All my friends always lie to me I know they’re thinking "You’re too mean, I don’t like you, fuck you anyway You make me wanna scream at the top of my lungs It hurts but I won’t fight you You suck anyway You make me wanna die..."
Nous devons voler de nos propres ailes avant que quelqu'un nous dise comment faire quelque chose est brisé j'ai l'impression d'être une proie j'ai l'impression de prier
Quel heure il est ? Tu ne sais pas, tu es perdu dans ta rêverie, dans ce crayon qui trace encore et encore sur cette feuille blanche, qui remplie l'espace singulier qu'offre ton carnet pour y figer un instant, un moment de cette journée qui commence, cet air frais qui caresse tes cheveux clairs alors que le soleil se reflète sur la surface calme du lac. Il n'y a que le calme qui t'entoure et ta concentration qui se font voir sur ta mine. Ton sac sur le côté, tu es assise sur l'herbe et tu contemples un instant cet œuvre que tu créés. Il manque certains détails et tu les ajoutes, tu oublies le monde qui t'entoure, tu ne remarques même pas que tu chantonnes.
Dimanche, pas de cours, seulement une journée de repos. Tu es habillée simplement tout en ayant un pull sur le dos. Frileuse oui, tu n'aimes pas avoir froid. Tu as pris ton petit déjeuner rapidement ce matin pour pouvoir être tranquille, isolée de l'école en tête à tête avec toi même. Du moins, c'est ce que tu penses. Tu arrêtes un instant pour prendre une barre de céréales de ton sac, et tu remarques quelque chose, plus loin. Près d'un arbre, il y a... Des affaires ? Quelqu'un serait passé par là pour les oublier ? Tu fronces les sourcils en posant ton carnet et ton crayon, et tu te lèves finalement pour aller voir. Tu te retournes de temps en temps histoire de vérifier qu'on ne va pas te prendre tes affaires, et tu te penches vers ceux qui semblent abandonnés pour mieux voir ce qu'il en est.
Des vêtements, un sac, et une serviette ? … Quelqu'un s'est baigné ? Tu tournes la tête vers l'eau quand tu entends celle si faire des éclaboussures, et c'est avec surprise que tu découvres une fille aux cheveux court qui sort de l'eau avec un maillot de bain. « … ? » Ce n'est pas vraiment ce que tu as prévue pour ce matin, de surprendre une élève ainsi. Tu arques un sourcil en mettant tes mains sur tes hanches et tu la regardes droit dans les yeux. « Eh bien. Je constate qu'il y a des phénomènes ici. Se baigner dans un lac aussi tôt et malgré la fraîcheur... » Tu es censée être préfète après tout. Ce n'est pas le moment de s'amuser. Même s'il est indiqué nulle part que c'est interdit de se baigner dans le lac. Enfin, pas dans tes souvenirs.
Tu croises les bras, tu penches la tête. « C'est autorisé de faire ça ? J'ai un doute... » Faire la rabat-joie est amusant tout en restant sérieuse. Tu ne peux décidément pas t'en empêcher hein. « Quel est ton nom ? »
Re: My main influence is Myself || Venus Lun 1 Mai - 12:55
PV : Wilhelmina A. Llewellyn My main influence is Myself
Il faisait plus froid que d'habitude lorsque ton corps encore endormi vécu un choc thermique au contact de l'eau du lac. Tes vêtements posés sous un arbre, accompagnés de ton éternelle serviette, ta tête finit par disparaître sous l'eau lorsque tu plongeas, grisée par la température, sous la surface noire. Tu as à force compris que tu ne craignais rien dans l'eau. Tout ce qui y vivait te trouvait innoffensive et tes matinées ponctuées par la baignade n'étaient jamais interrompues. Jusqu'à aujourd'hui. Une sorte de sixième sens te fit te tourner face à la rive. Il y avait une silhouette là, pâle figure avançant sur le sable boueux. N'aimant pas que quelqu'un se penche ainsi sur tes affaires, tu sortais de l'eau, secouant ta tête comme un chien humide pour te débarasser des gouttes s'attardant sur tes cheveux et dégoulinant dans ton dos. Ton corps était recouvert par un costume noir en deux pièces. Tu aimais beaucoup cet ensemble, ce shorty et ce haut de bikini. Lorsqu'avec ton équipe de Quidditch vous alliez au bain des préfets, c'est ce que tu enfilais. Même si tu attirais alors beaucoup trop de regards à ton goût. Mais cette fille là, car c'était une silhouette en courbes et aux longs cheveux roses, cette fille là, tu ne la connaissais pas. Ce n'est qu'instinctivement que tu ne l'apprécia guère dès qu'elle ouvrit la bouche. Elle avait une expression de surprise, comme si elle ne s'attendait pas à te voir ici. Réciproquement. Elle critiqua ton action, celle de se baigner par temps frais, comme si ça allait te faire quelque chose. Tu arques un sourcil, tes bras se croisent sous tes seins en une posture de refus. Elle croit vraiment pouvoir te passer un savon là ? Ce genre de comportement correspondait parfaitement à l'image typique et cliché d'une préfète. Oui, ça expliquerait tout, une préfète serdaigle ou serpentarde. Le genre à fourrer leurs sales nez un peu partout et surtout là où il ne faut pas. "Apprends d'abord ce qu'on peut et on ne peut pas faire, mademoiselle-j'aime-le-règlement, et après viens t'excuser. D'ailleurs toi aussi, tu es là. Sûre d'avoir le droit ?" Tu sais très bien qu'il n'est pas interdit de faire cela, tu t'étais renseignée auprès des professeurs. Tout comme il n'est pas interdit d'aller courir sur la piste d'athlétisme les matins d'hiver. À vrai dire, si ton sang n'était pas vélane, tu n'aurais peut-être pas pu venir là par ce froid, mais tu résistais étonnement bien à ce genre de choses, ne sentant que l'extrême chaud. Le froid, tu vivais bien avec. Peut-être les origines de ta mère, tu ne savais pas... Tu observais la rose avec sérénitude, comme si tu savais déjà qu'elle n'était qu'une petite fille incapable de faire quoi que ce soit contre toi. Elle était si innofensive et si... Non, tu sentais que ce raisonnement était trompeur. Il y avait quelque chose de... De dangereux en elle. Cette attitude, comme si elle se sentait au-dessus de tous, comme si tout le monde devait respect et hommage à sa frêle stature. Tu détestais ça. Ce genre d'individus hautains et froids. Et tu n'allais pas te gêner pour le lui faire comprendre.
Dernière édition par Venus A. Vasilis le Dim 7 Mai - 22:00, édité 1 fois
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Re: My main influence is Myself || Venus Mer 3 Mai - 16:21
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Elle n'est pas du genre à se laisser faire. De part le ton qu'elle emploie ou même la façon dont elle te désigne... Tu la fixes, un léger sourire aux lèvres. « Contrairement à toi, je n'ai pas forcément à me justifier. Et c'était une simple question, inutile de m'agresser. » Dire que pour une fois, tu n'étais pas sarcastique et voilà, on te pensait méchante même dans tes interrogations. Tu regardes autour de toi, veillant sur tes affaires un peu plus loin pour retourner ton attention sur la jeune fille. « Je ne comptais pas te voler, si c'est ce que tu craignais. » Tu n'as pas besoin de te justifier plus, de toute façon tu ne lui dois rien.
Tu redresses tes lunettes avant finalement de regarder le Lac Noir. On raconte beaucoup de choses au sujet de ce dernier... Et elle se baignait dedans comme si de rien n'était. « Ce qu'on raconte est vrai à propos du Lac ? Vu que tu te baignes dedans, autant demander. » Tu es juste curieuse Wil', tu n'as jamais vérifiée par toi même s'il y a bien des tritons, des sirènes ou autres créatures marines. L'eau ne te fais pas si peur que ça, mais ne pas savoir ce qu'il y a en dessous de tes pieds et te faire ensuite tirer par un truc bizarre jusqu'au fond... Te rends un peu malade.
Déjà que le poisson c'est pas ton truc. Tu fronces les sourcils et tu reposes ton attention sur la brune aux mèches rouges. « Tu ne m'as pas dit ton nom au fait. » Tu le lui as demandé pourtant non ? Tu arbores un sourire étrange, ni méchant ni gentil. Narquois, comme tu sais si bien le faire. « Je suis Wil'. Et je dessinais à côté, donc je ne risquais pas d'enfreindre les règles... Sauf si c'est interdit de s'asseoir sur l'herbe. » Tu ne donnes pas ton nom en entier. Ton surnom va mieux et tu le préfères. Will. Ce mot te va si bien.
Re: My main influence is Myself || Venus Ven 5 Mai - 12:33
PV : Wilhelmina A. Llewellyn My main influence is Myself
Elle avait un léger sourire. Un sourire que tu détestais et qui te donna envie de vomir. Tu plissas les yeux. Elle t’accusait de l’agresser et tu haussais un sourcil à cette remarque absurde. À ce que tu saches, c’était toi qui fut interrompue dans ta baignade parfaitement légale. Visiblement, le rose cache du blond mais pas un cerveau dans ce crâne rond. "Je n’ai pas plus à me justifier que toi. Et il n’y avait là rien à voler." Elle tourna sa tête vers le lac en remontant ses lunettes. Tu te retins de soupirer. Elle allait te faire un discours, une plaidoirie peut-être ? Mais elle t’interrogea sur le Lac, ce lieu inédit. Décidément, ton jugement penchait vers une Serdaigle au vu de la curiosité dont elle faisait preuve. Bien qu’après réflexion tu te savais aussi curieuse qu’elle. Tu hésitais à répondre. Après tout, à quoi ce genre de réponse lui servirait ? Peut-être si tu lui disais que c'étaient des mythes, elle irait se baigner et quelque chose la mangerait… Non, tu n’es pas méchante de nature, Venus. Malicieuse peut-être, mais pas méchante. Et elle n’avait posé aucune question exacte. Elle demandait juste à confirmer les ''on dit’’. Ceux que tu n’as pas forcément entendu, si ? "Oh, tout dépend ce qu’on raconte, tu sais… " Un léger sourire moqueur apparut sur ton visage, sans que tu puisses l’empêcher. Tu commençais à avancer vers tes affaires discrètement lorsqu’elle reporta de nouveau son attention sur toi. Dire que tu en avais assez de discuter serait impoli mais tu étais tentée de le faire afin de lui clouer le bec à la bavarde. Elle eut un sourire elle aussi, un sourire que tu n’appréciais aucunement. Quelque part, il la rendit de nouveau hautaine et sur son joli visage c’était presque dommage à voir. Elle te demanda ton nom et t’offrit le sien en te parlant de son dessin. Et en te reprochant de nouveau ton envie de te baigner dans le Lac. Chiante. Ouais, c’est cela. Tu la trouvais chiante à en mourir. Pourtant tes yeux détaillèrent sa silhouette. Un cou gracieux, long, une peau claire et immaculée, une poitrine abondante et enjôleuse, une taille fine et fragile, de longues jambes élégantes. C’était une belle femme et pourtant elle te repoussait. Comme si tu faisais face à un animal dont tu savais que tu devrais instinctivement avoir peur. Mais la peur, tu n’aimes pas ça. Alors tu continuais de négliger cette sensation étrange et cette fois-ci tu avançais vers tes affaires d’un pas décidé. "Non, je ne t’ai pas dit mon nom, c’est vrai. Tu peux me nommer Alessa si c’est si important pour toi. " Ton deuxième prénom, Alessandra, ferait bien office. Tu n’avais pas l’intention de t’affronter à des moqueries et elle avait l’air bien capable d’en faire. Une fois ta serviette à portée de main, tu essuyais ton corps trempé, faisant disparaître la désagréable sensation de frissons. Tu ne regardais plus l’inconnue, mais son ombre était toujours présente dans ton dos. Tu la sentais et tu la captais. Et tu avais la vague impression d’avoir mis les pieds dans une fourmilière.
Dernière édition par Venus A. Vasilis le Dim 7 Mai - 22:01, édité 1 fois
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Re: My main influence is Myself || Venus Ven 5 Mai - 21:26
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Elle n'a pas l'air plus au courant que toi des rumeurs sur le Lac. Tu la regardes, tu la détailles avant de la trouver mignonne. Son corps est fin, elle possède de jolies courbes et ses cheveux sont originaux... Oui, elle aurait pu être un modèle de dessin. Tu sais reconnaître les belles choses Wil', après tout, tu souhaites devenir artiste. Tu met ton jugement de côté pour laisser ton admiration faire le reste. Oui, tu regardes le monde et tu reproduis sur tes feuilles. « Alessa. D'accord. » Ça ne te dit rien, en même temps si tu la connaissais tu n'aurais pas demandée son nom.
Tu souris avant détourner le regard en entendant un bruit. Tu fronces les sourcils. Une créature sauvage ? « … Tu as entendue ? » Tu avances doucement, prudente, les sens aux aguets. Tu n'aimes pas trop avoir des surprises, surtout à l'extérieur où tout peut arriver. Tu jettes des coups d'oeil à Alessa, pour vérifier qu'elle ne disparaît pas, et finalement une odeur plus forte que les autres se fait sentir. Enfin, pour toi elle est plus forte car c'est l'une de tes odeurs à la fois favorite et qui te fait le plus peur.
Le sang. Tu tournes instinctivement les yeux vers un buisson juste à quelques pas et tu grimaces. « … Tu peux venir une seconde ? Je crois qu'il y a un quelque chose dedans... » De blessé. Ou mort même. Mince. Tu poses ta main sur le feuillage, appréhendant la suite avant finalement de pousser quelques petites branches et de voir un lapin blessé, son pelage brun taché sur l'une de ses pattes. « … Bordel, il est blessé. » Tu fronces les sourcils, tu es mal à l'aise. Tu sens ta gorge te brûler un peu, comme à chaque fois que tu vois du sang et tu détournes le regard. Ça t’écœure presque de penser à ça. « Est-ce que... Est-ce que tu peux le récupérer ? Je préfère ne pas le toucher. »
Il ne valait mieux pas non. Il n'est pas mort en tout cas vu les couinement qu'il émet, tu espères juste qu'il est soignable.
Re: My main influence is Myself || Venus Sam 6 Mai - 11:54
PV : Wilhelmina A. Llewellyn My main influence is myself
Dans ses yeux passait une lueur que tu connaissais si bien. Elle te détaillait, comme on détaille une belle sculpture. Une œuvre sans nom. Tu t'étais sentie à la fois flattée et intriguée. Un œil d'artiste. Elle te donna envie d'en savoir plus sur elle à cause d'un seul regard. Elle ne semblait pourtant pas très convaincue du nom que tu lui avais servi. Après tout, tu ne l'avais jamais vue, elle ne pouvait savoir si c'était vrai. Et au pire, c'était son problème pas le tien. Un sourire monta sur ses lèvres avant de disparaître lorsqu'un bruit déchira le silence matinal. Tu tournais la tête en même temps qu'elle, l'observant se pencher vers un buisson et... Détourner les yeux. Curieuse, tu t'avançais. Parmi les feuilles vertes, de grands yeux bruns vous observaient, suintant de peur et de douleur. Sans même écouter Wil, tu la repoussais, tendant ta serviette en enveloppant le petit animal avec. En un coup d'œil rapide, tu te rendis compte que sa patte était blessée. Quelques petits couinements du lapin te firent l'effet de dagues dans le cœur. La souffrance humaine ne te faisait rien, mais celle animale était la plus horrible des choses à tes yeux. "Il faut l'emmener à Madame O'Sullivan, elle saura quoi faire. Mais le laisser se vider ainsi de son sang... " Soudain tu te rendis compte du comportement étrange de la jeune femme et tu compris. Les morceaux prirent place et soudain, cette étrange aura autour d'elle devint plus limpide à tes yeux. "Est-ce que tu es capable de m'aider ou ça te serait trop difficile de lui bander la patte ? Je peux le faire seule mais j'ai peur qu'il m'échappe et je ne pourrais le tenir et faire ça en même temps." Tes yeux rivés dans ceux bleus, encadrés de mèches roses, étaient remplis d'une certaine urgence. Il n'y avait pas vraiment de temps à perdre. L'animal pelucheux se blottit au creux de tes bras, comme effrayé de ce qui aurait pu lui arriver s'il avait été seul avec la prédatrice sur la plage. Et tu le comprenais très bien.
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Re: My main influence is Myself || Venus Lun 8 Mai - 21:37
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Tu es troublée mais tu essais de ne pas le montrer. Même avec une faim évidente, tu n'aurais pas pu faire de mal à ce pauvre animal, alors tu prends sur toi. Tu regardes Alessa et tu hoches doucement la tête. « Je peux essayer. Mais tu le tiens bien d'accord ? » Tu as des mouchoirs en tissu, tu trouves ça plus hygiénique que ceux en papier de toute manière et tu lui demandes de s'accroupir avant de te mettre face à elle. Tu sors ton morceau de tissu de la poche, ce dernier est blanc avec des bordures bleus et tu tournes la tête une seconde. Il fallait faire vite, tu es au courant, mais c'est un peu dur pour toi. Tu fermes les yeux deux secondes après avoir respirer un bon coup et tu as un air déterminé. « Ok. C'est bon. »
Tu fais attention en glissant tes longs doigts sur la patte. Tu ne la touche pas, tu as peur de voir un peu de son sang sur ta peau alors tu fais très attention malgré ses sursauts de peur. Tu fais un bandage rapide autour de sa patte et tu fais un nœud ensuite en serrant sans trop serrer pour ne pas lui faire mal. « Je... Je pense que ça ira. Il faut aller voir Mlle O'Sullivan oui. » Tu es nerveuse et tu te redresse un peu trop vite. Tu sens l'autre faim venir et c'est pas bon. Pas une matinée tranquille sans que ça vienne. Tu vas pour passer une main sur ta chevelure, signe que tu es un peu stressé sur l'instant, mais tu t'arrêtes en voyant une légère tâche rouge sur ton ongle.
Tu n'as pas du faire aussi attention que tu l'aurais voulue, et sans même que tu t'en aperçoives, tes prunelles rougissent et tu es comme hypnotisée par ça. Tu sens tes crocs et ça te réveille. Tu secoues la tête et tu plonges ensuite ta main dans l'eau foncée du lac. « Ah bordel ! » D'habitude ça ne te dérange pas que ton côté vampire fasse surface, mais là ça ne t'arrange pas. Ce pauvre lapin doit être soigné, pas mangé à la fin. « … Où crois-tu qu'elle est en ce moment la prof ? » Ta voix se fait un peu agressive, tu es légèrement agacée par le manque de contrôle dont tu viens de faire preuve. « … Juste une minute, le temps que je me calme et je t'accompagne. »
Re: My main influence is Myself || Venus Jeu 11 Mai - 14:21
PV : Wilhelmina A. Llewellyn My main influence is myself
Tu la regardais bander la patte du petit lapin, délicatement, comme pour éviter de se tâcher les mains. Elle le fit avec un mouchoir de tissus, blanc au bords bleus, qui vira au rouge plus rapidement que tu ne le pensais. Wil' était nerveuse, agitée, et se redressa très rapidement dès qu'elle eut fini le bandage de fortune. Tu l'observais attentive, comme t'attendant à une explosion de sa part mais elle gardait son calme. Tu en étais presque admirative. Pourtant, lorsqu'elle voulut passer sa main dans ses cheveux, elle suspendit soudain son geste, fixant sa main avec horreur. Ses yeux rougirent soudain, sa lèvre supérieure trembla. Tu fis un pas en arrière, discret, méfiant. Tu avais peur. Pour Roger. Le lapin, évidemment. Elle plongea sa main dans le lac et ragea dans sa barbe. Tu penches ta tête lorsqu'elle s'adresse à toi d'un ton plutôt violent.
"Elle doit être entrain de dormir ou préparer ses cours... Mais je peux m'en occuper seule, je me doute que ça te prendra plus qu'une minute pour te calmer... Faudrait peut-être que tu ailles te nourrir... Non ?"
Tu ne t'étais pas plus intéressée aux vampires alors tu ne savais pas comment ils fonctionnaient exactement. Pourtant, tu étais fascinée et sans t'en rendre compte tu t'étais rapprochée de la demoiselle aux cheveux roses. Le pauvre lapin tremblait dans tes bras mais l'hémorragie arrêtée, la plaie allait bientôt se refermer et il n'irait que mieux.
"Qu'est-ce que ça fait...? C'est... Douloureux ?"
Tu aimerais la dessiner. Sur le fond du Lac, le Château au loin, les cheveux roses de Wil' détonnaient dans la brise matinale. Elle semblait sortie droit d'un film, ou d'un manga et ça te faisait tout étrange de la regarder. Pourtant vous faisiez toutes les deux partie de la même réalité - celle des "semi" refoulés dans les murs de Poudlard. C'est à peine si vous n'aviez pas les capes grises au lieu de noires, comme les autres sorciers. Les autres. Oui, c'était probablement ça qui te faisait le plus mal. Vous n'étiez que les autres, ceux repoussés, ceux dont on a peur, que l'on évite, que l'on ignore. Ceux qui passeront en deuxième après les non magiques pour servir de chair à canon. C'était un sort terrible, après tout. Être à moitié humain. Seulement à moitié. Il y avait cette part d'humanité qui sentait le rejet, et l'autre, pure magie et enchantement, qui n'en avait qu'à faire à sa tête. Pourtant, jamais tu n'aurais aimé être humaine. Être une pâle copie uniforme parmi tant d'autres. Peut-être tu n'aurais même pas été sorcière si ta mère était autre. Tu ne le savais pas et n'avait pas envie de le découvrir. Tu étais heureuse après tout - heureuse et malheureuse. Mais tu n'avais pas de quoi te plaindre. Ton équipe t'aimait bien, tu avais un meilleur ami. Il ne te manquait que l'amour qui t'était refusé de part de ta condition.
Dernière édition par Venus A. Vasilis le Dim 14 Mai - 14:36, édité 1 fois
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Re: My main influence is Myself || Venus Dim 14 Mai - 12:24
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Elle n'a pas l'air plus effrayée que ça. Son mouvement de recul semble plus protecteur envers le lapin que par peur de toi. Tu grimaces quand elle parle, évidemment qu'elle ne doit pas être debout à cet heure. Qui le serait un dimanche matin ? Hormis vous deux bien sûr. Tu regardes ta main dans l'eau alors que tu sens peu à peu cette faim se calmer. « Je me suis déjà nourrie. Mais parfois... Je ne le contrôle pas. » Non, quand il y a du sang, tu ne peux pas t'empêcher d'en vouloir goûter la saveur, d'en désirer en boire jusqu'à en être rassasiée. Tu es surprise par sa seconde question et tu te tournes vers elle, les sourcils froncés.
Si c'est douloureux ? Ça l'intéresse vraiment de savoir ce genre de détail ou bien s'inquiète t-elle pour toi ? « Douloureux ?... » Tu réfléchis toi même à la réponse. Non, cela ne l'est pas vraiment. C'est juste... « Non. C'est dérangeant. » Oui, ça te pèse plus qu'autre chose parfois. Et pourtant, être semi-vampire est amusant même si tu subis plus que tu ne l'apprécies. Les gens ont peur de toi, parfois te fuis presque en te voyant. « Ce qui est le plus chiant, c'est la sensation de faim alors que j'en ai pas besoin. La gorge se sèche tellement... » Tu lèves ta main, instinctivement, pour la poser sur ton cou.
« Elle brûle. Et la seule chose qui peut calmer ça, c'est de boire. Ou bien ne pas y penser. Mais ça, c'est plus dur que la première solution. » Contrôler ses instincts primaires, surtout ceux des vampires... Même si tu ne l'es pas entièrement, tu te demandes ce que ça fait parfois sur ton père. Lui qui l'est à part entière, tu te dis qu'il doit faire preuve de contrôle énorme. « Être normal semble mieux parfois. Au moins je ne risque pas de sauter sur tout ce qui bouge simplement à cause d'une goutte de sang. »
Re: My main influence is Myself || Venus Dim 14 Mai - 15:02
PV : Wilhelmina A. Llewellyn My main influence is myself
Elle s'était déjà nourrie et ça te rassura un peu pour Roger qui tremblait dans tes bras. Tu comprenais alors qu'elle ne contrôlait pas cette envie, ce désir animal, monstrueux. Elle sembla surprise par ta question. Comme si personne ne la lui avait posé par le passé. Elle t'explique alors ses sensations que tu essaies désespérément de t'imaginer. Sans succès, mais pourtant tu peux comprendre que c'est difficile. Sa main sur son cou, sur sa gorge qui devait la brûler à l'instant même, tu te rends compte que sa vie n'a rien à envier. Et puis, elle parla de normalité ce qui te fit sourire. Tu t'approchais de l'eau, serrant le lapin contre toi, l'eau effleurant tes pieds nus enfoncés dans le sable.
"Oui... La normalité ça a l'air tellement mieux..."
Tu lança un regard à la vampire, un regard compréhensif. Pas compatissant, non. Compréhensif. Après tout, elle était forte, elle était résistante et malgré tout, lorsqu'elle parlait de cette malédiction qu'est la sienne, tu entendais les mêmes mots que ceux qui résonnaient dans la bouche de Silas. Dans la tienne.
"Mais au moins, tu sais que tu peux tout affronter. C'est une bonne chose ça, non ? Se savoir assez forte pour que personne ne te fasse du mal..."
Mais au final, qui étais-tu pour juger Venus ? Tes yeux se baissèrent, tu avais trop dit. Un soupir s'arracha de ta cage thoracique et ta main vint caresser la tête poilue du lapin. L'univers était si étrangement bâti. Comment se faisait-il que tu pouvais rencontrer une semi-vampire, au bord d'un lac rempli de créatures les unes plus étranges que les autres, les yeux rivés sur un château qui était une école pour sorciers, dont les murs étaient remplis de fantômes ? Quand tu était petite, quand ta mère t'avait enfin rendue à ton père, tu t'étais dit qu'un jour tu deviendrais grande héroïne et tu irais démanteler le réseau vélane pour leur faire affronter la justice. Ton père riait, comprenant pas, et il continuait de t'acheter des BDs avec des héros qui t'inspiraient et qui te donnaient envie de te battre. Mais aujourd'hui, Venus, tu as perdue toute envie de te battre. Tu était déjà si lasse, si fatiguée après que Matthew se soit avéré être une ordure. Tu as l'impression que chaque jour, tu ne fais que t'enfoncer plus dans les ténèbres, que lentement, ton courage s'efface, tes idées se décolorent. Et chaque jour tu te lèves avec de moins en moins d'entrain que la veille. Est-ce ta nature de semi-humaine qui te rend ainsi ? Fatiguée ? Triste ? Tu regardais Wil, mais elle ne semblait pas être résignée, elle. Plutôt énervée par la vie. Énervée et un peu égarée.
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Re: My main influence is Myself || Venus Mer 24 Mai - 15:45
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La normalité a l'air tellement mieux. Tu ne sais pas malgré ce que tu as dis. Est-ce que c'est si bien que ça ? Tu le penses. Mais ce n'est pas quelque chose que tu peux affirmer. Si tu n'avais pas été semi vampire, tu aurais été une simple sorcière, peut-être que ton père t'aurais élevé différemment, peut-être même que ta mère aurait survécus à ta naissance. Et peut-être aussi qu'il... Tu secoues la tête. Non, ce n'est pas le moment de penser à ça. Tu ne sauras jamais finalement. Tu dois juste accepter ta nature. Et faire avec. Alors tu te tournes, tu la regardes et tu vois de la compréhension dans son regard.
Alors tu comprends dans ces paroles qu'elle ne doit pas être plus normale que toi. Elle soupire, caresse la tête de son lapin et tu plisses les yeux. Non, elle cache quelque chose. Ses prunelles se perdent et tu croises les bras. « … Tu n'es pas non plus une sorcière à part entière, je me trompe ? » Non, elle semblait trop familière à cette situation pour prétendre le contraire. Et ce regard triste, si... vide ? Résigné ? Tu aurais pu penser que peut-être qu'elle aurait aimée être semi quelque chose, mais sa phrase d'avant contredisait cet argument. Pourquoi dire que la normalité a l'air tellement mieux si on veut le contraire ? Non, elle n'est pas juste sorcière. Ou bien une moldu ? Une cracmolle ? Tu ne sais pas, tu as des hypothèses. Mais tu ne penses pas. Les moldus et cracmol réagissent différemment quand ils apprennent que tu peux les croquer en général.
« Tu es différente, comme moi. Mais de quelle façon ? Qu'est-ce que tu es Alessa ? » Tu n'es plus agressive dans tes paroles, tu la regardes avec curiosité même si l'odeur du lapin qui saigne reste dérangeante. « Pourquoi tu as l'air si... Lasse ? » Tu ne sais pas si c'est le bon terme, mais d'un coup tu as l'impression de voir de la fatigue. Comme si ça vie semblait ennuyeuse. Ou bien inutile.
Re: My main influence is Myself || Venus Mer 24 Mai - 16:54
My main influence is myself
Wilhelmina A. Llewellyn
Elle semble réfléchir profondément sur tes propos, comme pesant le pour et le contre, les qualités et défauts d'être quelqu'un qui ne sort pas de l'ordinaire. Puis soudain son regard acéré de prédatrice se lève sur toi et tu sens qu'elle vient de faire le calcul. Ses mots, sa question le confirme lorsqu'elle croise les bras. Tu laisses le silence planer. tu sens que des hypothèses défilent dans sa tête et tu comprends que pour une fois tu es tombée sur une personne qui n'aura jamais aucune attirance pour le même sexe. Cela se fait rare de nos jours, où la recherche du plaisir est primordiale devant la recherche de l'amour. Tu baisses les yeux et fixes le large. Le vent souffle légèrement et tu frissonnes, plus par instinct que par véritable sensation de fraicheur. Le lapin semble s'être assoupit dans tes bras. Son ton est curieux lorsqu'elle te demande ce que tu es. Lorsqu'elle renchérit en te demandant pourquoi tu es lasse. Un pâle sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu la regardes dans les yeux.
Je suis une illusion. Tu ne le sens pas, toi. Tu as cette chance de ne pas être bernée par ma fallacieuse apparence.
Tu sais qu'elle va deviner seule alors tu lui laisses le plaisir d'additionner un et deux. Tu penches la tête légèrement, dévoilant ton cou, comme pour voir si cet autre désir qui la possède pourrait être déclencheur de sa compréhension.
Tu es artiste, n'est-ce pas ? Tu as sûrement dû déjà t'apercevoir que je n'étais pas d'une beauté humaine...
Tes yeux finissent par se détourner. La démonstration est finie et ta lassitude, ta fatigue revient en force. Tu fixes l'étendue d'eau avec un soupir, te demandant si un jour tu auras un peu de chance. Si un jour l'univers cessera de s'acharner sur toi alors que tu n'as rien fait pour mériter ses foudres.
Si je suis lasse, Wil, c'est justement pour ça. Car qui serait capable de croire en une illusion ?
Tes yeux se baissent. Tu comptes presque les cailloux sur le sable.
Qui pourrait s'éprendre de ce qui est irréel ?
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Re: My main influence is Myself || Venus Ven 26 Mai - 22:46
All my friends always lie to me I know they’re thinking "You’re too mean, I don’t like you, fuck you anyway You make me wanna scream at the top of my lungs It hurts but I won’t fight you You suck anyway You make me wanna die..."
Nous devons voler de nos propres ailes avant que quelqu'un nous dise comment faire quelque chose est brisé j'ai l'impression d'être une proie j'ai l'impression de prier
Une illusion. Tu ne saisis pas tout de suite ce qu'elle entends mais ça vient rapidement, après sa précision sur la beauté inhumaine. Une semi-vélane. Elle a un charme à rendre fou n'importe quel garçon, c'est pour ça que ça ne marche pas sur toi. Simplement parce que tu es une fille. Tu écarquilles un peu tes yeux, tu la fixes en essayant de voir si elle te faisait quand même de l'effet mais... Non. C'est étrange. Mais en même temps, sa comparaison est des plus juste. Ce n'est qu'une illusion, un mirage qui nous force à aimer d'une manière grotesque la personne simplement à cause de ce qu'elle représente physiquement. Pour le sexe opposé. Il y en a un comme ça aussi dans ta maison, un aîné. Silas. Oui c'est son nom. Alors elle aussi...
Sa question te bouleverse un peu. Elle doit souffrir effectivement de sa condition, surtout dans le domaine de l'amour. Mais tu ne sais pas donner de conseils de ce côté là Wil', déjà que toi même tu n'y connais pas grand chose... « A moins que tu ai un penchant pour les filles, ça doit effectivement être dur si c'est le contraire. » Tu as des paroles maladroite, tu as une drôle de grimace et tu passes une main dans tes cheveux roses. « Après pour les garçons ça doit être différents évidemment. Mais il arrive que certaines personnes ne soient pas touchés par le charme des vélanes. » Tu as entendus parlée de ces exceptions dans un livre mais tu ne sais pas si ça existe vraiment du coup. « Désolée je suis pas douée dans ce domaine. L'amour et tout, ça me dépasse un peu. Mais tu ne devrais pas te dire que tu n'as aucunes chances dans ce domaine. Tu sais, la vie est pleine de surprise après tout. » Depuis quand tu essais de consoler ? Peut-être parce qu'elle a du mal aussi avec la vie. Qu'elle est lasse et que ça te touche. « Il y a bien une personne qui va arriver et qui va rendre ta vie moins monotone. Ça arrivera forcément. » Tu as un petit sourire. « Crois moi, je suis bien placée pour le savoir. Et même si j'ai pas un charme aussi fou que le tien pour les hommes, il y en a peu qui aime le sang et tout le délire qui va avec. »
Re: My main influence is Myself || Venus Sam 27 Mai - 13:00
My main influence is myself
Wilhelmina A. Llewellyn
Tu la regardes et lui souri légèrement. Elle est maladroite et ça s'entend qu'elle n'y connaît pas grand chose dans le domaine. Ça change de d'habitude et, étrangement, ça te fait plaisir.
Tu es la première que mon charme ne touche pas, tu sais ? Il ne s'agit pas de l'opposition des genres, mais de l'attirance sexuelle.
Tu hausses les épaules et soupire légèrement.
Il se trouve que je suis tombée sous le charme d'une femme dernièrement, qui n'acceptant pas son homosexualité, a très mal pris le fait que je l'attirais physiquement. Cela s'est très mal fini d'ailleurs.
Tu regardes Wil dans les yeux avec un léger sourire. Encore une fois, tu la trouves belle. Ses cheveux roses mettent en valeur sa peau claire. Tu te demandes, au vu du mal qu'elle a à te donner des conseils, si elle a déjà aimé. Et si ça c'est mal passé car il semblerait que ce soit le cas. Tes yeux se baissent sur le lapin. Ses yeux semblent fermés et pendant un instant tu as peur qu'il soit mort. Mais son pelage se soulève à ses respirations et il semble juste épuisé par une trop grande perte de sang. Cependant, le bandage de Wil semble avoir permit d'empêcher l'hémorragie et la tâche rouge ne semble pas vouloir s'agrandir. Tu te demandes quelques instants qu'est-ce qui pourrait être à l'origine de la blessure de la petite créature inoffensive. Un gnome pas bien dans sa tête ou un piège à rongeurs qui aurait été un peu trop dangereux ? Tu caresses les oreilles duveteuses avec délicatesse, tes yeux rivés sur le Lac Noir et tu te souviens de la question que t'avait posé la semi-vampire.
Beaucoup de créatures vivent dans ce Lac. Je te déconseille d'y nager seule. Ils pourraient te prendre pour un vampire à part entière et ils ne les portent pas dans leur cœur.
Tu lui sourit de nouveau, légèrement. Le vent se lève et plisse le Lac, faisant virevolter tes mèches autour de ta tête. Ses mots te reviennent en tête. Il y a bien une personne qui va arriver et qui va rendre ta vie moins monotone. Ça arrivera forcément. Tu te demandes si tu en auras la chance. Si cela t'arrivera aussi. Techniquement, c'est déjà le cas. Seulement, ta vie monotone était peut-être un peu plus heureuse que celle bouleversée. Mais il faut bien un bas pour que la pente puisse remonter, non ?
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Re: My main influence is Myself || Venus Lun 29 Mai - 12:35
All my friends always lie to me I know they’re thinking "You’re too mean, I don’t like you, fuck you anyway You make me wanna scream at the top of my lungs It hurts but I won’t fight you You suck anyway You make me wanna die..."
Nous devons voler de nos propres ailes avant que quelqu'un nous dise comment faire quelque chose est brisé j'ai l'impression d'être une proie j'ai l'impression de prier
Tu penches la tête face à son explication. Donc si tu avais été attirée par les filles, son charme aurait eut effet sur toi ? Intéressant à savoir. Comme quoi. Tu écoutes sa petite anecdote et tu te pinces les lèvres. Décidément, les personnes comme elles n'ont pas l'air d'avoir de la chance. Non pas que tu en ai énormément non plus soit dit en passant. Tu n'as jamais vraiment aimée après tout, tu as été éduquée pour ne dépendre de personne au point que ça en deviennent une frayeur dans ton cas. Tu lâchais les gens avant de souffrir, avant d'avoir mal au cœur et à l'âme.
Seulement ton âme en a marre maintenant. Si ton père est capable de vivre seul, ce n'est pas ton cas à toi. Tu regardes la jeune fille observer le lapin et même sans être touchée par son don, tu la trouves jolie aussi. Tu as un léger sourire face à sa remarque. « Les vampires à part entière ont une soif plus importante que la mienne. Et ils ne peuvent se nourrir que de ça. » Tu le sais de part ton père. Tu remets une de tes mèches derrière ton oreille. « Moi encore je peux manger de la nourriture normale et boire du sang, mais mon père, pour prendre cet exemple, ne peut pas faire ça. Et il est vrai que même si un bon steak peut combler une faim, ça ne comble pas entièrement la soif. » Tu hausses des épaules avant de poser aussi tes yeux sur le lapin.
« Je connais d'autres semi-vélane... Ils sont à Serdaigles. Alcyone et Silas. » L'une était assez innocente d'apparence et avait l'air de subir tout autant qu'Alessa son don et Silas semblait plus... Plus ? Tu ne sais pas. Après peut-être qu'il en souffrait autant que les deux autres filles mais. Tu fais mine de réfléchir. « Je ne sais pas si tu les connais. Mais tu devrais aller les voir, peut-être que ça t'aidera ? » Tu souhaites l'aider d'une quelconque façon, parce qu'au fond elle te ressemble beaucoup. Toi aussi, tu es lasse quelque part. Lasse de vivre de cette façon. Tu as un vague sourire avant finalement de soupirer. « Je n'ai pas... Eu les mêmes problèmes que toi vu que je n'ai pas la même attraction. Du coup je ne peux pas comprendre jusqu'au bout que tu en souffres mais... » tu lèves doucement ta main pour la poser sur son épaule. Tu veux être compréhensive, juste pour cette fois. La Wilhelmina désagréable n'est pas la en cette matinée, elle a laissée place à une fille qui a juste une douleur au cœur à cause de sa condition et de sa manière de vivre. Ce n'est pas la même chose, car c'est volontaire contrairement à Alessa, mais tout comme elle, il fallait changer ça. Sinon ça allait détruire quelque chose. « Je peux te dire, sans pour autant t'aimer à cause de ta condition, que tu es jolie. Et que tu n'as pas de raison de penser que ton don fait toute ta beauté. Parole d'artiste. »
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