T'es un bon gars, Harrison. C'est ce que disent les gens que tu croises, en tout cas. Faut dire que tu te plie en quatre pour eux. Une envie sincère d'aider, et de voir un sourire éclairer le visage du moindre inconnu. T'as fait ce choix d'être quelqu'un de bien, parce qu'il en faut bien des comme toi dans ce monde. Il y a toujours une courbe réconfortante sur tes lèvres, un peu de lumière dans tes prunelles noisette, un petit quelque chose qui rayonne de tes traits fins. Même si t'essayais, t'aurai pas l'air crédible en grand méchant. Pourtant, entre tes yeux foncés et tes mèches ébènes qui encadre ton pâle visage, y aurait pu avoir matière, mais cette bouille de bon petit gars est ancrée au plus profond de toi, malgré ton côté je m'en foutiste.
Oui, t'es toujours un peu déconnecté, Harrison. Les grands sujets de société, ça t'intéresse pas plus que les matchs de quiddich. T'écoutes, attentif, tu retiens des fois, mais t'as pas vraiment d'avis. Et la plupart du temps, c'est par pure flemme. T'es le pire des procrastinateurs, à constamment remettre au lendemain les tâches qui te sont confiées, importante ou pas d'ailleurs. On te retrouve alors souvent vautré sur une chaise, dans ton lit, voir à même le sol, à penser, parce que ça au moins, ça peut t'occuper des heures et te faire oublier les deadlines.
C'est un peu immature de ta part, peut-être, mais t'as besoin d'être dans ton monde. Parce que la présence de monde, ça te fatigue tant physiquement que mentalement. C'est pas juste de la timidité qui te fait rester silencieux, être si discret, c'est ton manque réel de capacités sociales. Dès que tu es trop entouré, ou qu'il y a trop d'agitation, tu sens ton énergie mystérieusement disparaître de ton corps pour ne revenir qu'une fois le calme revenu. Si tu n'arrives pas à t'isoler, tu commences à paniquer. Rien ne transparaît sur ton visage, mais ton comportement devient un peu étrange. Tu es moins attentif, d'abord, ce qui ne te ressemble pourtant pas. Et peu à peu, tu deviens de moins en moins patient voir même potentiellement passif-agressif.
D'habitude, t'es pourtant bien pacifique. Tu cherches l'harmonie à tous prix, prenant en compte le point de vue de chacun pour calmer les querelles, tout simplement parce que ça te mine moralement de voir des gens se battre. Une manifestation de l'idéaliste en toi, peut-être, mais sûrement aussi en grande partie ton côté un peu trop émotif. T'es très empathique, et t'as l'impression de ressentir les choses en grand, même si tu montrer pas grand-chose sur ta petite mine désabusée. Alors tu réagis vite, souvent sous le coup d'une simple impulsion que tu regrettes après coup. T'as aussi du mal à faire la part des choses. Quand t'es touché au cœur, c'est pas facile de te faire retourner à la raison.
La plupart du temps, tu trouves ça presque malpoli, quand on te le fait remarquer. Qu'importe la logique, quand on parle de sentiments ? Il ne fait aucun doute que pour toi, il y a des choses que ne peut tout simplement pas rationaliser. Parce qu'avoir raison, ce n'est pas le plus important pour toi, si ça en fait souffrir d'autres. Parce que réussir seul, c'est pas réussir pour toi. Parce que finalement, t'es vraiment, à l'essence-même, trop une bonne personne pour émettre un jugement sur les valeurs de n'importe quelle personne qui souffre. On se demande même pas pourquoi tu rêves d'être psychomage.
C'est pour ça que tu travailles, d'ailleurs. Malgré ton tempérament un peu laxiste sur les deadlines, tu restes un élève sérieux, parce que ça te tient à cœur. T'es pas idiot, mais t'es pas non plus l'un de ces géni qui réussit intuitivement, alors tu te donnes les moyens d'accomplir ton rêve. T'as beau avoir tendance à être plus pratique que théorique, tu t'appliques, tu fais de ton mieux, parce que tu fais confiance à ceux qui ont pensé qu'il fallait que tel ou tel matière fasse partie du cursus. Puis que ça serve ou pas, ça aura au moins l'utilité de te faire obtenir ton diplôme.
En fait, ça dénote de ton respect des règles, quelles qu'elles soient. La légalité avant tout. T'aimes pas désobéir, comme t'aimes pas particulièrement l'aventure. Tu restes dans le droit chemin, et toute tentative de t'en éloigner à tendance à te braquer. Il n'y a pas de grand principe de vie ou de philosophie derrière tes actions, elles sont simplement celles que tu estimes justes pour tous, et surtout pour le règlement. Tu pars tout simplement du principe que personne ne s'amuserait à imposer des choses juste pour le plaisir d'embêter le plus grand nombre. Tu cherches pas à comprendre donc, et fait confiance aux institutions.
C'est peut-être un peu de naïveté, mais aussi beaucoup d'optimisme, cette pensée. Tu places la barre de ton estime de l'humanité bien haute, malgré les déceptions que tu essuies. Tu peux juste pas t'empêcher d'espérer que si tu restes quelqu'un de bon et loyal, on finira bien par te le rendre. Alors quoi qu'on te dise, qu'on te fasse subir, si t'as décidé que quelqu'un tenait pour toi, tu lui seras toujours fidèle. T'es un bon ami, vraiment, Harrison. Malheureusement, beaucoup voient juste en toi une bonne poire.
T'es plutôt facilement manipulable, il faut dire. Il suffit de t'exposer quelques faits qui vont toucher ta sensibilité pour t'avoir de son côté. T'arrives pas à te dire qu'on va te mentir, qu'on va te vouloir du mal, ou pire, te servir de toi pour en faire à quelqu'un d'autre. Alors tu fonces, la tête la première, pensant bien faire. Et parfois, parfois Harrison, ça marche pas, qu'importe les efforts que tu puisses y mettre.
Les gens voient pas ton ardeur derrière ton masque qui te distance de tout. T'es souvent perçu comme un gars assez ennuyeux, sans grand talent, sans passion, qui n'a rien de remarquable. L'élève qu'on oublie facilement, qui ne marque pas les mémoires, à la personnalité terne. Pourtant, t'aimes vraiment la musique. T'écoutes beaucoup, mais tu joues aussi. De la guitare. T'as pas la fibre d'un compositeur, alors tu fais que de la reprise, mais avec ta sensibilité si particulière qui sait émouvoir. Tu chantes aussi. On t'a dit que c'était un bon plan pour emballer les filles au début, mais en vrai, ça te vide un peu l'esprit, ça te défoule, même les rythmes calmes que tu fredonnes.
L'autre truc que t'aimes, c'est la cuisine. Il n'y a pas de raison particulière, si ce n'est peut-être le fait que t'aimes manger. Tu te débrouilles très bien en salé, mais ce que tu préfères faire, c'est le sucré. Les tourtes aux fruits que tu t'appliques à rendre si jolies, quitte à te retrouver avec tant de petites coupures sur les doigts, sont ta spécialité et réjouissent tes amis et ceux à qui tu aimes les offrir.
Globalement, t'aimes les activités calmes et solitaires. Les échecs, en font partie, tout comme la lecture. Les romans en particulier, plus que la littérature plus théorique. Derrière tes grosses lunettes, t'as un bon look de rat de bibliothèque. Chemises, cardigan un peu large et bottines dans ton look de tous les jours, tu laisses s'exprimer ton côté un peu trop classique, presque ringard si on appelait pas ça "vintage" aujourd'hui.
Oui, t'es toujours un peu déconnecté, Harrison. Les grands sujets de société, ça t'intéresse pas plus que les matchs de quiddich. T'écoutes, attentif, tu retiens des fois, mais t'as pas vraiment d'avis. Et la plupart du temps, c'est par pure flemme. T'es le pire des procrastinateurs, à constamment remettre au lendemain les tâches qui te sont confiées, importante ou pas d'ailleurs. On te retrouve alors souvent vautré sur une chaise, dans ton lit, voir à même le sol, à penser, parce que ça au moins, ça peut t'occuper des heures et te faire oublier les deadlines.
C'est un peu immature de ta part, peut-être, mais t'as besoin d'être dans ton monde. Parce que la présence de monde, ça te fatigue tant physiquement que mentalement. C'est pas juste de la timidité qui te fait rester silencieux, être si discret, c'est ton manque réel de capacités sociales. Dès que tu es trop entouré, ou qu'il y a trop d'agitation, tu sens ton énergie mystérieusement disparaître de ton corps pour ne revenir qu'une fois le calme revenu. Si tu n'arrives pas à t'isoler, tu commences à paniquer. Rien ne transparaît sur ton visage, mais ton comportement devient un peu étrange. Tu es moins attentif, d'abord, ce qui ne te ressemble pourtant pas. Et peu à peu, tu deviens de moins en moins patient voir même potentiellement passif-agressif.
D'habitude, t'es pourtant bien pacifique. Tu cherches l'harmonie à tous prix, prenant en compte le point de vue de chacun pour calmer les querelles, tout simplement parce que ça te mine moralement de voir des gens se battre. Une manifestation de l'idéaliste en toi, peut-être, mais sûrement aussi en grande partie ton côté un peu trop émotif. T'es très empathique, et t'as l'impression de ressentir les choses en grand, même si tu montrer pas grand-chose sur ta petite mine désabusée. Alors tu réagis vite, souvent sous le coup d'une simple impulsion que tu regrettes après coup. T'as aussi du mal à faire la part des choses. Quand t'es touché au cœur, c'est pas facile de te faire retourner à la raison.
La plupart du temps, tu trouves ça presque malpoli, quand on te le fait remarquer. Qu'importe la logique, quand on parle de sentiments ? Il ne fait aucun doute que pour toi, il y a des choses que ne peut tout simplement pas rationaliser. Parce qu'avoir raison, ce n'est pas le plus important pour toi, si ça en fait souffrir d'autres. Parce que réussir seul, c'est pas réussir pour toi. Parce que finalement, t'es vraiment, à l'essence-même, trop une bonne personne pour émettre un jugement sur les valeurs de n'importe quelle personne qui souffre. On se demande même pas pourquoi tu rêves d'être psychomage.
C'est pour ça que tu travailles, d'ailleurs. Malgré ton tempérament un peu laxiste sur les deadlines, tu restes un élève sérieux, parce que ça te tient à cœur. T'es pas idiot, mais t'es pas non plus l'un de ces géni qui réussit intuitivement, alors tu te donnes les moyens d'accomplir ton rêve. T'as beau avoir tendance à être plus pratique que théorique, tu t'appliques, tu fais de ton mieux, parce que tu fais confiance à ceux qui ont pensé qu'il fallait que tel ou tel matière fasse partie du cursus. Puis que ça serve ou pas, ça aura au moins l'utilité de te faire obtenir ton diplôme.
En fait, ça dénote de ton respect des règles, quelles qu'elles soient. La légalité avant tout. T'aimes pas désobéir, comme t'aimes pas particulièrement l'aventure. Tu restes dans le droit chemin, et toute tentative de t'en éloigner à tendance à te braquer. Il n'y a pas de grand principe de vie ou de philosophie derrière tes actions, elles sont simplement celles que tu estimes justes pour tous, et surtout pour le règlement. Tu pars tout simplement du principe que personne ne s'amuserait à imposer des choses juste pour le plaisir d'embêter le plus grand nombre. Tu cherches pas à comprendre donc, et fait confiance aux institutions.
C'est peut-être un peu de naïveté, mais aussi beaucoup d'optimisme, cette pensée. Tu places la barre de ton estime de l'humanité bien haute, malgré les déceptions que tu essuies. Tu peux juste pas t'empêcher d'espérer que si tu restes quelqu'un de bon et loyal, on finira bien par te le rendre. Alors quoi qu'on te dise, qu'on te fasse subir, si t'as décidé que quelqu'un tenait pour toi, tu lui seras toujours fidèle. T'es un bon ami, vraiment, Harrison. Malheureusement, beaucoup voient juste en toi une bonne poire.
T'es plutôt facilement manipulable, il faut dire. Il suffit de t'exposer quelques faits qui vont toucher ta sensibilité pour t'avoir de son côté. T'arrives pas à te dire qu'on va te mentir, qu'on va te vouloir du mal, ou pire, te servir de toi pour en faire à quelqu'un d'autre. Alors tu fonces, la tête la première, pensant bien faire. Et parfois, parfois Harrison, ça marche pas, qu'importe les efforts que tu puisses y mettre.
Les gens voient pas ton ardeur derrière ton masque qui te distance de tout. T'es souvent perçu comme un gars assez ennuyeux, sans grand talent, sans passion, qui n'a rien de remarquable. L'élève qu'on oublie facilement, qui ne marque pas les mémoires, à la personnalité terne. Pourtant, t'aimes vraiment la musique. T'écoutes beaucoup, mais tu joues aussi. De la guitare. T'as pas la fibre d'un compositeur, alors tu fais que de la reprise, mais avec ta sensibilité si particulière qui sait émouvoir. Tu chantes aussi. On t'a dit que c'était un bon plan pour emballer les filles au début, mais en vrai, ça te vide un peu l'esprit, ça te défoule, même les rythmes calmes que tu fredonnes.
L'autre truc que t'aimes, c'est la cuisine. Il n'y a pas de raison particulière, si ce n'est peut-être le fait que t'aimes manger. Tu te débrouilles très bien en salé, mais ce que tu préfères faire, c'est le sucré. Les tourtes aux fruits que tu t'appliques à rendre si jolies, quitte à te retrouver avec tant de petites coupures sur les doigts, sont ta spécialité et réjouissent tes amis et ceux à qui tu aimes les offrir.
Globalement, t'aimes les activités calmes et solitaires. Les échecs, en font partie, tout comme la lecture. Les romans en particulier, plus que la littérature plus théorique. Derrière tes grosses lunettes, t'as un bon look de rat de bibliothèque. Chemises, cardigan un peu large et bottines dans ton look de tous les jours, tu laisses s'exprimer ton côté un peu trop classique, presque ringard si on appelait pas ça "vintage" aujourd'hui.
T’as pas grand-chose pour te distinguer du reste, Harrison, si ce n’est peut-être ta lignée. Honnêtement, tu serais pas le fils de deux sorciers qui sont eux-mêmes les fils de deux-sorciers, personne ne se rappellerait de ton existence. Parce qu’elle est franchement ennuyeuse, ta petite vie.
T’as été éduqué dans une famille ou franchement, ça se passait plutôt bien. Il n’y avait pas de drame familial à base de « tata a couché avec un moldu » parce que tout le monde s’en foutait. L’ouverture d’esprit des Prewett est en grande partie ce qui a forgé ton caractère, il faut dire, même si ça ne t’empêchait pas de devoir apprendre l’étiquette. Rebel laxistes, mais pas trop quand même. Le but n’était pas de salir le nom de la famille, alors il fallait faire bonne figure devant les autres noms ancestraux du monde magique. T’étais rarement très démonstratif quand tu les rencontrais, d’ailleurs. Même gamin, t’étais capable de comprendre quand certains parlaient à voix basse de la cousine sang-mêlé, ou de la réputation de ta famille. Tu n’aimais pas trop la plupart de ces gens, parce que leur propos sur les gens qui n’avaient pas votre héritage te dérangeait. C’était de gens avec qui tu étais lié par le sang que ça concernait aussi, et bien qu’on t’ai rabâché maintes et maintes fois qu’il valait mieux ignorer ces remarques, ça te plaisait pas.
Tu faisais, pourtant, parce qu’on t’avait dit qu’il fallait être sage, et que tu ne voulais pas décevoir. Alors t’as écouté, beaucoup, et t’as fait ce qu’on attendait de toi. Être un enfant sage et rester discrètement à la maison, pour ne pas trop attirer l’attention. Ta mère était patiente, et quand elle n’était pas trop occupée à préparer des potions, elle t’enseignait la lecture et la cuisine avec un calme et une gentillesse dont la seule mention suffit toujours à te calmer. Tu n’as jamais vraiment comprit comment ton paternel pouvait être si peu sensible à ses gentillesses. Ce n’est pas tant qu’il ne l’aimait pas, probablement qu’il devait avoir de l’affection pour elle après toute ses années, mais le mariage arrangé qui les avait uni n’avait pas fait naître chez cet historien spécialisé en histoire des familles de sang-pur un amour véritable.
Entre ton calme et ton obéissance, t’étais pas le gars le plus populaire de ta génération. Les autres enfants te trouvaient ennuyeux, même si tu n’étais pas victime de brimades à proprement parler. Comme tu étais un gars loyal et prêt à donner un coup de main, on t’en voulait pas trop, mais c’était tout simplement pas drôle de jouer avec toi. Ca na pas rendu ton enfance malheureuse, non, mais tu étais généralement assez peu entouré et au fond, ça te convenait très bien.
A Poudlard, finalement, c’était plus simple. Le cadre de l’internat était moins propice aux débordement de tes camarades et tu étais de ce fait moins jugé pour ton respect un peu trop pointilleux du règlement. On mettait le tout sur le fait que tu sois un élève bosseur, et finalement, on se contentait de se rappeler que t’étais un bon élève qui aidait sans sourciller les autres élèves de sa maison. T’étais pas le meilleur, loin de là, mais dans le premier tiers, et ça suffisait à ce que tu puisse expliquer les concepts qui pose problème. T’essayais d’être à l’image de ta mère, d’être patient et calme en toute circonstances, de reformuler autant que possible, mais parfois, tu savais pas vraiment comment t’y prendre. Mais comme t’es déterminé, tu ne t’es jamais laissé faire, allant jusqu’à passer ton temps libre à la bibliothèque pour en savoir plus, voir les choses d’une autre façon qui puisse être plus facilement comprise par tes camarades.
C’était pas tant pour l’information, au final, mais par réelle envie d’arriver à soulager tes amis. Rien ne te faisait finalement plus plaisir que de voir soudain leurs sourcils se relever, leurs yeux se mettre à briller et le sourire éclairer leur visage quand ils soufflaient avec un soupçon de surprise « j’ai compris ! ». Ca t’a valu pas mal de sympathie, et quelques amitiés fortes desquelles tu ne saurai te séparer, des souvenirs à base de thé et de tourtes aux myrtilles, de sourires et de confidences.
Y a pas d’évènement particulièrement marquant dans ta scolarité, parce que tu fais tout ce que tu peux pour être un gars normal. Peut-être une ou deux frayeurs après avoir oublié un engagement ou une petite panique parce que tu as rendu un devoir en retard, mais franchement, rien que quiconque puisse se servir pour t’identifier parmi la masse d’élèves que brasse les couloirs de Poudlard.
C’est en mentionnant la psychomagie qu’un professeur a attisé ta curiosité sur le sujet. Au premières lignes sur le sujet, t’as su, quelque part, que ce métier était fait pour toi. Pour quelqu’un qui ne savait pas vraiment quoi faire de son futur, c’était une révélation. T’as commencé à bosser pour accomplir ce rêve après tes BUSE. Obtenir ton diplôme, c’est ce qui te motive le plus, et face au miroir de Rised, c’est probablement la seule chose que tu verras. Parce que le long terme… T’arrives pas à t’imaginer un avenir plus brillant que celui d’un diplômé.
Et c’est là que tu en es, Harrison. C’est là que le présent s’arrête, et te souhaites un futur plus brillant.
T’as été éduqué dans une famille ou franchement, ça se passait plutôt bien. Il n’y avait pas de drame familial à base de « tata a couché avec un moldu » parce que tout le monde s’en foutait. L’ouverture d’esprit des Prewett est en grande partie ce qui a forgé ton caractère, il faut dire, même si ça ne t’empêchait pas de devoir apprendre l’étiquette. Rebel laxistes, mais pas trop quand même. Le but n’était pas de salir le nom de la famille, alors il fallait faire bonne figure devant les autres noms ancestraux du monde magique. T’étais rarement très démonstratif quand tu les rencontrais, d’ailleurs. Même gamin, t’étais capable de comprendre quand certains parlaient à voix basse de la cousine sang-mêlé, ou de la réputation de ta famille. Tu n’aimais pas trop la plupart de ces gens, parce que leur propos sur les gens qui n’avaient pas votre héritage te dérangeait. C’était de gens avec qui tu étais lié par le sang que ça concernait aussi, et bien qu’on t’ai rabâché maintes et maintes fois qu’il valait mieux ignorer ces remarques, ça te plaisait pas.
Tu faisais, pourtant, parce qu’on t’avait dit qu’il fallait être sage, et que tu ne voulais pas décevoir. Alors t’as écouté, beaucoup, et t’as fait ce qu’on attendait de toi. Être un enfant sage et rester discrètement à la maison, pour ne pas trop attirer l’attention. Ta mère était patiente, et quand elle n’était pas trop occupée à préparer des potions, elle t’enseignait la lecture et la cuisine avec un calme et une gentillesse dont la seule mention suffit toujours à te calmer. Tu n’as jamais vraiment comprit comment ton paternel pouvait être si peu sensible à ses gentillesses. Ce n’est pas tant qu’il ne l’aimait pas, probablement qu’il devait avoir de l’affection pour elle après toute ses années, mais le mariage arrangé qui les avait uni n’avait pas fait naître chez cet historien spécialisé en histoire des familles de sang-pur un amour véritable.
Entre ton calme et ton obéissance, t’étais pas le gars le plus populaire de ta génération. Les autres enfants te trouvaient ennuyeux, même si tu n’étais pas victime de brimades à proprement parler. Comme tu étais un gars loyal et prêt à donner un coup de main, on t’en voulait pas trop, mais c’était tout simplement pas drôle de jouer avec toi. Ca na pas rendu ton enfance malheureuse, non, mais tu étais généralement assez peu entouré et au fond, ça te convenait très bien.
A Poudlard, finalement, c’était plus simple. Le cadre de l’internat était moins propice aux débordement de tes camarades et tu étais de ce fait moins jugé pour ton respect un peu trop pointilleux du règlement. On mettait le tout sur le fait que tu sois un élève bosseur, et finalement, on se contentait de se rappeler que t’étais un bon élève qui aidait sans sourciller les autres élèves de sa maison. T’étais pas le meilleur, loin de là, mais dans le premier tiers, et ça suffisait à ce que tu puisse expliquer les concepts qui pose problème. T’essayais d’être à l’image de ta mère, d’être patient et calme en toute circonstances, de reformuler autant que possible, mais parfois, tu savais pas vraiment comment t’y prendre. Mais comme t’es déterminé, tu ne t’es jamais laissé faire, allant jusqu’à passer ton temps libre à la bibliothèque pour en savoir plus, voir les choses d’une autre façon qui puisse être plus facilement comprise par tes camarades.
C’était pas tant pour l’information, au final, mais par réelle envie d’arriver à soulager tes amis. Rien ne te faisait finalement plus plaisir que de voir soudain leurs sourcils se relever, leurs yeux se mettre à briller et le sourire éclairer leur visage quand ils soufflaient avec un soupçon de surprise « j’ai compris ! ». Ca t’a valu pas mal de sympathie, et quelques amitiés fortes desquelles tu ne saurai te séparer, des souvenirs à base de thé et de tourtes aux myrtilles, de sourires et de confidences.
Y a pas d’évènement particulièrement marquant dans ta scolarité, parce que tu fais tout ce que tu peux pour être un gars normal. Peut-être une ou deux frayeurs après avoir oublié un engagement ou une petite panique parce que tu as rendu un devoir en retard, mais franchement, rien que quiconque puisse se servir pour t’identifier parmi la masse d’élèves que brasse les couloirs de Poudlard.
C’est en mentionnant la psychomagie qu’un professeur a attisé ta curiosité sur le sujet. Au premières lignes sur le sujet, t’as su, quelque part, que ce métier était fait pour toi. Pour quelqu’un qui ne savait pas vraiment quoi faire de son futur, c’était une révélation. T’as commencé à bosser pour accomplir ce rêve après tes BUSE. Obtenir ton diplôme, c’est ce qui te motive le plus, et face au miroir de Rised, c’est probablement la seule chose que tu verras. Parce que le long terme… T’arrives pas à t’imaginer un avenir plus brillant que celui d’un diplômé.
Et c’est là que tu en es, Harrison. C’est là que le présent s’arrête, et te souhaites un futur plus brillant.