Il y avait tous ces bruits ambiants, des chuchotements agacés, des rumeurs et des pleurs. Des visages familiers, d’autres beaucoup moins, et il ne se sentait pas l’envie de lutter aujourd’hui. Bartolomeo s’était rendu de son pas le plus rapide dans un petit coin à l’abri des regards, là où, peut-être, il parviendrait à ne pas faire trop de dégâts. N’attaquer personne alors que toute sa tête lui hurlait le contraire, et, à cette heure de la journée, les voix déchaînées ne faisaient que trop l’agacer. À ce rythme là… Ça n’irait pas. Non, ça ne va même pas. Il n’y arrive pas, pas à temps, il avait été trop lent. Alors de son regard océan devenu émeraude, il avait jaugé du coin de l’œil les rares élèves qui traversaient le couloir du quatrième étage. Il s’était arrêté, avait senti leur odeur, si attirante odeur qu’il n’avait pas pu dresser plus de barrières -celles qu’il avait s'étaient déjà toutes brisées de toute façon.
La porte de la salle de classe s'était refermée dans un léger clic alors qu'il en était sortit.
L’esquisse carnassière qui s’était étirée, Libertà avait sourit. Il avait sourit, puis avait rit aussi, mécaniquement. Presque joyeusement, tellement que ça lui donnait un air flippant, avec la noirceur que l’on captait de son regard malgré leur couleur de sang. Libertà avait soif, de vengeance, de vie. Soif tout court. Une main à sa gorge qui lui brûlait, il avait entamé une marche très lente vers une silhouette, et puis une autre, malgré les protestations de Bartolomeo qui lui filaient la migraine. Son colocataire n’était pas complètement inconscient… Tsk.. Ce p'tit con se contrôle mieux qu’avant. Mais il n'avait pour l'instant pas la priorité.
« Ta gueule Bart’, et en réponse à l'autre il avait craché sur le sol avant de s'éloigner. »
L'allure plus brutale, les gestes carrément plus brutaux, aussi. Il y avait parmi ces silhouettes celle bien connue de miss la préfète en chef. La tienne, Mae. Et le sourire s'était agrandit, Libertà au regard joueur, pervers presque meurtrier. Libertà au regard fou s'était approché. Rapidement.
Passé devant. Plaquée au mur, ses mains t'entourant.
Laisse-moi m'amuser un peu mon chaton. Laisse le te dévorer.
« Toujours si détestable, Mae, avait-il commencé presque trop calmement. T'es à croquer. »
Il en avait le corps qui tremblait, camouflé par son uniforme et la longue cape qu'il portait. Habile provocateur, il n'était même pas certain finalement que tu le connaissais, mais qu'importe. Prends le temps d'observer la folie de ses yeux Mae, ça le fait saliver. Et il n'attend plus que tu résistes ou que tu tentes de te dégager pour essayer de se prouver qu'il était bien en vie. Que c'était bien lui, qui te terrifiait. Parce qu'il adorait ça, encore enfant turbulent. Parce que, qui d'autre pourrait à ce point t'effrayer ? Dis lui Mae.
Dernière édition par L. Bartolomeo Albertini le Lun 6 Mai - 23:53, édité 1 fois
Mae L. Greengrass
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Re: afraid of (mae) Dim 28 Avr - 23:26
featuring bartolomeo & Mae
« afraid of »
Le regard perdu dans la foule, la jeune femme essaya tant bien que mal de trouver un endroit à l’abri des regards pour se reposer. Loin de toute cette agitation qui résonne dans sa tête comme un cloché qui sonnerait sans jamais s’arrêter. La dernière réunion de The Crow et le reste de son équipe avait plongé la jeune demoiselle dans une paranoïa presque maladive, se sentant observée à longueur de journée. Il fallait qu’elle se calme. Respirer. Prendre une grande bouffée d’air, vider cette tête qui ne demande qu’à exploser, et fermer les yeux quelques secondes. Sa cape de préfète en chef sur le dos, et sa robe ébène tombant sur le haut de ses cuisses, elle marcha d’un pas rapide dans le couloir la tête ailleurs, avant d’être arrêter sans savoir pourquoi, ni part qui.
Elle fût rapidement plaquée au mur sans connaître la raison. Détestable ? Le regard noir et sa baguette en main, elle pointa doucement sur les hanches du jeune homme la pointe de son arme avant de reprendre. « Quel est le nom du gueux qui ose me toucher ? » Mae pouvait sentir son corps entier trembler contre le siens, il n’était pas aussi serein que son regard laissait croire. Ses prunelles vermeilles dans les siennes, elle reprend sans baisser sa garde, ses doigts fortement agripper à sa baguette. « A croquer tu dis ? » Plissant les yeux elle rapproche son front de lui, claque sa langue contre son palais. « Si tu tiens tant à continuer à pouvoir utiliser ta mâchoire, tu ferais mieux de faire demi-tour. »
Il n’était pas question de se laisser faire, pas une seule fois. Il connaissait son prénom, et en tant que préfète en chef, et Greengrass cela ne l’a choqua pas une seule seconde. Elle essayait de plonger au plus profond de ses songes pour mettre un nom sur son visage. Quand soudain elle se souvient. Cette chevelure. Ce col doré. « Albertini, n’est-ce pas ? » Mae roula des yeux alors que son front reste collé au sien. « Je doute que tes compères de maison apprécie le petit pactole que tu viens de leur faire perdre. »
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L. Bartolomeo Albertini
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Re: afraid of (mae) Mar 7 Mai - 0:33
Des soupirs amusés qui s'égarent de ses lèvres, des soupirs languissants, d'un son presque fou comme une invitation à aller au bout de tes paroles. C'est ça Mae, c'est ça défend toi, attaque le. Il n'attend que ça. Et l'esquisse qui s'étire un peu plus à la sensation de ta baguette contre lui ne fait qu'attiser d'avantage son envie. Les proies les plus charmantes restaient celles qui luttaient jusqu'au bout.
Jusqu'au bout oui.
Avant de sombrer dans la peur et la folie, elles aussi. Allons Mae, et il te prononce ces mots à haute voix tu sais. Allons. C'est presque tendre, faussement amical. C'est d'un mesquin virant au malsain, les mots qui franchissent ses lèvres pour s'accrocher à toi. Fais attention au loup, Mae, c'est une mise en garde qu'il te susurre gentiment malgré les menaces que tu lui adresses. Fais attention au loup, Mae, c'est une provocation qu'il t'adresse, une invitation qu'il te lance en appuyant un peu plus son front contre le tien et son bassin contre le bois de ta baguette, refermant ainsi la prison qui t'entoure pour ne plus te laisser t'échapper. Tu vas te brûler, et il en rigolera et il en rit déjà même. C'est faible et imperceptible, seulement visible dans son regard qui ne quitte pas le tien une seule seconde. Jamais. Parce qu'il sait que tu te défendras, et il n'attend que ça.
Son sourire s'agrandit un peu plus lorsque tu mentionnes son nom, un frisson venant secouer l'entièreté de son corps. C'est un délice de t'entendre le prononcer aussi sévèrement parce qu'il t'imagine l'appeler en lui suppliant d'arrêter. Et tu le supplieras, tu n'y couperas pas. Le jeu en valait bien trop la chandelle pour que tu n'en fasses qu'à ta tête, jolie Mae.
« Bingo, souffle-t-il avant que la suite ne lui arrache cette fois un rire vrai et cruel. Oh Mae, douce Mae si tu savais. Tu crois vraiment, et son sourire en riait encore l'empêchant de s'exprimer correctement, que c'est quelque chose qui m'importe ? »
Non bien sûr que non. À Bartolomeo peut-être. Mais pas à Libertà.
Et Bartolomeo n'était pas là pour sauver les meubles, il était parti s'enfouir au fond de son coeur pour tout oublier et laisser aux voix qui résonnaient parfois au loin le loisir de pouvoir observer les meilleures scènes.
« Ça me blesse... »
Oh bien sûr que non, mais c'est amusant de simuler, ça lui laisse le temps de te surprendre. Ça lui laisse le temps de plaquer son bras à ta gorge pour dégager d'un geste vif ta baguette loin, bien trop loin dans le couloir désert et de t'attirer, si fort, si vite, dans cette salle de classe qu'il avait quitté plutôt. Ton corps allongé sur le pupitre incliné et lui au-dessus, lui qui toujours te bloque de façon à ce que tu ne puisses pas le surprendre. Tes mains liées dans la sienne tandis qu'un doigt le l'autre glisse délicatement de ta tempe à ta joue, tes jambes parées des siennes pour empêcher un malencontreux coup de genoux, et il la griffe, ta joue. Son ongle pointu vient lacérer la chair juste assez pour qu'un léger filet de sang en découle.
Elle pouvait voir dans son regard une haine similaire à la sienne. Et pourtant, elle aurait presque pu y déceler la même peur, celle qui prend aux tripes, qui vous coupe le souffle et vous laisse pour mort sur le côté du chemin. Seul. Qui était-il ? Quelles étaient ses attentes, et surtout pourquoi ? Sa voix pénètre violemment au creux de son oreille, laissant chaque partie de son corps frisonner sous cette possible peur qui s’emparait alors d’elle. Ses doigts serrant fortement sa baguette, elle lui fut pourtant arraché et jeter quelques mètres plus loin comme s’il s’agissait d’un simple jouet. « Ca t’excite, c’est ça ? » Il était trop proche d’elle. Trop. Son souffle chaud sur sa peau blême. Ses yeux pouvant littéralement voir à travers son esprit. Ses lèvres jonchant les siennes comme si tout cela n’était qu’un jeu à ses yeux. Qu’une partie de plaisir comme d’autres s’adonnent à se lier en priver.
Non sans mal, elle se fit traîner de force dans la salle de cours, s’éloignant d’avantage de sa baguette, et de son seul moyen de défense. Elle n’était rien. Qu’un corps mort face à son marionnettiste. Car c’était son rôle. Au dessus d’elle, bloquant ne serais-ce que le moindre de ses mouvements, Mae ne pouvait alors que répondre de lui. « Es-tu annormal ou serais-ce une troisième jambe qui pousse à l’instant, Albertini ? » Son regard vermeil, elle essayait tant bien que mal de ne pas l’abaisser, ne pas lui donner la satisfaction qu’il semblait chercher à tout prix. « S’il est question d’affrontement, ce n’est malheureusement pas très équitable … Sauf si tu tiens à quitter Poudlard plus rapidement que prévu, dans une boite. » Soudain, elle grimaça alors qu’un de ses doigts aiguisés se mis à caresser sa joue, laissant derrière son passage un goûte de sang y perler. « Tu sais qu’après cet instant, tu es un homme mort, n’est-ce pas ? » Et peut-être aurait-il préféré la mort après ce qu’elle imaginer pouvoir lui faire.
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L. Bartolomeo Albertini
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Re: afraid of (mae) Jeu 23 Mai - 19:52
« Sérieusement, Mae ? »
Libertà avait haussé les sourcils, complètement désabusé par tes réflexions. Il se demandait si tu étais vraiment sérieuse, si tu espérais vraiment le déstabiliser avec ce genre de propos idiots ou si tu les racontais pour toi. Te protéger. Te préparer sans doute à un futur que tu imaginais et auquel il n'avait même pas songé. Une troisième jambe ? N'importe quoi, sérieusement. Son emprise se raffermit tandis que son corps te serrait un peu plus, son entre jambe sur ta jambe simplement pour te montrer à quel point tu te fourvoyais. Il ne baissait pas les yeux, quand il continuait à tracer sur ta joue des lignes rouge sang, s'en léchant lentement les crocs.
« Le viol m'excite pas, si tu t'attendais à te faire engrosser t'as tout faux. En revanche..., souffla-t-il à ton attention avant de prendre un peu du sang coulant de ta joue d'un doigt pour le porter à sa bouche, hum, délicieux. Comme je l'imaginais. »
Difficile de s'en passer, mais il saurait se contenter de ça pour l'instant. Il avait écouté tes menaces avec un intérêt soudain, pas qu'il ne te croyait pas cependant vu ta position tu ne lui semblais pas bien convaincante. Il eut un rire amusé, léger et grave tandis que son sourire semblait aiguisé. Terriblement mauvais. Il avait à peine relâché la pression, sans pour autant que tu ne puisses t'échapper. Ainsi donc tu voulais le voir mort, hein ? Allons, Mae.
« Je pourrais te tuer. »
C'était simple et vrai. Une de ces vérités qu'on aimerait détruire et oublier. Tu avais de la chance qu'il ne le veuille pas, Libertà n'était pas un tel psychopathe tu sais.
« Mais j'ai simplement envie de m'amuser, Mae, de t'entendre supplier. Dis-moi, tu sais ce que ça fait de se faire mordre par un vampire ? »
Son regard n'avait pas quitté le tien tout ce temps. Toujours plus dur, toujours plus fou. Tu avais ce sang qu'avait Amélia, ce sang qu'il recherchait encore pour sa douceur et sa pureté. Le sang d'un sorcier pur, de grande lignée. Il voulait résister, il avait essayé de toutes ses forces cependant tu n'avais de cesse de l'inciter à s'abreuver. Tout ton être était une provocation à lui seul, Mae Greengrass, et lui voulait te faire redescendre de ton piédestal. Tu étais préfète en chef. Humaine. Sans baguette. Lui était un vampire et il avait l'avantage.
Il en profitait, s'approchant dangereusement de ta jugulaire pour t'y laisser sentir son souffle à quelques millimètres de ta peau.
« Devrais-je te mordre pour te montrer ? »
Après tout, ton sang sentait si bon. Il ne saurait résister trop longtemps.
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