-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Amis de la Nature + Oisin

Enoch Leszczynski
Eleve cracmol
Eleve cracmol
Enoch Leszczynski
Messages : 158
Points : 335
Amis de la Nature + Oisin Dim 17 Mar - 19:43

amis de la nature
Enoch avait -enfin- terminé sa journée de cours. Double cours d’Histoire dès le matin, une heure trop courte de Potions, Soins aux créatures magiques et Langues. Bref, un soupçon de bonheur dans une journée trop longue et constituée pour lui faire regretter ce jour. Même le cours de sport n’avait pas suffit à le décharger de toutes ces ondes négatives ! C’était donc tout naturellement qu’Enoch s’était dirigé vers la forêt interdite, en quête de ses protégées. Ses devoirs étaient déjà faits (hormis pour les SCM), puisqu’il avait déjà de l’avance et avait pris soin de faire dans le cours présent les exercices des précédents. Futé le gamin. Il avait donc tout loisir de profiter de la fin de ce jour maudit. S’il avait accéléré le pas en quittant les terrains extérieurs, Enoch avait désormais ralenti la cadence, profitant du parfum de la forêt.

Une fine pluie était venue porter de la rosée sur l’environnement merveilleux de Poudlard, mais depuis le soleil avait pris la peine de sécher quelque peu les lieux. Evidemment, Enoch avait dû faire un détour pour ne pas se faire remarquer (ce qui vu sa gueule, relevait déjà du miracle). Pas de carrière d’Auror pour lui, à moins qu’il n’ait recours à la chirurgie esthétique ou à un masque de cosplay. Il soupira longuement. Le Gryffondor avait vraiment le moral dans les talons. Il sentit une étrange pression dans son dos. Marquée, répétée, mais assez peu douloureuse. Enoch se stoppa, fit glisser son sac sur son épaule et l’ouvrir, perplexe. Une brindille en sortit, visiblement mécontente. “Ouais ça va crie pas ! J’avais oublié ! T’avais qu’à pas faire le timide aussi ..." caractériel ce Botruc ! Quand Enoch pensait qu’il s’était fait sauter la tête pour rassurer son pote végétal …

Le petit être s’agita de plus bel. “Non ! On ne ramène pas Retro !” et évidemment, les élans de colère décuplent. “Mais parce qu’il va tout bouffer ! Tu sais bien que c’est un puits sans fin !” et fin de la discussion ! Enoch attrape la brindille et la hisse sur sa tête. Plus facile de se cramponner sur les cheveux, askip. Et il reprit son chemin. Ses plantations ne devaient plus être très loin. Et effectivement, il aperçut le petit carré de terre retournée, avec ses compagnons verts encore humides. Par contre le gars à la mine renfrognée, lui, il était sûr de ne pas l’avoir planté. “hum … salut.” politesse oblige. Enoch le contourne pour l’observer de plus près. “EH mais c’est pas un masque !” ce qu’il avait pris pour un masque japonais avec des cornes. Mais non.

Apparemment, les cornes sortaient bien de sa tête. Enoch ne put s’empêcher d’ouvrir la bouche au risque de gober des mouches. Un “Waouh” avait même failli sortir. Il se reprit finalement, et pensa tout haut. “Bah dis donc … toi aussi t’as joué au chimiste amateur ? Tu t’es pas loupé ! Tu peux pas les couper ou un truc du genre ?” d’autres questions le turlupinaient d’ailleurs. Comment tu mets une casquette ou un chapeau ? Et l’hiver tu mets un bonnet ? T’as pas froid aux cornes ? Ou tu te fais tricoter un bonnet qui protège tes bois ? Trop génial !


let's go !
Invité
Invité
avatar
Re: Amis de la Nature + Oisin Dim 28 Avr - 11:01


Amis de la Nature + Oisin 588542c7702729847a6c7ca4da7cf95b

Amis de la Nature

À la base, tu voulais juste partir bouder dans la forêt. La raison du pourquoi est simple, l’envie. Non, parce que si tu devais faire une liste de toutes les raisons qui fait que tu avais envie de bouder aujourd’hui, elle serait mille fois trop longue.

Tout est raison à bouder, surtout loin des humains et plus proche de la nature. Que ça soit les odeurs du repas ou du petit déjeuner, une remarque jugée déplacer par un camarade — oui, c’est déplacé de lui demander de faire demi-tour, car le cours à changer de salle —, le temps qu’il fait, le manque de ta forêt, une couleur qui ne te revient pas, juste l’humeur du matin en se levant qui est a boudé.

Jamais, vraiment jamais, tu n’as voulu faire croire à quelqu’un que tu étais mature, responsable, adulte ou n’importe quel adjectif débile qui pourrais à un moment donner dire que ce que tu fais n’est pas la dernière des conneries. Savoir se contenir ça sera pour plus tard, pour le moment tu assumes totalement être un boudeur convulsif.

Enfin tu l’assumes parfois. Quand le vent tourne du bon coté une fois tous les trente-six du mois et si les étoiles son aligné parfaitement à midi soixante-quatre au-dessus de l’Atlantide. C’est-à-dire très régulièrement bien évidemment.

Bref, ça n’a rien à voir avec le déroulement de tout ce bordel. Donc tu venais bouder en forêt et tu es tombé sur des plantations. Bien entretenue, mais pas tout à fait la bonne terre pour certain plant. Tu aurais préféré mettre certaine plus à l’ombre, d’autre devrais être juste mis à l’autre bout de la forêt interdite pour qu’elles poussent correctement, voir faire un bout dans la serre, mais pas à côté de cette plantée-là juste à côté.

Techniquement tout ton esprit était en pleine réflexion de tout ce que tu allais changer dans la disposition des lieux pour que la nature ait une vie plus harmonieuse et de meilleurs résultats. Il faudrait voir à créer un système d’irrigation histoire de créer une ambiance un peu marécageuse pour les fougères du fond.

Vraiment à fond dans ta merde quoi. Ce n’est pas à toi, mais pour le bien des plantes tu t’en tamponnes la nouille. OK, tu admets qu’il n’y a pas grand-chose à revoir et que ça se sent que la personne aime ce qu’il fait, mais même, tu veux râler dessus tout de même.

Déjà en train de visualiser quoi dire une odeur humaine et de botruc te prend au nez. Oh ! Quelqu’un. Surement un connard, même si s’en ai pas un il a été décidé par ton esprit que c’est le cas et c’est tout. L’odeur est de trop dans les lieux de toute manière et ça t’agace déjà de base à vouloir grogner juste pour sa présence ici. Peut-être le proprio du bout de terre. Parfait si c’est le cas, une raison de plus pour râler sur lui.

Tu l’accueilles avec ta meilleure grimace grognon et son bonjour te fait ouvrir la bouche pour lui répondre. Juste ouvrir la bouche lentement alors que ta langue choisit soigneusement la première insulte à mettre dessus. Seulement, il y a les questions de l’autre qui te prenne de court et tes yeux qui le regarde comme si c’était une licorne arc-en-ciel venant te promettre amour éternelle en chiant des oursins à l’odeur de banane chantilly.

– Hein ?

Répartis de hauts niveaux que voilà. Un, deux, trois, c’est bon ton cerveau vient de capter et analyser tous les mots et tu vois rouge. L’ignorance comme un rageux tu ne l’as vois pas et ne comprends que de la moquerie là où il n’y a pas. C’est bien que tu ne sois pas sur Twitter.

– Ce n’est pas un putain de masque, escargot écrasé par le cul d’un griffon fini à la pisse. Tu as des dessous pied de slime à la place des yeux où ça se passe comment ? Non, parce que franchement ça se voir bordel de chienne en chaleur dans le Sahara.

Ce que tu dis n’a pas de sens. Tout le monde n’est pas supposé savoir que monsieur Oisin est un semi-cervitaure, ce n’est pas écrit sur ton front et en plus avec le nombre de personne maudite ou d’accident de magie diverse tout aurait pu être possible.

– Et comment ça moi aussi ? Ton visage ce n’est pas juste pour faire genre tu un émo gothique merdique qui se fini à poudre de charbon le soir en imaginant des rituels sur des chèvres justes pour faire so dark sa maman qui boutre la lavande fermentée au formol ?

L’énervement fait place à la curiosité aussi de ton côté, juste avec beaucoup trop de couches d’insulte et il est fort possible que l’autre le prenne mal. Toi tu ne vois aucun souci, mais bon, si on te parlait ainsi tu serais le premier à réagir au quart de tour. Franchement tu es déprimant quelque part.
Enoch Leszczynski
Eleve cracmol
Eleve cracmol
Enoch Leszczynski
Messages : 158
Points : 335
Re: Amis de la Nature + Oisin Mer 1 Mai - 13:55

amis de la nature
Cet élève est un étranger. Enoch en mettrait sa main à couper ! Et visiblement il avait été mal conseillé (probablement par un Serpentard ou un Gryffondor un peu trop joueur) : le pauvre enfant confondait des expressions de la vie de tous les jours avec des insultes plutôt bien pensées ! D’un hochement de tête entendu, Enoch et Vade décidèrent de ne pas lui en tenir rigueur, et peut-être même de lui filer un coup de main pour apprendre les bonnes formules anglaises. Si ce type tombait sur des connards mal lunés (#Serpyagain) il risquait d’avoir des problèmes. Encore que le Gryffondor donnerait cher pour le voir charger et empaler quelques serpents. Machinalement, il se gratta le ventre. Bizarre ce gars. Enoch avait envie de s’accrocher aux cornes. De tirer. De les toucher pour voir la texture. Ou pour deviner par quel sort son interlocuteur avait réussi à se fixer des bois.

Et comme Enoch est déraisonnable, il en choisit une et l’attrapa à pleine main. Visiblement c’était réel, et bien collé. Il relâcha la corne aussitôt. “T’as raison cul de harpie mal torché, c’est aussi vrai qu’un furoncle sur le popotin crasseux d’un Serpentard !” le Gryffondor faisait des efforts, il tentait de communiquer de la même manière que l’étrange spécimen qui se trouvait face à lui. Et pour le coup, c’était pas évident. “Alors gueule de blobfish croisé avec une chèvre naine, ça t’est arrivé comment ? T’es né comme ça ? Ca dû la chatouiller ta mère.” vraiment, ce gars était fort pour parler comme un malappris, Enoch peinait sérieusement. D’ailleurs s’il voulait aider l’étranger à s’exprimer correctement, il ne devrait peut-être pas suivre les mauvaises habitudes que les anglais lui avaient prodiguées.

Avec toutes ces réflexions, il en avait oublié de répondre quant à son propre cas. “La poudre de charbon … putain ouais ça doit grave moins irriter la peau !”. Bizarrement Enoch n’était pas énervé. Il avait tendance à mal réagir face à ses problèmes de peau, mais pour le coup c’était différent. Après tout, l’autre n’était pas mieux loti. Il lécha son index avant de frotter là où il avait dessiné un trait noir, similaire à une agrafe chirurgicale. “Regarde, là c’est du dessin.” et il ôta un piercing de la même forme. “Et là c’est un bijoux. Mais ça fait mal sa mère sur les cicatrices, alors bon, je perce pas partout, je triche un peu. Sinon si tu regardes bien moi aussi c’est du vrai.” et joignant le geste à la parole, Enoch s’approcha. Pas très ragoutant comme vision, mais le type avait demandé alors … “Eh, c’est quoi un gothique j’sais pas quoi là ? J’ai pas une gueule de mannequin mais chui quand même loin de la gargouille, abuse pas.” c’était ça gothique, nan ?

Son regard glissa de nouveau vers les cornes du gars, remarquant une petite brindille sur celle de droite. “Putain Vade ! On a dit que ça se faisait pas de grimper les autres ! C’pas le Mont Everest ! En plus il est petit, lui.” pas plus que toi Enoch. Il avança de nouveau son bras pour récupérer son Botruc, avant de se concentrer sur ses plants. “Au fait, tu fais quoi à côté de mes plantes ? T’as pas l’intention de les abîmer ou de les bouffer j’espère ? Parce que ça aussi c’est réel mon gars, je te laisserai pas faire du mal à mes potes !” le Gryffondor leva son poing, la mine renfrognée. Ça non, il ne laisserait personne toucher à ses petits plants. Sauf s’il s’agit de Billy. Mais là, c’pas Billy.


let's go !
Invité
Invité
avatar
Re: Amis de la Nature + Oisin Dim 5 Mai - 23:18


Amis de la Nature + Oisin 588542c7702729847a6c7ca4da7cf95b

Amis de la Nature

Béni soit tous les êtres de la nature réunis en sont sain. Ce gars était une personne bien. Bon, sauf le coup de vouloir vérifié par lui-même en touchant ses cornes qui a fait sortir un couinement. Sincèrement, s’il n’avait pas parlé juste ensuite tu aurais chargé comme un taureau en furie.

Il aurait était ta cible, la personne que tu aurais tenté de faire du mal avec ta force de moucheron mort. Tu lui aurais vomi encore plus à la figure toute cette colère qui bout en toi et qui semble ne jamais partir avec la frustration que tu emmagasines jour après jour. Seulement il a parlé et c’est devenu une personne bien.

Un coup de foudre amical. Il n’y a pas d’autre mot pour expliquer de comment ton cerveau est passé d’un mode berserker furie à celui de chaton qui ronronne comme une tondeuse en attente de caresse. Le grand écart total.

Tu le regardes avec les yeux grands ouverts et le laisses parler et quand il se met à parler de plante tu même à sourire. Ça fait combien de temps que tu n’aies pas souri juste comme ça ? Beaucoup trop pour par faire une croit sur le calendrier, certes ça ressemble plus à juste le fait que tu ne fais plus la gueule, mais c’est un sourire dans ton monde.

Genre même quand le Botruc t’est monté dessus tu n’as pas hurler, juste laisser faire et fixer cette personne. Est-ce que ce gars est vraiment réel ?

– Bordel de sainte chouette en string fluo avec des rebords en dentelle de yack, tu es trop un connard de fumier en bouse de marmotte blanche à moitié clamser sèche du cul pour être vrai.

OK, c’est une manière de merde commencée à montrer que tu apprécies vraiment ce gars, mais ça vient du cœur. Du plus profond du cœur et c’est plein d’affection, franchement, tu fais de ton mieux pourtant. Vraiment.

– Désolé.

Parce que tu t’es rendu compte que ça ne ressemblait à rien tout de même et que pour une fois tu veux bien faire un minimum d’effort. Genre vraiment. Ce gars t’a menacé pour ses plantes, à pris le temps de t’expliquer ses piercings, parle avec autant d’insultes que toi, à un Botruc et semble pas avoir pris tes mots de travers. Tu ne sais pas d’où il vient, mais c’est beaucoup trop cool pour toi.

– La bouse de marmotte blanche à moitié clamser est un super engrais ultra dur à avoir, genre vraiment, surtout de celle sèche du cul qui en donne un truc qui pourrait presque de te sauver un putain d’arbre crevé.


Non, parce que voilà. Si tu ne lui expliques pas que c’est un compliment, même s’il aime les plantes il ne connaît peut-être pas ce bail-là. Le truc que tu connais juste parce qu’une vielle en a parlé une fois dans ta forêt et que tout le monde en parlait ensuite comme une légende sacrée. Truc de cervitaure en quelque sorte.

Doucement, tu mets ta main vers tes cornes pour bien lui les montrer, comme s’il les avait ratés depuis le début, entre ses allusions ou le fait de les avoir touchés directement. Seulement c’est ta façon de montrer le prochain sujet de conversation sans a avoir faire de transition orale pour ça. La flemme, les interactions humaines qui sont tout sauf simples pour toi.

– Je ne suis pas né avec mes chieuses de bois. Ça pousse, genre comme un putain de bordel de cerf, pareil. Ça pousse, fait mal au printemps quand ça le fait et tombe en hivers comme des merdes de merlan. Jamais au bon endroit. Juste… c’est putain de chamelle en chaleur en plein milieu d’un volcan d’uranium intime alors pas touche.

C’est tellement beaucoup trop calme pour toi, mais vraiment tu as toujours la première impression sur lui qui reste et ton esprit cherche encore de comment le prendre. Bien pour le moment. Quelque part tu ne veux même pas lui expliquer les références moldu que tu lui as sorties, plus tard peut-être, ou pas. Juste là tu veux vraiment repartir sur les plantes et les lui faire changer de place en bonus si possible. Sinon tu le feras toi-même s’il ne veut pas.

– Tu ne les as pas plantés à la putain de bonne place. Même un bourdon malade les mangerait pas tes plantes, pour le moment elles sont putain de toxique à gerbé du sang, même pour elle-même. Il y a un nid de vers merdique par là et si tu ne fais pas bouger le nid ou les plantes ça va mal se passer pour elle bordel de couille. Il manque de filet du diable pour les protéger en plus. Faudrait les mettre plus profond dans la forêt pour qu’elle soit mieux. La clairière à l’ombre vers là où les licornes posent leur bronze serait parfaite.

En même temps que tu lui expliques ça, un peu comme si c’était une évidence de dire cela tu bouges la tête pour faire, selon toi, jouer le Botruc sur toi. Peut-être que tu devrais lui expliquer le coté protecteur de foret et tout ce qui fait de toi ce que tu es toi, mais nope, tu veux juste voir de comment ça va tourner et si tu peux ou non lui faire confiance.

Tu es un con, mais bon, ce n’est pas nouveau.
Enoch Leszczynski
Eleve cracmol
Eleve cracmol
Enoch Leszczynski
Messages : 158
Points : 335
Re: Amis de la Nature + Oisin Lun 27 Mai - 21:21

amis de la nature
Il fait des efforts Enoch. De très gros efforts. Avec un dictionnaire adapté à ce type cornu, les choses auraient été plus simples. Entre son mélange d’insulte et ses phrases à rallonge … le Gryffondor avait laissé sa mâchoire se décrocher et sa tête tomber. Et visiblement son interlocuteur avait bien saisi que lui n’avait rien compris. Même s’il tire une drôle de tronche, le type semble cool. Ça n’a pas l’air de vouloir dire qu’il va l’empaler. Plutôt chouette. D’autant qu’il prend de s’expliquer. La comparaison avec une “bouse de marmotte blanche à moitié clamser” laisse Enoch songeur, et pourtant il saisit bien que ça semble positif. Peut-être qu’il enverrait ça à Bering demain. “T’es mon bro, j’t’aime autant qu’une bouse de marmotte blanche à moitié clamser”. Réaction garantie. Le Gryffondor en profite pour sortir un petit calepin de son sac, histoire de noter l’anecdote. Parce que bon, y a sûrement une part de vérité dans tout ça. Mais aller torcher le cul d’une marmotte, blanche qui plus est, qu’il aurait au préalable immobilisé pour pas qu’elle s’essuie le derrière … il lui faudrait l’aide de Billy, au moins ! Ou du cornu.

Il fallut beaucoup d’effort au Leszczynski pour répondre quelque chose qui ne soit pas décevant. “Je fais pas pousser les arbres moi, mais ça a l’air efficace ton bordel ! Et ça doit être aussi amusant à récupérer qu’écouter une Mandragore ou sniffer un Bubobulb !". Mouais, y avait moins de termes peu reluisants dans ses phrases à lui. Peut-être qu’il avait tout épuisé précédemment ? Dommage, son interlocuteur risquait de se lasser. Il se tut en apercevant les bois de l’intrus. C’était rigolo, certes, mais là tout de suite Enoch se sentait subjugué. Ils étaient classe ces bois. Et le fait que le type les lui montre instaura un grand respect dans l’esprit du Gryffondor. Il se sentait privilégié. Même s’il devait lutter contre l’envie de les toucher, encore. Finalement, il se permit un commentaire. “... ça a l’air encore plus chiant à vivre que ça.” il pointa sa propre tronche. “Mais en même temps … je sais pas c’est cool, c’est comme si t’étais un jardin et que tu pouvais faire pousser tes propres putain de tomates ! Sauf que là c’est des cornes. Je suis grave désolé, j’aurai pas dû toucher sans ton accord.” n’oublie pas le style linguistique, Enoch. “Bordel de merde.” voila.

Comme le type changea de sujet, il décida de ne pas s’éterniser sur la question. Tout comme il n’aimait pas qu’on lui parle sans arrêt de sa peau en mode “écorce de pin”. Enoch pesta contre lui-même : rendre la liberté aux plantes c’est cool, éviter de les tuer c’est mieux. Il était en colère. Pourquoi n’avait-il pas pensé plus tôt à se documenter sur les plans avant de les foutre n’importe où, sous prétexte que le décors était “sympa”. Le Leszczynski se sentit gêné. Son interlocuteur allait vraiment le prendre pour un gland. “... putain je suis vraiment un branleur ! Heureusement que t’es venu foutre la merde sinon tout ça n’aurait servi à rien ! Je suis qu’en quatrième année, on a pas vu ça encore … j’pensais bien faire mais je suis aussi con qu’un Noxia embourbé dans le putain de cul d’un hippogriffe !” pour le coup, il n’avait pas eu besoin de réfléchir beaucoup. “J’vais les déplacer, là maintenant, les pauvres ! Ça va être la merde mais tant pis. Merci pour tes conseils … VADE DESCEND DE SA TETE PUTAIN !” le duo d’abrutis est dans la place.

Enoch se stoppa net dans sa lancée. Trop de questions dans sa tête. Ce type était apparemment plus âgé mais … “Dis, je fais de mon mieux mais apparemment c’pas suffisant. Tu voudrais pas me filer des conseils de temps en temps ? J’ai demandé à voir le programme de l’année prochaine mais la prof veut pas qu’on aille trop vite, et j’aimerai éviter de sacrifier des plantes pour rien. Et je m’appelle Enoch.” tout à l’envers, comme d’habitude. Dialogue décousu, coutume depuis l’enfance. Il ressortit son petit carnet, y ajoutant le nom des plantes et la mention “pas de vers - filet du diable - ombre - bouse de licorne putain” putain ? A croire que son interlocuteur déteignait sur lui. “D’ailleurs, je sais pas si je ferais pas mieux de les ramener à la serre : je sais pas du tout comment me procurer un filet du diable.” déception visible sur le visage, Enoch est peiné. Faire goûter la liberté à ses protégées, pour les reconduire dans leur cage dorée, c’est hypocrite. Le Leszczynski observe le Botruc se balancer sur la tête de l’intrus, absent.

Invité
Invité
avatar
Re: Amis de la Nature + Oisin Dim 16 Juin - 10:47


Amis de la Nature + Oisin 588542c7702729847a6c7ca4da7cf95b

Amis de la Nature

Un faon. Enoch est un faon. C'est limpide, il fait des efforts, tu le ressens et apprécie à sa juste valeur ce qu'il fait. Bon, peut-être pas à sa juste valeur, car tu as une notion des valeurs biaiser, mais les faits sont là tout de même.

Pourtant le bougre est arrivé à ta faire sortir un rire de ta gorge, un franc, qui t’a pris par surprise et que tu n’as pas su réprimer à coup d’insulte. Un qui t’a fait vraiment sourire pour une fois, sans qu’on ai l’impression que tu venais de mordre dans un citron vert juste avant.

Cela fait combien de temps depuis la dernière fois que tu ne t’es pas autorisé à faire cela ? Un peu trop longtemps. À croire que tu as une malédiction qui dit que la fin du monde arrivera si jamais tu rigoles et te détends un peu. C’est une bonne chose de rire pourtant.

Il faut dire que le coup des tomates était parfait. Ta main gauche vient caresser doucement l’un de tes bois, alors que l’autre tente de caresser le Botruc toujours sur ton crâne. Vraiment, ça fait du bien d’être un peu plus détendus.

– Respire bordel d’hirondelle en migration. Certaines sont putains de super bien placer tout de même. Puis si tu les avais laissées là sans soin, oui elles seraient dead, mais ce n’est pas le cas. J’ai merdé tout plein de putains de fois comme un déchet digéré par une vache espagnole avec la chiasse.

C’est tellement ironique que ça soit toi qui lui demande de se calmer, toi qui tente de faire redescendre la pression à ton échelle, tout simplement toi qui admettes que tu n’as pas été parfait avec les plantes tout le temps et que tu as merdé aussi. De toute façon tu es nul en explication, il y a qu’à voir tes réponses aux questions, même pour des examens important quand tu trouves les questions trop connes tu n’y réponds même pas vraiment. C’est con aussi.

Seulement maintenant tu cherches aussi à savoir de comment le rassurer un peu, faire qu’il ne se mette pas en PLS à cause des plantes et qu’il agisse pour que ça aille mieux. Parce que ce n’est pas encore mort pour elles. Sinon tu serais encore en train de lui hurler dessus comme un poisson pourri pour ne pas savoir s’en occuper comme un putain d’attardé.

Tu avances et tentes une approche que ta mère a avec toi parfois. Ou en fait tout membre de ta famille à avec toi. Tu tends la main et lui tapotes la tête doucement, un peu comme une caresse à un petit animal. Il y a un éclair dans ton esprit en comprenant que ta famille te voit comme un putain d’animal de compagnie. Bordel. Ton air se renfrogne complètement et tu as l’air passablement énervé.

– On ne va pas les ramener à la serre, si tu te fais capturer par les bordels de prof qui ne comprenne rien à la nature tu vas avoir des soucis de sa mort en couche culotte. Le filet du diable on ne va pas s’en procurer tête creuse, on va apporter les plantes à lui. Pour le plus urgent on fait de suite, on s’occupe de la colonie de putains de vers et le reste on fera plus tard quand tout aura récupéré et pourra être déplacé. Deal?


Cela te semble d’une logique parfaite. Sans plus d’explication tu arrêtes ton mouvement sur sa tête et le fixes comme en attente de voir si tout imprime. Tu attends surtout de voir si le moral va revenir et si tu dois ou non continuer de lui caresser la tête.
Enoch Leszczynski
Eleve cracmol
Eleve cracmol
Enoch Leszczynski
Messages : 158
Points : 335
Re: Amis de la Nature + Oisin Ven 21 Juin - 11:43

amis de la nature
C’était étrange comme rire. Mal associé au regard adressé. A croire que son interlocuteur n’avait pas l’habitude de se fendre la poire. Sa vie ne devait pas être amusante. En même temps, s’il était réellement un étudiant étranger, peut-être qu’il ne comprenait tout simplement pas les blagues de ses camarades de Poudlard ? Enoch lui adressa donc un sourire, histoire de l’encourager à rigoler plus souvent : d’abord ça fait du bien, et en plus c’est un peu la marque de fabrique des Gryffondors. “Eh les gars on s’éclate dans la Maison du Lion !”, “Regardez comme on se rit du danger”, “Toujours beau gosse sourire colgate pour un Gryffondor”. Il évita néanmoins de partager sa pensée, de peur que son nouvel ami ne prenne peur. La tête du gamin pencha lourdement sur le côté. Vraiment ? Un gars qui semblait si calé en botanique, qui d’un seul coup d’oeil avait pu déceler les faiblesses de ses plantations, s’était déjà trompé ? Le Leszczynski avait du mal à le croire. Et pourtant “bordel d’hirondelle en migration” (fallait qu’il s’achète un cahier pour ressortir toutes les expressions de ce gars) il fallait bien commencer quelque part.

Enoch a failli aboyer. Ou remuer la queue. Il ne saurait dire. C’était étrange comme tentative de réconfort, et pourtant la main du semi-cervitaure tapotant sa petite tête vide lui procura une sensation de satisfaction. Une sorte de “t’inquiète morveux, le papa de Bambi va t’aider” silencieux. Il ne s’offusqua pas. Et ne chercha pas non plus à se dérober. C’était étrange comme situation : ce type qui semblait être une boule de nerfs à fleur de peau tentait de lui redonner confiance en lui. Et ça marchait. Enoch se mit au garde à vous, sans même s’en rendre compte, et prit un air des plus sérieux. ”Bien chef ! La colonie de bâtards de vers, j’m’y colle !”, et effectivement, le Leszczynski retroussait déjà ses manches pour s’attaquer au problème prioritaire du jour. Peut-être qu’il aurait été malin voire judicieux de planquer des outils dans le coin. Des râteaux, des arrosoirs, des pelles … mais c’était passé à des kilomètres des préoccupations d’Enoch et Billy.

Alors autant attaquer le mal à la racine … avec les mains ! Trifouiller la terre, c’était pas un problème. Toucher des insectes, pas un problème non plus. En revanche une meute d’insectes qui grouille … Enoch fit la grimace. Mais il n’avait pas le choix : la survie de ses plantes adorées en dépendait ! Alors il se laissa tomber à genoux et commença à dégager la faune pour dénicher les vers. ”Au fait, j’m’appelle Enoch ! Ca fait longtemps que tu t’intéresse à la botanique ?” ouf. Il avait failli lâcher un “ou alors c’est parce que t’es à moitié dada avec des cornes ?”. Pas sur que son interlocuteur aurait apprécié. Quelque chose lui chatouillait le ventre. Dedans. Quelque chose le mettait mal à l’aise. Si Enoch avait essayé de le taire jusque là, les mots de son camarade résonnaient en boucle. Il préféra mettre les choses au clair dés le départ. Cessant son activité, il se retourna vers son comparse histoire de bien faire comprendre que le sujet n’était pas ouvert à la discussion. ”Au fait, chui pas d’accord. Y en a des “bordels de profs” plus cons qu’un éruptif en chaleur, mais Madame Zelda elle est cool. Elle est grave putain de cool même. Elle s’y connait à mort et même quand elle me choppe à piquer dans ses bébés elle me punit en me laissant les replanter à l’air libre. Alors tu respectes Madame Zelda. Les autres j’en rien à foutre, mais pas m’dame Zelda.” et il était des plus sérieux.

Enoch en avait serré les poings, sans s’en apercevoir. Tout pouvait partir en cacahuète en une fraction de seconde, mais ça avait été plus fort que lui. Madame Smith est sa prof préférée, elle est gentille, lui file tout un tas de conseils, de baumes, … alors pas touche. L’incident lui semblant clos, il se remit à la tâche. ”Au fait, tu veux que je les mette où ? Genre c’est quoi le mieux pour eux Grand Chef ?” parce que oui, tel que c’était parti, le demi-cervitaure deviendrait son mentor en repiquage de fleurs !

Invité
Invité
avatar
Re: Amis de la Nature + Oisin Jeu 27 Juin - 13:57


Amis de la Nature + Oisin 588542c7702729847a6c7ca4da7cf95b

Amis de la Nature

Ça donne un coup violent dans la poitrine. Te coupe le souffle à l’entente du mot chef. Le coup est violent, mais il te rend tellement heureux d’avoir ce qualificatif. Plus que le mot il y a tout l’enthousiasme de ton faon qui est présent dans la voix qui fait faire des remous à ton ventre.

Tu saurais faire tu aurais rayonné d’une superbe sourire. Tu aurais su te détendre vraiment sans réfléchir aux conséquences de baisser ses barrières. Tu aurais juste su péter un coup et être un vrai lion, alors tu lui aurais souri comme jamais.

Mais à la place sur tes lèvres vient une grimace qui ressemble le plus à un sourire. Tes lèvres ne savent pas trop ce qu’elles font et tes joues avec seulement ça ont déjà mal. Son enthousiasme pour détruire cette putain de colonie te fait du bien à voir, c’est plus que plaisant tout cela.

Pour une fois tu fais vraiment attention à quelqu’un. Le laisse faire, mais note mentalement ce qu’il faudra prendre pour que la prochaine tout soit plus simple. Parce qu’il y aura des prochaines fois. Après tout il a osé faire ce que tu n’as jamais fait et pour ça il mérite du respect et que tu lui apprennes aussi ce que tu sais.

– Enoch, j’avais capté ton nom de brioche. Moi c’est Oisin, Oisin Spudmore. Ma famille fabrique des balais, ça aide à connaître parfaitement les bois, le reste… hum… La génétique aide pas mal putain de sa chance pleine de méfiance à l’odeur de sueur tueur. Donc depuis ma putain de naissance je m’y penche dessus.

Un jour tu auras une forêt à protéger. Un jour tu seras lié à un coin de nature. Un jour malgré l’erreur que tu es ta nature de cervitaure réclamera que tu agisses selon ta place. C’est ce qui te pousse déjà à autant aimer la nature sans aucun préavis. C’est vital de la connaître. Mère Nature est une part de toi et un peu injuste pour Enoch qui semble aimer les plante de ne pas avoir ce lien qui pulse en toi.

Par contre tu lui fais des yeux ronds comme des billes quand il défend bec et ongle, Madame Zelda. Qu’est-ce qu’il raconte comme connerie le petit ? C’est le souci quand on s’exprime mal comme toi, les non-dits qui semblent évidents pour toi ne le sont pas pour les autres. Visiblement celui-là est passé complètement à travers.

– Mais tu as de la marmelade de moustique dans le crâne où ça se passe comment ta connexion de neurones en préretraite ? J’ai parlé des putains de prof qui s’y connaisse pas trou du cul ! Bien entendu que l’une des seules profs viables de cet établissement rempli de demeuré n’est pas comprise dans le lot. Franchement, tu as déjà fait un tour dans la serre ? Les plantes malgré le fait d’être là-bas sont tellement putain de belle et c’est comme si elles chantaient. Enfin ça se ressent qu’elles ne sont pas tristes.

Même si tu as du mal avec toute la partie écrite des cours de botanique, tu as un profond respect pour les gens donnant cours dans cette matière. Parce que c’est la nature et donc super bien.

Tu secoues doucement la tête comme si de toute façon ce n’est pas grave. Qu’il n’y a aucun souci ! Le plus important c’est les plantes avant tout le reste. Tu te baisses et creuses un peu avec lui dans le trou de vers pour l’aider dans sa tâche de déloger les fouineuses, il faudra revenir avec soit des potions soit une chouette pour finir de faire disparaître le nid.

– On va faire du repérage vers le filet du diable que je connais, voir si on a pas bestiole dangereuse entre et surtout s’il y a de la place pour tes bébés. Ça ne sert à rien de les bouger si c’est pour en clamser d’autre.

Tu pousses un long soupir et proposes la solution alternative sinon.

– Ou on termine avec les larves et on va voler un filet du diable direct dans la serre et faire d’ici leur paradis. Je te laisse choisir Soldat Faon Brioche.

Tu l’as adopté, plusieurs phrases sans insulte et un surnom de merde.

Parfait.
Enoch Leszczynski
Eleve cracmol
Eleve cracmol
Enoch Leszczynski
Messages : 158
Points : 335
Re: Amis de la Nature + Oisin Dim 30 Juin - 21:30

amis de la nature
Enoch lui chercherait des remèdes un jour prochain, des fois que ses crispations soient en réalité une maladie. Mais le Gryffondor préférait attribuer les grimaces du semi-cervitaure à un manque de compétence. Donc il apprendrait à sourire à son comparse. Quitte à se prendre deux cornes dans les fesses. Par contre … le mot brioche résonnait dans l’esprit du gamin. En quoi Enoch pouvait être associé à une brioche ? Il n’avait pas un gros bidon, pas de joues joufflues, il n’était pas comestible (y avait qu’à voir la cuisson de la viande) … probablement une nouvelle erreur de traduction. Même si au fil de la conversation il commençait à se dire que cet élève n’était pas si étranger que ça : peut-être était-il tout simplement un peu bizarre. Ce qui n’aurait rien de surprenant dans la Maison du Lion. Oisin en revanche, c’était bien moins courant comme prénom. Un avantage non négligeable : impossible de le confondre avec quelqu’un d’autre ! Enoch ne l'oublierai pas. En revanche son nom de famille lui sonnait comme une douce mélodie à l’oreille.

Spudmore. Les fabricants de balais. Les putains d’artisans qui avaient donné des sueurs froides à Enoch durant toute son enfance. Il rit jaune, toujours à l’ouvrage. ”Tu vas rire, mais j’ai passé des heures à me trafiquer les foutus neurones en quête du putain de balais parfait ! Ta famille m’a donné des sueurs froides de phoque en rute !” ça c’était la partie amusante. Il fit une courte pause. ”Mais finalement c’était du temps perdu : j’peux pas voler, et j’ferais jamais de Quidditch.” bam le poignard en plein coeur. On appelle ça une tentative de suicide non ? Toute son amertume et sa frustration avait transpiré dans cet aveux. Être un Krakmou c’était déjà pas amusant, mais en plus voir ses rêves s’envoler loin hors de portée, littéralement … Mais à nouveau tu te recentres sur ta personne Enoch, soit pas si égocentrique ! ”En tout cas un nom sacrément cool ! Avec un héritage ultra stylé ! Ca doit être sympa de taper la discut’ avec un chêne !” encore une remarque enfantine, made in Enoch.

Le Leszczynski laisse échapper un soupir de soulagement à l’écoute des compliments (c’est bien des compliments, hein ?) fait sur Madame Zelda. Tout va bien. Non pas qu’il aurait eu la trouille de sa vie de coller son poing dans la gueule d’un demi-corné, mais ce type avait l’air vraiment sympa et Enoch s’y était déjà attaché. D’autant qu’en plus d’être un puit de savoirs en terme de Botanique, le gamin le trouvait rigolo et des plus sincères. Bref, carton plein. Il acquiesça donc, satisfait que le conflit n’ait pas à émerger. Un rire amusé jaillit même de ses lèvres déliées : de la “marmelade de moustique” et des “neurones en préretraite” ?! ”J’t’aime bien Oisin, t’es rigolo !”. Dénué d’intérêt, mais sincère.

Enoch observa le semi-cervitaure lui filer un coup de main, impressionné par tant de détermination et également toujours tenté de toucher ses appendices. Le Soldat Faon Brioche jeta un regard à gauche, puis à droite. Pas de petit Bambi. C’était donc lui la brioche promue au rang de soldat cervidé. Ce qui restait flatteur : s’il savait qu’il n’aurait jamais de petites cornes comme Oisin, ça signifiait qu’il l’acceptait à sa façon. Un peu. Non ? Il réfléchit donc un instant avant de se mettre au garde-à-vous. ”Je veux bien inspecter ton pote Filet du Diable, Sergent Cerf Botaniste !” … ça vole pas haut. Vous l’avez, le jeu de mot en mousse ? ”Et si ça ne convient pas, t’inquiète, j’ai un aspirant complice avec qui subtiliser la cible sous le nez du Colonel Zelda !” bah voila, il s’était encore pris au jeu Enoch. Le Gryffondor s’était déjà redressé, prêt pour l’exploration !

Encore que s’ils tombaient sur des bestioles hostiles, Enoch ne pourrait que leur jeter des cailloux. Tout l’espoir de cette mission reposait sur l’aguerri Sergent Cerf Botaniste !

Invité
Invité
avatar
Re: Amis de la Nature + Oisin Dim 7 Juil - 16:19


Amis de la Nature + Oisin 588542c7702729847a6c7ca4da7cf95b

Amis de la Nature

Tu ne ris pas du tout. Genre, vraiment, pas du tout. À aucun moment. Tu as même une boule au niveau du ventre quand tu vois ce que le nom de ta famille semble faire remonter comme souvenir à Enoch.

Pour le coup tu détestes ta famille. Pas vraiment, mais tu aurais voulu qu’elle ait fait des avancées technologiques magiques plus important plus rapidement. Ne pas laisser les balais être utilisable par ceux ayant de la magie en eux.

Tout le monde a un bout d’étincelle de magie en soi. En tout cas, tu le vois ainsi, même si la réalité te donne tort. Il y a quelque chose qui permet aux moldus et cracmols d’utiliser les amulettes. Par cette même logique il faut voir de comme rendre ça utilisable pour voler.

Les idées commencent à tourner à vive à l’allure. Jamais avant aujourd’hui tu n’avais autant voulu travailler personnellement sur l’ensemble d’un balai pour lui donner vie. À tes prochaines visites chez tes parents tu emprunteras les livres sur les inventions familiales.

Peut-être même, les faire parvenir tout de suite.

C’est une bonne idée, en tout cas tu y crois très fort.

– Tu pourras voler, triple buse d’antabuse placé dans une cambuse. Je te ferais voler.

C’est une promesse. Une ligne de conduite que tu viens de te créer là tout de suite. Même si ça te prend toute une vie, voire deux ou plus, tu trouveras un moyen de le faire. Tu es un Spudmore, les balais c’est dans le sang, tu auras la solution à un moment.

Ça fait un moment que tu n’as pas pris une décision sur l’ensemble de ta vie sur un coup de tête. Qu’importe si ça te fait dire adieu à tes plans d’avenir initial, celui-là est plus important. Il est devenu plus important en quelque phrase de l’autre côté.

– Tu es officiellement mon putain d’oiseau maso nourri aux chauves-souris remplies de pot-pourri testeur plein de spoliateur. Si t’oses dire non, je te défonce.

Vraiment d’un agréable sans nom de se faire proposer d’être testeur de balais expérimentaux.

Le sérieux quitte ton visage et semble s’outrer des mots de son faon.

– Je ne suis absolument pas rigolo ! Les phoques bourrés au thé de gentiane peut-être, mais j’en suis putain de pas un ! Retire les bouchons de liège mal fait de tous les orifices qui te font penser cette horreur.

Tu ne vois pas ce qui l’amuse. Pas du tout. Puis tu voudrais être un modèle et une part ne sais juste pas de comment réagir à tout ce qui se passe dans votre échange. Tu es beaucoup trop sociale pour une seule journée de ta vie.

Comment les gens font pour interagir plus souvent entre eux ?

Tu n’en as aucune idée et tu ne veux même pas savoir. Tu es déjà au bord de l’explosion d’un surplus d’interaction avec une seule personne, pas besoin de plus.

Tu ne tiques même pas au surnom donné. Enfin si tu tiques totalement à une partie très importante selon toi.

– Chevreuil. Un putain de chevreuil. Ma famille sont des chevreuils, pas un putain de cerf.

Oui, c’est ça le plus important. Le plus important de tout. Mais il ne doit juste pas voir les différences évidentes pour toi. Ça va venir. En tout cas tu y crois dur comme fer à ça.

Tu secoues la tête et lui prends la main. Comme un enfant. Comme surtout faisait ta famille quand tu apprenais à te déplacer dans la forêt pour ne pas marcher au mauvais endroit ou te perdre parce que tu aurais été distrait par un papillon.

Tu étais souvent distrait par les papillons étant enfant.

– On verra le reste plus tard. Pour le moment tu avances vers le paradis de tes plantes.

En vrai, tu n’as même pas fait attention à ton geste. C’est un faon et tu es plus grand pour une fois. C’est peut-être ça d’être l’aîné.

Il y a une chaleur douce dans ta gorge.

Tu te sens tellement bien aujourd’hui.

Tu le noteras.

Promis.
Enoch Leszczynski
Eleve cracmol
Eleve cracmol
Enoch Leszczynski
Messages : 158
Points : 335
Re: Amis de la Nature + Oisin Ven 12 Juil - 22:08

amis de la nature
“Je te ferais voler”. Grave erreur Oisin, Enoch n’oubliera jamais ses mots. Jamais. Il les remâchera comme un chewing-gum et te les recrachera au visage tous les quatre matins. Comme une grosse bulle qu’on travaille pendant des semaines. Pendant des mois. Il hésite Enoch, il grimace. Oisin semble sincère. Il ne se moque pas. Il semble déterminé. Peut-il se permettre de laisser l’espoir naître à nouveau dans son coeur déjà tuméfié ? A quel point la déception serait grande s’il s’agissait à nouveau d’une utopie d’enfant égoïste ? Peut-être devrait-il se contenter d’en parler à Béring avant. Voir si le projet lui semble réalisable. Voir s’il doit grandir pour de bon ou s’il peut s’autoriser encore quelques rêveries. Enoch est en pleine bataille intérieure. D’un côté, on a été catégorique : pas de magie, pas de balais. 1 +1 = 2. Filet du Diable + Obscurité = Gros problème. Une équation simple, logique, vraie. Mais de l’autre …

Un semi-cervitaure capable de discuter avec une forêt, adepte de botanique et issu d’une lignée de fabricants de balais renommés … ça laisse songeur. De toute façon Enoch n’a pas le choix : il vient de recevoir une promotion sans même l’avoir demandé. Même s’il s’interroge sur la notion de “testeur plein de spoliateur”. Enfin sur toute la phrase, en fait. En tout cas c’est pas dangereux, hein ? Après tout Oisin doit savoir ce qu’il fait, sans quoi il ne lui en aurait pas parlé. Peut-être même que l’idée a germé y a déjà des plombes ? Oui, Oisin est un génie visionnaire, Enoch montera sur un balais pour raffler la coupe à son cousin d’ici l’an prochain ! Alors il hausse les épaules, plus ou moins convaincu. ”T’as pas intérêt à me filer de faux espoirs sinon c’est moi qui te défonce, gueule de poulpe dopés aux analgésiques et aux suppôts contre la chiasse !” bop, ça manquait de conviction comme insulte. ”Mais si t’y arrives … tu vas être riche Oisin ! T’auras de quoi t’acheter tout un pays où faire pousser plein de plantes !” le pied.

Encore qu’un pays où tu dois réfléchir quinze mille ans avant de poser le pied par terre … ça serait tordu. Pourtant l’idée plairait sûrement au Spudmore. Tiens d’ailleurs … venait-il de se faire un nouvel ami ? Le genre d’ami chez qui il pourrait aller farfouiller pendant les vacances ? Il n’en avait pas beaucoup de ceux-là. C’était comment chez un semi-cervitaure ? Chez un créateur de balais ? Peut-être qu’il pourrait apercevoir de plus près des modèles de grande qualité ?! L’idée l’emballa aussitôt, balayant tout sérieux de son esprit. Enoch souriait. Bêtement. Comme un demeuré. D’abord de cette vision totalement outrancière (ouais, il allait s’inviter chez les Spudmore, tranquille Emile), puis de la réaction de Oisin. Bien sûr qu’il est drôle le Sergent Chef ! Pourtant le Leszczynski n’insiste pas.

Encore qu’il grimace à nouveau. Il est con Oisin ? ”Ouais un chevreuil si tu veux, mais réfléchis : Sergent Cerf c’est un bon jeu de mot. Sergent Chevreuil tu trouves ça drôle toi ? Ou alors comme les vrais gradés, on te file des initiales genre Sergent Cerf C. B., ça fait ultra secret. Le Sergent Cerf Chevreuil Botaniste. Mon pote Leslie il est grave doué pour trouver des surnoms amusants comme ça !”. Peut-être un peu à côté de la plaque Enoch, mais t’aimes bien. Alors tu campes sur tes positions. Faudrait pas que ton nouveau mentor prenne trop l’ascendant sur toi non plus !

Comme un morveux de quatre ans, Enoch s’était laissé entraîner vers le cœur de la forêt, sans la moindre appréhension. D’abord parce que Oisin semblait savoir ce qu’il faisait. Ensuite … ensuite parce qu’il voyait l’ombre de Béring devant lui. C’était comme ça que son cousin l’avait peu à peu fait sortir de son antre. Lui devant, illuminant la plèbe, et Enoch derrière, à l’abris de ce halo de lumière. Ce contact et ce bouclier l’avait toujours rassuré. Et Oisin sans le savoir lui avait procuré un sentiment proche. Apaisant. Encore qu’ils partageaient quelque chose de tout à fait différent : si Béring était éblouissant, Oisin était différent. Comme Enoch. L’un avait ses cornes, l’autre ses cicatrices. Encore que le premier arborait pleinement sa distinction. ”J’espère que ce paradis ne va pas me gober quand même, j’ai pas encore été confronté à un filet du Diable et je pète pas des paillettes” ou quoi que ce soit d’autre qui fasse office de source de lumière.

Contenu sponsorisé
Re: Amis de la Nature + Oisin

Amis de la Nature + Oisin
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» force de la nature
» s.o.s besoins d'amis
» Les sms sont vos amis — Shaelyn
» petits secrets entre amis - billy
» Gab et ses amis sont dans la place ! (Okay, j'ai un peu trop pris la confiance...)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dabberblimp ::  :: Extérieur :: Forêt interdite-
Sauter vers: