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i can't fear my own world. _ jacob

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i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 0:57

Prénom(s) et nom — Jacob Gallucci-Mattei.
Surnom(s) — Jacky, même s'il déteste ce surnom. Il aime bien "Jake", sinon.
Âge — 36 ans
Orientation sexuelle — that's gay my dudes
Origines — Anglaises et Italiennes.
Sang — sang-mêlé
Particularité — Peut manger tous les goûts de dragées de bertie crochue sans être dégoûté par tel ou tel goût. Même celui à la crotte de nez.
Métier exercé — professeur de droit et politique // directeur de serdaigle
Depuis quand — Bientôt dix ans
Avenir désiré jeune — Grand joueur de quidditch ou rédacteur à la gazette du sorcier - mais il s'est avéré bien meilleur devant des étudiants.
Avis sur les cracmols et moldus à Poudlard/Directeurs — Il porte un profond respect aux directeurs Scamander (ouioui, même Orphan), et est absolument ouvert à l'idée d'avoir des cracmols et des moldus à l'école.
Ancienne Maison — Serdaigle
Avatar — Kaburagi T. Kotetsu // Tiger & Bunny
Vingt-sept juillet 1998, maison familiale Gallucci-Mattei, Italie.

« Fais attention, Jacob. Les mains bien sur le manche, tu regardes droit devant toi... et essaye de décoller ! »

Papa semblait fier de m'apprendre à voler avec un balai. Quand j'étais encore enfant, c'était lui qui me faisait voler. Parce que papa, c'était un animagus. Un aigle ; royal. Entre ses serres, il tenait mon petit corps, et il s'amusait à me faire découvrir le monde sous un autre angle que celui dont j'avais l'habitude. Ma mère lui remontait les bretelles à chaque fois. Il n'a jamais eu peur de le faire. Mais aujourd'hui, j'ai peur, parce que je le fais moi-même. Bien calé sur le balai familial, c'est quand je m'y attends le moins qu'il décolle. Des cris, puis des rires. Juste derrière, papa arrive sur son propre balai et essaye de me guider. Je n'en ai bientôt plus besoin. Parce que maintenant, je pouvais le faire tout seul.



Présent, chambre du directeur de Serdaigle, Poudlard.

Rien ne sort de ma baguette. Absolument rien. Ce n'était toujours pas assez heureux ? Ça fait déjà des mois que ça s'est passé, et ma tête ne réussit toujours pas à l'accepter. Je reste éternellement coincé dans cette étape du deuil. Au lieu de m'énerver, je m'acharne. J'essaye de penser à autre chose. Ma première rentrée à Poudlard – pas assez puissant. Mes premiers cours en tant que professeur de droit et politique ; toujours pas. Pourtant, j'ai beau faire le geste parfaitement, penser à tout ce que j'ai de plus heureux, prononcer cette formule. Pas même un peu de fumée blanche. Rien. J'aurais dû lui dire de ne pas y aller, mais il était décidé à le faire.

Penser à lui, penser à ce qu'il se passe aujourd'hui, penser à cette promotion, ces mots prononcés par Orphan il y a de ça quelques temps – tout ça ne servirait à rien. Parce qu'il n'était plus là. Tant pis, que diraient certains.

Tant pis, que je vais dire.



Vingt-trois décembre 2027, Appartement londonien de Jacob Myles et Taylor Myles.

Les vacances étaient enfin arrivées. Je suis vite rentré à Londres pour retrouver Taylor, passer du temps avec lui. Avec son travail, il ne peut pas vraiment se permettre de prendre soin de lui, de moi, de nous. De ce couple qui dure depuis déjà des années. Quand sonnent les vacances d'hiver, c'est là où on peut se voir autant qu'on le souhaite, parce que ce sont les seules que le ministère lui offrent réellement. Alors qu'on est tous les deux l'un en face de l'autre, à se sourire comme deux bienheureux, la musique que j'avais mise en fond en attendant son retour change sur une valse. Alors que j'allais lui proposer, c'est lui qui prend les devants. Sa main tendue, je l'effleure du bout de mes doigts avant qu'ils ne s'entremêlent dans les siens. L'autre main autour de ma taille, la mienne sur son épaule, on se laisse guider tous les deux dans cette danse qui n'était là que pour nous, pour notre plaisir de nous revoir enfin.

Nos regards se croisent, nos sourires s'étirent. Nos corps bougent au même rythme, nos pas sont sûrs et nous n'arrêtons pas, tant que l'envie de danser n'aura pas été comblée. Un, deux, trois, tour à gauche. Nouveau contact. Un, deux, trois, tour à droite. On continue, encore, encore. Nos souffles s'épuisent, le plancher craque sous nos poids. Grand final. Il me rapproche une dernière fois de lui, et alors que le violon finit sa note, ses lèvres viennent enfin chercher les miennes. Et cette fois, je souris vraiment.

« Call me but love, and I'll be new baptised... »



Premier septembre 2003, Grande salle de Poudlard.

Voilà, c'était le grand jour. Le grand, véritable jour de cette magnifique vie. Maman m'a dit que ça allait être les plus belles années que j'allais pouvoir vivre. Être réparti dans l'une des quatre grandes maisons, avoir sa deuxième famille. Se faire des amis, les garder. Elle est allée à Serdaigle. Papa, lui, a étudié à Beauxbâtons. Ils espèrent tous les deux que je trouverais ma place, et qu'ils ne me reverraient presque pas durant les vacances, afin que je profite de toute cette vie à l'école. Alors on entre tous, silencieux mais ébahis par la beauté de l'endroit. Je ne regardais pas devant moi au moment où les autres ont commencé à s'arrêter ; je suis rentré dans quelqu'un. S'en suit un petit « aïe » de ma part, et un sourire de la part de l'autre.

« Rien de cassé ? »
« Non, ça va, merci. Désolé. »
« Intriguant, pas vrai ? On est enfin dans la cour des grands. »


C'est vrai. C'était un tout autre endroit. Si j'ai eu un peu de mal à comprendre son accent au début, ça s'est vite réglé. Je n'ai pas apprit l'anglais en même temps que l'italien – il y a quelques mois de décalage entre les deux. J'acquiesce à ses paroles d'un signe de tête, puis nous avons le droit à la chanson du Choixpeau. Elle est si populaire chaque année, parce qu'il adore jouer avec les mots, leur donner du sens et les détourner pour mieux les utiliser. Certains sous-entendus m'échappaient certainement, à vrai dire, mais pas de quoi me faire perdre pied au niveau de la langue.

Il finit. Tout le monde, sans exception, l'applaudit. Arrive enfin le moment où les nouveaux élèves doivent s'asseoir sur le tabouret afin que le Choixpeau prenne sa décision. Dans l'ordre alphabétique, comme d'habitude. La personne que j'ai bousculé – et dont je ne connais toujours pas le nom – passe presque dès le début. Perceval Evans. Serdaigle.. Applaudissements. Deux autres personnes, et on m'appelle enfin. Je me démarque des autres, curieux par les événements à suivre.

« Hn ! Ta mère a agi de la même manière ce jour-là. Pas de doute. Serdaigle ! »

Voilà, le grand jour. J'allais passer sept merveilleuses années de ma vie aux côtés de mes camarades de Serdaigle. Tout ce dont j'avais besoin.



Douze novembre 2007, stade de Quidditch de Poudlard.

« Perceval, t'es sérieux ? On va vraiment faire les essais ? »
« Ça te plairait que je te dise oui ? Ils sont à la recherche d'un attrapeur et d'un suiveur, parce qu'il y en a deux qui sont partis, ils ont eu leurs A.S.P.I.C. Toi, je sais que t'es du genre réceptif. Toujours à débouler et attraper le truc quand on s'y attend le moins. Je suis sûr que tu vas tous les défoncer et que tu vas attraper le vif d'or en premier. »


Perceval avait envoyé une lettre à mon père, il y a quelques semaines, pour lui dire – sans que je ne sois au courant – qu'on allait tous les deux essayer d'entrer dans l'équipe de Quidditch de Serdaigle. Il avait demandé à mon père de lui envoyer un bon balai, un minimum meilleur que ceux qu'on a habituellement dans tous les matchs. Quelques jours plus tard, j'ai eu la surprise de recevoir le balai familial. Moi qui le monte depuis des années, je le connais comme ma poche, alors j'étais sûr que j'allais avoir une chance pour devenir le nouvel attrapeur de Serdaigle. On s'avançait tous les deux sur le terrain, et certains rigolaient à la vue d'un balai familial. Je haussais les épaules en lâchant un sourire.

À vrai dire, je crois que Percy avait vu que j'étais souvent du genre à m'entraîner dans n'importe qu'elle matière afin que j'excelle. J'étais curieux de voir mes limites, mais un véritable bosseur qui n'arrivait jamais à s'arrêter. J'étais considéré comme l'un des meilleurs élèves au potentiel incroyable qui faisait tout pour arriver en haut de l'échelle. De quoi frimer devant les sangs-purs, en somme.

J'écoutais attentivement alors qu'ils expliquaient le contenu de chaque essai. Je faisais largement plus attention à celui des attrapeurs. La consigne était simple, à vrai dire. Soyez le plus rapide à le remarquer et l'attraper. Conditions réelles, avec des personnes qui jouaient en même temps. Pas de quoi avoir peur. On enfourchait tous nos balais, prenant un peu de hauteur. Le capitaine de l'équipe ouvrait la boîte – le vif d'or s'échappe rapidement pour disparaître de notre champ de vision. Les cognards sont laissés dans la boîte pour le moment, et le souaffle lancé aux autres.

« Hé bien, messieurs-dames, qu'attendez-vous pour voler après cette minuscule balle dorée ? »

Un coup de sifflet retentit. Les poursuiveurs se testaient sous l’œil attentif du capitaine, là où les attrapeurs attendaient le moindre signe du vif d'or. On a bien dû attendre deux minutes en scrutant les alentours avant d'en voir la couleur. Une traînée dorée, qui voletait à toute vitesse, et trois d'entre-nous ont eu le réflexe d'y aller. Le reste, ils savent qu'ils sont éliminés d'office. Contre toute attente, ce balai familial était un tantinet plus rapide que ceux qu'on prêtait lors des matchs. Plus les secondes passaient, plus on s'approchait de ce dû qui nous donnera une place dans l'équipe.

Moi, je n'avais que ça en tête. Entrer dans l'équipe aux côtés de Perceval. Mener l'équipe à la victoire. Et – peut-être même gagner la coupe des quatre maisons. C'était rare que les Serdaigles perdent des points, ils les accumulaient. Des bosseurs, pas des fainéants. Des acharnés, pas des bornés. C'était un peu ce qu'on montrait aux autres maisons. Je devais montrer au capitaine que j'étais celui qu'il lui fallait. Et j'y étais presque.

Au coude à coude avec un autre, c'était un peu la bataille entre nous pour savoir qui allait l'attraper – j'étais déterminé à le faire. Le bras tendu, prêt à en prendre possession, il m'a donné plusieurs coups de coude dans l'espoir de me faire perdre l'équilibre. Je ne répondais pas. Jusqu'à ce qu'un dernier coup de coude me fasse perdre le fil de l'événement et qu'il l'attrape à ma place. Il posait pied au sol bien rapidement, et je ne tardais pas à faire de même, en tirant un peu la tronche.

« Pas trop mal. Jacob, très bon élément. Ton temps de réaction a été incroyable par rapport aux autres. Elijah, ça aurait pu être très bon si tu avais respecté les règles et pas commis de fautes. Le vif d'or aurait dû être attrapé par Jacob, pas par toi. Coudoyage, faute. Je crois que ma décision pour l'attrapeur est déjà toute faite, pour le poursuiveur aussi. »

Un dernier coup de sifflet, et les poursuiveurs en essai posent le pied au sol pour écouter le choix des joueurs. Bien évidemment – jamais sans le directeur de maison. Il ne tarde pas à arriver.

« Vous avez tous montré des capacités, des hauts et des bas, mais deux d'entre vous uniquement vont entrer dans l'équipe. Au poste d'attrapeur, Jacob Gallucci-Mattei. »

Le directeur de Serdaigle acquiesçait et entamait la première foulée d'applaudissements. Le capitaine n'a pas fini – il se racle la gorge.

« Et au poste de poursuiveur, Perceval Evans. Ta capacité d'esquive de cognards et ta précision m'ont poussé à faire ce choix. En revanche, tu vas devoir... travailler sur ta vitesse et ton travail d'équipe. »

Ce n'était pas totalement faux – Perceval avait beau être une sacrée tête, il était horriblement mauvais en travail d'équipe. Je me demande presque comment j'ai pu faire ami-ami avec lui. Peut-être parce qu'on a continué à se voir au fil des années. Personne n'a presque jamais réussi à l'approcher.

« Bienvenue dans l'équipe de Quidditch, vous deux. »



Sept juin 2015, cour des juges du Magenmagot, Ministère de la Magie.

« Cette séance est désormais levée. »

Après avoir reçu l’ordre, tous les juges du Magenmagot se levaient, sans exception. Alors que je cherchais à m’éclipser, je me suis rendu compte que j’avais laissé mon sac de travail à ma place. Je me dépêche alors, afin que je ne sois pas le dernier à sortir – sauf qu’il semblerait que l’un des deux Aurors ayant amené le mage noir jusqu’à cette cour ne soit pas décidé à sortir en même temps que les autres. Quand j’ai récupéré mon sac, je me suis avancé vers l’Auror, qui avait laissé son collègue s’occuper du criminel.

« Vous ne sortez pas ? Cette salle doit être fermée. »
« Pas encore, non. Ce n’est pas tous les jours que j’aurais le droit de mettre un pied ici. Vous êtes l’un des juges ? »
« Oh, non, pas vraiment. Je ne suis encore qu’un assistant. Mais j’espère trouver une place ailleurs, ce n’est pas vraiment ce qui me sied le mieux. »
« Quel genre de place ? Dans un autre département que la Justice Magique ? Ou bien même une reconversion de métier ? »
« Changer de métier, totalement. J’aurais aimé être un rédacteur à la gazette du sorcier, ou même un grand joueur de Quidditch. J’ai été attrapeur dans mon équipe, il y a quelques années. On a gagné une fois en quatre ans, mais l’ambiance qui y régnait était la meilleure que j’ai jamais connue. J’ai… envie de voir ce que ça pourrait donner, avec une véritable équipe. »
« Et pourtant, vous voilà à servir d’assistant à un membre du Magenmagot. Pas trop déçu ? – Oh, au fait, Taylor Myles, je suis l’un des nouveaux Auror. »
« Jacob Gallucci-Mattei, assistant de Mr. Chapton. »
« Je vous offre une bièraubeurre ? Ou un verre de whisky. Il faut bien se détendre, de temps en temps. »


J’acquiesçais, et voilà que nous partions de cette salle pour le moins lugubre à mes yeux. Je profite du fait que je croise Mr. Chapton pour lui dire que je m’éclipse moins d’une heure, ce à quoi il me répond qu’il n’y a aucun problème – et qu’il ferait bien de faire de même.



Dix-neuf août 2019, appartement londonien de Jacob Gallucci-Mattei et de (nouvellement) Taylor Myles.

Je posais le dernier carton au sol, rejoignant alors tous les autres. Taylor me regarde, m’envoie un sourire, et je lui renvoie. Avant, c’était mon appartement – il n’y avait que moi et mon horrible chouette, Doug. Maintenant, c’est le sien aussi. C’est le nôtre. Voilà quatre ans qu’on se fréquentait, qu’on avait nos périodes d’amourettes et de froid. Au final, il a réussi à briser la glace, et je suis devenu plus accessible. Ça fait quelques mois que je suis sûr de l’aimer – je dirais même sûrement un, deux, trois ans. Quand tout ça a commencé, après ce verre de whisky ambré qu’il m’a offert, on s’est souvent revus. Entre deux missions pour lui, entre deux longues périodes de travail pour moi. C’était devenu un amour impossible à oublier, et impossible à ignorer. Alors je l’ai accepté, son amour, et je ne regrette pas ce que j’ai fait aujourd’hui. Jamais de la vie, je dirais presque.

« Taylor, j’y pense. Nous sommes tous les deux en période de repos… »
« Tu ne vas plus au ministère ?
« J’ai enfin changé de travail. J’ai été accepté à Poudlard en tant que professeur de Droit et Politique. Ce n’est pas plus mal. Je suis beaucoup trop rouillé sur un balai, et la Gazette du Sorcier ne recrute pas en ce moment. »
« Tant mieux pour toi si ça te convient. On essayera de s’envoyer des hiboux de temps en temps ? Tu risques d’être débordé avec les cours. »
« Je veillerais à t’en envoyer au moins une fois toutes les semaines, darling. J’éviterais juste d’envoyer Doug, parce qu’il se fait vieux et qu’il commence à pincer comme le mal aimable qu’il est. »

« Tu feras attention à joindre une feuille blanche, si je suis en mission. Je te répondrais aussi vite que possible, mais je n’aurais que le minimum syndical. »
« Ça me va. On profitera durant les vacances. Puis, si tu en as alors que je suis à Poudlard, je ne pense pas que le directeur refuse ta venue. Je lui en parlerais, éventuellement. »
« Avec plaisir. Une cigarette, un fond de whisky et on y repart ? Je crois qu’on a du travail si je veux me sentir chez moi ici. »

Je lui fais un signe de tête, et on s’installe dans la cuisine pour se détendre un peu. Parce qu’on avait du pain sur la planche, avant qu’on profite pleinement de notre vie de couple.



Lettre de Jacob à Taylor, Vingt-quatre mai 2023.

Cher amour,

Les vacances approchent à grand pas, ta présence me manque. Les examens commencent à effrayer les élèves, mais je ne peux m’empêcher de bien faire mon travail pour que je puisse te retrouver aussi vite que possible. Vite expédié, vite retrouvé. C’est un bon deal – je suppose. J’imagine que tu es encore à courir derrière un mage noir fugitif, mais je ne peux m’empêcher de penser à toi dès que j’en ai l’occasion. Je rêvasse, je souris bêtement, j’en viens même à serrer un coussin dans mon lit en t’imaginant à sa place. Tu te rends compte ?

J’ose espérer que tu ailles bien. S’il y a le moindre mal, préviens-moi, je ferais tout pour te retrouver.

Je t’aime,

Jacob.



Lettre de Taylor à Jacob, Sept février 2026.

Mon beau professeur,

Je devrais réussir à avoir une petite semaine de vacances, fin février. Je sais que tu es déchargé de tes devoirs d’enseignant aux alentours de ces dates, mais je ne sais plus exactement quand. J’ai si hâte de te retrouver que je deviens presque trop gentil en arrêtant les mages noirs. Ta gentillesse a certainement dû déteindre sur moi, je n’étais pas aussi clément, il y a quelques années.

Au fait, la femme de ménage cracmol qui s’occupe de l’appartement et de ton hibou m’a annoncé la semaine dernière que Doug était décédé. Il avait vingt-trois ans, le bougre, je suis étonné qu’il ait vécu aussi longtemps. Je suis désolé de t’apprendre ça, mais je suis sûr que je te ferais oublier sa disparition avec des moyens très peu catholiques. N’est-ce pas comme ça que tu réussis à me consoler, la plupart du temps ? Je vais te renvoyer la pareille.

À jamais tien,

Taylor.



Neuf mars 2028, appartement londonien de Jacob Myles et Taylor Myles.

« Oh, Jacob, j’ai failli oublier. On a débusqué d’autres mages noirs qui n’attendent qu’à être arrêtés. Je pars en mission après-demain. »
« Tu sais très bien que je sais en quoi consiste ton travail. Qu’est-ce qu’elle a de si spéciale ? »
« Elle est considérée comme dangereuse. Tu sais très bien que la dernière fois qu’il y en a eu une de ce type, ça a tourné au vinaigre et que l’un de mes collègues a été tué avec un Avada Kedavra. Je te préviens juste de ne pas t’en faire pour moi. D’accord ? Tout va bien aller de mon côté. »
« Je dois sûrement te rappeler que la mort t’a frôlé. N’y va pas. Attends, ou dis que tu en es incapable. S’il te plaît. »
« Jacob. C’est mon travail. Je connais les risques. Je ne me laisserais pas abattre aussi facilement. Tu es prof, tu connais les limites et les risques aussi. Je suis Auror, j’ai totalement accepté les risques. Je n’irais pas à l’encontre de ça. »
« Taylor… »
« Ça ira, Jacob. Je vais t’envoyer un hibou quand je partirais, et un autre quand je reviendrais. S’il te plaît, ne t’inquiètes pas. »


Ne t’inquiètes pas, qu’il disait. Ne pas s’inquiéter, si c’est Taylor qui le dit. Unis par les liens sacrés du mariage. Comment j’ai pu oublier ça ?



Quatorze mars 2028, Hôpital Sainte-Mangouste.

J’ai reçu un hibou de Sainte Mangouste, hier. Ils m’ont dit que je devais m’y rendre d’urgence, et que je ne devais pas demander pourquoi, tant que je n’étais pas là-bas. J’ai redouté le pire. J’ai demandé à Orphan, dans les heures qui suivaient la lettre, si je pouvais m’éclipser un ou deux jours. Il n’a pas cherché à savoir pourquoi – même si je me doute qu’un esprit aussi futé que le sien ait deviné – et m’a laissé partir le lendemain. Je me suis suffisamment éloigné de Poudlard afin que je puisse transplaner jusqu’à l’appartement, et finir le reste à pied, en courant. Et me voilà maintenant devant le bâtiment de l’hôpital, caché par un imposant magasin de vêtement, craignant presque le pire. John, qui était resté dans mon veston, sort de sa cachette pour monter sur mon épaule. Je tiens la lettre d’une main ferme, et je me décide finalement à avancer.

Je m’approche finalement d’un des mannequins de la vitrine, susurrant quelques mots à propos de ma venue. J’arrive dans l’hôpital. Je m’approche, je vois le monde incroyable qui attend – mais je n’ai pas le temps. J’oublie mes bonnes manières, je m’avance à l’accueil. Je donne mon nom, la lettre.

« Nous… attendions votre venue, monsieur Myles. Suivez mon collègue. »

La sorcière à l’accueil dit à son collègue un peu plus loin de s’approcher, murmure quelques mots. Celui-ci acquiesce. Il me fait signe de suivre. Je tremble presque. Je m’attendais à ce que nous montions au quatrième étage ; mais au final, on descend. Le pire est arrivé. Là où finissent tous les morts, afin que les proches fassent leurs adieux.

« Dé-déconnez pas, c'est... pourquoi le sous-sol ? »

Le médicomage s'arrête dans son mouvement. Il lâche un grand soupir. Il venait attraper le bout des manches de sa robe verte avec ses doigts. Je pouvais presque sentir son stress de là où j'étais.

« Taylor Myles est décédé aux alentours du douze mars des suites d'un Avada Kedavra. Ses collègues l'ont amené ici, peu après la fin de leur mission. Je suis désolé. Nous ne pouvons rien faire face au sortilège de la mort. »
« Je veux le voir. »
« Monsieur, je... »
« Je ne me répéterais pas. »


Il reprenait sa marche. Moi, j'avais le cœur qui battait à cent mille à l'heure. J'ose espérer que c'est une blague, que je vais le retrouver, riant d'une telle force en me disant que c'était la plus belle blague qu'il ait pu jamais faire. Quand on passe une ultime porte, ce n'est pas sa voix, son sourire. Je ne vois qu'un corps inanimé, avec un teint blafard qui pourrait presque me donner la nausée. Je pourrais presque entendre mon cœur se briser en milliers de morceaux, pendant que je siégeais devant la porte comme le pire des abrutis. Je n'arrive qu'à susurrer son nom. Bientôt, les larmes coulent d'elles-mêmes, longent ma peau, tracent une ligne invisible. Elles s'imprègnent dans ma chemise, et elles suivent toutes le même chemin.

Je hurle.



Trente-et-un décembre 2025, Dublin, Irlande.

Pour le Nouvel An, cette année, on a décidé de partir en Irlande. Profiter du bon whisky, de l'ambiance. Au lieu de fêter ça à l'hôtel, on fait ça dans un typique pub irlandais. S'il n'y en avait qu'un seul qui avait commencé à la chanter, Molly Malone était maintenant dans toutes les bouches.  In Dublin's fair city, where the girls are so pretty... Tout le monde, sans exception, la connaissait. Même moi, qui était un mix entre italien et britannique. Même Taylor, qui était en partie américain. Qui ne connaît pas Molly Malone, de toute manière ? N'importe quel irlandais serait moqué s'il ne connaissait pas la chanson la plus connue de son pays. C'est bien la seule chose que tout le monde connaît, avec la St Patrick et son Leprechaun. Non – décidément, j'adorais la culture irlandaise. Il semblerait que mon homme soit du même avis que moi, parce qu'il prend plaisir à siphonner la bouteille de whisky ambré qu'on a commandé pour la soirée en attendant le décompte.

Il ne restait plus que quelques minutes à peine, avant que l'heure fatidique n'approche. Certains avaient les cravates autour de la tête, d'autres s'échangeaient leurs haleines d'alcooliques, et certaines femmes ne se gênaient pas à allumer leur voisin, qu'il soit le plus beau des hommes ou la plus laide des créatures.

Minuit approche. Bar moldu oblige, il y a une télévision qui passait l'habituel bêtisier de fin d'année, avec les pires horreurs et idioties que l'homme, moldu ou non – parce que les accidents de tous les jours n'arrivaient pas qu'aux sans magie –, a accompli durant cette merveilleuse année. Si je devais compter les miennes, je n'aurais pas assez de doigts, même chose si je rajoutais ceux de Taylor. Curieux et bosseur, peut-être, mais quand on me surprend dans les pires moments, les gags n'échappent pas à la situation.

Cinq...
Je regarde Taylor. Il m'envoie un sourire à son tour, quoiqu'un peu tordu à cause de sa consommation d'alcool.
Quatre...
On lève nos verres.
Trois...
On finit le contenu de ceux-ci cul sec.
Deux...
Nos visages se rapprochent.
Un...
Et on s'embrasse.

Je pouvais d'ores et déjà dire que ça allait être une belle année.



Quatorze mars 2028, Hôpital Sainte-Mangouste.

J'ai les yeux mouillés de larmes, et je suis incapable de bouger, incapable de parler. Le médicomage m'avait apporté une chaise un peu plus tôt, je me suis assis dessus – et je n'ai pas fait un seul mouvement depuis. J'ai juste serré la main gauche de Taylor, là où se trouve l'alliance que je lui ai passée au doigt il y a de ça quatre ans. J'ai essayé, essayé de lui donner mon énergie, pour faire en sorte à ce qu'il reprenne sa couleur, qu'il se relève et qu'il m'envoie l'un de ses magnifiques sourires qui me faisaient tout le temps craquer. Rien.
Son corps reste inanimé.
Il est parti.

Pour toujours.



Au fil des mois, ma situation ne s'est pas vraiment arrangée. J'ai promis à Orphan que ma situation personnelle n’empiéterait pas sur mon travail, alors quand je faisais cours à tous ces élèves, j'étais le souriant professeur qu'ils connaissaient tous. En revanche, une fois tout seul, je m'isolais. Bouteille de whisky à la main, recroquevillé sur moi-même, en train de regarder le château de là où j'étais. J'avais presque une magnifique vue, à vrai dire. Sauf que je la regardais différemment de d'habitude. Si avant je souriais en imaginant que Taylor se trouvait quelque part dans le lointain, je vois à présent ce lointain comme un vide sans âme.

J'avais du mal à approcher les autres en dehors de mes cours, sauf quand mon travail était impliqué et que les élèves avaient besoin d'aide. Si j'étais avant l'un des plus jovials dans cette bande de profs totalement barrés, j'étais à présent l'un des plus froids. Mais je crois qu'il comprenaient – perdre un proche, un ami, un amant, un mari était une chose compliquée. Au même titre que tous ceux qui avaient perdu un être cher. Un parent, un meilleur ami. Certains étaient même peut-être dans la même situation. J'ai eu besoin d'une épaule pour pleurer. Je l'ai trouvée. J'ai besoin de vivre, respirer à nouveau.

Sourire à nouveau.
Sincèrement.

Le voir sourire une dernière fois...
Rien qu'une dernière fois.
i'm my own demon
Baguette magique — bois de pin, plume de phénix, 29cm, souple.
Épouvantard — La tombe de Taylor, profanée.
Patronus — sanglier.
Reflet du miroir de Risèd — lui, directeur de Poudlard, entouré d'élèves.
Odeur de l'Amortentia — la légère odeur d'un whisky ambré, celle de la pluie qui vient de tomber, et de temps en temps l'odeur d'un plat quelconque.
Matière favorite à l'école — c'était probablement la botanique.
Bonbon favori — chocogrenouille
Créature inspirante — l'aigle. cliché de serdaigle oblige.
Animal de compagnie — quand il était encore élève, c'était un hibou grand duc du nom de Doug. Maintenant, c'est un furet, qui porte le magnifique nom de John. Il se balade toujours sur lui, sur son épaule, caché entre son veston et sa chemise. Ce n'est pas rare qu'il se fasse la malle alors que Jacob est en plein cours, aussi.
Jacob, c'était un homme heureux. Un homme si heureux qu'il ne voyait que sa petite vie bien rangée, son travail, ses proches ; rien d'autre. Il imaginait un futur radieux en compagnie de son mari ; des idées de ne pas rester à deux. Jacob, c'est un sacré rêveur. Un si grand rêveur que son imagination n'a presque pas de limites. Il veut imaginer le meilleur, jamais le pire. Il est optimiste – sûrement trop, à en filer la nausée aux pessimistes. Sauf que Jacob, c'est un homme bourré de défauts. Il a trop idéalisé sa vie, ce qu'elle devait être. Parce qu'au moment où le pire est arrivé, tout s'est brisé en milliers de morceaux.

Ses envies, ses rêves, son sourire, son cœur. Jacob, il vivait pour Taylor. Pour le meilleur, comme pour le pire. Sauf qu'il n'a jamais voulu envisager le pire. Ça lui a coûté cher. Lui qui est un bosseur hors du commun, il n'a pas cherché à faire d'effort depuis des mois déjà – depuis qu'il n'est plus là. Il fait peu, il parle peu en dehors de ses cours. Il boit. Pour se souvenir de bons moments, mais oublier que c'est une présence qui a disparue à tout jamais.

Jacob, il est normalement curieux. Il cherche à connaître ses propres limites, les dépasser pour savoir ce qu'il se produira. C'est ce qui lui a souvent valu ses bonnes notes, quand il était encore élève ; en plus d'être un très bon attrapeur. Toujours plus haut, toujours plus vite. Pas assez bon – il faut recommencer. Il se teste en permanence, veut toujours en faire plus. C'est ce qui lui a valu ses grandes compétences magiques. S'entraîner, des jours entiers. Il est capable de lancer des sorts sans incantation magique, un ou deux sans aucune baguette entre ses mains. Tout ça s'étale sur des années et des années d'entraînement.

Il est si amoureux de Taylor que son patronus est exactement le même que son bien-aimé. Quand il a pu lancer un patronus corporeel pour la première fois, c'est un gorille qui est apparu. Quelques années après être tombé amoureux de lui, c'est devenu un sanglier. Jacob n'imaginait pas sa vie sans lui. Ça lui a fait le pire des chocs. Un choc émotionnel tellement puissant, que n'importe quel souvenir, aussi heureux soit-il, ne pourra pas l'aider à faire sortir une quelconque fumée blanche. Parce qu'il est encore bloqué dans l'une des étapes du deuil. Il va s'en remettre difficilement, il ne risque certainement pas d'oublier.

Alors pour le moment, il se laisse aller, il pleure. Il évacue ses émotions.
Il sait qu'il doit se reprendre en main. Quand –
nul ne sait.

((détails))
_ 1m78 pour 64 kgs. Il s'amaigrit affreusement depuis la mort de Taylor.
_ Il porte un harnais à la jambe gauche, où il enfile sa baguette. De temps en temps, celle de Taylor s'y trouve aussi.
_ Il n'arrive plus à lancer de patronus, qu'importe sa forme, depuis quelques mois.
_ Amateur de vieux jazz, de blues et de soul.
Hola les serdaigles, vlà votre dirlo adoré. 8)


Dernière édition par Jacob Gallucci-Mattei le Dim 30 Sep - 0:58, édité 7 fois
Aliénor H. Tigernach
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Aliénor H. Tigernach
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Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 1:07

OUAIS UN DIRECTEUR DE SERDAIGLE.
"Il porte un profond respect aux directeurs Scamander (ouioui, même Orphan)"
je ship désormais rachel x orphan x jacob
une fiction triangle amoureux pour notre bien à tous

BON COURAGE POUR TA FICHE hug
hâte d'en savoir plus omg !
Hennessy M. Tudor
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Hennessy M. Tudor
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En couple avec : le seum
Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 5:04

cette fiche hyper aesthetic en noir et blanc avec une touche de couleur selene
j'ai vraiment hâte de voir son caractère et son histoire, mais juste avec ce qui est écrit, ça vend du rêve
donc rebienvenue et j'espère que tu vas avoir ++ d'inspi avec ce nouveau personnage socrate
Othello Palton
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Othello Palton
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Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 9:02

Je hurle cette fiche est super classe pls Je suis déjà grave hypée par ton perso il s'annonce de fou. J'ai hâte de pouvoir lire la suite!

EEEEEEEH BIENVENUE hug
L. Bartolomeo Albertini
p e a c e m a k e r
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L. Bartolomeo Albertini
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Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 9:48

Elle est où la suiiiiite D:
Je crois qu'il a un peu trop la classe.
Du courage pour le reste en tout cas j'ai hâte love
L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
L. Andy Ollivander
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Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 9:53

Rebienvenue !!!
J'adore cette référence avatar je meurs pls

(on est d'accord que si ça fait 10 ans qu'il est prof de droit et politique ça fait pas 10 ans qu'il est directeur de serdaigle. Seulement depuis cette année wat)
Invité
Invité
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Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 10:34

LE DIRECTEUR DE SERDAIGLE selene selene selene
Plus sérieusement hâte de lire ta fiche miguel le magnifaïk
Invité
Invité
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Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 10:41

Cette fiche est vraiment trop stylé !! why

Trop hâte d'en savoir plus sur ce perso qui s'annonce tellement génial ! *.*

Bon courage à toi pour la suite !! :D
Bellamy Grace
Eleve sang-mêlé
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Bellamy Grace
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Points : 179
Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 10:48

Awwwwwwwh han cette réf avatar déjà, je l'aime beaucoup trop pls il me tarde vaiment d'en savoir plus sur Jacob youhou et omg, Orphan a du soucis à ce faire devant un tel Miroir de Risèd ptdr courage pour la suite en tout cas et pleins de zoubis sur toi love
Sephora E. Tudor
@play2win
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Sephora E. Tudor
Messages : 113
Points : 292
Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 15:19

ce codage, cette fiche trop vide, ce perso je pls

mène les serdaigles à la victoire stp fire
Invité
Invité
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Re: i can't fear my own world. _ jacob Sam 22 Sep - 17:31

Tu écris aussi bien que tu codes visiblement ! J'aime beaucoup ton nouveau personnage et j'ai hâte de le voir à l’œuvre en tant que directeur des Serdaigles. Il est si beau, si intéressant. selene
Bon courage pour la suite de ta fiche en tout cas. (;
Pandore Q. Greengrass
Eleve sang-pur
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Pandore Q. Greengrass
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Points : 243
Re: i can't fear my own world. _ jacob Dim 23 Sep - 15:25

Le dernier directeur est parmi nous fire

Entre prof de droit & politique et directeur de serdaigle je viendrais te piquer un lien avec ma petite Lin soit en certain !

Je suis impatient de voir comment va être ce bon Jacoby ! Courage pour ta fiche !!
Invité
Invité
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Re: i can't fear my own world. _ jacob Dim 23 Sep - 16:04

Fiche super joli ! Un directeur de maison qui en impose rien qu'avec le peu écris
Rebienvenue et bon courage pour la suite roll
Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
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Bertram Godfrey
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En couple avec : Ethan Stoker
Re: i can't fear my own world. _ jacob Lun 24 Sep - 10:07

Qu'il est beau notre dirlo.
On peut l'appeler daddy ? aled

Chanel A. Tudor
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Chanel A. Tudor
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En couple avec : Le seum.
Re: i can't fear my own world. _ jacob Lun 24 Sep - 12:05

Hazel E. Avery a écrit:
Tu écris aussi bien que tu codes visiblement !

Hazel comment tu fais pour savoir qu'il écrit bien alors qu'y a rien d'écrit wat donne-moi ton secret

Rebienvenue, j'espère que tu te plairas avec ce nouveau personnage rub
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Re: i can't fear my own world. _ jacob

i can't fear my own world. _ jacob
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