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❝ making me glorious | Pv. Romeo

Castiel A. Kingsley
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Castiel A. Kingsley
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❝ making me glorious | Pv. Romeo Mar 7 Nov - 17:24


making me glorious


Le mois de novembre était si froid que les élèves avaient déjà sorti leurs uniformes d'hiver, en plus des manteaux et des écharpes. A pré-au-lard, le samedi après-midi, les deux bars étaient pleins à craquer. De dehors, on entendait les rires et les chants des élèves ayant un peu trop forcé sur la bière-au-beurre, s'élever en rythme des feux de cheminées. C'était ton cas, Castiel. Les deux équipes de Quiddtich, Gryffondor et Serpentard s'étaient réunies pour fêter leur affrontement. La douceur des effluves piquantes et sucrées caressaient tes narines retroussées. Tes cheveux bruns aux mèches blondes chatouillaient tes oreilles, signe qu'il était temps de les couper.

L'ambiance dissonante reflétait une routine installée dans le village tous les week-end d'hiver. Mais même si personne ne semblait s'en soucier, ni eux ni toi, ce n'était pas un samedi comme les autres. Ce soir, c'était la pleine lune. Ta plus fidèle amie et ta meilleure ennemie. Belle et ronde, imposante et maîtresse de la nuit, reine des loups et sorcière qui t'avait maudite.

Tu étais trop saoul pour t'en rappeler.
Et même si la potion tue-loup coulait dans tes veines,
la nuit tomberait tôt ce soir et la lutte serait vaine.
Il était temps de rentrer.

C'est Caïn, le seul avec un peu de dignité qui regarde sa montre et te fait signe de ne pas tarder. A peine 17h et le soleil commence à se coucher. D'un ton impulsif et râleur, vexé qu'il veuille t'éjecter de la sorte de la fête, alors que t'es à deux doigts que tes lèvres effleurent celles de Fenry, et sa main dans ta grande gueule, tu rétorques sauvagement.

« Ooooh, c'est booon. »

Tu te lèves et prend ton sac, manques de t'étrangler avec ton écharpe. Et alors que tu bouscules comme un animal les intrus qui te barrent la route, tu contournes instinctivement Romeo en manquant de percuter un des serveurs.
Quand enfin tu sors, la chaleur du crépuscule te frappe en plein visage, alors que tes traits déformés par la peur de l'ombre font écho à ta soudaine lucidité.
Il était temps.

« J'aurai pas le temps, putain.. » Un murmure entre les dents serrés, l'infirmier a sûrement déjà averti le directeur, et Olympe va te tomber dessus.
Au diable tout ça, tu devais trouver un endroit ou passer la nuit.. Et alors que tu t'élances, des doigts se saisissent de ta manche. Tu te retournes, planté comme un piquet dans la neige face à Romeo. Qui avait du te suivre.
Mâchoire serrée et regard fermé, tu la dévisages, elle te dévisage. Ton cœur ne s'arrête même pas, il ne bat plus, comme s'il n'avait jamais existé.

« Salut. Y'a un problème ? »

Tu peux pas t'empêcher d'être agressif, agacé, mais le loup te hurle de t'enfuir quand ton âme te supplie de rester.

« Si tu viens me demander de sortir avec toi, t'as six ans de retard ma vieille. »

Amer mais sincère, tu poses ta main sur son épaule.
« J'ai pas le temps désolé. »

Même si ton égo t'insulte de haut, tu crèves de vouloir l'écouter.




Dernière édition par Castiel A. Kingsley le Mar 7 Nov - 21:27, édité 1 fois
Romeo I. Pierce
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Re: ❝ making me glorious | Pv. Romeo Mar 7 Nov - 20:53


   
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Ombre vacillante dans les rues surpeuplées, froid acharné venant asphyxié les poumons congelés ; joues  rougies sous l’écharpe vert émeraude qui  vient réchauffer les regards qui se perdent en elle et enveloppe la nuque, doigts figés sur la page du livre qui trône entre les mains et regard se perdant sur chaque nouvelle ligne entamée, page tournée ; mèches de cheveux volantes venant brouiller la vue, âme perdue dans l’espace qu’elle a conservé pour ne pas être troublée. Continuelle mélodie mentale vient protéger le mythe d’un silence souhaité qui se brise face aux hurlements qui continuent ; rythmés, forts, perturbants, célébrant un événement des plus futiles – complètement inutile. L’envie de faire demi-tour ronge l’esprit, chaque entaille faisant grincer des dents, chaque pas augmentant la frustration de devoir le retrouver dans un endroit aussi animé, mal fréquenté, paroxysme du vice, tellement que le livre se ferme d’un coup sec dès qu’elle arrive face à la porte censée la mener à cet endroit dénué de moralité.
Les tonalités se font plus grinçantes, erratiques, tout simplement pathétiques ; secondes devenant des heures qui pèsent sur ce corps heurté de tous les côtés, bousculé et adoré tandis qu’elle tente de s’échapper d’entre ces prolétaires trop près qui lui donnent envie de tous les déchiqueter. Et elle a à peine de le temps de croiser le regard de Caïn pour lui signifier sa présence qu’elle sent quelqu’un passer à côté sans la regarder, traits tirés et air débraillé, vision qui la fait se retourner ; sourcils levés. La balance pend vers l’âme reliée plutôt que vers l’amant supprimé de façon prématurée ; mais demi-tour est fait pour aller le retrouver  pour partager ce qu’il ne doit probablement pas ignorer – intelligent comme il est.
Les doigts frôlent à peine la manche qu’il s’arrête pour se retourner ; mêmes traits de royauté et même stupidité qu’elle tente d’ignorer pour se concentrer sur l’allégation qu’elle compte porter, sans jamais se rater.« Penses-tu sincèrement que j’aurai pris la peine de me déplacer seulement pour le plaisir de demander de tes nouvelles, Castiel? »
Ma vieille.Souvenir dévoilé, elle reste figée lorsque les aiguilles remontent le temps pour la renvoyer au sublime échec auquel elle avait contribué, à l’égo qu’elle avait massacré. Un admirable succès qu’avait été de le rabaisser – mémorable.  Entrailles auraient dû être rongées par la culpabilité, excuses et rédemption auraient dû s’échapper de ces lèvres normalement scellées à ce sujet, la conscience se révolter et la rancune déplacée, mais la perception est altérée au moment où elle sent cette proximité normalement prohibée qui la contrarie moins qu’elle ne l’agace.« J’ignore complètement à quoi tu fais référence. Et veille à ne plus me retoucher sans ma permission. »
Visage hypnotique à l’air atterré,  à peine gêné, juste assez pour ne pas qu’il doute de sa sincérité alors que l’évènement avait été gravé dans les souvenirs, mémoire parfaitement maîtrisée mais conscience inconsidérée ; coup lancé sans aucune onde de regret – fatidique. Sa main est retirée lorsqu’elle vient la frôler pour la dégager, peau embrasée comparée à ce froid hivernal, épaules libérées de ce contact supplémentaire quel aurait préféré éviter.
« Tu as cependant trouvé le temps de passer tout ton après-midi à boire, tu peux donc te permettre quelques minutes pour m’écouter: il va falloir que tu remettes en cause ton comportement. Te voir devenir une sorte de chien errant ne me dérange pas plus que cela, mais ne dégrade pas l’image de notre maison par la même occasion ; je ne veux pas être assimilée à ta décadence. D’accord, mon vieux? »
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Re: ❝ making me glorious | Pv. Romeo Jeu 9 Nov - 23:23


making me glorious


L’amertume qui gerce tes lèvres acidulés par les insultes. Tu aurais pu lui aboyer de déguerpir, tu aurais pu lui intimer gentiment de partir. Mais tu n’avais pas le temps ni la clémence de la lune qui allait bientôt montrer le bout de son nez. Le soleil épousait déjà les montagnes d’écosse enneigées au loin, dans un paysage chaleureux mais si macabre. Un vent glacial de fin de journée venait juste de se lever, paralysant tes os alors que tentait de t’éloigner le plus possible de ce fléau. Le loup en toi hurlait déjà, déchirant chacun de tes muscles, faisant craquer tes tibias qui s’enfonçaient dans la neige.

Romeo te suit alors que tu manques de tomber. Une double malédiction s’abattait sur toi.
Stop to talking baby
or i start walking baby
.

« Je me doute bien que tu ne viens pas prendre de mes nouvelles Pierce, je pourrais crever devant tes yeux que tu lèverais pas le petit doigt. »

Tu tournes lentement la tête en étirant un sourire forcé alors que la douleur déformait déjà ton visage pour souffler avec un sarcasme brulant.

« Mais culpabilise pas, je ferais sûrement pareil si c’était toi. »

La vérité, c’est que tu te précipiterai surement à sa rescousse comme un gros con naïf, amadoué par une jolie fille qui t’avait déjà saigné à vif. Mais ton égo te faisait dire le contraire de ce que tu penses, comme un abruti d’adolescent dépressif.

« Les autres ont bu aussi, pourquoi c’est à moi que tu viens casser les couilles ? » Tu souffles et tournes à droite, te dirigeant vers un petit sentier qui t’emmènerait hors de Pré-au-Lard, et juste devant la cabane hurlante. Tu espérais que personne ne s’y trouverait. Les derniers rayons de soleil étincellent la ville bercée par les feux de cheminée. Tu entends encore d’ici les rires festoyants de tes camarades. T’as envie de hurler, et Romeo te suit encore. Tu ne comprends pas, elle ne t’aime pas. Pourquoi continue-t-elle de te coller ?

Shut up, just shut up, shut up
Shut up, just shut up, shut up.


Alors violemment, tu exploses. Tu ne contrôles plus tes nerfs et l’animal en toi hurle sa colère. Il veut sortir, et même si la potion tue-loup le retient encore, tu ne l’as pas pris ce soir. Tu vas devoir lutter. Et elle te fait chier. Et elle le fait réagir, le fait s’enrager. Alors tu cries à ton tour, laissant transparaitre toute cette haine accumulée.

« CASSE TOI. Stop me suivre putian de merde ! Retourne faire la morale à quelqu'un d’autre et disparais hors de ma vue. »

Tu voulus même la pousser. Mais tes griffes arrachèrent tes ongles et tu les enfoncèrent dans les poches de ton manteau.
Il était temps de courir, il était temps de fuir.
Car tu n’avais plus le temps bordel de merde.

Alors que tu descends le petit chemin, manquant de glisser sur du verglas, tu arrives essoufflé vers les barbelés que tu enjambes, manquant encore une fois de te casser la gueule. Mais tu te rattrapes bien. Ta mâchoire se déforme et ta colonne vertébrale est sur le point de se briser. Mais tu luttes. Mais tu rampes. C’est la guerre avec tes nerfs. Tu atteint la porte et tu t’y réfugies. Dans cette prison délabrée pour la nuit. Et alors que le soleil a totalement disparu. Que les nuages font place à la seule reine ici ce soir, la fourrure a déjà couvert ta peau et la salive s’écoule dans un grognement de tes crocs.




Dernière édition par Castiel A. Kingsley le Mer 13 Déc - 13:07, édité 1 fois
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Re: ❝ making me glorious | Pv. Romeo Sam 2 Déc - 12:10


   
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Démarche singulière et irrégulière, structure regorgeant de fureur et de frustration – il se déplace. Douleur profonde et débordante, calvaire qu’elle a l’impression de ressentir pour la première fois, lu à travers les gestes déchirés et la colère injustifiée qu’il aurait pris plus de temps à faire éclater s’il ne s’agissait que d’une histoire d’égo maltraité  lorsque chaque pas fait vers le chemin déserté donne la sensation de lui coûter une part de conscience arrachée. Elle s’arrête, regarde en arrière, distance entravée entre la rue assiégée d’énergie et le sentier inanimé ; pressentiment commençant à se former dans l’esprit infecté par tous les signaux envoyés et brouillés par les mots qu’il ose prononcer et auxquels elle répond sans même le regarder, murmure inconscient et instinctif. « C’est tout à fait vrai. J’applaudirai, aussi.  » A quelques mètres du condamné qui arrache les chaînes, chaque pas est imité, mesuré à la perfection, activité cérébrale plus élevée que jamais et souffle égaré lorsqu’il s’arrête et qu’elle fait de même, regard décryptant chacun de ses muscles pour y lire cette admirable amertume, toxine s’empreignant de l’atmosphère qu’elle balaie d’un geste anodin, crâne accaparé par l’ensemble des probabilités qui expliquerait l’inexplicable. Attentive à chaque syllabe qui pourrait confirmer cette intrigante sensation d’être sur une voie perturbante, effroyable et attirante. « N’aurais-tu pas raté tes dernières séances de yoga, par hasard?» Les éclairs dans ses yeux s’éteignent avec la lumière de l’astre lumineux, secondes écoulées et air alarmé, elle est prête à l’inciter à tout lui révéler, secret mal gardé et hypothèses encore non confirmées, c’est l’envie de bannir le doute qui la fait s’avancer pour le questionner, mais il est poussière inatteignable qu’elle n’arrive pas à rattraper. Corps manipulé par des cordes inapparentes qui le mène toujours plus loin vers ce cimetière abandonné qu’elle compte bien entraver pour savoir. Par ce que le doute gratte l’échine et elle ne peut se contenter de tellement de cases manquantes, curiosité supposément fatale et danger banal. Chasseur résigné à viser en plein cœur, elle le laisse détaler sans broncher, image alarmée qui ne fait qu’accentuer le pressentiment de péril imminent ; timing inconvénient. Mais le rythme de ses pas ne faiblit pas, craquements incessant à chaque nouvelle rafale de vent qui déchire le ciel nébuleux, trou noir dans lequel elle se perd, se promenant presque dans les bois pendant que le loup n’y est pas.
Et à quelques secondes d’ouvrir la porte, ce qu’elle entend la fait fermer les paupières, reflets pales dansant sur sa conscience qu’elle choisit d’enterrer dès qu’elle entre, pupille s’habitant aux ténèbres et souffle placide qu’elle laisse échapper, semelles se reposant sur le sol pour obstruer le périmètre de sécurité qu’elle sent pourtant parfaitement délimité.« Castiel? » Les echos se teintent de douceur lorsque les contours s’affinent ; plus précis, nets, dégagés du brouillard qui la laisse le regarder, curiosité réchauffant ses traits, souffle accaparé pour quelques secondes chronométrées durant lesquelles elle se permet de noter chaque détail, cocher toutes les cases, confirmer tous les chuchotements et l’admirer, car pour la première fois il vient de dominer tout son intérêt perturbé par le taux de probabilité que les prochains mots soient ses derniers prononcés – baguette accessible seulement en cas de détresse ; preuve de sagesse.« Je comprends mieux. Il faut croire que c’est plutôt toi qui va me regarder mourir sans lever le petit doigt. »
Si le loup y était, il te mangerait.
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Re: ❝ making me glorious | Pv. Romeo Mer 13 Déc - 13:08


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Tu l’avais prévenu cette ingénue. Tu lui avais hurlé de décamper, menacé de ces affabulations malsaines et horrifiées. Tu avais espéré qu’elle te haïsses tellement qu’elle ne ressente plus rien. Qu’elle s’en aille comme si tout ça n’avait servi à rien. Comme si le vide avait plus de sens que ce qui était en train de se passer.

Tu fuis ses sarcasmes… mais sûrement avec moins d’ardeur que tu ne courrais pour échapper aux rayons de la lune. Qui faisaient scintiller les flocons de neige, qui nappait comme une couche de sucre glace les plaines broussailleuses du jardin de la cabane abandonnée. Mais qui malgré tout contribuait à t’enterrer, laissant s’enfoncer chacun de tes pieds vers les enfers six pieds sous terre.

Une fois derrière la porte, la respiration haletante et l’esprit confus, tes idées noires prennent le dessus. Peut-être qu’un sort impardonnable pourrait rebondir dans cette vitre brisée. Peut-être que tu pourrais mourir plutôt que de la dévorer. Sûrement que tu devais vomir dans les escaliers…

Les iris dilatées fixaient désormais la lune avec une horreur insoupçonnée. Le corps immobile et l’esprit aliéné, tu lui laissais la place désormais. Ce prédateur avide qui déchirait déjà tes entrailles à coups de crocs acérés, qui te faisait taire en t’écoutant hurler.

D’une douleur atroce, comme à chaque fois. Mais une douleur différente. Dans ces circonstances qui s’émerveillent face à une naissance. Tu lui offrais la vie alors qu’il te piétinait jusqu’à la mort.
Les poils recouvrent ce corps qui ne t’appartient plus. Au travers de ces orbites outragé, tu pouvais visualiser au travers de ce miroir brisé le monstre décomposé que tu étais devenu. Tu n’étais plus seulement toi même. La potion tue-loup des précédents jours avait laissé s’éveiller en toi ce partiel de lucidité… Un miracle que tes yeux la reconnurent alors quand elle est entrée. Susurrant d’effroi ton prénom que tu avais du mal à intégrer.

Dans un grognement sourd, tu recules de quelques pas. Tu aurais aimé lui hurler de déguerpir, mais tes rugissements n’arrivent pas à sortir. Tu restes à la fixer de ces yeux jaunes déshumanisés, les plis de la gueule froncés.

Des sentiments contradictoires se mélangent au travers du peu de conscience qui réussit à subsister. L’aspect terrifiant que t’apportait cette apparence te donnait l’occasion d’une vengeance à l’égard de Romeo. Tu avais enfin la force que tu prétendais avoir plus jeune. Une supériorité destructrice issue d’une malédiction. Et d’un autre côté, une rage qui grouillait comme des vers qui dévoraient tous les organes de l’enveloppe. Elle avait pu entrevoir ce que tu aurais voulu cacher au monde entier. Alors quand enfin la gorge se débloque tu pousses un long rugissement rauque et sonore en sa direction, lui dévoilant tes crocs. Si fort qu’Olympe et Croyance aurait pu t’entendre.

Et alors que tu penses à eux une fraction de seconde, à l’endroit ou tu avais pour obligation de te trouver, tu te calmes. Tu continues de fixer Romeo, les prunelles adoucies mais toujours vitreuses. Tu tends légèrement une de tes pattes vers son maigre corps, effleurant sa nuque du bout de tes griffes. Un coup sec et elle se viderait de son sang.

Mais tu recules et grimpe les escaliers pour te réfugier à l’étage.


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Re: ❝ making me glorious | Pv. Romeo Sam 30 Déc - 18:56


   
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Menace muette et danger potentiel, le lion devient pauvre chien exilé, roi destitué et défiguré – cœur abimé et force décuplée. Et toute assurance mal placée quitte son corps figé, totale attention portée sur chacun des mouvements indevinables du chasseur dont elle devient la cible. Peur proscrite, crainte prohibée, émotions hostiles et perfides qui la feraient commettre des erreurs néfastes alors que son rang se résume à présent à celui d’être vivant, tuer ou être tué. Cœur battant et liberté opprimée, elle goûte au goût amer de la faiblesse face à l’individu la surplombant, dominant et menaçant, grognements hostiles et iris agressifs, étrange odeur de mort venant caresser ses sens pour lui révéler sa destinée.
Le froid la congèle, seule buée s’échappant de ses lèvres révélant qu’elle est encore consciente de ce qu’il se passe, anesthésiée par la facilité qu’il pourrait avoir à lui trancher la gorge comme à une gazelle égarée – déesse assassinée. Mais honneur est préservé, regard suffisant à diviser une armée, lucidité invétérée et souffle inaudible, la finesse de ses pensées vient rappeler le risque de l’instinct animal qui pourrait la déchirer, crocs arrachant sa chairs et douleur ravageant ses nerfs. Si seulement elle avait peur de la mort. Mais elle préfère  le confort d’un cercueil et la solitude de l’oubli plutôt que la capitulation, mort avec les hommages plutôt que vie méprisable.
Et elle le cherche, le cherche comme elle ne l’a jamais fait dans ce regard animal tandis que le sien se recouvre de cette fausse docilité qui lui assure de ne rien tenter car si sort est prononcé ce sera pour le supprimer et que contre toute attente ; elle aurait du mal à se le pardonner.  Mais elle pense que son silence va le réveiller, éteignant les flammes de l’enfer brillant dans les iris téméraires – gorge sèche et lippes closes lorsque le hurlement résonne avec une telle force que l’idée d’attraper la baguette traverse l’esprit alarmé, réflexe enterré lorsqu’elle imagine la complexité du combat qu’elle risque de provoquer. La confiance aveugle qu’elle a en ses capacités reste intouchée, celles de le ramener et de le garder, tout  à fait consciente qu’elle est dans l’incapacité de l’abandonner – aussi blessé et effroyable soit-il, aussi éloigné et hors de portée reste t’il.
Les lèvres s’entrouvrent dans un son étouffé lorsque la gorge est découverte tandis qu’elle semble inerte.  Elle sent  les griffes glisser le long de sa peau, ressent sa propre fatalité prête à se concrétiser et ses espoirs se faner. Elle discerne les deux regards mais ne manipule ni l’un ni l’autre, parce qu’elle veut savoir. Elle a toujours voulu savoir. Elle vit pour savoir. Elle veut savoir si le coup de griffe va lui arracher la tête ou juste entailler sa gorge, si le sang  tâchera le sol vieillit ou la neige immaculée, s’il aura assez pitié pour l’achever ou s’il hésitera assez longtemps pour qu’elle ait le temps de l’exécuter. Jusqu’où es-tu prêt à aller ?
Pas assez loin. Il disparaît et elle se souvient de respirer, air pénétrant de nouveau ses poumons pour la soulager  d’un poids paradoxalement apaisant : il préfère toujours fuir. Corps à peine défaillant, les doigts se posent sur la porte à peine derrière elle pour la refermer dans un bruit éphémère comparé à ceux qui ont martyrisé ses oreilles jusque là ; verrouillant la dernière possibilité de  s’échapper avant un face à face dont la finalité se révélerait peut-être être létale. Pas aussi légers que ceux d’un prédateurs, les bruits de l’escalierss’étouffent sous ses semelles qui la portent jusqu’à lui, glace glissant sur le magma, peur aussi contrôlée qu’à l’accoutumé, faille insoupçonnable dans l’armure qui l’empêche de se dérober à chaque grognement angoissant. Calme olympien et dignité manifeste, elle fait ce que le spectre de son empathie lui dicte de faire, corps se déplaçant avec autant de grâce que celui d’un félin, analysant la pièce et localisant la fenêtre par laquelle elle sautera si quoi que ce soit tourne mal – mouvements  contrôlés par la certitude qu’elle n’aura aucun regret si elle finit par être tuée en provoquant un affamé. Alors elle finit par décider de s’approcher puis se ravise, préférant aller s’asseoir – périmètre de sécurité imposé pour ne pas brusquer l’animal apeuré, doigts tendus vers l’énigme irrésolue avec le seul désir d’apaiser la douleur, de reconquérir le royaume perdu et de soulager les blâmes de la malédiction infernale.
« Viens là. Promis, je ne mords pas. »
Et elle lui adresse le même sourire que la première fois – aussi féroce qu’idyllique.
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Re: ❝ making me glorious | Pv. Romeo Ven 2 Fév - 20:00


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Tu cours, tu rampes. Un souffle au coeur, l’envie de se coucher et de disparaitre. Mais également les entrailles qui te hurlent de tout détruire, qui scandent leur envie de la voir mourir. Le coup de griffe n’était pas parti, le sang n’avait pas coulé et le loup n’était pas rassasié.

Tu te rues vers l’étage Castiel, dans un grognement guttural. Tu t’échappes de manière théâtrale. Pour l’épargner. Mais pouvais-tu seulement la protéger d’elle même ? Blottis dans un coin, tu entends les marches de l’escalier grincer sous ses pas. Elle glisse lentement, se rapproche inexorablement de toi. Mais « dégage putain » avais-tu envie de lui hurler à la figure. Mais aucun mot ne pouvait sortir de ta gueule, hormis ce sifflement rauque dû à une respiration difficile.

Telle une fleur qui subsiste face à la tempête, Romeo apparait dans l’encadrement de la porte. Tes pupilles jaunes la fixent sans plus qu’aucune humanité ne subsiste. La Belle et la Bête existent.
Tes muscles se contractent, tu restes immobile à la scruter, la gueule entrouverte les yeux toujours aussi ronds. Ils guettent, il rôde, et ils la dévorent sans même la toucher. Prêt à bondir au moindre faux-pas, tu ressemblais de plus en plus à un monstre. La dernière pensée de Castiel venait de disparaitre à l’instant.

Le loup refusait de lâcher sa proie du regard, et la suis du regard alors qu’elle s’assied dans un coin de la pièce. Avait-il peur ? Oh non… Avait-il faim ? Faim d’achever, de ne plus entendre ce coeur qui tambourine dans sa cage thoracique. Ce pouls qui le rend fou, fou de tuer.

« Viens là. » qu’elle ose prononcer, la bête s’approche sans jamais quitter son air meurtrier. Toujours prêt à bondir si jamais elle ose ne serait-ce que bouger. Il grogne et hurle à la lune quand soudain la fin de la phrase atteigne enfin Castiel, prostré et prisonnier de sa propre âme. Les pupilles se dilatent, Castiel tu comprends qu’il est temps de reprendre le dessus. Tu rejoins lentement Romeo d’une démarche désaccordée, presque primitive. Et comme pour lui faire comprendre qu’elle ne risque rien, tu poses ta tête sur ses genoux, levant tes yeux adoucis vers les siens comme pour l’implorer de rester jusqu’à la fin.


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Re: ❝ making me glorious | Pv. Romeo Mar 26 Juin - 16:13


   
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La fine bague ornant l’index se perd avec légèreté, métal décoloré s’égarant dans la fourrure en velours qu’elle vient caresser pour s’évertuer à le raisonner. Les lignes entremêlées des mains formant un parchemin indéchiffrable se voient redessinées contre la carcasse bestiale que la charogne serait venue dégustée s’il avait osé l’attaquer – bien que certains regrets l’auraient déchirée, elle qui ne lève jamais sa baguette à moins d’y être forcée, bien trop consciente des répercussions qu’une maladresse peut engendrer  bêtement ; malencontreusement.  Mais elle est celle qui se perd volontairement dans les bois, espace sans limites et privé d’interdits, infesté de créatures qu’elle se risque à vouloir – aimer dompter.
Les ombres quittent leur entre pour s’épanouir dans la cabane qui grince sans raison, Romeo aussi  inerte que les pauvres bêtes qui seront sacrifiées lors de cette phase lunaire qui fait que  toutes les angoisses s’éveillent, paréidolies défigurant les craintes pour équilibrer un monde déséquilibré par la bêtise des vivants. Leur chant est aussi enivrant que la funeste rhapsodie qui s’élève pour éloigner la bête, à peine perceptible qu’elle s’évanouit dans le bruit du vent chantant, hypnotisant et stimulant les instincts primaux à engloutir tous les déséquilibrés qui daignent se risquer à être prisonnier des spectres qui ont trépassé.
La pénombre dissipe le mouvement qu’elle dessine de sa main libre, syllabes silencieuses lui permettant d’attirer l’objet désiré, brillant à ses côtés – souvenir d’une grandeur qu’il était le seul à apprécier. Ornement doré flottant sous les iris que la soif continue de tirailler et qu’elle tente de son mieux de désaltérer, elle enroule autour de ses doigts la chaine qui elle l’espère, évitera qu’il se déchaine. « Je garde ça pour toi. »
Mouvant dans l’air, elle fait en sorte que l’attention soit réservée au premier vif d’or possédé alors qu’elle prend le temps de relever les signes qui pourraient lui indiquer qu’elle est en danger – mise à part la gueule du loup garou posée sur ses genoux qu’elle considère plutôt comme une sorte de réconfort – quoi que léger inconfort.  Et même si elle le voit avec clarté dans les iris parsemés de férocité, elle n’est pas du genre à se laisser leurrer – le petit chaperon rouge a tout à lui envier. D’un geste bref, le collier est récupéré,  rompant un rythme bien agencé pour provoquer une réaction dont la finalité reviendrait à mettre sa main entre les crocs acérés, mais c’est une folie qu’elle est prête à risquer pour lui assurer sa sûreté.  
Regard sondant l’air de l’animal, elle se penche vers lui de l’exact même manière que si elle pouvait tout interpréter,  car aucun don ne lui aurait été indispensable pour décoder ce qu’il ne pouvait expliquer, aura progressant en quelque chose de bien plus grand, effrayant – se frayant une place dans ses iris qui n’expriment plus qu’une brutalité que seul son patronus serait capable de justifier.« C’est étrange de voir à quel point tu as d’avantage peur de toi-même que moi de la bête. » Pourquoi le serait-elle, à présent qu’elle a un être aussi monstrueux qu’elle face à elle.
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