Nico DeGuzman || Have no fear, Brooklyn's here [UC]

---> Nico a l'air plus asiatique que hispanique, mais il revendique seulement ses origines hispaniques.
---> Quand il s'énerve ou est excité par rapport à quelque chose, son accent de Brooklyn ressort tellement qu'il est presque pas intelligible.
---> Même de manière générale parfois il doit se reprendre quand il dit des mots avec un accent trop lourd.
---> Il a l'air grand mais en vrai il fait que 1m65.
---> Il est fin mais il est athlétique et va souvent courir le matin avant le petit dejeuner.
---> Sa jambe droite à été amputée mi-cuisse quasiment à sa naissance et il a toujours eu une prothèse.
---> Vu que ça fait tellement longtemps, il a aucun soucis à se déplacer avec et a carrément pris l'habitude, il boîte pas du tout et arrive même à grimper sur les toits sans problèmes.
---> Il complexe absolument pas sur sa jambe et utilise même sa prothèse comme un accessoire qu'il aime bien montrer en portant des shorts ou en remontant ses jambes de pantalons.
---> Il a toujours un peu l'air de juger les gens du regard, mais c'est pas vraiment le cas. Il a pas une bitch face mais une judgemental face.
---> C'est une personne très honnête et directe, il passe pas par quatre chemins et dit la vérité brut assez souvent.
---> Mais il arrive quand même à pas le faire méchamment et c'est une personne très amicale malgré ça.
---> C'est vachement facile pour lui de rembarrer les gens.
---> Du coup les profs l'aiment pas trop en vrai.
---> En plus il est pas du genre à faire des efforts dans les matières qui l'intéressent pas.
---> Mais dès qu'une matière l'intéresse il y mettra tout son cœur.
---> C'est notamment le cas pour la botanique, le soin des créatures magiques, la sorcellerie et l'alchimie.
---> Vous savez c'est le genre de personne dont le visage s'adoucit tout de suite quand il commence à faire quelque chose qu'il aime.
---> Il est pas fan de contacte physique et a tendance à pas mal grimacer quand on lui fait un câlin et à s'éloigner quand on le touche.
---> Si il laisse pousser ses cheveux sur le côté, ceux sur ses tempes sortent blancs, il sait pas pourquoi ça a toujours été comme ça.
---> En vrai il s'en fiche mais il se rase les côtés pour le style.
---> Il est gay mais le sait pas encore, il s'est pas vraiment posé la question pour le moment.
---> Il est capable de parler de n'importe quel sujet.
---> Le seul qu'il évite c'est celui de son père. Il parle jamais de lui, c'est comme si il existait pas.
---> Il a un espagnol quasiment parfait et parfois il marmonne en espagnol quand il est concentré.
---> Il est vachement minutieux et lui, son hobby, c'est de faire des jardinières dans des bocaux en verres et autres supports avec des succulentes dedans dans lesquels il ajoute parfois des petits sortilèges pour donner des effets.
---> Il en offre souvent en cadeau aux gens.
---> C'est quelqu'un de super sympa et loyal et pas violent pour un sou.
---> Même si il se battait quand il était gamin c'était pas des vrai combats, c'était des batailles de gamins des rues.
---> Depuis qu'il est gamin il a un lance pierre.
---> Il l'a toujours avec lui.
---> Il porte jamais son uniforme correctement.
---> Il est pas mal impertinent et familier.
---> Et il est pas franchement fan de l'autorité.
---> Mais il est pas complètement irrespectueux, juste un poil trop familier par moments.
---> Il adore sa mère et est très admiratif de tout ce qu'elle a enduré et de tout ce qu'elle a fait dans sa vie, c'est un peu son idole.
---> Il a pas un grand sourire mais il est mignon comme tout quand il se pointe.
---> C'est quelqu'un de vachement aidant même si les gens ont un peu peur de lui demander des services vu qu'il a toujours l'air un peu blasé ou énervé.
---> Mais si vous êtes son ami il est prêt à vous aider.
---> Il est pas hyper fan de technologie mais il aime bien écouter de la musique de temps en temps.
---> Et il aime les films à gros budget plein d'explosions et de CGI.
---> C'est pour ça il adore les Marvel.
---> Son livre préféré c'est Aristote et Dante découvrent les secrets de l'Univers. Il écoute le livre audio souvent.
---> Peut-être qu'il devrait voir ça comme un indice sur sa sexualité.
---> En tous cas ce livre le fait pleurer à tous les coups.
---> Si vous le trouvez pas, cherchez sur les toits ou dans la serre botanique.
---> Poudlard c'est sa maison, il rentre pas toujours pendant les vacances.
---> Franchement il a un sens de l'humour et du défi et si quelqu'un aime parier, il s'y mettra aussi.
---> Il aime bien taquiner les gens gentiment.
---> Il a un peu un sale esprit de compétition et est très mauvais perdant.
---> C'est pour ça qu'il aime pas les sports d'équipe.
---> Mais il aime les jeux de carte et Mario Kart.
---> Un côté de lui aime énormément la tranquillité et une autre aime les grosses teufs et les foules.
---> Ca dépend largement des jours et de ses humeurs.
---> Il fait encore régulièrement des cauchemars à propos de son père, ils sont vachement vivides et généralement ça le met vraiment dans un sale état pour la journée.
---> Quand il est pas bien ça se sent direct parce qu'il parlera presque pas et viendra pas en cours, surtout ceux qu'il aime pas. Dans ces moments il a besoin de se concentrer sur un truc calme.
---> Voila c'est Nico.

La vie de Nicolas DeGuzman n’a pas toujours été la plus joyeuse. Peu de choses le sont, quand on y pense. Et c’est un risque que l’on prend en lisant l’histoire d’une personne n’est-ce pas ? On risque d’y lire des choses tristes ou accablantes. Et pourtant, nous choisissons tout de même de les lire. Par curiosité, peut-être. Ou peut-être simplement parce que c’est notre devoir, parce que si personne ne lit ces histoires, qui validera les fiches ?
L’histoire que je vais raconter n’est pas la pire histoire que vous pourriez entendre, mais ce n’est pas la meilleure. Et je ne parle pas uniquement de mes capacités d’écritures.

Nicolas Evan DeGuzman est né à New York, dans le Bronx. Dès sa naissance, des indices subtiles apprirent à ses parents que la vie de leur enfant ne serait pas simple. L’indice subtile était que la jambe droite du nouveau-né était complètement malformée. L’absence du péroné et des os du talon, le tibia courbé et une perte de taille par rapport à son autre jambe, c’est ce qui fut observé par les médecins, seulement quelques heures après sa venue au monde. La solution ? L’amputation.
Le bébé du jeune couple allait donc devoir vivre sa vie avec une seule et unique jambe. Comme un bâton sauteur. Mais sans le ressort.
Bien sur, en l’année 2013, les prothèses étaient en pleines avancées technologiques. Ce diagnostique n’était donc pas une condamnation à une vie dans des cirques à monstres, à sautiller autour d’une scène tandis que les spectateurs se moquent de votre apparence ouvertement. Non, Nicolas allait pouvoir vivre une vie entièrement normale.
Bien sur, cela aurait probablement été le cas si son père n’avait pas été ce qu’il était.

Extérieurement, les parents de Nicolas étaient un jeune couple interracial, tout ce qu’il y a de plus normal. La mère, Maria DeGuzman, était tombée enceinte à 17 ans, et malgré ses ambitions de devenir ingénieure, elle avait décidé de garder le bébé qu’elle avait eu avec son petit ami de trois mois : Jon Wao, 23 ans.
Avec son sourire charmeur et ses yeux brilliants, personne ne pouvait se douter des troubles du comportement de Jon Wai. Extérieurement, et même en le connaissant un peu, il semblait être un homme adorable. Il avait perdu contacte avec ses parents et n’avait pas beaucoup d’amis de longue date, mais aux yeux de Maria, il était une personne toute à fait adorable et apte à élever un enfant.
Mais dès la naissance de leur fils, Jon devint agressif. Ou peut-être l’avait-il toujours été. Maira n’était pas sure. La ligne était devenue floue seulement quelques mois plus tard. Leur relation n’était plus qu’engueulades et hurlements, coups et pleurs. Bien sur, il était suffisamment doué pour que personne ne voit les bleus qu’il laissait sur le corps de la jeune maman qui s’efforçait de lui trouver des excuses. Il était fatigué, le bébé pleurait beaucoup, ils dormaient peu, c’était probablement pour ça. Et elle ne pouvait pas le quitter, car son emploi était tout ce qui lui permettait de continuer ses études.

Chaque personne a un refuge. Que ce soit la musique, un théâtre, ou même un banc dans un coin de rue. En tant qu'être humain, on a tous besoin d'un moment de repos, pour se vider l'esprit, ne plus penser à ses soucis, échapper à la routine. Et pour Nico, cet endroit était le toit de l'immeuble dans lequel il vivait. Là-haut, une dame nommée Claudia, qui ne parlait presque pas anglais, entretenait un petit jardin aromatique dans lequel se trouvaient également des succulents et fleurs en tous genres.
Dès que le père de Nico commençait à s'énerver, il parvenait à sortir en douce, parfois par sa fenêtre qui menait à l'issue de secours, parfois simplement par la porte d'entrée, et il montait sur le toit. Et quand Claudia s'y trouvait, elle s'occupait de lui et lui apprenait à s'occuper de plantes. C'est comme ça que Nicolas a commencé à apprécier le jardinage et les hauteurs, c'était son refuge. C'est aussi à cet endroit qu'il appris à parler espagnol qu'il parlait parfois plus que l'anglais.
Enfant, il passait très peu de temps chez lui, il préférait les rues, où il passait son temps avec ses amis. Certains le décrirait comme un garnement, d'autres comme un sale gosse. En réalité, c'était juste un enfant qui cherchait un sens de contrôle sur sa vie.

Il avait dix ans lorsque son père s'en pris à lui physiquement. Les détails sont flous dans l'esprit du jeune homme, mais sa mère lui a expliqué que son père aurait commencé à le frapper jusqu'à le faire perdre connaissance suite à une commotion cérébrale. Sa mère appela à l'aide, ce qui attira Claudia, qui vivait dans l'appartement à côté. Cette dernière appela la police qui arrêta le père de Nico et amena l'enfant à l'hôpital. Ce fut la dernière fois qu'il vit son père qui fut incarcéré pour plusieurs années.
Sa mère décidé de quitter les Etats-Unis. Cela faisait quelques années qu'elle avait obtenu son diplôme d'ingénieure et Londres était une ville emplie d'opportunité. Nicolas changea de nom de famille pour retrouver le nom de jeune fille de sa mère et se détacher entièrement de son père. Aucun d'entre eux ne voulaient le revoir.

Ce qui était inattendu, c'était de recevoir la visite d'un homme portant une cape et un chapeau pointu eu milieu des vacances d'été. L'homme se présenta comme étant un sorcier et expliqua la situation à la mère de Nico. Son fils était accepté dans une école de sorcellerie. Et ses pouvoir s'étaient probablement déjà manifestés plusieurs fois.

Ce qui est remarquable avec l'humanité, c'est que parfois, des choses étranges se passent devant nos yeux, mais on décide de les ignorer afin de faciliter la vie à notre esprit qui, autrement, s'épuiserait à trouver des explications. C'est ce que Nicolas avait fait de manière inconsciente lorsqu'il avait trébuché sur un toit et avait manqué de tomber d'une dizaine de mètres de haut seulement pour se retrouver instantanément sur le toit d'en face, comme par magie. Il avait également choisi d'oublier cette bataille de quartier où un autre enfant avait jeté son lance pierre à quelques mètres et Nicolas l'avait comme appelé à lui.
Mais maintenant, tous ces événements lui revenaient en mémoire, et ils avaient soudain une explication. Et l'enfant n'étais pas sur de préférer l'explication à l'ignorance.

Et pourtant, l'explication était bien là. Et avant qu'il n'ait le temps de s'en rendre compte, il était dans le train pour Poudlard, avec son chat noir ronronnant sur ses genoux et sa baguette magique dans sa valise, regardant le paysage écossais défiler sous ses yeux.

Nicolas n'avait jamais vraiment trouvé sa place dans la moindre école et ne pensait pas finir le lycée.  Il était trop actif, trop malicieux, pas franchement fan des règles et de la bonne conduite. Donc d'après lui, aucune école ne voudrait de lui pour toute sa scolarité.
Mais lorsqu'il entra à Poudlard, il fut emporté dans un autre environnement scolaire. De la pratique, des couloirs entiers à explorer, des toits à escalader, des sorts, de la magie, des créatures en tous genres, et même une serre de botanique. Et en quelques semaines seulement, il réalisa que ce château était devenu sa première vraie maison. Le premier endroit où il se sentait en sécurité et accepté. Même apprécié, malgré son manque de respect pour certaines règles (parce que la menace de pertes de points pour sa maison n'allait pas l'empêcher de monter sur les toits pour regardes les étoiles la nuit). Et cinq années plus tard, cela était toujours le cas.