{fb} where are my clothes?! ft. ene Sam 27 Juil - 18:10
where are my clothes?
2 ans auparavant (mai 2027)
Arlequin, démunit de ses appareils auditifs, déambule dans les couloirs, détrempé et complètement nu. Ses mèches noires lui collent au visage et il perd l'équilibre à plusieurs reprises, sans toutefois s'affaler au sol. Des petits génies ont cru drôle de lui dérober toutes ses affaires pendant qu'il se douchait et il ne pouvait donc pas se sécher et s'habiller. Sa peau était recouverte de frissons qui s'amenuisait à mesure que l'eau séchait d'elle-même à l'air frais. En vérité, l'adolescent se fiche bien de se promener ainsi. Il ne porte aucune attention aux paroles offusquées prononcées à son égard ou aux réactions qu'il provoquait. Certes, c'était aussi en partie parce qu'il n'entendait pas grand chose sans ses appareils. Son regard parcoure les visages, alors que ses traits restent lisses de toutes émotions. Il veut simplement retrouver ses choses et entendre de nouveau. En vérité, c'est tout ce qu'il voulait; retrouver ses appareils auditifs. Il se retrouvait au point de départ et il n'aimait pas vraiment ça. Il se mit à beugler dans les couloirs, à la recherche plus ou moins intensive de ses affaires. Il s'approche d'une élève, plus captivé par ses longs cheveux qu'autre chose.
- SALUT! T'AS VU DES MECS AVEC LES BRAS PLEINS DE VÊTEMENTS? ET J'AIME TES CHEVEUX.
Il joint geste aux paroles et fait glisser ses doigts dans ses mèches foncées, appréciant leur douceur. Arlequin a presque complètement oublié son "état". Il est captivé par les cheveux de la demoiselle et ne peut s'empêcher de les caresser. Il n'a même pas conscience que c'est une situation étrange et hors de l'ordinaire. De plus, il avait crié un peu plus fort que d'habitude en l'absence de ses appareils, ce qui avait pu faire sursauter beaucoup d'élèves, donc celle se trouvant face à lui. Le brun plonge enfin son regard dans le sien et lui sourit gentiment dans l'attente d'une réponse.
- ET SI TU PEUX PARLER FORT, J'APPRÉCIERAIS BEAUCOUP!
Re: {fb} where are my clothes?! ft. ene Jeu 12 Sep - 21:16
Il y a plusieurs raisons qui expliquent que Ene ne reste jamais dans les couloirs, à des heures déraisonnables. Cependant, il y en a une qui la fait toujours presser le pas. Lorsque l'obscurité gagne les couloirs, ils en deviennent inquiétants. Elle n'aime pas cette atmosphère, oppressante et préfère s'en éloigner en rejoignant les dortoirs. Elle ne dira jamais qu'elle a peur de se promener seule, ici. Ce serait affreusement ridicule et inexplicable. Il n'y avait rien à craindre. Poudlard est un endroit sûr, elle ne peut pas vivre une agression ici. Elle est protégée bien mieux que nulle part ailleurs... Du moins, elle l'espère... Elle y croit.
Montant les escaliers, elle traverse un nouveau croisement et sursaute en entendant une voix inconnue l'interpeller. Encore un imbécile. Encore un garçon stupide. Ene pivote lentement, s'apprêtant à répliquer comme toujours, sur la défensive mais, la vision qu'elle a lui ôte toute répartie. Ses lèvres s'articulent, aucun mot ne sort, aucun son. Elle est pétrifiée. Son visage vire au rouge, son regard le fixe de bas en haut, redescend, remonte et se fixe intensément sur son visage. Oh. Mon. Dieu. Il est nu. Complètement. Rien. Même pas une serviette. Oh. Mon. Dieu. Elle n'a rien vu. Rien vu. Rien. Elle lève le menton, garde le regard plongé dans le sien. Qui est cet idiot qui se balade à poils dans les couloirs ? Pourquoi il vient de lui adresser la parole ? Elle comprend qu'il s'agit d'une blague qu'on lui aurait fait mais, la situation est tellement gênante et imprévisible qu'elle ne peut pas lui répondre. Jusqu'à ce qu'il vienne toucher ses cheveux. D'ordinaire, elle aurait été flattée, heureuse mais là, tout de suite, elle trouve qu'il est trop proche.
« PERVERS ! »
Il n'a pas besoin de lui demander de parler fort, elle le fait très bien toute seule. Elle recule de quelques pas, tourne la tête. Ce n'est pas de sa faute, quelqu'un lui a volé ses vêtements. Elle le sait mais impossible qu'elle reste calme dans cette situation. Elle est incapable de rouvrir les yeux, de peur de voir quelque chose qu'elle ne devrait pas regarder. Et que ce soit elle qui passe pour une obsédée. Elle prend un instant pour inspirer et expirer profondément, pour réussir à réfléchir à ce qu'elle devrait faire. Elle aimerait demander à un professeur de s'en charger mais, d'un autre côté, elle ne sait pas où les trouver et les yeux fermés c'est impossible de se repérer. Maladroitement, elle retire sa robe de sorcière pour la lui tendre, dans le vide.
« METS ÇA. »
Ce sera le minimum tolérable. Au moins, il ne sera plus nu et elle pourra ouvrir les yeux, certes il sera à l'étroit mais elle ne lui laisse pas le choix. Prudemment, elle entrouvre ses paupières, soupire, soulagée puis reprend la parole, toujours d'une voix perçante et agaçante.
« POURQUOI TU TE BALADES NU ? TU NE POUVAIS PAS PRENDRE AU MOINS UNE SERVIETTE ? ET POURQUOI TU VEUX QUE JE PARLE AUSSI FORT ? »
Parce que s'ils hurlent autant, ils vont forcément attirer l'attention d'un adulte. Et là, les rumeurs émergeront rapidement entre eux. Alors que c'est par hasard qu'elle est tombée sur ce... garçon nudiste ? Elle n'en sait rien mais se promener comme ça, sans gêne c'est... effarant. Elle a du mal à croire que ce n'est pas une plaisanterie.
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