C'est toujours le samedi matin que tu choisis pour faire faire un plus long tour de Poudlard à Carlos, ton chien. Il est con, dans le style clebard. Il aime jouer, et courir très vite en tirant sur sa laisse ; si souvent que tu finis les promenades par terre à te faire trainer. En vrai, ce n'est pas parce que tu ne peux pas le retenir, mais parce que t'aimes bien le voir heureux comme ça. Et aussi parce que t'as la flemme de tirer en permanance sur la laisse. Tu finirais rapidement avec une crampe, ou une déchirure, un truc comme ça, avec ta malchance légendaire c'est si vite arrivé. Comme d'habitude, aujourd'hui t'as une main sur la laisse qui commence à tirer, et une autre qui tient ton portable, faisant défiler les nouvelles de tes amis restés en Amérique et les SMS. C'est pour ça que tu fais pas vraiment gaffe et que ça te monte pas tout de suite au cerveau quand tu réalises que t'as plus la boucle de la laisse dans la main. Pourtant, t'écrivais tes réponses à deux mains maintenant, ça aurait dû te faire tilter, mais pas vraiment. Tu laisses ton objet électronique glisser dans ta poche et tu te mets à courir comme un débile, en sifflant et en l'appelant. Imaginez une grande perche aux cheveux rouge crier Carlito! en plein milieu des espaces verts de Poudlard. Bref, stupide.
T'arrives finalement près des portes du château, et quand tu réalises où ton chien est parti se fourrer, tu déglutis. Il a la tête plantée dans les fesses de quelqu'un, et t'es incpable de déterminer qui. Il est dos à toi, alors tu ne peux pas essayer de le reconnaître, mais même ses vêtements ne te disent rien. Tu t'approches, un peu gêné, et tu passes ta main dans tes cheveux - une goutte de sueur imaginaire perle déjà sur ta tempe.
— Je euh... Bonjour. Pardon pour le chien. Carlito vient là. Il fait un peu qu'à sa tête. Tu récupères la laisse de ton chien entre tes doigts et le tire en arrière pour qu'il arrête d'agresser postérieurement son interlocuteur.
Maintenant que le « vois », aucune de ses caractéristiques de ne te dit quelque chose. Tu te retrouverais vachement con si c'était quelqu'un que tu connais, mais qu'est-ce que tu y peux?
— Je crois pas qu'on se connaisse?! Moi c'est Sharl!! Et euh, bah ça c'est Carlito mais du coup tu l'as déjà rencontré. Désolé pour tes fesses. N'importe qui aurait pu se sentir gêné en prononçant ces mots ; mais pour toi, c'est comme toutes les autres phrases.
Le week-end, c'était définitivement pas la tasse de thé d'Alexander. Ca voulait dire grasses matinées pour les plus flemmards, entraînement pour les plus ardus, ... bref, le bordel. Dés le début de la fin de semaine. Donc comme souvent, le quatrième année était sorti avant tout le monde. Et ça faisait des plombes qu'il errait comme un demeuré dehors. En théorie il était sensé faire un petit footing, histoire de perdre le surplus de gras qu'il n'a pas, m'voyez ? Mais le froid et le réveil maussade avaient contribué à son découragement. Donc il tournait en rond, et il tournerait sûrement en rond jusqu'à midi. Visiblement la douche matinale n'avait pas suffit à le rendre plus avenant : tout le monde s'écartait de plusieurs centimètres à son passage, quitte à carrément câliner les arbres les plus proches. Fallait-il vraiment qu'il se mette au ravalement de façade façon Socrate ? Non, c'était décidément au-dessus de ses forces. Bref, tout ça pour dire que les projets d'Alexander étaient certes mornes, mais plein de calme et de tranquillité, et que ça lui convenait ainsi.
Ou presque.
Parce que le truc bizarre qui gigote et te réchauffe le popotin (et t'aurais juré qu'il n'y avait jamais été hein), c'était ni prévu, ni calme, ni confortable. Le jeune Raeken resta tel quel un instant, qui lui semblait pourtant être une éternité. N'osant plus bouger. Une jambe bien ancrée au sol, l'autre encore en tentative de pas en avant. Rapidement les deux guibolles retrouvent la terre ferme pour ne pas être déséquilibré par cette masse. Une jolie masse cela dit. Un truc tout roux tout flamboyant tout doux. Enfin sûrement tout doux. Et pourtant sur le moment la seule chose à laquelle pense le sorcier, c'est enlever les belles dents qu'il devinait aisément pointues de son modeste postérieur. La douleur tardait à arriver, si bien qu'il restait silencieux jusqu'à ce que le CONNARD QUI AVAIT LÂCHE SON CERBÈRE ne daigne le récupérer. Alexander lâcha un hurlement emprunt d'une grande virilité quand la bestiole daigna lâcher sa proie. Il se remit de ses émotions aussi rapidement que possible, et se prépara à défoncer la gueule du responsable. Sauf qu'une fois pivoté (avec cette fois la douleur dont lui avait fait cadeau le chien), il perdit tout ses moyens.
D'abord, le gars était grand. Immense. Ensuite, bah étrangement il aurait pu sonder une foule composée de 500 personnes et déterminer que la boule de poil lui appartenait. Sûrement le côté "fire" des cheveux et des poils. Et enfin ... parce qu'il avait vraiment l'air gêné, que lui-même manquait de sommeil, que le chien était trop mignon (alors qu'il avait pourtant horreur de ça) et qu'il le connaissait. Pas personnellement. Mais de visu. Et alors le nom ... mais alors là, inconnu au bataillon. Et pourtant tout revint en un éclair : c'était pas lui l'attrapeur de Gryffondor ? L'envie de sortir les crocs revint, mais ceux qui précédemment te chatouillaient te conduisirent à te raviser.
" - Dis donc, faudrait le tenir ton panda roux ! C'est qu'il a une sacrée mâchoire putain ! Je vais pas avoir l'air fin moi maintenant, j'vais pas pouvoir me poser sans grimacer ! " La gêne avait visiblement entièrement coulé de son visage léonin, ce qui pourtant ne suscita plus d'autre émotion chez le jeune Serpentard.
" - Ouais bah Carlito faut mieux le nourrir hein ! Qu'il mange du Lion ou du Blaireau, les Serpents c'est pas beau à voir quand c'est rancunier ! " Finalement il s'adressait davantage au clébard qu'à son maître, et se ravisa.
" - Sharl. Je suis Alexander ; Alexander cul-pas-douillet avant de te rencontrer. Si je tombe de mon balais pendant l'entraînement je te fais bouffer le vif d'or. " Bon, pas littéralement. Parce qu'il lui faudrait peut-être un escabeau. Au moins. Et une force démesurée pour ce colosse. Alex se demanda si c'était la fatigue ou sa propre taille qui le rendait si impressionnant, ou s'il était réellement si grand.
" - C'est pas toi qui viens d'un autre pays d'ailleurs ? C'est une coutume d'attaquer les autres ou c'est ma tête qui te revenait pas ? " Plus qu'une agression verbale, c'était une véritable interrogation. Dabord savoir d'où il venait (et par la même, comment c'était là-bas), l'autre de savoir si c'était intentionnel ou non. Dans la première éventualité, même Alexander aurait trouvé un moyen moins douloureux de l'aborder ...
H. Sharl Azelhart
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Re: ((woof)) — alexander Mar 23 Oct - 2:17
Tu te retrouves à faire de grands gestes en hochant la tête, les yeux fermants, presque en courbant l'échine. D'habitude, t'as pas de problème pour contrôler Carlito, mais là il est parti tout seul sans que t'ai le temps de réagir! Il reporte son attention - ce qu'il peut - sur sa nouvelle rencontre. Ah, donc Alexander est son prénom. Il essaie de se faire des notes mentales de ce qu'il repère de lui, ses cheveux, son attitude générale. Il a pas son carnet sur lui, pour noter tout ça, mais il tâchera de s'en souvenir. Après tout, sa maladie, si elle avait un côté positif, c'était le développement de sa mémoire.
— Je suis vraiment désolé pour mon chien... Je te jure qu'il fait pas ça d'habitude... Et c'est vrai, c'est un chien plutôt calme, en règle générale.
Tu tires sur la laisse pour qu'il vienne s'asseoir à tes pieds et lui offre une légère gratouille sur la tête, quelques petits instants, avant de te rappeler que tu n'es pas seul ; t'aurais presque commencé à partir. Visiblement, ta mémoire ne marche pas pour tout, t'es un peu tête en l'air quand même. Tu lui tends la main, comme pour conclure les présentations et officialiser la rencontre.
— Je ferais attention, promis!! Et oui, je suis arrivé ici juste cette année! J'étais à Ilvermorny avant, c'était sympa là-bas, mais ici c'est bien aussi!
Tu souris. Tu t'es jamais vu sourire d'ailleurs. T'arrives pas à te souvenir qu'elle gueule t'as, mais t'es sûr que t'en a un... Sinon les gens réagiraient différement, non? Tu sais même pas comment ils te regardent - t'es persuadé de le voir, mais t'arrives pas à t'en souvenir. C'est frustrant quand même.
— Je te dirais bien que c'est parce que ta tête me revient pas mais euh... Je la vois pas, donc on peut dire ça comme ça, elle me revient pas...? Je. Je vois pas les visages, en fait. Tes explications sur ta maladie sont toujours un peu confuses et tu sais jamais si elles sont claires ou non. Tu supposes que oui.
Tu te laisses tomber en tailleur à côté de ton chien et tu soupires. C'est quand même une rencontre pas banale que tu viens de faire. — T'es dans quelle maison en fait? T'es en quelle année? Et tu veux caresser mon chien? C'est un étrange enchainement des questions, mais toi, ça te choque pas tant que ça.
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Re: ((woof)) — alexander Sam 27 Oct - 14:24
Woof
Le moins qu'on puisse dire sur ce Sharl, c'est qu'il a la bougeotte. Et qu'il est bavard. Alexander aurait bien voulu lui dire d'aller se faire cuir un œuf, l'insulter, l'intimider mais ... d'une part il n'était pas intimidant, et d'autre part ce type dégageait un étrange charisme. Si bien qu'il n'avait plus vraiment son côté ronchon de ce matin. Mais le Serpentard fit de son mieux pour ne rien laisser paraître. Il tentait de le jauger, sans y parvenir. Soit le gars ne le considérait pas un seul instant, soit il avait une mémoire encore plus volatile que la sienne. Bien que dans le cas d'Alexander, c'était simplement un manque d'implication.
" - Mouais ... A croire que j'ai un fumet particulier, hein. " Le quatrième année s'imaginait assez bien la scène : lui-même dressé dans une assiette géante, couché entre deux feuilles de salades, à peine griller et bien juteux, accompagné de petites tomates et d'un mélange d'herbe qui le faisait tousser. En face, Monsieur Carlito en costume haute couture salivant à la vue de ce met exquis. Il en eut des frissons. La réprimande du panda roux n'avait duré que quelques secondes, son maître lui ayant déjà accordé son pardon visiblement. Il voulut protester, mais se ravisa. En fait il s'en foutait. Ça revenait à râler pour râler, ça n'avait aucun but. Mais en même temps c'était l'occasion de l'empêcher de partir. Ce que Sharl semblait pressé de faire puisqu'Alex avait déjà perdu toute son attention. Et finalement le Gryffondor rebondit, comme s'il venait de remarquer sa présence.
Ilvermony. C'était dans un autre pays, ça. Genre pas ici. BON D'ACCORD Alexander est nul en géographie et en géopolitique, et le froid avait suffisamment cramé ses neurones pour qu'il ne se souvienne plus exactement du pays concerné. Qu'importe. Il ferait semblant de savoir, comme bien souvent. Le sourire si franc et naturel de son interlocuteur le surprit. Finalement tous les Gryffondor n'étaient peut-être pas des connards éhontés ? Celui-ci laissait quand même un sacré bénéfice du doute. Du coup Alexander se décida à faire des efforts pour tenter de nouer une "relation". Non, le Serpentard ne se faisait jamais "d'amis", c'est trop volatile et fragile ces choses-là. Ça demande une implication aussi. Pour un type qui ne se force même pas à retenir les prénoms, c'est corrompu d'avance. Par contre des relations, c'est pas pareil. On peut bien s'entendre avec une relation, sans lui envoyer des messages tous les quatre matins. Oui, il avait pris sa décision. Sharl serait son poto relationnel. Terme inventé, mais qu'importe. Sans lui demander son avis, en plus. Restait à bien mener sa barque.
Alors qu'il allait demander des renseignements supplémentaires, un peu façon personnel administratif qui remplit une fiche d'identité, le garçon plomba le moral d'Alex. Il écouta la phrase, rembobina, tenta de digérer ... sans vraiment comprendre. Diantre, que c'est compliqué les échanges humains. La tête lourde du gamin tomba sur son épaule.
" - Qu'est-ce que tu racontes ? Tu te payes ma tête ? C'est genre une parade parce que tu te sens coupable ? Ça va relax je plaisantais y a pas mort d'homme ; ni de chien. " Mais bizarrement il sentait bien que le propriétaire du clébard était sérieux.
" - C'est une vraie maladie ? Genre quoi, comme les gens qui ont des lunettes ? T'as une pastille floue sur mon visage ? ... " Alexander tentait de comprendre. Et en gamin maladroit il venait de s'apercevoir que ses propos pouvaient être vexants. Il tenta de se rattraper.
" - Fin ça doit pas être cool. Après dans mon cas considère-toi comme chanceux : il parait que j'ai une sale gueule ! Mais au moins j'ai une bonne odeur selon Carlito. " Il garda un œil sur le panda roux, de peur que celui-ci ne réagisse façon "ouais grave, laisse-moi te goûter plus en détail steak de mon cœur". N'ayant pas la moindre envie de poser son fessier endommagé à terre, Alexander resta droit sur ses jambes. Il n'était pas fou au point de laisser l'opportunité au toutou de le grailler plus aisément. Au moins là, il pourrait se taper un sprint.
" - Serpentard, quatrième année. Et je veux pas caresser ton chien, il va me gober la main. Ça va être chiant pour empêcher votre Souaffle de passer après. Et ton pays il te manque pas ? Tes relations là-bas ? C'est quoi vos maisons ? T'étais dans laquelle ? J'aurai été dans laquelle moi ? " Ouah. Alexander ne s'était pas attendu à poser autant de questions. A croire que l'intérêt de son interlocuteur était contagieux. Il se massa la fesse droite, envisageant de s'allonger façon César dans l'herbe fraîche, mais redoutant toujours le molosse. Le Serpentard s'éloigna de quelques pas, avant de revenir vers Sharl avec un bâton. Pas de quoi tabasser un panda en rute, mais peut-être de quoi l'éloigner ? Il hésitait à le lancer, de peur que "Croque-ton-cul" ne fasse encore des siennes. Bah oui, s'il mordait quelqu'un d'autre il ne pourrait plus discuter avec Sharl. C'était logique.
H. Sharl Azelhart
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Re: ((woof)) — alexander Mer 31 Oct - 2:09
Tu te sens un peu plus détendu face aux dernières question d'Alexander. Finalement, il va peut-être pas te faire bouffer la laisse de ton chien! Parce que, soyons honnête, t'étais quand même un peu flippé... En plus il est à Serpentard, la rivalité naturelle de vos maisons lui a probablement donné des aprioris... Brr, t'es content qu'il s'ouvre un peu. Du coup, tu te détends un peu - et par là, t'entends que tu te mets à sourire comme un débile, posé sur l'herbe un peu fraîche. En vrai, y a la rosée qui vadrouille encore dans les brins, donc tu vas probablement te relever avec le cul mouillé, et t'as des frissons, mais bon, t'aimes bien être assis quand même.
— Mais non! Je t'ai dit que Carlito il est gentil... Il avait juste envie de jouer, et c'est tombé sur toi, mais il mange pas la main des gens... Et c'est l'entière vérité, t'as jamais vu ton chien mordre qui que ce soit. Tu l'as bien éduqué pour qu'il ne le fasse pas. T'es fier d'ailleurs, parce que t'as dû achter un tas de bouquins « comment s'occuper de son chien » pour ça. Tout ton argent de poche y est passé. — Ca me manque un peu, les USA. Mais c'est bien ici aussi, j'aime beaucoup Poudlard! Et on a quatre maisons comme vous! Y a le Serpent Cornu, pour les érudits, Puckwoodgenie pour guérisseurs, c'est là où j'étais! Et après y a l'Oiseau-Tonnerre pour les aventuriers et le Womatou pour les guerriers... En fait, c'est des animaux magiques, nos maisons! Je pense que t'aurais rejoint la maison du Womatou... Je sais pas trop!
Tu parles déjà beaucoup, tu pourrais te lancer sur la façon dont vous repartissiez les gens, au pays, mais ça serait un peu long, tout le délire avec les statues qui s'animent! C'est sympa, mais le Choixpeau, c'est drôle aussi! T'avais été étonné par le chapeau qui rap, mais ça t'avais vachement plus, toi qui est un peu dans le même délire de rimes - même si celles du Choixpeau sont pas râtées, contrairement aux tiennes. — Et ouais, c'est une vraie maladie... Ca s'appelle la prosopagnosie... A mes souhaits, je sais! Mais en gros, apparement je vois les visages, c'est juste que je m'en souviens pas. Donc dans mon esprit c'est comme si y avait une pastille floue sur les visages des gens, parce que mon cerveau imprime pas l'image, tu vois? Je vois les caractéristiques "grossières", genre si t'as un gros grain de beauté, je vais le voir!
Tu débites, tu débites, et pourtant, tu te sens encore un peu hésitant quand tu parles de ta maladie, et t'accompagnes toujours tes explications d'un sourire, comme si ça te dérangeait pas de l'avoir, de la subir au quotidien. La vérité, c'est que c'est ce qui t'a poussé à t'éloigner de tes parents. Ca, et ton sang qui ne fait pas couler la magie. Lointains souvenirs de culpabilité qui remontent, t'as besoin de changer de sujet, au plus vite - pour ta santé mentale, et ton humeur globale.
— Je suis sûr que t'as pas une sale gueule! 'Fin, j'en sais trop rien mais... Je suis sûr que c'est le cas, d'accord?! De lourds arguments, comme toujours.
Tu continues de caresser ton chien avec affection, ce dernier manquant de te bondir dessus se résigne finalement à s'installer confortablement dans le creux de tes jambes en tailleur. — Et toi? Tu te plais ici? Tu trouves que Gryffondor ça me va bien? J'ai pas trop demandé aux gens ce que c'étaient les caractéristiques ici... T'as parlé du souaffle, tu fais du quidditch? A quel poste? Et oui! Y a beaucoup de gens qui me manquent d'Ilvermorny, mais y a des gens que je retrouve ici aussi.. Comme Huyana! Je sais pas si tu la connais.
Et voilà qui est fait, pour le changement de sujet.
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Re: ((woof)) — alexander Mer 31 Oct - 13:22
Woof
Alexander n'était clairement pas fan des animaux. En dehors des créatures fantastiques, cela va de soit. Donc qu'un chien "s'amuse" en bouffant le cul des gens ne l'aidait pas à se défaire de ses à priori sur la race canine. Pourtant il se demandait si le problème venait de l'animal lui-même ou de la piètre éducation que son maître lui avait prodigué. En soit c'est comme pour les Hommes : on ne naît pas forcément connard, on le devient. Non ? Mentalement, le Serpentard ajouta sur sa liste qu'à priori Carlito était un fin gourmet : il préférait les pièces tendres constituées par les popotins aux éléments moins fournis comme les mains. Toujours bon à savoir. Il ajouta d'ailleurs une autre certitude à son listing : les Américains sont fous.
Etre représentés par des créatures magiques, fallait être plutôt cinglé ! Imaginez que l'une d'elle se sente blessée par ce choix, et décide de massacrer toute la maison qu'elle représente ? Vous feriez quoi vous face à un serpent cornu ou un oiseau tonnerre vénère ? Je vous le dis : vous feriez dans votre froc. Alors que bon, les Anglais étaient plus malins : un serpent tu lui marches dessus avec des chaussures de sécurité, un blaireau tu shootes dedans, un aigle tu lui décoches une flèche en pleine tronche et un lion ... bah t'appelle Hercule pour le lion, tranquille. Alexander ne se sentait clairement pas l'âme d'un guerrier, mais il estima que Sharl avait bien choisi, car il rentrait encore moins dans les autres catégories.
" - Ouais pourquoi pas. C'est bizarre quand même vos emblèmes. Et genre vous avez un Choixpeau aussi ? Y a une ligue de Choixpeau à travers le monde tu crois ? Genre un Choixpeau avec des baguettes et de longues moustaches pour le continent asiatique ? Putain heureusement que le notre porte pas le kilt ! " Il divaguait le pauvre. Mais la question semblait pertinente. Il demanderait peut-être à un prof un jour. La maladie de Sharl le fit revenir sur Terre. Bon certes il serait incapable de prononcer son intitulé, mais pour le coup il trouvait ça plutôt balo. Voir même triste. Encore, ne pas voir la tronche de tes ennemis, ne pas parvenir à te souvenir de la gueule de tes amis ... mais sur le long terme il ne pourrait même pas contempler le visage de ses enfants, de sa famille. Ça, c'était tendu. Alexander aurait bien demandé s'il avait à quoi il ressemblait lui-même, s'il avait toujours eu cette pastille ou si à un moment de sa vie il avait pu être comme tout le monde. Mais il se ravisa. Ca devait être suffisamment pénible comme ça. Alex voulu se forcer à sourire, avant de comprendre que ça ne servirait à rien. Alors il se contenta de fixer celui-ci de Sharl, puisque lui il pourrait s'en souvenir. Il prit note de la remarque du Gryffondor, sans relever. De toute façon Sharl n'aurait pas vraiment d'éléments pour contester, d'une manière ou d'une autre.
" - Ca va, c'est cool Poudlard. Je suis pas très fan de voyage donc j'irai sûrement jamais ailleurs. " Ou alors il a simplement peur de quitter son petit confort ?
" - Hum, ça va. Gryffondor ça craint à mort, mais y a quelques éléments qui se distinguent, des types qui en imposent et qui sont cools. Je pense que tu en fais parti. Même si Serpentard t'aurait ouvert plus de portes. C'est vrai on est quand même l'avenir du monde sorcier alors ... " Déformation professionnelle, voila qu'Alexander défend sa maison. Sans raison d'ailleurs, car Sharl n'avait pas demandé un tel comparatif. Mais c'était plus fort que lui. Effectivement Alex avait parlé du Quidditch. Et il avait cru que Sharl faisait parti d'une des équipes. Mais il avait maintenant un gros doute. Il risquait de passer pour un gros clodo si son interlocuteur l'avait relevé. Il fit comme si de rien n'était.
" - Ouais depuis cette année juste, et pour être honnête je ne sais pas si je suis à la hauteur. Ça m'angoisse même un peu. L'avantage d'être Gardien, c'est que si t'es naze tu peux au moins utiliser ton corps pour faire barrage. " Et cette fois Alexander rit de bon cœur. C'était l'argument qu'il avait trouvé pour se donner un peu de baume au cœur et ignorer les menaces des élèves de sa propre maison. Un rôle après lequel il avait couru, mais qui maintenant lui mettait une pression constante.
" - Nan je connais pas Huywa ... cette fille. Fin je suppose. Avec un prénom comme ça elle vient pas d'un autre pays encore ? Vous êtes potes ? " Finalement le Serpentard se laissa choir dans l'herbe, grimaçant au contact de son noble postérieur sur le sol rude. Il fusilla Carlito du regard, sans que le chien ne semble y percevoir la moindre animosité. C'est con, un chien.
H. Sharl Azelhart
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Re: ((woof)) — alexander Mer 31 Oct - 17:59
Finalement, il pose la question pour la cérémonie de répartition! Super, tu vas pouvoir déblatérer encore plus! T'adores parler, quand même. Genre, vraiment. Ca se voit, sûrement. Il fait chier beaucoup de monde avec sa grosse voix, sûrement aussi. Mais est-ce qu'il s'en fout? Oui. Tu l'écoutes en hochant la tête, et t'affiches un petit sourire quand il vient s'écraser dans l'herbe en face de toi. On dirait presque que vous vous étiez retrouvés entre vieux amis à discuter devant Poudlard - comme si vous vous étiez donnés rendez-vous pour parler de vos vies, alors que pas du tout.
— Ouais! Au pire tu pourras toujours te lancer sur la balle pour l'arrêter. Bon, c'est un peu haut quand même donc faut faire gaffe à pas s'écraser par terre... Ce que tu peux avoir des idées débiles parfois, quand même. Comme si il allait se lancer dans un saut de l'ange pour arrêter le souaffle.
C'est tout le temps comme ça que tu fonctionnes - avec ton imagination débordante et tes plans qui sonnent bien que dans ta tête. Au final, Gryffondor, ça te va bien. Toujours une main fourrée dans la pelure de Carlito, tu finis par t'allonger dans l'herbe, les iris tournés vers les nuages. T'as l'impression de voyager rien qu'en les regardant se déplacer au dessus de toi.
— En gros à Ilvermorny bah c'est des statues dans le hall et on doit se mettre debout sur un symbole au sol et si une des statues te veut dans sa maison bah elle s'anime! Genre y a une qui bat des ailes et tout... Et des fois y en a plusieurs qui s'animent, et du coup tu peux choisir! Y a même une fois où elles se sont allumées toutes les quatre! Tu te rends compte?
T'aurais pu donner encore plus de détails, mais t'avais pas envie d'ennuyer Alexander au point de le faire crever sur place. Genre tu le ferais tellement chier qu'il en aurait une crise cardiaque parce que même son coeur aurait la flemme de battre. En vrai, tu pourrais grave crever comme ça, en cours. Dès fois, tu te dis que ça pourrait vraiment t'arriver. — Comment ça, ça craint un mort les Gryffondors? Tout le monde me dit que c'est la meilleure maison et c'est vous qui craignent! La conjugaison, Sharl.
Tu comprends pas trop encore cette guerre des maisons, même si t'imagines qu'il y avait la même chose à la maison. T'as jamais trop fait gaffe au blasons sur les uniformes des gens, pour toi, tout le monde peut être un ami, indépendament de la couleur sur leur tenue. — Et ouais! Huyana c'est ma pote! On se connaissait déjà de chez moi et elle est ici aussi maintenant! Du coup, je suis pas TOTALEMENT dépaysé, tu vois? C'est cool de retrouver des gens. Tu souris largement. Ouais, ça t'avais fait plaisir de pas débarquer sans connaître personne. — MAIS T'IMAGINES LE CHOIXPEAU AVEC UN KILT QUAND MÊME. Ca serait trop cool!!! Ca aurait été trop drôle de voir le Choixpeau de mon pays, il aurait eu des mains avec des burgers et le chapeau bateau d'Uncle Sam sur la pointe!
T'as l'impression de réagir un peu tard, mais il te faut toujours un temps pour que ça monte au cerveau. — Et tu te plais à Serpentard du coup? Pourquoi t'aimes pas voyager?? C'est trop cool de voyager!!
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