Good Heart. Bad Temper. - Linus T. Lorenz (en cours)

Les pieds dans la terre.

Te souviens-tu de ses belles et douces années qui sentaient la terre humide ? Ce même sol que tu adorais parcourir de tes petits pieds nus telles une créature intrépide des champs. Le sourire te seyait à merveille surtout sur ta petite tête blonde et joufflue. Curieux de tout, tes papas t’avaient tout enseigné ce qu’un bon petit garçon de campagne devait savoir. Comment remuer la terre, nourrir les oies, ramasser les oeufs, planter des graines et surtout profiter de voir toute cette magnifique vie battre autour de toi. Plus tard tu remarqueras qu’ils faisaient tout manuellement, sans magie, sans doute pour te protéger et te choyer comme ils l’ont toujours fait.

Bien sûr en tant que descendant, même indirect, du célèbre Konrad Lorenz, prix nobel en 1973, tu n’avais pas échappé aux séances d’observation des diverses formes de vie, magique ou non, le corps dans la boue et les yeux fixés sur la beauté de ce monde. Certains souvenirs seront quant à eux plus étranges, comme les nombreuses fois ou de curieuses croix étaient dessinées sur la grange ou sur les murs de la longère. Tu revoyais encore tes pères les contempler avec un mélange de tristesse et de colère, pendant qu’ils t'ordonnaient d’aller jouer plus loin, un seau d’eau et une éponge dans leurs mains.

Le poitrail dans les braises.

Malheureusement tout n’est pas aussi beau que la nature et le microcosme de ta ferme natale. Les braises de la colère et de la rancoeur n’ont ainsi pas tardé à titiller rapidement ton petit coeur. Tu te revois encore dans cette cour des supplices, seul, recroqueviller dans un coin, les larmes dévalant tes joues rosies par la honte, frémissant aux passages des autres enfants. Ces mêmes petits êtres diaboliques qui poussés par leurs inconscients nourris de principes parentaux nauséabonds te faisaient vivre un vrai supplice physique et psychologique.

Les fois où les professeurs viendront t’aider pourront se compter sur les doigts d’une seule main. La plupart se contenteront de jouer à l’autruche avec un certain sourire satisfait de pouvoir énoncer plus tard qu’ils avaient la preuve que l’homoparentalité n’était pas stable ou bien que les Lorenz payaient encore le prix d’un pacte lointain avec les démons rouge et noirs.

Petit à petit tu avais appris à serrer les poings et même à les serrer sur le visage de tes oppresseurs, seul échappatoire que tu avais trouvé pour limiter la pression qui écrasait ta poitrine. Tes papas avaient fait le nécessaire pour remédier à tes malheurs, mais les multiples changement d’écoles et de plaintes pour défaut de surveillance n’avaient pas été suffisant. Ils t’ont alors vu changer, impuissants, observant ce consternant changement qui leur brisait le coeur. Avec eux, tu avais su rester le même garçon aimant, aimable et serviable que tu avais toujours été. Cependant, ton sourire s'était fêlé, il n’était plus qu’un pâle reflet rogné de celui qui trônait sur ton visage quelques années auparavant. Tu étais devenu méfiant, silencieux, solitaire et ton tempérament qui avait toujours été plutôt flamboyant était devenu volcanique et déclenchable à la moindre détonation.

Tes années à beaux-bâtons, bien que remplie d’espoir, n'avaient finalement pas été plus heureuses. Tout avait basculé dès les premiers jours, où tu avais méchamment refait le portrait au jeune Niels Koenig qui s’était amusé à te lancer un délicat “Lorenz sale nazi sodomite !” qui n’était étrangement pas bien passé de ton côté. Tu avais été ainsi fiché dans toute l’école comme le “nazi violent” duquel il ne fallait absolument pas s’approcher. De plus, tu avais toujours eu un talent pour t’embrouiller avec ceux qu’ils ne fallaient pas, comme par exemple ce jeune Koenig, fils du principal mécène de l’école française. S’en est alors suivi 6 ans de solitude, de provocation, de lynchage et de rixes (évidemment accentué par ton état de cracmol) qui furent la cause direct et indirect de tes deux redoublements.

Les cheveux dans la brise.

Tes deux pères ne pouvant pas se résoudre à te voir subir d’autres années de sévices,  décidèrent de te transférer à Poudlard. Si de prime abord l’idée de te retrouver sur un “caillou” ne te réjouissait pas trop, tu vis rapidement en cette idée l’espoir d’enfin sentir à nouveau la douce brise de la tranquillité souffler à nouveau sur tes boucles blondes. C’est donc avec la poitrine gonflé d’espoir et de la crainte du perpétuel recommencement que tu avais posé tes petites fesses de cracmol dans le Poudlard Express, les yeux fixés sur tes carnets et tes livres.

Salut à tous ! C’est encore moi (Connor et Clark) ! Je vous présente le reboot d'Echo !

Merci de me supporter moi et mes changements de motivations et de persos en espérant que ce nouveau pti' gars vous plaise et vous inspire autant que moi ! :)

Le personnage sur l'avatar, est Sabo de One Piece !