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Et pif, un coup dans le nez !¦¦ Feat Rubby

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Et pif, un coup dans le nez !¦¦ Feat Rubby Dim 17 Juin - 21:05




Et pif, un coup dans le nez!



La matinée avait bien commencé et jamais je n’aurais anticipé que les choses ne pouvaient que dévaler la pente glissante au fil des heures. Et tout ceci à cause de mon foutu caractère ! Pourtant, je m’étais levé du bon pied, sans même tirer mon habituelle tronche d’ours polaire grognon, avec la farouche détermination d’écouter en cours, de prendre des notes. Bref, d’être un élève modèle, qui ne causait aucun trouble. Passer une journée tranquille sans m’attirer d’ennuis, ni les foudres des professeurs qui, soyons honnêtes, ne me portaient pas foncièrement dans leurs cœurs pour des raisons évidente. Et ils avaient parfaitement raison ! Petit con aurait pu être mon surnom.  Cependant, les examens approchaient, et malgré mes nombreuses facilités – vous savez, je suis ce genre de connard odieux qui ne révise jamais et qui a pourtant d’excellentes notes, alors qu’il passe la plupart des cours les pieds sur le bureau, à se balancer sur sa chaise -, j’avais décidé de prendre de bonnes résolutions et de me montrer plus studieux. HA. HA. HA. Gaby Yule, tu fais un très mauvais menteur, et tu ne parviens même pas à te convaincre de tes propres âneries. Comme si un tel revirement de caractère et d’habitudes était plausible. Pff ! Le naturel qui revient au galop, tout ça tout ça.

Dans l’effort vain de me racheter, j’avais parfaitement repassé mon uniforme, avais strictement noué ma cravate rouge et hors, et ajusté ma longue robe de sorcier. Je n’irai pas jusqu’à dire que je portais l’uniforme fièrement, flonflon d’un autre âge que je jugeais inutile, mais il avait au moins l’avantage, pour une fois, de faire étal d’une attitude organisée et propice au travail. Il ne m’aurait plus manqué que des cheveux relevés en arrière pour avoir l’air du parfait premier de la classe. Ou pour lui ressembler. Urgh. Autant garder ma traditionnelle coupe non peignée.

Vous vous en doutez, mes bonnes résolutions murmurées dans le noir dès potron-minet ne durèrent qu’un temps, et ce principalement parce que le premier cours que nous avions était l’étude des moldus. Dans ma fénéantise calculée, j’avais choisi ce cours pour accumuler des points, mais il fallait bien avouer qu’apprendre l’utilisation d’une bouilloire, d’une voiture non volante, d’une carte de crédit ou tout autre objet du quotidien était d’un ennui mortel lorsqu’on les côtoyait quotidiennement durant les vacances d’été. D’ailleurs, ma mère, dans son minuscule appartement, possédait une quantité astronomique d’objets sur lesquels j’aurais pu faire un exposé par jour pendant un an, sans jamais que ces précieuses ressources ne s’épuisent. Le plus étrange restait cet appareil destiné à rendre les cheveux secs et soyeux, ou quelque chose comme ça. Quelle plaie, alors qu’un semble sort aurait suffi !

Le cours portait sur l’application des lois, la police et les juges dans le monde moldu, information qu’il m’aurait été utile d’enregistrer mais qui, malheureusement, me plongea en à peine un quart d’heure dans une profonde léthargie, avec pour berceuse, la voix de mon professeur. Je fis vaguement mine de prendre des notes, avant de me perdre à la contemplation du parc du château. Un endroit magnifique, qui s’étendait à perte de vue. Amoureux de la nature, et toujours en quête d’action, j’aurais donné n’importe quoi à cet instant précis pour troquer ma place avec l’une des créatures de la faune très riche qui se trouvait sous nos pieds. Elles au moins, n’avaient pas d’examens à passer. Je poussai un long soupir. Encore quarante minutes…

Je n’étais pas le seul à m’ennuyer, et certains comblaient leur ennui par des passe-temps moins charitables que celui de l’observation. A quelques rangées de mon bureau- celui situé au fond à gauche et toujours côté fenêtre, ma place fétiche -, un trio s’amusait à persifler des moqueries à propos de la jeune fille devant eux. Je ne pouvais entendre que des bribes de conversation et, d’après les bribes que je pouvais saisir au vol, ils se moquaient de sa couleur de cheveux. Ses splendides longs cheveux roux. Soudain, je la reconnus : il s’agissait de la jeune fille, élève de Poufsouffle qui, bien malgré elle, avait assisté à mon concert aux Trois Balais et dont j’avais maladroitement tenté d’attirer l’attention par un clin d’œil goguenard, sans jamais trouver l’occasion de lui adresser la parole par la suite. Elle avait probablement oublié mon existence. J’avais moi-même été convaincu qu’elle se trouvait en troisième ou quatrième année, et non dans ma classe. Peu importe, un comportement aussi rustre de la part de camarades de classe me plongea dans une colère bouillonnante et je m’écriai, à l’égard de celui qui paraissait être le leader de sa joyeuse bande de lâches crétins :

« Oi, face de troll ! Tu voudrais pas fermer ta grande gueule de Basilic ? Ça empeste le venin jusqu’ici ! »

J’agitai mes doigts sous mon nez pour mimer le balayage intempestif d’une mauvaise odeur dans l’air ambiant. Il y eut quelques rires étouffés, pour la plupart de la part des Gryffondors. A en juger par le regard perçant du professeur, j’avais parlé beaucoup trop fort. Par chance, la fin du cours s’annonça et tous les élèves s’empressèrent de quitter la pièce causant tumulte et fracas, coupant cours à toute possibilité de discussion avec le corps enseignant.

Mais, la bataille n’était pas terminée. Ramassant mes affaires en trombes, je fondis hors de la classe pour rattraper bully en chef, l’agrippant par le bras alors qu’il se dirigeait d’un pas décidé vers les escaliers menant aux cachots.

« Tu crois vraiment t’en tirer comme ça ? » fulminai-je froidement, d’un timbre presque guttural.
Quelle ne fut pas ma surprise quand celui-ci fit volteface pour m’assener un puissant coup de poing dans le nez. Je reculai sous le coup de la surprise, et portai une main à mon visage. Quelques gouttes de sang coulèrent le long de celle-ci.

En une fraction de seconde, la bande d’idiots avait disparue, et je me retrouvai là, sonné, à m’essuyer le pif du coin de la manche. Plutôt pathétique pour un héros, non, Gaby ? Il était préférable de lâcher l’affaire pour le moment. Nous étions à quelques pas de la salle de classe et, dans un zèle de colère, toute cette histoire pourrait bien me retomber dessus.
Je m’appuyai contre le mur, le temps de me calmer, quand je remarquai que, tout près de ladite porte, quelqu’un me fixait du regard avec insistance. Pour vous la faire courte, j’avais l’air con… Je restai là, figé, et esquissai un sourire pour ne pas laisser transparaitre à quel point j’étais contrarié. J’en avais même oublié la fille du bar aux longs cheveux roux.
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Re: Et pif, un coup dans le nez !¦¦ Feat Rubby Lun 18 Juin - 21:06


Une rencontre à "poing nommé".

Cette matinée avait commencé comme beaucoup d'autres et pourtant... elle serait sans doute différente aujourd'hui. Pas de doute là dessus. Rien n'est jamais identique aussi longtemps... C'est donc avec cette habituelle nonchalance, mais pressée par le temps que Max s'extirpa de son lit. Laissant derrière elle la chaleur des draps. Elle remis en place son shorty et son t-shirt et bailla comme si sa vie en dépendait... Tout autour d'elle était flou et malgré tout elle voyait l'agitation dans l'air. Les autres filles sortaient chacune à leur tour de ce précieux moment matinal.

Max refit son lit, comme elle avait l'habitude de le faire à Boston. C'est à dire non-magiquement. Ce n'est pas que de le faire d'un coup de baguette la dérangeait, mais elle préférait conserver quelques petites habitudes... C'est donc avec cette pensée matinale de son pays natal en tête qu'un léger sourire illumina son visage encore endormi. Elle sortit du coffre au pied de son lit un nécessaire de toilette et de maquillage et traîna les pieds jusque dans la salle de bain.

Une vingtaine de minutes plus tard, elle enfila un jeans, agrafa son soutient-gorge, pris le premier t-shirt qui venait, un hoodies gris clair et par dessus ses habits, enfila sa cape de sorcier de Poufsouffle. Elle enfila ses converses grises et blanches et termina par un coup de brosse dans ses cheveux. Elle vérifia ses affaires avant de quitter le dortoir.

Bon, Max, c'est le moment de vérifier si tu as bien toutes tes affaires... Alors... Les cahiers sont rangés et triés pour les cours de la journée... Le polaroid est dans ta sacoche avec ses précieuses recharges ET ton précieux cahier aussi... Parfait ! Sans ces deux outils, je ne sais pas ce que tu ferais... Je crois que tu peux démarrer, ou tu vas te faire tirer les oreilles...

C'est ainsi que la jeune américaine en échange scolaire, originaire de Boston et de Ilvermorny enchaîna la trame du temps dans son nouveau foyer sur les terres Anglaises. Le dortoir loin derrière elle, elle se rendit avec d'autres Poufsouffles au premières heures de cours du matin. Les élèves faisait du bruit dans les couloirs. Certains garçons se chamaillaient déjà tendis que d'autres révisaient le cours journalier. On ne peut pas mettre tout les garçons dans le même sac, c'est clair. L'un d'entre eux était plutôt mignon...

Alors qu'elle regardait le jeune garçon de chez Serdaigle dont elle ignorait le nom, elle fut éblouie par le soleil qui traversa la fenêtre du couloir. A peine levé et déjà si vif et chaleureux. Maxine s'attarda un instant à la fenêtre, la caresse du soleil sur le visage, le paysage à l'extérieur était magnifique... des étudiants en contrebas marchaient eux aussi en direction de leur premier cours. Ils ressemblaient à de minuscules fourmis. Peut être étais-ce le moment de prendre une photo ?

C'est le genre de chose que tu te dois d'immortaliser, Rubby Maxine Comstock ! Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Max sortit son appareil de sa sacoche et pris une photo du paysage qui s’étendait à perte de vue, bercé de soleil et de petites têtes d'épingles agglutinées qui se rendaient à divers endroits. Bien, il était temps de rejoindre les autres maintenant...

Cours artistiques en veux tu en voilà, ils étaient tous passionnant à leur manière ! Mais la peinture ne figurait pas parmi ses talents. Ce fut donc un cours partagé entre l'envie de créer quelque chose de bien et... et bien de ne pas arriver au bout de ce qu'elle voulait. La toile magique que possédait chaque élève devant lui et dont le sujet était le même pour tout le monde... affichaient toutes, sans exception un modèle différent de l'original. Certains s'en rapprochait, émérite par le professeur, d'autres s'était adonnés à d'abstraites créations dont les couleurs criardes semblaient donner vie à l'oeuvre. Certaines toiles, si vous les regardiez trop longtemps était capable de vous faire attraper une cinglante migraine alors que d'autres vous apaisait. La toile de Maxine, était simple. Sans fioritures et froufrou magiques. On aurait dit une simple peinture classique. Excepté à de rares moment ou le contenu de la toile voulait se faire la belle... Ce qui valu à l'oeuvre exceptionnelle de Rubby le regard désespéré et hautain du professeur qui passa son chemin une seconde à peine après avoir jeté un œil dessus.

Fais des efforts Max ! Tu peux mieux faire que ça... Alors... il faut tourner la baguette comme ça...

Max prononça une formule qui fit un flop. Une gerbe de pois de peinture colora sa toile, son pupitre, sa chaise, sa robe et une partie du professeur. Et qui par la même occasion attira l'attention sur elle. Elle ne montra pas une quelconque gêne extérieure, mais en son fort intérieur, elle était morte de honte, recroquevillée en position fœtale dans un coin de son esprit. Elle s'excusa pour sa maladresse inclinant légèrement la tête en espérant que le professeur comprendrait la détresse qu'elle ressentait au fond d'elle.

Aussi étonnant que ça puisse paraître, il n'y eu pas de sanction, ni de perte de points pour la maison. La punition avait déjà été assez sévère pour Maxine lorsque tous les élèves s'étaient retournés dans sa direction lors de la gaffe. Encore plus, lorsque ces derniers pouffaient ou faisait des commentaires. Le professeur d'un simple geste de la main, et d'un "Retournez à vos toiles, maintenant." Concis, autoritaire, il n'y avait pas matière à discuter. Tout le monde s’exécuta et la jeune Poufsouffle put enfin à nouveau retrouver le calme.

L'heure défilait. Il n'y eu pas d'autres maladresse de la part de Rubby, bien que deux ou trois élèves avaient eu quelques soucis, mais elle n'avait pas prêté attention à qui la faute.

Le professeur se racla la gorge et annonça la fin du cours. Les élèves rangèrent leurs affaires. De fil en aiguille la classe retrouva le calme qui l'habitait plus tôt dans la matinée. Le professeur referma l'épaisse porte en chêne derrière eux. Les fourmis se rendirent à la prochaine destination, mais quelque chose, caché en partie par le brouhaha des élèves qui s'en allaient retint l'attention de Maxine.

Un jeune Griffondor visiblement bougon semblait en vouloir à un groupe hilare. En général, quand une bande s’esclaffe et qu'un seul personnage se retrouve en face, c'est rarement l'esseulé qui est à l'origine du problème... Que se passe t'il donc... Ho ! Le  gars tout seul venait de se prendre un méchant coup de poing en plein dans le pif.

Son visage s'était déformé en une immonde grimace lorsque le poing fermé s'écrasa contre son visage. Il les regarda partir sans dire un mot. Et tout comme lui, je me tenais là, debout, seule et un air idiot sur le visage.

"Euuh, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ton nez... Il grossit à vue d'oeil."


Maxine pencha légèrement la tête sur le côté tout en grimaçant.

"...Ouch... tu devrais faire quelque chose... Comment c'est arrivé ?"

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Re: Et pif, un coup dans le nez !¦¦ Feat Rubby Mar 19 Juin - 19:42



Et pif, un coup dans le nez!


Mon nez avait probablement doublé de volume, et je pouvais sentir le sang en ruisseler sur mon visage. Pour quelqu’un d’aussi lâche et prompt à disparaitre, ce gars avait eu un sacré coup de main, je me devais bien de le reconnaitre. Ou de poing, si l’on voulait rester précis. Je ne sentais pas réellement la douleur. Depuis l’accident, celui qui m’avait coûté un bras, j’avais une très haute tolérance aux coups, aux peines physiques. On ne pouvait pas en dire autant pour toutes les autres, celles qui impliquaient des sentiments. D’ailleurs, je me referai toujours à cet évènement comme un accident, car c’était bien plus facile à expliquer que la vérité…

La jeune fille qui me fixait, un peu plus âgée que moi, suggéra que je devrais intervenir. Certes, la blessure devait être sacrement moche à regarder, et personne n’a des envies de visions gores en pleine après-midi. Hors de question, cependant, de trainer les pieds jusqu’à l’infirmerie. Je n’avais aucune envie que les infirmiers s’interrogent et m’interrogent à propos de l’origine peu fortuite de ce brusque saignement de nez. L’élève en face de moi, en revanche, n’avez pas des allures à aller cafter. Je haussai les épaules et, pour répondre à sa question, je déclarai avec un sourire narquois :

« Oh ça ? C’est parce que je me suis battu ! Et on ne peut pas dire que je sois un franc guerrier, aujourd’hui… »

J’allais passer pour un mec peu fréquentable, si j’en restais là ! Un caïd de bac à sable. Un fouteur de merde. Des explications étaient à fournir. Elles attendraient quelques secondes.                                                                                                            Les sortilèges n’étaient pas ma matière fétiche, mais je me débrouillais assez pour régler le persistant problème de mon nez. Zieutant à droite et à gauche, je m’assurai qu’aucun professeur ne soit présent et, pointant ma baguette en direction de la violente boursouflure, je murmurai :

« Episkey ! » Pourvu que je ne me retrouve pas avec un groin de cochon, un bec de canard ou une truffe de chien… Je tâtai du bout de mes doigts mon visage. Tout semblait rentrer dans l’ordre, et les traces de mon altercation devraient à présent avoir disparue. Je rangeai ma baguette dans ma robe, et ôtai ma cravate que je détestais tant, la laissant pendre négligemment de chaque côté de mes épaules.

« C’est une histoire d’une grande banalité, pour être franc. Il y avait ces types dans ma classe, un trio de petits esprits étriqués, qui se moquaient d’une élève de Poufsouffle à cause de sa couleur de cheveux. Je ne connais pas son prénom, je sais juste qu’elle est rousse et en cinquième année. J’ai voulu les interrompre et la situation à mal tourné. Ils se sont enfuis sans que je n’ai le temps de les rattraper. »

La vérité était blessante pour mon orgueil, et, alors que je racontais tout ceci, mes lèvres se tordirent en un rictus de dégout. J’en voulais autant à ces élèves qu’à moi-même de ne pas avoir su établir un plan d’attaque plus stratégique et fiable, qui aurait peut-être su épater le reste de mes camarades. Trop tard ! Je me frottai la nuque, la tête légèrement baissée et expulsai tout haut :

« J’ai tendance à agir sans réfléchir. »


Je souris franchement. Cette élève en face de moi ne me paraissait pas familière. Bien sûr, nous étions si nombreux qu’il était impossible de tous se connaitre, mais lors des matchs ou des repas dans la grande salle, on repérait des visages que l’on n’oubliait pas, d’autant plus quand, comme c’était mon cas, on avait une bonne mémoire. Je demandais alors :

« Je n’ai pas le souvenir de t’avoir vue par ici. Tu es nouvelle ? Moi c’est Gabriel Yule, mais tu peux ‘appeler Gaby.                                                                                                                                      Au fait, merci, c’est gentil de t’inquiéter de mon état. Je suis juste un peu… tout feu tout flamme ! »


C’était là un doux euphémisme, j’étais plus une bombe à retardement toujours prête à exploser à la moindre déconvenue.


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Re: Et pif, un coup dans le nez !¦¦ Feat Rubby Mer 20 Juin - 10:16

Max croisa les bras, et regarda le jeune garçon se réparer le nez. Visiblement, il avait bien fait ça. Il restait une fine pellicule rosée là où il avait reçu le coup de poing, mais il était préférable de ne pas enfoncer le garçon et de passer à un autre sujet. Tout du moins, éviter le sujet de la "guérison". La magie avait du bon, c'était sur. Mais il fallait être assez confiant pour lancer un sortilège de ce genre sur sois même. Qui sait-ce qui aurait pu se passer avec son nez ? Heureusement, tout allait bien.

Une Poufsouffle avec de longs cheveux roux ? Oui, ça me dit quelque chose, je l'ai déjà croisée, mais... Je ne la connais pas. En tout cas, c'est gentil de ta part de l'avoir aidée... Parfois, les gens ont juste besoin d'entendre une voix qui les soutient... Parfois, les mots valent plus que les poings.

Ce n'était pas un reproche qu'elle lui faisait là. Non. Lorsque quelqu'un va mal, c'est rassurant de savoir que quelqu'un est de notre côté. Que ce soit un geste, quelques mots échangés, des paroles ou des actes... Au moins, il y avait quelqu'un. Rien de pire que l'absolue solitude. Max préféra préciser le sujet pour ne pas que le garçon se méprenne sur ce qu'elle venait de lui dire. Après tout, il semblait être d'un tempérament plutôt fougueux.

Euh... Je veux dire, tu as bien fait d'intervenir, et au moins, elle sait que tu es là. Si tu t'étais réellement  battu, elle t'aurait peut être mise dans le même sac qu'eux.

Le garçon avait une stature plutôt robuste et elle ne s'inquiétait pas trop de cette "petite" séquelle qu'il pourrait avoir.

Petite séquelle ? Ouah, Max, ça fait tellement insensible ce que tu dis là. Au secoure... Décidément, ce n'est vraiment pas ton truc de parler avec des inconnus, pour qui tu vas encore te faire passer ?!

Max baissa les yeux un instant avant de les relever, elle se mordilla la lèvre comme pour se rappeler à la réalité.

Le temps continue Max, si tu continues de penser toute seule, il va se demander ce qu'il se passe et tu vas encore passer pour une créature étrange.

Néanmoins, le garçon ne semblait pas avoir fait attention car il continuait à parler. Il avouait être parfois téméraire, ce qui était déjà une bonne chose d'en être conscient. Il ne semblait pas te connaitre, ce qui était plutôt normal vu la discrétion dont tu faisais preuve. Gabriel Yule ou Gaby c'est comme ça qu'il s'était présenté...

Gabriel, ce genre de gars devait souvent être au centre des problèmes... Peut être que ça pouvait mettre un peu de piment dans ta vie Max ! Pas trop ton type de gars, mais il avait l'air amusant, peut être que tu t'en ferais un ami ? Mais ne t'enflamme pas Max... Ne t'...

"... je suis juste un peu...tout feu tout flamme !"

Le fait qu'il dise ça précisément au moment ou Max pensait à ne pas "s'enflammer" la fit sourire et elle laissa s'échapper ce qui devait être son premier rire depuis son arrivée à Poudlard.

Tu as raison en quelque sorte... Je suis bien nouvelle ici. Je viens de l'école de Sorcellerie Ilvermorny. Je m'appelle Rub... Euh... Tu peux m'appeler Max' c'est plus simple.

Max leva le poing en direction de la poitrine du garçon où elle déposa son poing avant de le reculer légèrement. Attendant que ce dernier pose son poing sur le sien, elle lui adressa un sourire.

Nice to meet ya'
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Re: Et pif, un coup dans le nez !¦¦ Feat Rubby Jeu 21 Juin - 12:55


Depuis ma petite déconvenue durant les vacances d’été entre la première et la deuxième année, due à ma « médiocre » note en sortilège de 11/20, je m’étais foncièrement amélioré. J’avais souvent pratiqué, et ma nature téméraire n’avait pas été une encombre à utiliser un banal sortilège de réparation. Hélas, malgré ma mine stoïque, il n’était pas sans conséquences, et je pouvais sentir mon nez doucement se frigorifier. Désagréable sensation. Je tachai de ne rien laisser paraitre et hochai la tête aux dires de Max. Me mettre dans le même sac que ces types-là ? Très peu pour moi. Cependant, il était aussi vrai que je m’étais souvent battu par le passé. Je poussai un léger soupir et répliquai, haussant les épaules :

« C’est sympa de me soutenir, mais pour être franc, je ne crois pas que cette fille me connaisse, ou que ça lui importe ! Enfin bref ! »

Gaby, tu en avais trop dit ! Après tout, tu venais de rencontrer cette demoiselle, elle n’avait pas à savoir sur qui dans ta classe tu avais un crush, et surtout, elle n’avait à connaitre ni ton côté grand romantique, ni ta réputation injustifiée de grand dragueur. Elle avait l’air plutôt timide, et les racontars de ce genre sur ma personne risquaient, au mieux, de faire graviter des aprioris autour de ma personnalité, au pire, de la faire fuir.
Je rangeai correctement mes affaires dans ma sacoche. J’étais parti dans une telle précipitation que le parchemin sur lequel j’avais pris des notes était, par endroit, gondolé et déchiré. Bah ! Peu importe, sur internet, on trouvait de tout, et surtout de très bonnes fiches de révisions. J’y jetterai un œil en temps voulu. Enfin, s’il n’y avait pas d’aventure plus rocambolesque qui se présentait… L’action avant tout !

Ivermory ? La curiosité vint illuminer mes yeux, d’une lueur presque enfantine, comme à chaque fois que l’on me parlait d’un sujet qui m’était encore inconnu. Mon intérêt dans la conversation en avait été décuplée et j’écarquillais à présent de grandes pupilles où perlaient des étoiles enthousiastes.

« Oh vraiment ? C’était comment là-bas ! Ma vie est loin d’être aussi palpitante… »

Ça, c’était peu dire ! A Poudlard, peu de personnes, si ce n’étaient peut-être mon directeur de maison et quelques professeurs âgés, étaient au courant de mon enfance passée dans un château, entre grandes attentes et réunions aristocratiques. Et, en termes de voyages, mise à part l’Ecosse à chaque rentrée pour retourner au château, je ne connaissais que Londres et ses banlieues, et les comtés alentours à celui du Hertfordshire dans lequel j’avais grandi.

Il y avait également un autre sujet qui me passionnais. Je heurtais mon poing contre celui de Max, lui rendant sa salutation :

« Est-ce qu’il a des animaux magiques en Amérique ? Comment sont-ils ? »
Pris d’un tel élan de joie, j’en applaudissais presque. Cette réaction était peut-être excessive. Je repris mes esprits et expliquai :

« Je suis passionné par les animaux et les créatures magiques. J’adorerai en faire mon métier un jour, alors, je me renseigne le plus possible pour qu’un jour, je puisse à mon tour explorer le monde et faire de grandes découvertes. Mais pour ça, il me faut surement de meilleures notes… »

Je me frottai l’arrière de la tête, entortillant mes cheveux blancs aux reflets argentés. À propos de petites bêtes, un miaulement sonore parvint à mes oreilles avant que je n’aie eu le temps de demander à Max ce qu’elle étudiait. Il s’agissait de Patacrêpe, mon pataud de chat noir, qui aurait dû se trouver dans les dortoirs. Je le pris dans mes bras et le posai sur mon épaule avec une grimace. Qu’il était lourd !

« Je te présente Patacrêpe, mon chat. Il pourrait aussi s’appeler pot de colle, il me suit partout ! »

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Et pif, un coup dans le nez!



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Re: Et pif, un coup dans le nez !¦¦ Feat Rubby Ven 22 Juin - 15:13




Rubby Maxine Comstock
FEAT.
Gabriel Olwen Yule
Question de "poing" de vue... Hum...

Gabriel semblait hésitant quand à l'a nature de ce qu'il ressentait. Il défendait une fille, se faisait refaire le portrait pour la défendre et chutait dans le pessimisme quand il parlait de l'élève au longs cheveux roux de Poufsouffle.

Euh... Tu devrais peut être lui parler, non ? Ainsi, tu seras fixé... Parfois, les filles aiment bien qu'on leur court après... Peut être qu'elle aime approchée comme ça ? Se faire désirer, tout ça tout ça...

Max haussa les épaules, agrémentant la conversation d'un sourire bienveillant. Max vit de la curiosité s'installer dans le regard du Griffondor. Manifestement, Gabriel, tout comme moi avions le "besoin" d'être informé et de nous "gaver" de ce à quoi on attendait la réponse. Ah... La curiosité, ce vilain défaut... Cet intérêt qu'il portait était manifestement lié à Ilvermorny. Pourquoi ne pas "tailler une bavette" avec le jeune rouge.

Après tout, Max, tu ne connaissais pas grand monde ici... Bien, livrons quelques informations, mais ce sera donnant donnant.

Alors tu voudrais en savoir plus sur Ilvermorny... Hum... Que pourrais-je te dire par rapport à ça ? Ah ! Oui. Je pense, mais je peux me tromper... Que c'est la première école à avoir eu deux directeur. Les origines de l'école serait le fruit de la descendance de Salazar Serpentard et d'un Moldu. Dans les grandes lignes, le cursus scolaire est semblable à celui de Poudlard, même si l'école est réputée pour ses cours de Sports et les études d'Aurors.

Le cursus, c'est une des raison pour laquelle j'ai d'ailleurs choisis de venir ici. Je n'avais pas envie de subir trop de changements d'un coup... Et les cours d'arts magiques ici sont bien plus intéressant que ceux de l'état du Massachusetts.

Notre uniforme est bleu et rouge, agrémenté d'un noeud gordien doré tendis que les "Non-maj'" euh... ici, vous les appelez "Moldu" ont étés acceptés plus anciennement qu'en Angleterre. On reconnait un non-maj' grâce à leurs uniformes qui sont un peu plus ternes que ceux des sorciers. Le noeud gordien de ces derniers est argenté.


Max fit une courte pause. Elle sortit une gourde cabossée de couleur rouge gravées des initiales RS. c'était un souvenir acheté lors d'un match de l'équipe de Baseball des Red Sox. Elle la possédait depuis tellement longtemps maintenant. Elle apporta la gourde à sa bouche. Un mince filet d'eau glissa sur ses lèvres et une goutte s'échappa le long de sa joue qu' elle essuya avec son pouce.

Max se sentit gênée, mais combattit sa timidité en répondant aux questions de Gabriel. Elle rangea sa gourde dans sa sacoche et se mit à agrémenter de gestes ses paroles.

[color=lightpink]Désolée, pas l'habitude de parler autant... Haha, j'espère que mon accent n'est pas trop dérangeant.

...Alors, pour les créatures magiques, c'est un peu compliqué car le commerce des animaux fantastiques n'y est pas autorisé. Globalement, je pense qu'on doit avoir quelque espèces différentes... Mais je pense que c'est plutôt toi qui pourrait m'apprendre sur le sujet... mais... Oh ?!


L'attention de Max fut retenue par l’apparition féline au joli sobriquet de Patacrêpe, un matou noir aux allures de pantouflard. Il ne ferait sans doute pas bon ménage avec Dag' qu'elle s'estimait heureuse d'avoir laissé au dortoir ce matin. Elle caressa le chat avant que son maître ne le pose sur son épaule. Drôle de pratique...Mais pourquoi pas...

Max sortit son appareil et photographia Gabriel et Patacrêpe
BLA ! BLA ! BLA!


Dernière édition par Rubby M. Comstock le Mer 27 Juin - 20:55, édité 2 fois
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Re: Et pif, un coup dans le nez !¦¦ Feat Rubby Mer 27 Juin - 16:25

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Et pif, un coup dans le nez!
Max and Gaby.
Etrange que Max mentionne cela ! D’ordinaire, je n’avais jamais aucun problème pour aborder qui que ce soit, et encore moins les filles qui me plaisaient. Alors pourquoi, avec celle-ci, j’avais un véritable blocage ?  Bizarre… La jeune fille mentionna ensuite le fait que les demoiselles aimaient se faire désirer, aimaient qu’on leur coure après. Ah bon ? Je clignai des yeux, dubitatif. J’étais, je crois, bien trop terre à terre, pour comprendre ce genre de mécanisme psychologique. Surtout parce qu’entre la psychologie et moi, il y avait un fossé. Un gouffre même ! Je me contentai de répliquer :

« Je le ferai, si l’occasion se présente ! Elle a l’air assez timide… »
J’ajoutai ensuite avec un petit clin d’œil, comme pour me donner du courage : « Elle est venue à l’un de mes concerts, après tout ! »        

Peut-être que ceci n’était qu’une coïncidence, comme je l’avais déjà indiqué auparavant. C’était même fort probable. Seulement, parfois il est plus évident de se donner du baume au cœur par un petit mensonge que de se dire que l’on pouvait être complètement transparent pour quelqu’un. Surtout que, sans vouloir me vanter, j’étais du genre de ceux que l’on remarque facilement.

Mon attention, cependant, fut rapidement happée par les histoires fabuleusement intéressantes que racontait Max à propos des non-maj, de l’histoire de son école. Les non-maj ? Eh ben, on peut dire qu’ils ne se cassaient pas la tête pour concocter des termes complexes et farfelus, outre Atlantique ! Je buvais pourtant les paroles de la jeune fille sans l’interrompre, trop curieux pour cela. Elle mentionna ensuite son accent, ce qui me tira un petit rire presque nerveux.

« Oh non, pas du tout ! Tu sais, là d’où je viens, les gens parlent comme ça : - je pris une profonde inspiration et, mimant de servir une tasse de thé le petit doigt en l’air, je pouffai – Voulez-vous une tasse de thé, très chère ? Oui, tout à fait. C’est du thé d’Inde avec quelques feuilles d’or du sommet de l’Himalaya, oui, oui exactement ! Eh oui, c’est difficile à croire mais, dans ma famille, ou du moins une partie, on parle le Queen’s English, avec des a beaucoup trop longs et des intonations de dictionnaire. Je parie que tu ne l’aurais pas deviné de prime abord ? »

Et pour cause, après des années d’entrainement, et certainement influencé par les clients du pub au-dessus duquel je logeai, j’avais fini par adopter le plus commun des accents Britanniques, celui qui ne trahissait ni origine précise, ni appartenance sociale. Tout pour ne pas avoir les mêmes tics du langage châtié qu’employait mon père et le reste de sa famille que d’ailleurs, je ne connaissais pas.
Pour en revenir aux uniformes, je demandai posément, brossant machinalement les poils de Pâtacrepe qui virevoltaient dans l’air en épaisses touffes noires :

« Et que penses-tu des maisons de Poudlard, alors ? »


C’était une véritable question, sans préjugé. J’étais trop bien placé pour savoir que ce n’était pas dans quelle maison on évoluait qui déterminait ce que l’on faisait de sa vie, car j’avais des exemples précis pour le prouver. Pourtant, lors de ma première rentrée, j’avais tout de même été angoissé à l’idée de rejoindre Serdaigle où j’avais à présent des amis.

Face à l’appareil photo, je restai stoïque, un peu mal à l’aise, un sourire coin scotchée sur le visage. Pâtacrepe, lui, s’en donnait à cœur joie, fixant profondément l’objectif, comme s’il en avait eût l’habitude. Prendre des photos, dans mon entourage, n’avait jamais été une pratique commune. Sans doute parce que nous n’avions jamais été une famille très harmonieuse.

A mon tour d’apprendre des choses à Max !

« Oh vraiment ? Eh bien, ici, on ne peut pas dire que toutes les espèces soient disponibles à la vente, et c’est mieux ainsi, car certains propriétaires n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils font, mais sinon, nous avons des créatures très intéressantes ! Par exemple, il y a beaucoup de lutins et autres petites créatures. Certaines errent peut-être dans les couloirs de Poudlard d’ailleurs ! Les Chaporouge sont assez méchants et dangereux, ils aiment le sang et assommer les moldus avec un gourdin. Pas les meilleures bêtes que je connaisse ! Heureusement, il y a aussi des créatures bien plus mignonnes ! Le niffleur, par exemple, aide à trouver des trésors, et c’est une petite boule de poils tout ce qu’il y a de plus choupi ! Même s’il peut causer quelques dégâts… Oh et j’ai mentionné un concert auparavant. Eh bien, mon groupe s’appelle les Sombrals. Ce sont des chevaux aillés, noirs, avec une apparence presque squelettique. Ils sont majestueux mais aussi effrayants. Je n’en ai jamais vu, fort heureusement, car seul les personnes ayant vu la mort le peuvent. La mort d’une manière consciente. Ça donne froid dans le dos, non ? Il y aurait encore tellement de choses à dire ! »

Tout en détaillant ceci avec tant d’énergie, sur un bout de parchemin, je griffonnai à la va vite des schémas pour montrer à Max à quoi ressemblaient tous ces animaux que je mentionnai. J’avais un bon coup de crayon, pour m’entrainer souvent durant mon temps libre. Si je n’avais eu aucune aptitude magique, je me serais sans doute tourné vers l’illustration.
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Et pif, un coup dans le nez !¦¦ Feat Rubby
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