sortait tellement de nulle part et puis de la part de Narcisse ? On ne se connaissait même pas tant que ça. Heureusement il n'en avait pas terminé et je pu donc me concentrer sur ses prochaines paroles pour essayer d'oublier ses commentaires. Juste un sorcier sans valeur qui pourrait devenir badass en montrant les crocs. J'expirai ce qui devait ressembler à l'ombre d'un rire amer, mais incomplet.

« Ça me va très bien d'être un sorcier sans valeur. C'est encore mieux que d'être... »

Un monstre.
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Re: show me how you b i t e | ft Ethan Dim 25 Nov - 23:55


show me how you b i t e


Ils te dépriment,
mornes,
si f u t i l e s,
ils te dépriment,
t’as mal au crâne,
et rien n’y fait,
même pas,
l’a s p i r i n e,
et tu roules des yeux,
t’es pas envieux,
de ces banalités,
ces façons si courtoises,
d’ e x i s t e r,
ils sont amorphes,
ils sont trop cons,
trop cons,
ils te dépriment,
ils tournent en rond.

Mais pourtant.
Pourtant.
Tu veux les voir s’échapper. Détruire ce qui les a enchaîné. La crainte ou la peur d’être malmené. Tu veux leur rire au nez. Les faire s’énerver. Oui. Oui. Ils ont besoin d’aide pour ouvrir des ailes trop longtemps déchirées – des ailes qui ressemblent à des rideaux abandonnés.

Et Ethan n’est pas bien différent de toutes ces personnes qui se laissent juste survivre. Qui modifient leur façon de v i v r e. Ils n’ouvrent pas les yeux et finissent par m o u r i r. Mais Narcisse, t’es pas un chevalier sur cet échiquier, t’es la dame qui veut avancer et prendre tout sur son passage pour régner. Alors tu règles. Tes lois sont en fer. Tes iris tes vipères – et ton sourire un enfer.

Tu pinces une lèvre – déjà rougie de toute manière – et t’approches d’Ethan. Rien ne peux t’arrêter – rien n’est assez fort pour te stopper – ni la force ; ni les piques acérés. T’es un animal en quête de volonté ; un kamikaze qui aime voir les bombes exploser.

– Un monstre ? Une horreur ? Une aberration de la nature ? Une erreur ? ( et tu souris ) quoi ? J'touche où ça fait mal ? ( tu hausses un sourcil – concentré dans tes avances – concentré sur ses réactions – t’es tellement néfaste ; mais tu as raison. )

tu es différent de ces gens,
qui prennent des pincettes,
offrent des critiques sur des plateaux d’argent ;
des hypocrites avec facettes,
des connards qui n’savent pas dire les mots,
sans utiliser de recettes,
t’es différent narcisse,
parce que tu fouilles avec tes abysses,
tu laisses tomber tes mots,
ils glissent,
s’évaporent jamais,
et s’enroulent,
alors que tu souris.

– ptdr, miskina, si j'me disais ça à chaque fois qu’un mec me baise dans un placard ou qu’à chaque fois que j’dis une chose horrible, j’serais déjà mort suicidé sérieux. ( tu arrêtes enfin d’avancer – juste devant son nez ) quoi ? y’a quoi d’horrible à montrer ses crocs ? Petit chiot à peur de mordre ??? ( tu hausses un sourcil – ton amusement n’est jamais feint )

Néanmoins, tu finis par reculer,
reprendre ta place au fond du lit inanimé

– t’es aussi chiant que tous les autres, dommage, je trouvais ça sexy d’avoir un vampire dans ma chambre.
( pause ) tu sais, c'est plus dangereux d'être un vampire qui n'a jamais bu de sang humain et qui sait pas s'contrôler que d'avoir un vampire qui a appris à s'contrôler en buvant du sang humain.

et tu te lèves, hausse les épaules et ton sourire disparaît – le vrai revient et l’éphémère disparaît.
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Re: show me how you b i t e | ft Ethan Lun 26 Nov - 0:24


C'est Narcisse qui rattrape ma phrase là où je l'ai laissée tomber. Il complète, y va de ses propres improvisations pour enfoncer le couteau toujours plus loin dans la plaie. Bien sûr, ma mâchoire se tendit et je me détournai de lui, posant mon livre sur ma table de chevet et m'asseyant au bord du lit, la tête basse, le dos voûté et les bras appuyés contre les cuisses. J'encaissais silencieusement. C'est la seule chose que je pouvais faire. J'avais l'habitude de toute façon, c'était plus facile de résister quand on s'attaquait à moi directement. Ce n'était que moi. Je pouvais encaisser ça. Mais il frappait un endroit sensible et il le savait, motivé par je ne savais quelles envies malsaines.

Un moment de silence passe. J'aurais pu lui répondre, mais je ne le fais pas. Alors il reprend, comme si de rien n'était et de mon côté, je pense aux mots de Bertram. Mais si quelqu’un t’ennuies pour ça, contentes-toi de les provoquer en duel. Tu pourras littéralement sentir leur sang quitter leur visage. En théorie pourquoi pas, mais dans la pratique avec Narcisse assis sur mon lit à me parler des mecs qui le baisaient dans des placards, mon petit doigt me disait que c'était pas trop ça. Malheureusement. Qu'est-ce que le Serdaigle aurait fait dans une situation comme ça ? Aucune idée, l'autre là savait trop bien me trigger pour que j'arrive à penser calmement et raisonnablement à une solution. Y’a quoi d’horrible à montrer ses crocs ? Petit chiot a peur de mordre ???

« Laisse-moi tranquille. »

C'est une réponse rauque, une voix basse. Il ne comprend pas, il ne pourrait probablement pas même si je perdais mon temps à lui expliquer. Ça semble le motiver à reculer en tout cas, mais sa langue n'est pas aussi docile et voilà qu'il reprend de plus belle. Chiant. On me le sortait souvent celui-là, à croire que c'était le nouveau mot à la mode. J'étais déjà tellement tendu que ses derniers mots, qui auraient pu faire office de conseil avisé, tombèrent sur une oreille sourde. J'en avais marre à la fin. N'y tenant plus, je me levai, quittant le bord du lit où j'étais assis pour mieux me tourner vers lui, baissant en sa direction un regard énervé. Un regard qui s'éloignait doucement de sa teinte gris-bleu habituelle.

« Qu'est-ce que tu veux à la fin ? T'as cru que tu pouvais me lancer des pierres jusqu'à ce que je fasse des pirouettes pour t'amuser ? Qu'est-ce que j'en ai à foutre que tu me trouves chiant ?! »

Assez ironique, considérant que j'étais probablement en train de lui donner exactement ce qu'il voulait.
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Re: show me how you b i t e | ft Ethan Lun 26 Nov - 13:10


show me how you b i t e


Fasciné,
animé,
boite de chair,
d’une âme,
presque,
effacée.
Ils te fascinaient,
peu animés,
des boîtes de chair,
et leur âme,
presque effacée.
La vie semblait être menée,
rive gauche à droite,
sans aucun détour sur les quaies,
ils sont comme ça,
les banalités,
ils ne savent pas,
s’arrêter,
juste rester,
ces boîtes de chair,
sans intérêt.

Et ça te fait rire. Parce que toi tu t’es efforcé ; ne pas être effacé – par la nature du plus fort dans la jungle et les forêts – et même à Poudlard dans un endroit d’élève de l’un à l’autre dessiné. Quoi qu’on puisse te reprocher, tu restais toujours une entité – fidèle à ce que tu voulais. Parfois, les mensonges prenaient place dans ton esprit – tu aimais te cacher ; tes secrets ; des petites souris. D’autres fois c’est ton honnêteté qui faisait tomber des cœurs – tes couteaux ensanglanté qui balançaient des vérités mais qui finissaient en rancœur.

Les humains se laissent aller par leur passé,
se laisse guider par ceux qui les ont crée.
Et tu te dis au fond de toi,
que toi aussi,
toi aussi, tu t'es laissé malmener.

« laisse moi tranquille »

Ton attention se porte sur cette bulle. Cette personne qui partage avec toi cette chambre. Dortoir au fin fond de nul part. Idées caverneuses d’un mec qui imagine un nouveau départ. Narcisse, tout le monde n’est pas aussi intéressant – tout le monde n’arrive pas à faire la différence entre le passé et le présent. Et c’est dommage, dommage. Tellement excitant. Les voir se contrôler – avoir la face – clean jusqu’aux bout des ongles dans une de ces bulles où ils se voilent cette face. Ça te fait rire. Et tu ris – rictus toujours verrouillé sur tes lèvres – ça te fait rire mais tu imagines un peu le calvaire.

Mais tu ne dis rien,
le regarde juste bouillonner,
s’ouvrir lentement,
les maux de Pandore,
semblent se lever.

Puis tu peux pas t’en empêcher – intérieurement – critiquer. Juger de haut en bas la pauvre bête devant tes iris dépités. Ils faisaient pitié. Tellement pitié. Mais qu’est ce que tu aimais les pousser un peu plus à bout pour les voir se renfermer – puis recommencer dans un geste incessant de méchanceté. Ou peut-être ; une affection insoupçonnée.

Tu pouffes :

– là tu deviens intéressant. ( tu t’assoies sur ton lit – croise tes jambes et souris ) Tu vois que t’as quelque chose à foutre de c’que j’te dis sinon tu t’énerverais pas chaton. ( les orages des iris d’Ethan te font continuer ) T’as de jolis yeux tu sais ? La colère te va à ravir ( et tu joues toujours Narcisse ; ton chevalier semble faire tomber l’un des fous de son ennemi. ) et je n’veux rien, mais tu me fais passer le temps.

Et tu hausses les épaules – taquin ; malin.

– Chaton ça te va très bien, il feule mais ne sait pas montrer les griffes. Mais j’peux t’apprendre si tu veux, hors coincé comme tu es tu vas me dire « gngngn j’ai pas besoin de ton aide blabla » miskina, j’ai hâte de voir quand tu feras un faux pas.


Montre moi tes crocs ; tu murmures,
entre vos murs,
montre moi qui tu es,
monstre depuis des années,
armure qui ne tiendra pas longtemps,
l’envie désirable de boire du sang.
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Re: show me how you b i t e | ft Ethan Mer 28 Nov - 15:05


Ça faisait un bail que j'avais pas autant eu envie de frapper quelqu'un, bien honnêtement. Sauf que ça aurait été, dans un plotwist assez désagréable, exactement ce qu'il voulait. Pire, avec un mec comme ça je serais pas surpris qu'il me demande de recommencer. Sans compter que ce serait une confirmation de ma nature supposément violente et prédatrice. Par conséquent... je m'interdisais malheureusement à moi-même de lui péter la tête contre le mur. Ceci étant dit, ce n'est pas comme ça que j'aurais la paix. Là tu deviens intéressant. Oh pitié. Ça va, je suis un être humain pas un putain de show télé. Je lui décochai un nouveau regard agacé, avec un soupçons de haine peut-être bien. Mes iris devenus carmins avaient attiré l'attention de mon camarade de chambre et, évidemment, il ne pouvait s'empêcher de passer un commentaire là-dessus. Je tiquai, baissant momentanément les yeux en un réflexe, comme pour les dissimuler. Sauf que... et je n’veux rien, mais tu me fais passer le temps. Ça c'était un peu la goutte de trop.

« C'est bon, t'as fini ? »

Visiblement non. Chaton. Mon patronus n'aurait pas été très d'accord avec cette appellation. Je n'étais pas un chat, mais bien un chien de garde. S'attaquer à moi résulterait à peu près en ce qui était en train de se passer. J'étais énervé et j'avais bien envie de lui dire de dégager le plancher, mais j'arrivais à me contrôler assez bien pour les circonstances. S'il avait impliqué quelqu'un d'autre dans l'équation, l'un de mes proches, cet échange aurait sans doute été très différent et pas en sa faveur. Totalement inconscient, et s'avançant sur des territoires desquels il ne connaissait probablement absolument rien, voilà qu'il avait le culot de m'offrir son aide, suivit immédiatement ensuite d'une menace à peine subtile. Ça suffit.

Je m'avançai vers son lit d'un pas décidé, mon regard cramoisi ne quittant pas sa tête de con. J'avais bien remarqué comment il avait reculé chaque fois que j'avais commencé à me faire menaçant. D'abord en retournant au bout de mon lit, puis en prenant carrément la fuite pour retourner jusque sur le sien. De nous deux c'était lui qui parlait beaucoup sans pourtant rien faire. Un vulgaire coq qui tentait de provoquer un boeuf, ou peu importe l'expression. Voyons voir s'il ferait toujours le fier après ça. Allongeant le bras, je l'attrapai par le col pour le forcer à se lever, le tirant à moi en l'arrachant du confort de son lit pour mieux aller le plaquer contre le mur, sans le moindre ménagement.

« De mon point de vue, c'est toi qui parle dans le vide sans rien faire. Je suis peut-être un vampire mais— »

Je suis peut-être un vampire. Merde. Je crois bien que c'était la première fois que je disais ça avec un ton... confiant ? Déboussolé par mes propres paroles, je reculai d'un pas, laissant Narcisse libre de ses mouvements alors que je détournais le regard, à présent honteux. Ceci dit, je n'avais pas fini.

« Au moins je respecte les gens. Je ne vais pas m'amuser à les provoquer juste pour passer le temps. Si tu veux mon avis, c'est pas moi le moins humain des deux. »
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Re: show me how you b i t e | ft Ethan Mer 28 Nov - 23:58


show me how you b i t e


Tout était calculé,
malicieusement,
a r t i c u l é,
un jeu d’enfant,
un bel échiquier,
dont toi seul,
connaissait les règles,
toi seul,
en avait les rênes.
La façon dont il a de ce déplacer,
narcisse sa majesté,
un roi dans son entité,
qui s’croit trop fort,
et parfois faible, mais
pas à ce jeu surfait.

Les frissons venaient presque courir sur ta peau, élever tes poils ; hérisser ton crâne. L’excitation grimpait ; cheval incessant dans sa course folle sans arrêt. Et ça prenait tes veines ; ton coeur qui s’alimentait – rouge d’encre ; d’un sang fluide ou immaculé. Ça te fait rire, cette prédisposition humaine. Cette façon de vouloir montrer ; qu’on vit ou qu’on crève ; montrer la loi du plus fort. Celui qui doit tuer sa proie pour survivre – cercle vicieux que tu n’as jamais trop aimé suivre ; mais que tu suis. Avec un amour beaucoup trop penché dans cette tuerie.

Tu aimais juste, Narcisse, pousser les limites des autres. Découvrir les plus intimes des défauts. Il y avait cette envie malsaine de fouiller au plus profond des âmes ; qu’elle se déchire pour montrer au monde ses véritables couleurs ; retirer toute cette candeur ; montrer ce qu’est la véritable noirceur.

Personne ne pouvait être totalement « gentil ». Et pour toi, cette notion n’était qu’un mythe. Ethan en faisait partie. Amusement d’une soirée perdue ; amusement mais sérieux parfois dans l’incongru.
Ah. Tu avais donc touché le point sensible ; de quoi faire languir ses vibratos ; de quoi le faire frémir de rage dans sa quiétude fausse. Il contourne ; il tourne ; l’animal en cage puis quelque secondes plus tard il te plaque ; tu n’as plus de rempart – qu’un sourire que tu gardes.

Ravigotante,
cette sensation,
de réussir,
amusante,
cette ébullition.
Ethan au cœur d’or,
et toi avec ton rire.

La douleur – s’il y en avait une en cet instant – ce fait moindre. Tu pinces ta lèvre. Tes yeux semblent s’assombrirent pour cacher ce qui pétille. Jouer avec le feu à toujours été ton plus gros défis. Tu échappes néanmoins un hoquet – mélangé au rire que tu ne peines pas de retenir. Pantin entre ses doigt – petite poupée – tu ne bouges pas. Reste immobile dans les nuages des iris d’Ethan – tu en adores ces reflets.

– Mhmh ( gémissement – plaisir ? ) Le chaton sait donc montrer les griffes ? ( tu sembles conquis – amoureux incompris ; puis soudainement tu tends ton cou ; t’offres à lui avec un rire interne constant ) c’est qu’il est sexy le chaton ( tu te colles à lui ) on désire quoi ? Mordre ou me garder contre un mur ? Pas que j’aime pas ça.

Tu es idiot,
tu me dépites Narcisse.
J’aimerais agir,
t’arrêter,
te retenir,
dans tes libertés,
mais t’es trop difficile,
à cerner,
comprendre les motivations,
de tes rêves armés.

– techniquement on est tous les deux pas très humain. On est des demi. ( tu pauses ; c’était rare que tu balances cette information sur toi ; être un semi être de l’eau n’avait ni été un secret ; mais tu l’avais pourtant inconsciemment caché ) Mais j’aime être un monstre bébé.

Dommage qu’il se soit détaché,
toi qui commençait
à prendre ton pied.

Puis d'un coup, tu sembles sincère, changer de posture et tes manières. Une entité s'envole et tu montres un tout autre visage. La gentillesse se lit sur les traits d'un dessin aux bons présages et tu dis -- rires stoppés ; sourire retiré ; juste la sincérité :

– Pourquoi rejeter qui tu es ?
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Re: show me how you b i t e | ft Ethan Ven 30 Nov - 23:20


J'aurais dû m'y attendre. Ce gars était tellement chelou, forcément qu'il allait aimer ça. Son gémissement à lui seul avait réussi à m'arracher un air... de dégoût ? Quelque chose comme ça, probablement. Toute cette situation me dégoûtait à dire vrai. L'attitude que j'avais adopté en réponse à ses provocations puériles, je me pensais meilleur que ça. Il était toutefois un peu trop tard pour les regrets puisque Narcisse n'avait aucunement l'intention de reculer. Le jeune homme continuait de foncer à toute allure, comme inconscient du danger ou, au contraire, attendant avec impatience de frapper un mur et de s'y briser.

Imprudent, le voilà qui me tendait son cou, m'offrant le libre accès à sa jugulaire. Pire, Narcisse s'était collé à moi, continuant de me provoquer sans aucune retenue. Il était si proche. Mon visage se dirigea de lui-même vers le creux de son cou alors que je me sentais doucement défaillir. À ce stade, mon souffle chaud devait forcément frôler sa peau. Cette même peau que mes canines acérées auraient sans doute pu pénétrer tout doucement pour libérer un flot de sang chaud. Ce serait si facile. Terriblement facile. J'étais même convaincu que, si je devais passer à l'acte, il ne se débattrait même pas. Il s'offrait à moi sans la moindre retenue et, pire, le faisait avec le détachement du mec qui commande un truc au macdo. On désire quoi ? Mordre ou me garder contre un mur ? Pas que j’aime pas ça. Je crois bien que j'étais à deux doigts d'avoir un haut le coeur.

« Justement, tu aimerais trop ça. »

Murmurais-je finalement avec mépris avant d'à nouveau me distancer de lui. Je ne pu m'empêcher de repenser à ce qu'il avait dit à propos des mecs qui le baisaient dans les placards. Quelque part, je m'imaginais que ça se passait un peu comme ça aussi. Froidement, sans le moindre sentiment, sans passion, sans excitation, sans peur. Tout simplement neutre, ennuyé, détaché de toute réalité, mais cherchant malgré tout à se sentir vivant par les moyens qu'on lui avait conseillés. Telle était à présent l'opinion que j'avais de Narcisse. Insignifiant de par son incapacité à trouver un sens quelconque à sa propre vie sans chercher à se mettre sciemment en danger. Quelque part, c'est moi qui devrait avoir pitié de lui. Tant et si bien que sa petite révélation ne me fit ni-chaud ni-froid. Certes, je me demandai bien de quoi il parlait en se traitant de monstre, mais au fond qu'est-ce que j'en avais à faire ? Si lui ne se souciait de rien, pourquoi le ferais-je en retour ? Pourquoi rejeter qui tu es ? Je tournai vers lui mon regard gris-bleu, mon regard humain.

« Pour protéger les petits cons comme toi qui ont besoin de faire des conneries comme ça pour donner un attrait à leur vie. T'sais ya une infirmerie au deuxième, si ça se trouve ils seront heureux de t'offrir un peu de thérapie pour t'aider à trouver des moyens plus sains de prendre ton pied. En attendant, tu perds ton temps avec moi. »
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