[EVENT#7] Groupe 2 — Andy, Joy, Cassiopée, Serafim, Isaac (#WAKANDA FOREVER)

Voici venu le temps

de la folie et du mépris

Alors, tu n’es pas très bon psychologue, Sera, mais tu es presque sûr que c’était le pire des trucs à dire à Andy. Pas après ce discours-là, pas après cette expérience du moins. Et, comme tu l’avais imaginé, la réaction de ta prefette n’avait pas été des plus douces et joviales. Tu abordes une légère grimace en l’entendant cracher son venin. Ouch. Avec le regard de maman en colère en plus. Dur. Vraiment. M’enfin, ça n’y changeait rien au fait que créer des tensions, là, tout de suite, ce n’était pas vraiment idéal et que bah… Cassiopée avait raison. Il fallait se casser d’ici au plus vite.

- « Vous pourrez faire du catch dans la boue dès qu’on sera sorti vivants d’ici, promis les filles. En attendant, je suis d’accord avec le professeur Andersen, cassons-nous rapidos d’ici. »

Tu vas t'enquérir de l'état de ta petite-amie. Beaucoup de choses se sont passées en si peu de temps… Il y a de quoi être secouée. Toi-même, tu l'es. Tu ne sais pas trop quoi penser, en fait. C'est encore trop frais, trop brouillon pour que tu puisses mettre des mots, des idées claires sur ce qu'on éveillés les mots de The Crow. Cassiopée n'avait pas réellement tors, d'un côté. L'égalité n'était pas qu'un souci administratif, c'était un souci de mentalité. Il était facile de faire passer des lois, de changer des textes, mais changer la vision des gens ? Les croyances populaires présentent dans un même peuple depuis des millénaires ? Est-ce que ce n'était pas un combat perdu d'avance ? Pour toi qui étais un fervent militant, pour toi qui avait tes propres combats, ce n'était pas quelque chose que tu voulais ou pouvais accepter. Mais si tu choisissais de te battre… Le parti de The Crow, n'était-il pas la solution la plus rapide et efficace ? Non. Non. Tu ne devais pas y penser, Sera. Réfléchir à chaud, c'était juste le pire plan. Il fallait que tu prennes le temps de ranger tes idées, de coucher tout ça au calme. Tu ne pouvais juste pas… Y réfléchir maintenant. Tu avais le sentiment que tu prendrais une mauvaise décision sinon.

Vos pas vous conduisent au même pont que tout à l'heure. Sauf qu'il n'y a pu de pont. Tu clignes des yeux à plusieurs reprises, comme-ci tu t'attendais à le voir réapparaître comme-ci de rien n'était. Mais il n'y avait toujours pas de pont. Plus de pont. Juste un gouffre et la porte de la délivrance en face de vous, inaccessible.

- « Ah. »

Tu regardes autour de toi. Pas de d’autres passages à premières vues. Ce fichu pont était votre porte de sortie et il n’est juste… Plus là. L’espace d’un instant tu as envie de crier « ACCIO BALAIS » mais est-ce que seulement un balai viendrait à ta rescousse ? T’en doute. Autour de toi Andy désespère, les esprits s’échauffent un peu. Tu ne peux pas dire que tu es serin Sera.

- « Il doit y avoir un autre passage. Ces galeries doivent bien déboucher quelque part à l’extérieur. Sinon… » C’est une option envisageable que pour toi mais il faut bien que tu la soulève. « Il y a toujours la rivière. L’eau débouche toujours quelque part. Si je suis le courant et que j’arrive à trouver la sortie, je pourrais venir chercher de l’aide. Le truc… C’est qu’on sait juste pas dans quel état est l’extérieur. »  

Si c’est la guerre, tu pourrais tout aussi bien te faire tuer en essayant d’aller chercher de l’aide. Entre nous, t’as pas trop envie de mourir. Étrangement c’est pas dans tes plans.

"You also have splendid colors in you do you understand?"

décidément ils avaient décidé que c'était toi l'abrutie du groupe et c'était sur toi que tout retombait du moins c'est qu'ils donnaient à voir c'est ce qu'ils exprimaient sèchement que ça s'entende que ça se pense parce que oui maintenant tu tentais d'entendre les ondes privées tu décidais d'entendre les pensées

et andy se qu'elle avait dit
elle le pensait

cependant tu te contre foutais de son regard autoritaire
qu'elle te regarde le cul si elle le voulait

malgré tout réellement perturbée par ta – plus tant que ça sur le moment – amie tu décides de t’exécuter et de t'enfermer dans un mutisme qui voulait pourtant en dire long et si tu avais une bouteille quelconque dans la main il ne fallait s'étonner de te voir la siffler. oh oui beaucoup de choses s'oubliaient avec certains verres particuliers

en plus tu étais encore sonnée d'avoir entendu ce qu'andy n'avait pas formulé juste dans sa tête juste dans ses pensées
la legilimencie à ton stade de pratique c'est pas facile

vas-y andy si tu veux sauter avec tes supers pouvoirs de cracmolle tu dois pouvoir passer

mais la délégation t'aurait déjà incendié d'avoir touché à leur reine alors autant faire profil bas tu attrapes la fiole d'amortentia et la plume que tu sers fort dans ta main et puis soudain tu attrapes une pierre assez grosse et tu la balances dans le vide

et le son de la pierre disparut avec tes derniers espoirs de descendre le gouffre

pourtant très intéressée par jouer le rôle d'ariel le temps de remonter le fleuve tu te contentes de toiser le groupe avec incrédulité – c'était ça leur solution miracle ? confier le passage à croustibat ?
ce que tu pouvais être chiante quand tu t'y mettais cassiopée
en attendant tu ne pipes mot vu qu’apparemment les seuls moments où tu parais sensée c'est qu'avec des paroles chantées

#7, orphan tu me le paieras

isaac ne mit que quelques instants à réfléchir. bien que peu intéressé par la vie de ces élèves en particulier, il serait fâcheux de ramener un cadavre à poudlard, pourtant serafim semblait présentement leur meilleure option.

« je t'autorise à plonger dans la rivière, marinos. c'est difficile à avouer, mais c'est le plus rapide. de notre côté, vega, mccullen, j'aimerais que vous m'aidiez en sortant vos baguettes. »

tout aurait été plus simple s'ils avaient pu transplaner, mais malheureusement le règlement de uagadou était similaire à celui de poudlard, et l'interdiction n'était que trop peu soulevée, même dans des temps troublés.

« pendant que marinos remonte le courant, nous nous chargerons de signaler notre présence à l'aide de gerbes de lumière rouge au dessus de nos têtes... un signal d'alarme en quelques sortes. »

il lève sa baguette pour donner l'exemple et fait signe à serafim qu'il peut s'élancer.