no escape until he dies. — Archibald

Prénoms Archibald, Oswald.  Nom Jenkins.  Âge 19 ans.   Orientation Sexuelle Pansexuel.  Origine Mère anglaise, aucune information sur le père. Sang Sang-mêlé.  Année d'études 8e année (a doublé un an).  Licence Sports magiques.  Avenir Pas le temps.  Avis sur les cracmols et moldus à Poudlard Oof laissez-les tranquille ils vont pas nous mordre. Ils pourraient porter le même uniforme ça changerait quoi.  Avatar Kuroo Tetsurou (Haikyuu!!) & Rami Malek.

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Baguette Bois d'aubépine, cœur de plume d'oiseau-tonnerre, 30 cm.  Épouvantard Un homme massif, grand, qui l'appelle "fils".  Patronus Une poule.  Reflet du miroir de Risèd Il est riche et des gens autour de lui sont nus.  Odeur de l'Amortentia Beurre fondu, feu de bois, gaufres.  Matière favorite Le buffet du soir.  Bonbon favori Les dragées goût solitude.  Créature inspirante Ta mère.  Animal de compagnie Deux tortues d'eau qu'il a appelé "Olive" et "Tom".

Archie est un peu brisé, mais il est surtout très con. Ses blessures à vif cachées derrière trop de blagues vaseuses qui ne font rire que lui et des vulgarités insipides qui le font se sentir fort. La vérité c'est qu'Archibald est faible, mais qu'il ne veut pas être vulnérable et, trop fier, il se figure assez solide pour tout encaisser, et finit toujours par exploser. Sa sensibilité étouffée par trop de violences, il est devenu agressif et imbécile pour se protéger de celui qu'il est ; celui au fond de lui-même dont il a profondément honte. Il se fout de la gueule de tout et grogne quand on se fout de sa gueule à lui. Il a trop d'orgueil, et ça le fait devenir excessif. Il s'énerve trop vite, et son humour est limité. Archibald est très intelligent, mais il vous prouvera toujours le contraire. Quand vous pensez avoir un peu d'espoir pour lui, il finit toujours par vous décevoir.

Il est très fidèle en amitié, mais complètement nul en amour. Il ira voir ailleurs parce qu'il s'avérera qu'aucune compagnie ne sait réparer les plaies qui lui font mal. Il est trop exigeant, il s'imagine que quelqu'un va pouvoir le sauver de ses angoisses et de ses violences intérieures. Et puisque ça n'arrive jamais, il devient mauvais, distant.

Il est très protecteur envers ses amis. Il devient vite violent quand on s'en prend à quelqu'un ou quelque chose auquel il tient. Même si lui-même n'a aucun respect pour eux, il refuse ce droit à qui que ce soit d'autre. D'ailleurs il s'arroge beaucoup de droits qu'il reproche à d'autres de prendre. Il se trouve toujours des excuses bidon pour justifier son comportement de merde. Il est très inventif quand il s'agit de prendre la fuite. Ou de foncer dans le tas.

Archibald a peur de lui-même. Il a le sentiment d'être dangereux, qu'il va tout foutre en l'air, qu'il va briser des choses qu'il trouve belles et qu'il ne va même pas pouvoir les réparer. A défaut de fanfaronner trop, il a une estime pitoyable de lui-même. Défaitiste caché derrière un optimisme cynique, il suppose qu'à rire de tout il finira sûrement par oublier qu'il n'a jamais rien trouvé de drôle à sa misérable vie.

Papa c'était un parmi d'autres, un de ces losers qui promettaient la lune et n'offraient pas la moindre étoile. Elle était tombée enceinte et il était parti. Il lui avait tout pris, et Maman n'avait plus rien sinon ses rotules pour se reposer. Elle avait du courage, et de l'amour à revendre, alors c'est ce qu'elle a fait : son amour, elle l'a vendu.

Si vous saviez comme ça fait mal, de voir sa mère s'épuiser, dépérir, tout ça parce que vous avez pas été foutu de crever avant de naître, de vous étouffer avant d'éclore. A une époque je lui en voulais, mais elle, elle n'a jamais osé me reprocher d'exister. Elle appelait ça de l'amour et me disait que je comprendrais plus tard, alors j'y ai cru, et je l'ai aimée moi aussi.

Peut-être qu'elle s'attendait pas à ce que je sois un connard. C'est que Maman avait beaucoup d'attentes, et d'espoir. Elle avait toujours l'air si fière de moi, ça me rendait malade. Elle appelait ça de l'amour et me disait que je comprendrais plus tard, alors j'y ai cru, et je l'ai aimée moi aussi.

Notre appartement était minuscule. Trois mois qu'on payait plus les factures, et elle m'a envoyé chez son frère, Ernest Jenkins. Là aussi, elle appelait ça de l'amour, et je m'étais senti sale, de la laisser seule aux mains des hommes, en proie à la dépression dans notre salon miteux. J'aurais voulu être ce qu'elle attendait de moi et un jour revenir en lui offrant la vie qu'elle méritait. Mais j'étais con et je trouvais plus marrant d'embêter les cousines que d'étudier.

Puis j'y suis revenu, mais j'avais rien appris. Je lui apportais que ma sale gueule et mon sourire idiot, et ça l'avait rendue un peu heureuse, un peu triste. Elle aurait préféré que je reste avec Judy et Nessie, sûrement parce qu'elle avait honte de ne pouvoir me gérer moi et elle, et eux.

Eux tous qui la payaient. J'avais tapé sur un gars, mais il frappait plus fort que moi. Entre les cris de Maman et du faux Papa, je savais plus pourquoi j'avais fait ça. Et quand il fut parti, elle avait l'air si déçue de moi qu'instantanément j'avais regretté. C'était la première fois qu'elle l'était, je crois. J'avais fini par croire à ses histoires qui parlaient d'amour, et je m'étais convaincu que je comprendrais plus tard. Mais ce soir-là elle sanglotait, et j'ai arrêté d'y croire.

Mais pourquoi t'es né, putain ? qu'elle avait pleuré à genoux devant moi.