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girls like girls like boys do // feat Cesaria

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girls like girls like boys do // feat Cesaria Mer 25 Avr - 23:18

ft Cesaria
I'm just curious, is it serious ?
Le week end, on était souvent désoeuvré. La plupart des élèves s'enfermaient à la bibliothèque pour réviser, où dans leurs chambres au choix. D'autres allaient se faire mettre à Pré-au-Lard, et ceux qui restaient ? Je n'en sais rien en fait, à vrai dire je m'en tape. La plupart de ces manges merdes devaient continuer d'empêcher le monde de tourner en rond, parce que c'est un sport de toute haleine dans cette école.
D'ordinaire, j'errais en skate dans les couloirs, à la recherche d'une illustre bêtise, où bien je m'enfumais la tronche, cachée entre deux colonnes, au bord d'un balcon, au fin fond des jardins. Je tuais le temps de toute mes forces, regrettant à chaque minutes qui passait ma vie d'avant. Celle où je passais des soirées folles construites sur des petits bouts de rien. Et à force de ressasser de vieux souvenirs, une lumineuse idée me venait en tête.

Et c'est ainsi que quelques heures après, j'ouvrais presqu'au ralenti l'ordinateur portable de mon cher frère, confortablement installée sur mon lit. J'avais viré mes collocs, tiré les rideaux, enfilé mon plus beau pyjama et piqué des coussins dans la salle commune. C'était confortable à mourir. Tapotant comme une droguée à qui on venait de donner sa came, et sur fond d'un rap lourd et puissant, je pourfendais les internets sorciers à la recherche du film idéal pour cette soirée d'un week end morne. Des suggestions en pagaille, presqu'autant de site de téléchargements pirate. Le pied. En quelques clics supplémentaires, je lançais le téléchargement de celui qui me tentait le plus.
À la lumière fébrile de l'écran, appuyée sur l'un de mes vieux grimoires, j'extirpais deux feuilles, un peu de tabac, et surtout mon pochon, rangé dans la petite boîte en bois tout au fond de ma malle. Comme un chef prépare sa spécialité, je roulais le plus beau joint de ma semaine, léchant avec lenteur et langueur la bande collante.
Celui ci, je le déposais avec précaution entre l'écran et le clavier de l'ordinateur, bien en vue.
M'extirpant d'entre les rideaux, je glissais sur les carreaux froids de la chambre direction la fenêtre. Elle n'allait pas tarder, mais j'avais le temps de fumer une blonde, le cul posé sur le rebord frais. Histoire de paraître badass quand elle pousserait la porte.

 
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Re: girls like girls like boys do // feat Cesaria Jeu 26 Avr - 0:14

bang bang bang
knocking on ur ass the door
M Riri est irrécupérable lorsqu’il s’agit de s’habiller - nuance : lorsqu’il s’agit de s’habiller pour aller voir Kinga. Elle veut être jolie, mais pas trop - féminine, mais pas trop - qu’elle la complimente, mais pas trop. Riri, c’est une « pas trop ».  Elle change de pull pour la troisième fois en quinze minutes. Le premier était trop vert, trop large sur les hanches. Le second était trop serré au niveau des manches et n’avait pas un joli motif. Le troisième était trop décolleté et lui donnait des airs de chaudière.

ENFIN ! La perle… Un sweat-shirt gris, doux et duveteux - eh mais, ce ne serait pas… Ah, si. C’est le pull qu’elle a piqué à Waldemar. Elle ne l’a pas lavé depuis cette fameuse matinée au bord du Lac Noir. Si Kinga sent le parfum d’un mec sur moi, ce serait bizarre non ? C’est pas qu’elle n’a pas envie de lui parler de lui… En fait si, elle n’a pas envie de lui parler de lui.

Ainsi, après moult sprays de son eau de toilette senteur fleur de MonoÏ et vanille bourbon, elle quitte sa chambre. Dans son sac, un pack de douze Coronas, deux paquets de nachos au piment et un sachet de patacitrouilles. On dirait une adolescente en pleine crise qui fait le mur - que dis-je, qui se la joue évasion à la Prison Break tant sa démarche est fuyante. Alors, Riri, on a peur de se faire surprendre par un préfet ? Trouillarde !

Elle arrive, un quart d'heure plus tard, devant la porte de la chambre de Kinga, frappe deux/trois fois puis entre. Le sourire jusqu’aux oreilles, elle lui saute au cou après avoir lâchement balancé son sac sur le lit. Mon kikiiiiiiiii ! Ce surnom stupide qu’elle chérit tant - ou comment casser l’image badass de Kinga.

Les effluves de Marie-Jeanne font le tapin à ses narines et elle inspire, inspire, avant de voler le joint à ses lèvres et de le caler entre les siennes. Facétieuse, évidemment - c’est trop bon de l’être en sa compagnie.

Dis moi que t’as trouvé un film cool et pas un truc bizarre comme celui d’la dernière fois. C’était quoi déjà ? Ah ouais « Sharknado » - une antiquité moldue super nulle. Même défoncée, elle n’avait pas réussi à en apprécier la connerie.

Une fois le mégot écrasé dans le cendrier, elle s’abandonne sur le matelas - allongée de côté, tête collée dans une main, l’autre cherchant avidement dans son sac les sachets de Nachos. T’as vu, j’ai tout prévu. Son sourire qui s’élargit un peu plus - un jour, il va lui décrocher la mâchoire !



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Re: girls like girls like boys do // feat Cesaria Jeu 3 Mai - 22:58

ft Cesaria
I'm just curious, is it serious ?
Cesaria entre, on dirait une tempête. Une tempête qui sent les odeurs légères des adolescentes en été, celles qui portent des jupes flotantes, découvrant parfois, dans un coup de vent, le galbe d'une fesse. Cesaria sent la folie des vacances, avec le bruit des bières qui s'entrechoquent dans le carton et sa voix légère.
Et moi je souris, même si elle m'appelle Kiki (bordel je lui ai expliqué au moins quinze fois que la dernière personne qui m'avait appelé comme ça avait fini tête dans une poubelle), et qu'elle pique d'entre mes lèvres mon joint tout frais tout beau.

Hééé c'est pas la fête à mémé !

Mais y a ce rire léger, tellement léger que moi aussi, jme mets à rire comme une idiote, comme une adolescente innocente l'été sur la plage.
Cesaria pendue à mon cou c'est subitement la chaleur qui me réchauffe de tout les côtés, et moi je lui tape tranquillement dans le dos. Elle m'a limite collé son crâne dans le nez, mais elle s'en fout la tempête, parce qu'elle est déjà repartie, vautrée sur le pieu. Ça valait bien la peine que je tire mes draps et pique des coussins pour qu'elle se jette dessus comme un cachalot celle là. Surtout pour critiquer mes goûts en matière de film.

QUOI ? Mais arrête de critiquer Sharknado là c'est un chef d'oeuvre de la pop culture moldue ok ?

Non mais j'hallucine. Comment peut on critiquer un film où les héros massacrent des requins volants mangeurs d'homme à coup de tronçonneuse ? Ça fait parti du top 10 de mes rêves, après avoir montré la street aux mange merdes.
En parlant de sorcier, celle qui venait d'envahir mon territoire était du genre coriace et sans limite. Et avec un grand sourire narquois, je me balançais à mon tour sur le matelas épais, l'écrasant au passage.

BAM si j'avais été un requin, tu serais morte petite.

Lâchais je en glissant mes mains sur ses hanches que je chatouillais sans ménagement, riant aux rythmes des petits cris de ma proie.
Essoufflée rapidement, je la lâchais, pour m'installer confortablement de mon côté du lit. Quelques nachos s'étaient fait la malle pendant notre affrontement, mais pas assez longtemps cependant pour échapper à mes doigts.

Ça donne soif tes conneries !

Et de ma main libre j'attrapais l'une des coronas que j'ouvrais en quelques secondes à l'aide d'un briquet. D'un geste sûr et parfaitement maîtrisé, de quoi impressionner les chattes en soirée, et montrer aux petits coqs qu'ils n'étaient pas les seuls gros bras de la soirée. Surtout quand je leur fracassais la gueule à coup de tesson. La tête en arrière, je buvais une grande gorgée de bière, idéal pour réhydrater efficacement tout mon corps, puis j'appuyais sur la barre espace du clavier de l'ordinateur. Un générique se lançait, tandis qu'apparaissait à l'écran une succession d'images d'une ville banale.

Ça vient de sortir, ça s'appelle Girls girls girls, askip il est super bien donc concentres toi.

Je murmurais en lui tapotant le front du bout des doigts.

 
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Re: girls like girls like boys do // feat Cesaria Dim 6 Mai - 19:38

bang bang bang
knocking on ur ass the door
M La traîtresse ! Elle ose user de chatouilles et l’écraser de tout son poids - évidemment que Riri ne peut pas lutter ! Au bord des larmes, que dis-je, au bord de se faire pipi dessus, elle pousse un râle de soulagement bruyant lorsqu’enfin la torture prend fin. Pestant pour la forme - parce qu’elle trouve ça rigolo de pester - Vilaine kiki ! -  parce qu’elle trouve ça rigolo de pester ET de chercher la merde, elle finit tout de même par se laisser vaincre par le moelleux du lit.

Le film débute tandis qu’un second paquet de nachos s’entame. Les premières minutes sont franchement cools - c’est drôle et bourré d’action ! Les deux principales héroïnes sont actuellement en train de braquer une épicerie pour financer leur road-trip - la musique de fond est rock, les couleurs sont électriques. Tout ça lui plaît, lui plaît trop ! Elle gigote comme un asticot au gré des aventures criminelles, ne sachant pas trop quelle position est la plus agréable pour profiter au mieux.

C’est finalement la position du phoque échoué qui gagne : allongée contre Kinga, tête reposée sur un oreiller histoire de pas lui barer la vue, genoux repliés - voilà, là, c’est bien. Mate cette caisse ! Elle est magnifique ! Une superbe mustang  décapotable bleue ciel, traçant sa route dans le firmament de l’Arizona - les deux fugitives, lunettes de soleil sur le nez et canettes de bières en mains. Ça fait rêver !

Riri adore les voitures de collection - alors évidement, si elle en voit une associée à : road-trip, friendship & party - c’est le feu ! Elle ne peut s’empêcher de sourire, se donnant des airs de gamine écervelée. La trame se poursuit, exaltante - le suspens est à son comble lorsque Carla et Jane - à savoir les deux héroïnes - s’arrêtent en plein milieu du désert, se joignant à un gang de motards. Va t-il y avoir de la bagarre ? Ah ? Non !

Au contraire… Ils se mettent à picoler tous ensemble autour du feu de camp, parlant de leurs passés et de leurs erreurs. Des larmes, des aveux, des conseils paternels… Ah la la. Ce moment drama… Elle pouffe - n’empêche que ça lui plaît. Puis, après un quart d’heure d’émotion intense, les motards finissent par s’en aller, laissant les deux amies seules.

Jane regarde Carla dans les yeux, instaurant un silence lourd de tension - Elle va lui avouer qu’elle a peur de revoir son père, qu'elle n'a jamais été à New York comme elle l'a prétendu ? - et l’embrasse - Qu- ? Hein ?. Un baiser profond et langoureux - non sans une fougue rieuse et chuchotements facétieux.

C’est inattendu. Riri rougit - elle se sent aussi gênée que cette fameuse fois, petite, où elle a regardé un film avec ses parents et où, lors d’une scène, un couple s’était mis à faire passionnément l’amour sur la plage…

Bizarrement, la présence de Kinga n’aura jamais été aussi pesante, aussi bizarrement palpable. Elle ose un coup d’oeil discret par dessus son épaule, histoire de voir si elle est gênée, elle aussi - Et cette scène qui ne finit pas… Elles vont… NON ! Elles… Elles commencent à ? - Oui, elles commencent à…

De plus belle, Riri rougit. Cette gêne est, à bien y réfléchir, un peu différente de celle qu’elle a ressenti petite en compagnie de ses parents. Déjà parce qu’elle a dix-sept ans putain mais aussi et surtout… Parce que… Parce que son ventre est chaud, et parce que c’est un peu excitant comme situation… La scène est très jolie, avec en fond le désert de nuit et cette musique un peu perchée, mh… Oui, oui, cause seulement, cause - si tu crois que ça peut t’aider à garder les idées claires !


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Re: girls like girls like boys do // feat Cesaria Lun 21 Mai - 15:39

ft Cesaria
I'm just curious, is it serious ?
Alors que le film commençait, martelant une musique rock à l'ancienne, comme je devrais en écouter plus souvent, Cesaria finissait de s'installer, tournant et retournant son corps à la manière d'un phoque sur une plage. Elle opta finalement pour une position gracieuse, la tête comprimée contre un oreiller (lui même compressant mon pauvre petit sein droit. Grognant mollement, je poussais sur ma jambe gauche et remontait un peu dans mon lit. Désormais, la tronche de Cesaria, déjà absorbée par le mauvais braquage à l'écran (non mais sérieusement, elles ne se cachent même pas le visage pour braquer ces deux débiles, j'ai presque peur de la suite).

Le goulot au coin des lèvres, je lève de temps à autre ma bouteille pour prendre une gorgée de Corona, que je termine assez -trop- rapidement. J'ai déjà plus faim, ni soif, comme ça arrive certains soir, où notre esprit trouve toujours mieux à faire que de se sustenter. J'avais mieux à faire. Me concentrer par exemple, sur l'intrigue classique mais pourtant palpitante. Deux filles mignonnes mais complètement paumées dans leurs vies, qui partent en road trip pour fuir leurs problèmes en se noyant dans l'éclate. Chouette programme, j'ai testé, j'espère simplement pour elles que leurs grands frères ne sont pas en fait sorciers et décident de les emmener dans un vieux château croulant pour tenter de calmer leurs passions.

Bougeant un peu, je sens sous mes doigts la douceur des courts cheveux bruns de Cesaria. Ils sentent bon son shampoing frais, chargé en fleurs et odeur d'été. Presque mécaniquement, je me mets à jouer avec, doucement, tortillant des mèches entre mes doigts, effleurant la peau de son crâne avec délicatesse.
À l'écran, l'aventure se déroule toujours à toute vitesse. On en apprend plus sur les malheurs de chacune, ça en serait presque larmoyant. Je sens sous ma main la tête de mon amie qui dodeline, comme pour chasser l'émotion qui l'envahit.
Et puis, elles se retrouvent seules. Le décor est sublime, silencieux, rien que pour elles. Je sais ce qu'il va se passer. C'est obligé en fait, sinon, je ne vois pas à quel autre moment du film le spoiler que j'ai lu sur internet pouvait apparaître. Et elles s'embrassent, fougueusement. Je souris doucement, parce que les actrices ont réussi à faire dégager tant de choses d'un simple baiser. Les chemises tombent, les chaussures volent, les shorts glissent, c'est suggestif à souhait, au rythme d'une musique douce et sensuelle, ce genre de musique qui vous fait frémir quand vous l'entendez à nouveau, dans votre voiture par exemple.

On ne peut pas vraiment rester insensible à ce genre de scène, et dans ma poitrine je sens mon coeur battre un peu bizarrement. Et sans m'en rendre compte, le rythme de mes caresses dans les cheveux de Cesaria avait sensiblement changé, plus lent, plus doux, toujours plus doux, infiniment doux.
Elle finit par briser notre silence de marbre, avec des mots hésitants, qui me font rire légèrement.

Bah alors Riri, ça te fait toute chose ?

Et pour continuer sur ma lancée, je pince sans prévenir ses côtes, dans l'unique but de la faire se tordre de rire.
 
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