carmin dans ton mal-être [RP SOLO - terminé]

Je vais préciser pr certaine personne qui ne comprendraient pas : Nar pense à ses parents qu'il a rarement vu et qu'il déteste et tout ce qu'il a vécu à cause d'eux et ce qu'ils lui font encore ressentir aujourd'hui. Il exprime intérieurement ce sentiment de haine, de peur, de rage, mais aussi d'habitude d'être regardé par les autres, épié ou des fois totalement pas remarqué, puis il exprime aussi le fait qu'il ne peut pas s'exprimer justement et que tout reste en lui, tout s'entasse, alors vient l'idée du patronus qu'est du coup là pour l'apaiser dans ce moment un peu douloureux
ce ne sont que des ressentis, des métaphores qu'il utilise pr ce décrire ou pour décrire ses envies ( le sang = tuer ) ou ses désirs ( les oublier )
à un moment il parle en "je" parce qu'il veut que tout ce qu'il ressent s'en aille ( laissez moi tranquille ) il parle à la foi de ses sentiments et de ses parents

( c'est pas très clair sobs )

— « crispe ton coeur, crispe tes cris, l’envie d’mourir qui t’as prise ; et vient le vent, vient la vie dans un silence incompris. »

Tu voudrais être un
d é t r a q u e u r,
oublier ces choses,
ces sortes de
p e u r,
tu voudrais faire couler l’or,
le sang,
les tords,
voir leurs yeux,
se fondre dans un reflet,
a n v i e u x,
i n qu i e t
mais heureux.

la noirceur de ton âme
i n c o n n u e,
les sanglots
d’un être
f u n a m b u l e,
les pensées absolues,
les idées saugrenues,
t’as aucune
v e r t u e,
juste une peine
m a l v e n u e.

et tu continues de marcher,
entre ces couloirs,
c o l o r é s,
ces maisons qui bougent,
sans trop s’arrêter,
ces gens qui s’éclipsent,
qui filent
sans trop savoir ;
toi qui siffle ;
contre ton miroir.

Tes yeux se ferment,
songes aux odeurs.
vermeille ;
carmin
dans ton m a l h e u r
opale
dans ton c o e u r.

et ils te regardent, tous,
te regardent,
parfois t’es invisible,
p r é v i s i b l e,
mais t’es là,
toi,
t’es là,
toujours là,
tu demeures,
i n v i s i b l e.
je veux juste que ça s’arrête,
tu supplies,
dans ta t ê t e,

et tu restes Narcisse.
Celui qui tisse ses fils,
qui tisse une toile ;
des r i s q u e s.
t’es Narcisse ;
fine a b y s s e,
émeraude de noirceur,
sanglant dans ta torpeur.


Et tu regardes devant toi. Papillonnant des paupières – iris dilatées dans l’atmosphère. Tes doigts touchent l’air, se posent sur ta baguette – que tu serres. Alors dans un noir presque total – simple lumière émise par la lune – tu murmures ces simples mots :

– Spero Patronum.

Les secondes glissent dans un silence sans fin avant qu’une forme blanchâtre apparaisse. Illuminée – discrète – l’entité. L’animal semble te rassurer. Le souvenir te faire suffoquer.

Renard au regard doux ;
flamme dans ses atouts,
parfum d’encre noir,
du goût du désespoir,
mais la sensation de pouvoir,
d’être ce renard.
Il te regarde,
iris calculées,
il danse dans la scène
contre ton cœur
d é s h a b i l l é

mais d’un coup,
brusque,
il disparaît,
ton palpitant,
s’éteint,
dans son épopée.