Rabbit, Goose and Loneliness - Ft. Lavi Lun 24 Sep - 17:19
La sensation incomparablement désagréable des pierres glacés des couloirs d’un château. Qu’importe l’école, les problèmes de fessiers restaient apparemment les mêmes. Il n’y avait cependant que comme cela que tu te sentais à l’aise. Assis-là, le dos contre le mur, un de tes précieux carnet sur les genoux et ton fidèle ami à plume à tes côtés. Celui-ci était particulièrement agité aujourd’hui et il te réclamait sans cesse de l’attention et te déconcentrait constamment dans tes écrits. Tu l’avais d’ailleurs un peu trop réprimandé tout à l'heure lorsqu’il t’avait poussé par mégarde dans les douches et trempé ta tenue toute propre. Pour te rattraper, tu l’avais amené ici avec toi, en attendant le prochain cours. Tu commençais cependant à déjà regretter ton choix tellement l’animal était bien décidé à t’empêcher de te concentrer. Gustave partageait la quasi-totalité de tes journées. Tu n’avais toujours pas fait de vraie rencontre, celle qui dépasse le stade de la discussion bateau de politesse. Tu avais beaucoup trop peur que cela soit l’élément déclencheur d'une nouvelle réputation noire, fameux phare à la persécution, que tu avais déjà trop subi dans ta vie. Mieux vaut être seul que persécuté comme on dit, non ?
Dans ton carnet du jour tu notais les détails sur le comportement d’un petit lapin ros bonbon qui était arrivé non loin de toi et qui grignotait les touffes d’herbe qui dépassaient des dalles usées. La scène te faisait sourire, tu adorais voir la nature reprendre ses droits avec autorités tout en gardant la douceur qui la caractérise. Tu décrivais sur les pages blanches toutes les mimiques particulières de l’animal, le scrutant et l’analysant comme tes papas t’avaient si bien appris à faire. C’était d’ailleurs amusant à voir, car cette micro-étude zoologique était précédé d’un petit poème inachevé, car tronqué par ton désir d’étude de ce petit animal. Et le tout réalisé en bloquant Gustave avec ton pied pour qu’il ne ruine pas la scène en courant après cette pauvre petite bestiole couleur barbe à papa.
Tu ne t’étais même pas demandé à qui pouvait appartenir cette petite boule de poil à la couleur si particulière, que la réponse arriva en trombe devant tes yeux. En effet, une douce jeune fille immaculé vint s’en saisir. Tu baissas alors la tête sur ton carnet, les joues un peu rougis par la situation, pour faire semblant que tu ne l’avais pas vu. Tu entendis cependant des bruits de pas se rapprocher. Et oui Linus, tu allais devoir lui expliquer pourquoi tu scrutais comme un psychopathe son pauvre petit lapin égaré. Les ennuis commençaient...
Re: Rabbit, Goose and Loneliness - Ft. Lavi Mar 25 Sep - 16:03
RABBIT & GOOSE
"Quelque fois, il y a des sympathies si réelles que se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver."
Chaussons roses aux pieds, tu ères dans les couloirs. Tu as libéré Cotton de sa cage et tu le laisse gambader devant toi, n’y faisant pas réellement attention… après tout, sa couleur a tendance à tellement surprendre les possibles prédateurs, que rares sont ceux qui essayent de l’attaquer. En soit, ce foirage en métamorphose s’avère être une bonne chose, surtout au niveau de sa survie… pauvre petite créature. L’uniforme de Serdaigle te sied plutôt bien, tes longs et interminables cheveux blancs, retenus en un chignon improvisé avec ta baguette. Pensant à tout un tas de choses, tu ne prends pas vraiment conscience de descendre les étages un à un jusqu’au rez-de-chaussé. Le soleil est faible aujourd’hui mais bien présent. L’Écosse est agréable pour son temps si frais et très peu ensoleillait. Tu préfère être dehors plutôt que dedans, mais avec ta peau et tes yeux, tu dois faire attention. Regardant depuis le hall d’entrée par la grande porte la cour intérieure et les jardins avec envie, tu es distraites par les bruits d’une oie. Tes yeux cherche l’animal, d’un magnifique blanc, fixant ton Cotton grignotant de l’herbe entre les pavés de l’entrée. Rapidement, tu reconnais la bête, rare sont les gens à avoir une animal de compagnie aussi atypique et puis… il est à un garçon arrivé dans ta classe cette année. Un peu grand, tu supposes qu’il a redoublé et un cracmol aussi. Tu as déjà pu constaté qu’il ne produisait pas de magie. Son accents aussi, impossible de mettre un nom dessus, c’était obligatoirement un étranger et il t’intriguait, comme beaucoup de choses. Tes prunelles vermeilles s’écarquillent en le remarquant entrain de dessiner ? tu ne sais pas trop, ton lapin des plus étrange. Pendant quelques secondes, tu laisses faire Laverne, attendant que ta curiosité soit devenu trop grande pour ne plus y résister. Délicatement tu t’approches, saisissant Cotton dans tes mains. Immédiatement, tu braques ton regard en direction du garçon ; il a détourné les yeux. Tu t’en fiches Lavi qu’il dessine Cotton, vraiment et tu t’approches, déposant le rongeur juste aux pieds du nouveau, avant de porter toute ton attention sur son oie. De tes doigts fins tu caresses l’oiseau, qui semble plutôt ravi de tes papouilles, ça te fait sourire et tu prends spontanément la parole.
▬ Lo… Lorenz, c’est ça ? Tes yeux se poses sur le blondinet. Dis-moi, comment elle s’appelle ton oie, elle est vraiment trop chou. Tu fais presque des guillis à l’animal, qui pousses des petits cris semblable à des rires. Tu fais quoi dans ton carnet ? Tu dessines ? T’écris ?
Autant la timidité peut parfois te ravager, autant tu sais prendre les devants dans une conversation, surtout quand tu n’es pas la personne la plus timide des deux pour le coup.
Accueil
ASHLING POUR