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[flashback]a cry for memories ♦♦ bertram

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[flashback]a cry for memories ♦♦ bertram Mar 3 Avr - 21:29







life. Death. eternal cycle

















13 mai 2023

Il y a des choses qu’on ne peut pas contourner. La mort en exemple, qui survient à n’importe quel moment et qui prend sans vergogne la vie de ceux que l’on chérit le plus au monde. L’amour que l’on donne et reçoit s’étiole comme si tout ce qui avait été donné n’était qu’une simple affabulation. Une illusion proche d’un rêve qui se terminait en cauchemar. L’éternel schéma de la vie.

Véritable défis quasi insurmontable, un passage vers plusieurs phases qui ne laissent rien d’autre qu’une flopée de souvenirs qui peuvent nous aider ou au contraire nous détruire. Y faire face en quelques mois, en quelques années ou jamais. Le disparu ne laisse derrière lui qu’un sillon de ruines et désolation. Le deuil, ultime passage pour tourner la page.

Quelques photos entre ses mains, un visage qui lui pique encore les yeux, un sourire qui reste figé dans le temps et la partie manquante de son être ne sera plus jamais comblée. Son regard perdu dans les méandres de la triste réalité qu’est cette vie, elle n’arrive pas à se détacher de ce souvenir matériel qui lui en rappelle trop pour les énumérer. Comment avancer si tu n’es pas là ? Le bout des doigts frôlant ce visage si heureux, une dernière preuve matérielle de son existence dans ce monde qui avance trop vite pour elle. Elle exhale un soupire rauque, retenant la boule qui se forme dans sa gorge, presque étouffante, brûlante, amère.

Et tant elle essaye de se masquer, sourire pour éviter de sombrer. Émettre l’illusion qu’elle est heureuse et s’en persuader. Il lui manquera toujours une part d’elle, peu importe ce qu’elle voudra, il lui arrivera encore d’y penser, d’en pleurer pour ensuite tenter de reconstruire ce qui avait été détruit. Réparer les fondations de son être. Continuer de marcher. Se relever si les aléas de la vie ne lui sont guère favorables.

D’un revers de manche, elle efface les quelques larmes qui lui avaient résister, les yeux incapables de mentir; rouges et bouffis, qu’elle prétendra à une quelconque allergie. Cacher, cacher, cacher. Faire semblant.

Le vent se lève, ébouriffant ses cheveux. Le lac, serein, l’appel au calme la divise entre la tristesse et la paix. Énième soupire, les yeux à présent vers l’horizon lointain, elle se perd finalement dans ses pensées, vides ne réalisant pas une seconde que l’on s’approchait d’elle.



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Re: [flashback]a cry for memories ♦♦ bertram Mer 4 Avr - 20:07

A cry for memories

Bertram C. Godfrey & F. Ludmila Faraday


Nous sommes nos souvenirs. Ces vapeurs liquides qui s’enchevêtrent dans une pensine. Tout est là. Qui je suis. J’en choisis un au hasard.

Oui, je m’en souviens. C’était en...mai. Il y a 4 ans.


**************************************************************************************************

Le joli mois de mai pointait le bout de son nez. Les étudiants profitaient du bon temps pour étudier - ou faire semblant d’étudier - à l’extérieur. Je sortais tout juste de la bibliothèque. Je portais mon uniforme. J’essayais de réviser histoire de la magie au calme avant d’être ennuyé par une bande de serpentard armés qui n’avaient rien de mieux à faire que pratiquer l’aguamenti sur les autres. Leur entreprise n’avait rien d’académique bien entendu, motivés par le désir de créer le chaos et de pourrir l’existence des autres. Je pense qu’il y avait Beckett, Yannis et Castiel. Peut-être même Nebula. Sur ce point, ma mémoire me fait défaut. J’avais fui, ma chemise et mes cheveux détrempés mais mon livre et mes notes intactes. En somme, une petite victoire.

Mes pas m’avaient emmenés loin de la foule et du bruit. Du côté du lac dont la surface insondable laissait miroiter de grands mystères. Les êtres de l’eau, les strangulots et même selon la légende un puissant kraken. Une silhouette blonde familière s’y tient, à l’image de cette sirène bien connue. Ses mèches tombent devant son visage mais je la reconnais. Ludmila Faraday, une camarade de la même année. Une brise agite ses cheveux alors qu’elle relève la tête. Des larmes. Une photo.

N’importe quel idiot aurait pensé que la seule raison pour laquelle une serdaigle pouvait pleurer c’était à cause d’un examen. Ou de stress. Ils nous prennent pour des intellectuels dépourvus de coeur et de sentiment. Ces imbéciles ne croient que ce qu’ils voient. Ils oublient que le plus important est caché. Tout comme Ludmila, qui cache ses larmes et son chagrin. La pudeur - ils ne connaissent même pas le mot. Ils ne le comprennent pas.

Malgré le fait que nous soyons dans la même année, Ludmila et moi échangeons rarement quelques paroles. Pas d’atomes crochus dirons-nous. Pas de volonté de se connaître. Tels des lignes parallèles, nous suivons notre chemin, côte à côte sans nous rencontrer. Elle me paraît ordinaire. Je dois lui paraître d’un ennui mortel. C’est mon but de ne pas attirer l’attention. Si je suis un bon élève et que j’ai de bonnes notes, ma mère m’aimera n’est-ce pas ? Elle sera fière de moi, j’en suis sûr !

Honnêtement je pensais n’avoir aucun point commun avec la blonde. Mais ça c’était jusqu’à Noël dernier. La tragédie avait frappé sa famille. Et elle avait connu des puits de chagrins, des abysses de tristesse à la mort de sa grand-mère. Et moi je comprenais. J’avais voulu tendre la main - mais c’était si compliqué. Elle était soit trop entourée - soit elle cherchait la solitude. Comme aujourd’hui. Personne aux alentours, c’était l’occasion parfaite.

Je m’approche doucement, innocent et souriant comme à mon habitude.

Est-ce que je peux m’asseoir ici ? Les serpentards sont un peu turbulents du côté de la cour...



Au moins cela permettait d’expliquer pourquoi j’étais trempé. Je m’assieds en tailleur à côté d’elle. Mon regard se pose sur la photo et d’une voix douce, je lui demande :

Elle te manque, n’est-ce pas?



Question maladroite que je regrette avoir prononcé. C’est évident. Je n’avais jamais perdu un autre cher. Enfin. Mon géniteur était sorti de l’équation avant mon entrée en scène. Je n’avais pas connu la douleur de la perte, mais celle de l’absence, je la connaissais bien. Je prends un air désolé pour répliquer tout de suite.

Désolé...évidemment qu’elle te manque.



Les mots sont durs à trouver. Les mots justes restent coincés dans ma gorge. C’est bizarre, d’habitude je suis plutôt bon avec les mots. Je marque une pause et je regarde le lac un instant. J’essaie d’imaginer ma vie sans ma grand-mère. Sa future absence. Sa future perte. La seule femme qui ne m’ait jamais aimé inconditionnellement. Dans ses gestes toute la douceur du monde. Quand elle passe sa main dans mes cheveux. Quand elle me défend. Elle n’a pas besoin d’être décédée pour me manquer. Mon attention glisse du lac pour lancer un regard timide à ma camarade :

Est-ce que tu veux...me parler d’elle ?




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Re: [flashback]a cry for memories ♦♦ bertram Dim 10 Juin - 19:54







life. Death. eternal cycle

















13 mai 2023

Le manque d’une personne chère à notre coeur peut s’avérer être déstabilisant, dévastateur. Il n’y avait rien de plus à dire pour Ludmila. Le flot continuel de larmes roulait sur ses joues, sans se stopper. Malgré son calme, reniflant de temps à autres, son coeur se tordait de douleur. Peut-être que rien ne pourrait “soigner” ce mal qu’elle gardait au fond d’elle, qu’elle tentait de cacher, qu’elle reportait sans cesse, l’enfonçant au plus profond d’elle. Cette fois, elle avait craqué, elle n’avait pu faire autrement que de se laisser aller et se vider. Oh qu’elle pouvait s’endormir en pleurant parfois, un sortilège de mutisme autour de son lit, une bulle où elle pouvait enfin cracher son mal être comme un poison que l’on rejetait.

La voix masculine à côté d’elle la fit sursauter, se tournant vers celui qui venait de s’installer à côté de lui, le fixant hébétée. Elle ne s’était aucunement attendue à voir quelqu’un aujourd’hui. « Désolé… évidemment qu’elle te manque. »

Elle frottait les dernières larmes qui roulaient sur son visage. Elle n’était pas présentable, c’était un peu honteux pour elle; la voilà dans une position de faiblesse et elle ne pouvait plus faire marche arrière pour aller se cacher. Elle se tournait, fixant la photo, un petit sourire mélancolique se dessinant sur les lèvres.

« Oui, vraiment beaucoup. C’est très difficile pour moi de passer au-dessus. »

Elle secouait la tête, son sourire ne s’effaçant pas pour autant. Elle reniflait bruyamment, réalisant trop tardivement ce qu’elle venait de faire, pouffant tristement.

« Désolé, je ne suis pas présentable et un peu vulgaire pour l’instant. Tu m’as quelque peu surprise. »

Ludmila n’avait jamais vraiment parlé de sa grand-mère ou du moins, les rares personnes à qui elle en avait parlé se comptaient sur les doigts de la main. Elle secouait la tête, la relevant vers Bertram qui n’était jusqu’à ce jour, qu’un simple camarade de maison avec qui elle n’avait pas plus d’affinités que cela. Elle ne savait pas pourquoi, mais Ludmila avait l’impression qu’elle pouvait en parler avec lui, bizarrement, malgré le peu de connexion qu’ils avaient l’un et l’autre. Comme si, elle se sentait en sécurité, comme si la confiance venait de naître.

Voir la Serdaigle pleurer était un phénomène rare, quasi inexistant. Elle se cachait, ne voulait pas se montrer aux autres triste et esseulée, affaiblie par les déchirements de sa vie. Alors lorsqu’on voyait Ludmila pleurer, on obtenait sa confiance. Enfin, ce n’était pas non plus accordé à tout le monde, elle avait des exceptions.

« Cela ne me dérange pas. Avec ma grand-mère, nous avions un lien très fusionnel, nous étions la pièce manquante de l’autre. Je passais le plus clair de mon temps chez mes grands-parents, c’est ainsi qu’en partie, notre relation s’est renforcée. C’était une femme brave et douce, une personne qui aimait rire de tout et de rien, qui voulait le bonheur de tout le monde. »

Elle inspirait profondément, ravalant une boule qui se formait à nouveau dans sa gorge. C’était triste et à la fois apaisant de parler.



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Re: [flashback]a cry for memories ♦♦ bertram Lun 11 Juin - 22:33

A cry for memories

Bertram C. Godfrey & F. Ludmila Faraday

J e n’étais peut-être pas populaire mais j’avais au moins la qualité d’être observateur. Et la détresse de la blonde m’avait marqué, à l’époque, tout simplement parce qu’elle faisait écho à celle qui l’accablerait un jour aussi. Et même si à Noël, tout le monde ou presque s’était montré compréhensif, son chagrin ne s’arrêtait pas là. Et puis à force on oublie, les autres élèves ne portaient particulièrement leur grands-parents dans leur coeur, n’en avaient pas ou les considéraient comme des boulets. Mais moi, je comprenais.

Les larmes coulent, elle renifle et me répond, la voix tremblante sous l’effet de l’émotion. J’essaie de ne pas la soumettre à mon regard et je fixe mes baskets mes humides. Assis en tailleur, je presse les semelles les unes contre les autres, un peu nerveux. Je lui souris, faiblement, mais sincèrement.

Désolé si je t’ai surprise. Je peux te laisser tranquille si tu préfères.



Après tout il était bien malvenu se s’immiscer comme ça dans sa vie privée, elle aurait pu m’envoyer sur les roses dès le début et je l’aurai laissé tranquille. Mais j’avais vu l’opportunité de lui exprimer ma sollicitude, et si jamais elle avait besoin de quelqu’un à qui parler….Les serdaigles sont pragmatiques, certes, mais sensibles aussi. Certains étaient vraiment sensibles et créatifs, comme Soleil et Ludmila. Je relève la tête pour la regarder et plisser un peu les yeux. Elle était juste en train de pleurer, les yeux et le nez un peu rouge, il n’y avait rien de mal à ça.

Et puis tu n’as pas l’air vulgaire.



Je force un peu mon sourire pour essayer de détourner la conversation vers quelque chose de drôle et de trivial. Ma camarade n’avait pas à s’inquiéter de son look, j’étais mal placé pour la critiquer moi et mes pulls moches dont tout le monde se moquait.

Et puis regarde-moi, à moitié trempé. Je ne suis pas mieux !  



Le ”saleté de serpentard” me restait quand même entre les dents. Ma vengeance serait terrible….un jour lorsque personne ne regarderait. Alors, d’une petite voix douce, je lui avais demandé de me parler d’elle. Parce que si ma grand-mère venait à mourir, c’est ce que j’aurai envie de faire. D’en parler. De l’écrire. Ne pas oublier ces petits détails qui la rendent si attachante. Ne pas oublier l’amour. L’empreinte qu’il laisse sur l’âme, le coeur, l’esprit ou peu importe. Regarder les étoiles et penser à elle, même si ça fait mal. Qu’elle vive, encore, dans ma parole. Alors je l’écoute sagement et dans ses mots, sa grand-mère revit doucement. Ca lui fait mal, je le vois. L’air désolé de mon visage est sincère, bien que ça ne l’aide pas. Mon regard se baisse sur mon sac afin de lui laisser l’intimité de pleurer.

Elle a l’air merveilleuse.



Je ne souhaitais pas vraiment remuer le couteau dans la plaie mais je ne savais pas quoi dire. Je fouille dans mon sac, à la recherche d’un paquet de mouchoir à lui offrir.

Tiens.



Je sais. Je n’étais pas d’un grand secours. Mes doigts s’emmêlent nerveusement, qu’est ce que je pourrais dire pour qu’elle se sente mieux ? Probablement rien.

Tu ne le sais peut-être pas mais, j’ai passé beaucoup de temps avec mes grands-parents. Et ma grand-mère...c’est une femme formidable. Je l’aime… autant que ma mère je pense.



Faux. Je l’aimais plus.J’avais beaucoup d’amour pour ma grand-mère. Du respect aussi. Cela me donnait un sentiment étrange de parler de ça. De parler d’amour, d’affection et de ma vie familiale. Je me sentais vulnérable aussi, même si je n’étais pas en train de fondre en larmes. Ma pomme d’adam a un sursaut alors que je déglutis difficilement. J’inspire

Alors je peux imaginer à quel point tu dois être triste.



Je fixe le lac. Sombre miroir de mes pensées. Si ma grand-mère venait à mourir….je serai inconsolable. Mais ce n’était pas encore l’heure, pas maintenant. Je me retourne vers elle.

Mais ta grand-mère… elle voudrait que tu sois heureuse, non ? Que tu te souviennes des bons moments.



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Re: [flashback]a cry for memories ♦♦ bertram Ven 15 Juin - 0:15







life. Death. eternal cycle

















13 mai 2023

D’un revers de manche, elle essuyait les dernières larmes qui roulaient sur ses joues. Elle secouait la tête, un léger sourire sur les lèvres.

« Non, tu ne me dérange pas. »

Reste un peu. Elle inhalait profondément, soupirant silencieusement, se tournant vers son interlocuteur, un sourire un peu plus coloré, son regard expressif. Ludmila gardait en elle le fait qu’il était arrivé à ses côtés à point nommé. Sa déprime avait atteint une certaine limite où elle n’était plus capable de réellement sourire. Qu’il soit là, installé près d’elle lui permettait de changer ses pensées.

Elle observait le jeune-homme trempé jusqu’aux os et ses yeux s’écarquillaient de surprise. Ses doigts fins vinrent effleurer ses lèvres un court instant. Elle sortait sa baguette, formulant un sortilège pour le sécher complètement.

« Ce sera plus confortable pour toi, tu pourrais attraper un rhume ! »

Ludmila aidait les autres, elle prenait probablement beaucoup plus soin des autres que d’elle-même. Bien que l’on lui répétait qu’elle se ferait “marcher dessus” ou que l’on abuserait d’elle pour cela, la Serdaigle ne prêtait aucune attention à ces mises en garde contre la dure réalité de la vie en groupe.

Elle renifflait une énième fois, écoutant son camarade de maison. Elle hochait la tête d’affirmation.

« Nous som-étions très liées. »

C’était une relation spéciale avec elle, Ludmila ne pourra jamais en avoir une semblable dans le futur. Elle était unique, fusionnelle. Il n’y aura plus jamais cette relation.
Elle relevait la tête vers Bertram qui lui tendait un paquet de mouchoirs qu’elle prit avec un air désolé marqué sur le visage. Elle se mouchait le nez, tandis qu’il parlait.

« Il faut profiter de chaque instants donné par la vie. Ne rien regretter, jamais. »

Et c’était cette même demoiselle qui venait de pleurer toutes les larmes de son corps, jusqu'à presque l’épuisement qui disait ça. Plus facile d’aider les autres qu’elle-même.

Ludmila était quasiment inconsolable, elle avait énormément de mal à se reprendre, à revenir à cette réalité qui lui jetait sans cesse des coups dans la figure. Elle avait une sensation douloureuse dans le cœur, une brisure qui ne se refermera peut-être jamais. Le regard à nouveau empli de larmes lui brouillant la vue, elle se tournait vers Bertram après un long moment à fixer le lac.
« Oui, tu as tout à fait raison. Mais c’est encore douloureux de me dire que je l’ai perdue à tout jamais. Elle a laissé un vide béant en moi. Un jour ça passera peut-être. Il n’y a que les bons souvenirs qu’on ressasse qui resteront vivants. Mais… »

Les larmes revenaient, une boule formée au fond de la gorge. Ludmila tentait de cacher, ravaler. Elle devait se calmer et Bertram était capable de lui faire oublier ce mal sur l’instant. Cela lui reviendra comme un boomerang en pleine figure, mais en attendant, elle devait se calmer et penser à autre chose.

« Oh, au fait, personnellement, j’adore tes pulls. »




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Re: [flashback]a cry for memories ♦♦ bertram Mar 19 Juin - 11:54

A cry for memories

Bertram C. Godfrey & F. Ludmila Faraday

S’imposer dans son chagrin aurait été une des plus haute formes d’impolitesse. Et je mettait toujours un point d’honneur à rester poli. J’étais Bertram Godfrey après tout. Je pouvais comprendre que parfois, c’était plus agréable de laisser son coeur saigner seul, à l’abri des regards et du bruit. Enfin, agréable… Certaines personnes avaient besoin d’être entourés, d’afficher leur chagrin et de réclamer de l’attention, de l’affection. D’autres préféraient maintenir leur dignité en s’isolant du monde, de ce monde cruel et voyeur qui ne pourrait que leur faire davantage de mal.

Loin de moi l’intention d’être le camarade curieux et inquisiteur qui venait l’ennuyer. Je préférais être là, si besoin. Quelqu’un à qui se confier, une épaule sur laquelle pleurer. Elle lève sa baguette et avec un sortilège sèche mes cheveux humide. Je bats des paupières, un peu surpris, mais reconnaissant.

Oh merci !



Malheureusement le sortilège ne comprenait pas de mode brushing et je pouvais sentir mes cheveux onduler sous l’effet de l’humidité. Je ne les aime pas comme ça. Je les préfère lisses et domptés comme ceux de ma mère.

J’aurai aimé pouvoir essuyer ses larmes de la même façon, d’un coup de baguette magique. Mais parfois, ces larmes étaient plus nécessaires que néfastes.

Nous som-étions très liées.  



N’est-ce pas une petite tragédie en soi de devoir parler de quelqu’un on aime à l’imparfait ? Il s’agit peut-être bien de la conversation la plus longue que j’ai pu avoir avec ma camarade. Même dans son chagrin, sa gentillesse, son attention pour les autres se démarque. Je ne l’avais jamais remarqué auparavant. La blonde acquiesce dans un souffle, image martyre de la résilience de l’être humain. Si j’avais su que j’allais avoir autant de regrets….toutes ces choses que je n’ai pas faites, ces choses que je n’ai pas dites. Juste parce que j’avais peur. Avec ce sourire doux et innocent que j’arbore d’habitude j’essaie de la réconforter.

Tu as raison.



Hypocrite

Je ne crois pas en la vie après mort, ni en la réincarnation. Je pense que lorsqu’on meurt, soit on s’accroche pour rester comme une empreinte, un fantôme. Soit on se laisse partir et on disparaît vers la fin de nos tourments, de notre conscience. Je l’écoute, attentif, avec cette expression désolée sur le visage avant de baisser les yeux. Ce vide dont elle parle, je le connais. Je n’ai pas encore connu de perte mais l’absence, ça oui. Attendre quelqu’un, un signe, un geste, une réunion. J’en avais rêvé. Malgré moi j’avais encore de l’espoir. Et cela faisait plus de mal que de bien. C’était un vide, un poids, un goût amer sur la langue. A longing

J’avais envie de lui dire que quelque part je savais. J’aurai aimé pouvoir poser une main sur son épaule, innocemment, sans arrière-pensée. Mais nous n’étions pas si proches. Et surtout...j’avais peur

Sa réflexion sur mes pulls m’arrache un éclat de rire consensuel. Ca je ne m’y attendais pas.

Vraiment ? Il y a au moins une personne de plus qui les apprécie.



D’un geste j’époussette ma chemise.

La plupart sont des cadeaux de ma grand-mère, c’est pour ça que je les aime autant.



Manque de tact, je sais. Mais l’affection peut parfois passer par des objets, nous rapprocher de ceux qui nous aime. Ces pulls sont immondes, je le sais mais je les aime quand même. Je lui adresse un large sourire avant de sortir des idioties.

Je pourrais t’en prêter un si tu veux, on serait assortis.



Je prends une grande inspiration, laissant mon regard vagabonder à la surface du lac avant de se reposer sur ma camarade en détresse.

Tu n’as probablement pas la tête à ça, mais si tu as besoin de notes ou d’aide pour les examens, tu peux toujours me le demander.Ou si tu as besoin de n’importe quoi d’autre



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