t'as encore l'goût amour d'l'autre nuit dans la bouche. tu t'souviens d'vega qui voulais planter ses putains d'crocs dans l'cou d'lola, la transformation d'arya, les voix qu'lola entendaient. t'avoue volontiers avoir flippé - ouais, t'étais pas rassuré du tout. mais t'as neuf années à poudlard à ton actif, c'qui est pas l'cas d'tout l'monde. ouais, parce qu'y'avait pas qu'des dixièmes années comme toi, à cet incident l'autre nuit. y avait des élèves d'tous les âges, t'en as vu des premières années dans la grande salle quand aileen vous a ramené, toi et ton groupe. t'as fais d'ton mieux pour assister les profs - c'ton rôle d'préfet après tout. mais y avait trop d'gens en pleurs, trop d'gens blessés, t'étais incapable d'te rendre utile.
déplissant ta ch'mise, en t'regardant dans la glace, t'remets ton badge d'préfet sur l'bord d'ton col. la dégaine fixée, t'passes une main dans tes ch'veux et quittes ton dortoir ; t'descends les escaliers, t'préparant mental'ment à c'que t'allais faire. mae t'as donné rendez-vous dans la salle commune, parce qu'il est nécessaire en temps qu'responsables d'votre maison d'gérer les esprits perturbés. t'souffles lourd'ment en arrivant dans l'espace d'vie des serpentards. un r'gard circulaire rapide t'suffit à r'pérer ta préfète en cheffe un peu plus loin, près des canapés. t'approches douc'ment ; « salut mae. », qu'tu lui dis simplement en guise d'salutation.
t'attends pas qu'elle t'dises quoique ce soit pour t'asseoir, d'mandant à un gosse d'troisième année d'se décaler d'l'assise - c'qu'il fait. t'es pas très haut, mais impressionant d'un simple r'gard. t'penses pas qu'tu lui as fait peur ; p'têt qu'si en fait, mais c'était pas ton attention. t'prends place lourd'ment contre l'dossier, un peu affalé, et les bras qui s'croisent.
— c'pas la folie, l'moral des troupes, en c'moment, hein? t'as l'air tell'ment détaché d'la situation qu'c'en est affligeant. pourtant, c'pas ton attention. t'as toujours cet air distant collé dans l'faciès et s'échappant d'tes lippes, dans ton intonation. sauf qu't'en as pas rien à foutre des gens d'ta maison. on pourrait croire comme ça, mais t'veux pas qu'tes camarades serpentards finissent traumatisés et chialer dans les couloirs.
— tu voulais m'parler d'ça, non? on peut faire quoi?, qu'tu lâches en la r'gardant. les serpentards c'la fierté et l'ambition, pas la faiblesse.
Mae L. Greengrass
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Re: ((pride)) — mae Jeu 25 Oct - 23:24
featuring Trésor & Mae
« pride »
La vie avait du reprendre son cours, lentement mais sûrement. Certains avaient plutôt bien avancés après les événements passés. Peut-être plus fort mentalement, ou tout simplement moins impactés que les autres d'une manière ou d'une autre. Et il y avait les sorciers comme Mae et tant d'autres. Un peu plus touchée par l'attaque de Poudlard. Il y avait des séquelles physique mais également mental. Des visions d'horreur, des cauchemars à répétition. La peau de s'endormir et revivre la même nuit en boucle. Son visage était lui aussi marqué par cette péripétie. Une cicatrice qui vient donner du relief à ce visage si peu expressif par habitude. Légèrement enflée sous son œil droit, une cicatrice de quelques centimètres à peine, mais donne à Mae un air plus agressif encore.
Et pourtant il en était tout autre chose. Loin de l'être par envie, la jeune femme c'était adoucie d'une certaine manière en arborant fièrement son nouvel écusson sur sa robe serpentard : préfète en chef. Voilà quel était son nouveau rôle. Prenant ce dernier très à coeur, la jeune femme avait su, ou plutôt du, mettre de côté certains griefs envers une catégorie spéciale de personne à Poudlard. Et cela ne pouvait qu'être bénéfique pour tous le monde. Une image plus douce des Greengrass, plus empathique. Et un gain en savoir pour ceux là. Les autres. Les bêtes.
Mais sorciers ou pas, ils avaient tous étaient touchés. Sans baguette, ils étaient pareils, après tout. C'est pour cette raison qu'elle avait demandé à Trésor, préfet masculin des Serpentards de la rejoindre dans la salle commune de leur maison pour discuter de l'après catastrophe à Poudlard. Les murs ont des oreilles plutôt bavarde ici-bas. Mae avait entendu plusieurs élèves se plaindre de la capacité des dirigeants de Poudlard à s'occuper de leurs élèves et à assurer leurs sécurité. D'autres avaient désormais peur pour leur vie, pour leur avenir, songeant pour certains moldu à quitter cet univers pour revenir à une vie plus stable, moins mouvementé.
Debout dans la salle commune des Serpentards, Mae attendait patiemment sans broncher. L'air absente, le regard perdu loin devant elle. Assise dans l'un des confortables canapés de ces lieux, elle attends Trésor. L'heure était l'heure, arrivant juste à temps le jeune homme salua rapidement la préfète en chef avant de s'asseoir face à elle. « Bonjour Trésor. Comment vas-tu ? » C'était la moindre des politesses que de demander des nouvelles d'un camarade, non ?
Elle avait toujours appréciée la compagnie de Trésor. Un beau jeune homme aux allures délicates. De famille modeste. Bon sorcier. Mais moldu. Attentive, elle écouta chaque mots sortant d'entre ses lèvres. Attendant un instant avant de répondre à son tour. « C'est justement de cela que nous allons discuter toi et moi. Le moral des troupes est au plus bas. Les plus jeunes d'entre nous, et d'autres plus âgés malheureusement, on peut. Ils ont peur. »
Mae marqua un temps d'arrêt remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. Se redressant légèrement pour venir poser ses mains liées sur ses genoux, droite. « J'ai entendu dire que certains songent à être envoyer dans d'autres écoles. Certain... » Moldu. Oui c'était ce qu'elle voulait dire. Mais elle se retint un instant avant de rétorquer. « Certain veulent faire une croix sur la magie. »
Cela ne la gênait en rien que des moldus, ou cracmol, quittent les rangs de Poudlard pour retourner à vie paisible loin de ce qui ne leur ait pas dû de nature. Mais l'image qu'ils pourraient renvoyer de Poudlard pourrait avec les temps et des rumeurs grossières devenir problématique. « Notre rôle est d'être présent pour eux, n'est-ce pas ? »
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Trésor Van Eck
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Re: ((pride)) — mae Mer 31 Oct - 2:19
t'l'écoutes simplement. t'fais pas trop d'commentaires pendant qu'elle t'explique la situation – t'en fais même aucuns, c'pas nécessaire. t'fais qu'hocher la tête en signe d'approbation ; et laisser échapper un bruit d'bouche amusé quand elle parle d'ceux qui veulent faire une croix sur la magie. t'as beau être né-moldu, trésor, t'as pu t'échapper d'cet enfer qu'est être un sans-magie. un rat, un être incomplet – t'aurais pas pu, être simple moldu, ton désir de pouvoir t'aurais poussé vers la magie, assurément. t'aurais voulu t'l'approprier – au final c'était p'têt pas une mauvaise idée, l'ancienne directive du ministère d'pomper d'la magie dans les cracmols? t'sais pas trop, t'supposes qu'c'est une question d'moralité des masses – c'pas bien parce qu'on les force. se sont-ils vraiment renseignés sur la question avant de débiter leurs avis construits sur des bribes d'informations. mais là n'était pas la question.
— ouais, faut qu'on soit là pour eux, tout ça. t'as passé les derniers jours à consoler des premières années qui t'chialaient dans les bras ; t'comprends, mais en même temps, t'as pas vraiment envie d't'occuper d'eux.
mais tu l'fais, parce qu't'es un bon préfet, trésor. t'revêtis ton plus beau sourire factice et t'lances des phrases sans sens particulier, celles qui sonnent creux mais qui rassurent. t'es passé pro dans c't'art là. t'es tout l'temps faux, tout l'temps dans ton rôle ; sans ça, t'aurais l'impression d'être nu. t'sais pas t'comporter autrement qu'comme ça. t'pourrais t'en plaindre, mais ça t'satisfait au final. t'jettes un oeil derrière toi - y a l'tableau des annonces. t'reportes ton attention sur mae, une idée soudain'ment apparue.
— d'jà, on pourrait faire une annonce là d'ssus. ça sert à ça. mettre en place une "cellule psy" en quelqu'sorte. p'têt d'mander à palton s'il peut voir les plus affectés au moins une fois par s'maine, t'sais. un suivi, tranquille. ils vont se sentir écoutés. t'laisses place à un sourire, satisfait par c'qui t'es v'nu à l'esprit. en plus, ça t'dégage du temps libre - t'refiles tout l'boulot d'consolation à l'infirmier.
tu t'enfonces un peu plus dans l'canapé, décidant qu't'avais fait ton job et qu'ton idée suffirait à ta supérieure pour l'instant. t'sais pas si t'as b'soin d'approbation, mais t'supposes qu'oui. — j'sais pas c'que t'en dis. ça t'va ou pas? s'tu veux on l'écrit ensemble, comme ça t'vérifies et t'supervises c'que j'mets dedans. t'sais pas quoi dire d'plus - t'attends l'aval.
Mae L. Greengrass
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Re: ((pride)) — mae Dim 11 Nov - 21:13
featuring Trésor & Mae
« pride »
Assise face à Trésor, son regard se plonge dans le siens. « J'ai entendu certains dire qu'ils voulaient quitter Poudlard, je ne sais pas vraiment quoi en penser. » Mae leva les yeux au ciel avant de reprendre. « J'ai essayé de discuter avec certains de ses élèves, ceux qui veulent quitter Poudlard. Savoir leurs motivations, les raisons. » Mélant un soupire à la conversation la jeune femme marque un temps de pause. Les raisons étaient multiples, certaines complètement fondées d'autres très vague et parfois même inutile. Les événements récents laisse penser certains élèves à l'incapacité de la direction de les protéger d'une éventuelle attaque, peut-être plus violente. D'autres pensent que tout cela est la faute de moldu, leur technologie ayant possiblement détraquer notre monde magique. Certains préfèrent mettre leur départ sur le dos de l'attaque, pour simplement voyager.
« Il va falloir s'électionner les personnes que nous voulons aider. Certains profiteront sûrement de la faiblesse des autres pour leurs soutirer des informations erronées et mener à des rumeurs inutiles. » Il y a toujours des abrutis pour profiter de la faiblesse de certains pour asséner le coup de grâce, et ce, dans le dos. La jeune femme écouta attentivement Trésor, avant de reprendre, acquiesçant à ses dires. « Oui c'est une bonne idée, l'aide de Sainte Mangouste et de l'infirmerie me semble même obligatoire en réalité. Il y a des maux qui nous seront difficile à soigner. » Et ils avaient là raison.
Certains traumatisme mettent parfois plus de temps à guérir que d'autre, certains nécessitent plus qu'une simple écoute au détour d'un thé. « Là aussi tu as raison. J'ai confiance en toi, si tu as déjà une idée de comment tourner la lettre, je ne vois aucun inconvénient à ce que tu l'écrives. Si j'ai des idées qui me vienne je pourrais te les faire parvenir, d'accord ? » Mae essaye d'afficher tant bien que mal un doux sourire sur ses lèvres, voulant se faire rassurante. « Et toi Trésor, est-ce que tu vas bien ? »
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Trésor Van Eck
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Re: ((pride)) — mae Jeu 15 Nov - 0:51
et toi trésor, est-ce que tu vas bien? t'sais pas trop quoi répondre ; parce qu'ça t'as pas affecté tant qu'ça, les évèn'ments. t'étais pas terrifié comme certains premières années, ou mortifié au point d'en cauch'marder la nuit. mais t'as quand même vu vega perdre la raison, arya s'transformer sans vraiment pouvoir y faire quelqu'chose, et lola s'noyer sous des prédictions floues et distantes. t'avais dû redoubler d'efforts pour faire en sorte qu'ils d'viennent pas fous, tous, et t'avais dû y mettre du tien dans la grande salle pour aider les professeurs à gérer l'tas d'monde qui r'venait blessé. ouais, c'était pas non plus une partie d'plaisir. « boarf, ça va, t'inquiètes. et toi? » t'balayes la question rapid'ment.
— on peut pas tout règler par nous même, on a pas les moyens, pas l'temps avec les cours, et surtout pas assez d'connaissances ; médicales, psychologiques, tout l'barda. on a pas l'choix d'confier ça à lindley, palton et sainte-mangouste.
tu t'renfonces dans l'fauteuil, et t'sors ton portable. t'y ajoutes une p'tite alarme pour t'faire penser à mettre un mot sur l'panneau d'affichage d'la salle commune en rentrant des cours.
— comment on va sélectionner? les plus affectés? comment on d'vine? on met une annonce « hey si vous êtes traumatisés à vie par l'bordel d'il y a quelqu'jours, venez vous faire soigner »? faut qu'on réfléchisse à un moyen efficace d'trier les plus importants tout en offrant la possibilité aux moins touchés d'en discuter quand même.
t'soupires ; puis tu t'dis qu't'es quand même plutôt pas mal comme préfet, quand tu fais l'effort d't'y mettre plus sérieus'ment.
— pour les rumeurs, j'vais réfléchir à un truc. ça va être dur d'trouver les sources à chaque fois, mais si on y arrive, faudra p'têt enl'ver quelqu'points pour l'avertiss'ment.
tu t'redresses, enlève les plis d'ta tenue avec désintérêt.
— c'quoi les raisons des gens? c'quand même intriguant d'savoir. — et pour l'mot sur le tableau, j'le f'rais c'soir.
Mae L. Greengrass
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Re: ((pride)) — mae Lun 26 Nov - 22:52
featuring Trésor & Mae
« pride »
Elle admirait en silence la capacité de son compère à écouter et à vouloir aider son prochain, en tout cas Mae semblait percevoir en Trésor une once d'empathie qu'elle n'avait pas chez elle. Relevant ses yeux vers lui, sa main frôlant du bout de ses doigts la cicatrice sous son oeil, Mae haussa les épaules. « Ca va, je n'ai eu qu'une égratignure, rien de grave comparé à certains élèves. » Et elle avait raison. Les bruits de son don n'avait pas encore parcouru l'école, mais est-ce qu'après tout elle en avait quelque chose à faire ? S'attarderait-elle encore sur des choses si futile ? Son don n'est en rien mauvais. En rien. Alors à quoi bon se cacher.
Lorgnant du coin des yeux Trésor sur son téléphone, la jeune femme laisse tomber sa tête en arrière sur le canapé des Serpentard, soupirant longuement. Comment les classer ? « Par traumatisme. Peut-être que ceux qui ont des problèmes plus poussés pourraient être envoyés vers de vrais spécialistes. Les élèves les moins touchés pourraient alors se retourner vers nous. » Mais comment juger les traumatismes ? Même ceux avec une légère commotion à la tête pourrait se dire presque mort. « Un questionnaire ? Bien que ce soit long à traîté, je ne vois pas encore d'autre solution ... »
La situation était tout ce qu'il y avait de plus compliqué. Des cas difficile à traiter sans aide. Des élèves se disant mourant alors que le seul traumatisme qu'ils aient eu soit de se retrouver en petite tenue devant d'autres élèves, tandis que d'autre peuvent minimiser les effets d'un mauvais sort ou d'une mauvaise chute.
[color=#0B615E]« Je ne sais pas, faut-il des raisons à ces gens pour divulguer des rumeurs infondées ? Le genre de rumeur qui peut détruire quelqu'un ? » Mae secoua la tête toujours en arrière, l'air déçue. [b]« Certains n'ont pas besoin de ça. » Redressant sa tête, quelques mèches de cheveux sur le devant de son visage elle esquissa un léger sourire, celui de la déception. « Ils arrivent bien à trouver des rumeurs sur une pomme mal épluchée, alors sur un évènement de ce genre je n'ose imaginer ... »
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Re: ((pride)) — mae Ven 14 Déc - 14:53
t'hoches la tête à ses remarques. c'est vrai que les gens à poudlard savaient faire d'histoires banales des choses extraordinaires. tch, rien ne les arrêtait jamais ; alors pourquoi une menace de mort le ferait?
« ouais, t'as raison. laissons couler les rumeurs, de toute façon ça sera trop dur de la contenir. »
t'avais plus grande conviction ; c'est pas comme si c'était réalisable, pas la peine de se tuer à la tâche pour quelque chose d'irréalisable. ton sourire vient rejoindre celui de mae - c'est un sourire fatigué.
« le questionnaire pourquoi pas. mais on met quoi dedans? "est-ce que vous avez l'impression de mourir quand vous bougez votre tête"? je sais pas si c'est faisable non plus, faut réfléchir. »
et t'aides pas particulièrement pour ça, trésor. tes iris se balances vers la fenêtre pour regarder au dehors quelques instants. t'aimais les responsabilités, mais celles de préfet te semblaient de plus en plus ternes et futiles.
« bon. on organise un affichage dans la salle commune pour avertir qu'on est dispo, on prépare un questionnaire pour le classement, on prévient palton et lindley... j'ai oublié un truc? »
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