The Ravenclaw Nest.

Dix jours sont maintenant passés depuis la Rentrée scolaire. Dix jours d’effervescence, d’élèves contents de se retrouver et d’autres qui traînent la patte, pas complètement remis du rythme scolaire. C’est peu, dix jours, et pour certains cela semble déjà être une éternité… Que dire des professeurs et plus généralement de toute l’équipe pédagogique qui se doit de motiver les uns et les autres, de faire en sorte que chacun reprenne de bonnes habitudes et se remette dans le bain de l’enseignement ? Reprendre le chemin des cours, des devoirs et autres parchemins à rendre pour le cours suivant. Otília est de ces professeurs qui s’appliquent à faire en sorte que le début de l’année serve à la fois de synthèse des connaissances acquises l’an passé tout autant qu’un « réveil » des neurones, parfois plus que nécessaire.

C’est désormais sa sixième rentrée dans l’établissement et elle pense avoir pris un bon coup de main. Aidée par certains de ses collègues, elle fait de son mieux pour que les cours qui suivent la Rentrée soient dosés avec justesse, entre intérêt et organisation. Elle en profite autant que possible pour démarrer sur les bases de potions plus « sympathiques », qui ne sont pas forcément au programme ou attendues aux examens. Avant, elle avait tendance à entrer directement dans le dur du sujet, ce qui rebutait plus d’un élève. Maintenant, elle s’est assouplie. Elle sent d’ailleurs qu’il faut qu’elle parvienne à garder cette posture qui est la sienne, à l’écoute mais toujours très professionnelle dans ce qu’elle entreprend.

C’est pour cette raison, d’ailleurs, que cette Rentrée a une saveur des plus particulières. Sans qu’elle en sache trop le pourquoi, son collègue Jacob Gallucci-Mattei a décidé de se désengager de son rôle de directeur de maison, bien qu’il reste professeur de Droit et politique au sein de l’établissement. C’est une nouvelle qu’elle n’a appris que récemment, par un message qui lui a été envoyé de la part des directeurs, début août. On lui a proposé de reprendre la direction de la maison Serdaigle. Sa maison, lorsqu’elle était elle-même élève à Poudlard. Un blason de bleu et de bronze dont elle a toujours été particulièrement fière. Un état d’esprit d’érudition et de curiosité dans lequel elle se reconnaissait déjà adolescente, et qui lui semble parfois prendre tout son sens en gagnant en expérience. Elle ne pouvait pas dire non. Elle a dit oui.

L’officialisation de sa nouvelle fonction s’est faite au cours du traditionnel repas de Rentrée faisant suite à la cérémonie de Répartition. Toute en retenu, elle a tout de même affiché un sourire ravi et un regard bienveillant envers les élèves de sa maison. Dans un petit discours de circonstance, elle a affirmé l’honneur que c’était pour elle d’occuper ce rôle. Puis les jours se sont suivis, dans ce rythme effréné qui est bien souvent celui des retrouvailles.

Le fait de faire le point avec les élèves de Serdaigle, c’était pour elle une évidence. Encore fallait-il trouver le bon timing. Elle a laissé passer la folie des premiers jours et, lors du week-end, a envoyé son patronus comme messager, à une heure de grand passage au sein de la Salle commune Serdaigle. L’élégant cheval hongrois s’est donc matérialisé au milieu des discussions des élèves en annonçant :

« Chers Serdaigle, c’est votre directrice, le Professeur Ambrozy, qui vous parle. Je m’excuse d’interrompre ainsi votre soirée mais je tiens à vous annoncer que je viendrais à vous ce lundi, vers 19h, pour me présenter (pour ceux qui ne me connaissent pas) et faire le point sur vos attentes, autant que les miennes, pour l’année scolaire à venir. Si vous avez des questions ou des messages à me faire passer, n’hésitez surtout pas. Ce sera un temps privilégié pour l’écoute de chacun. En vous remerciant. D’ici là, je vous souhaite de bien profiter de votre week-end. »

Le message porté, le patronus corporel s'est dissipé dans un nuage de fumée.

Comme Otília pouvait s’y attendre, lundi soir est arrivé bien vite. La voici donc, vêtue d’une de ses élégantes robes de sorcière bleu nuit, ses cheveux rouges lâchés autour du visage. Elle salue les élèves qu’elle croise sur son passage tandis qu’elle monte les escaliers menant en haut de la tour. Face à la porte donnant sur la Salle commune, elle s’amuse de l’énigme qu’elle résout d’un coup de baguette magique et entre. Comme elle l’a demandé aux elfes de maison, la pièce a été organisée de façon à ce que les tables, chaises, fauteuils et autres poufs soient en arc de cercle. Elle est pile à l’heure et à son entrée les conversations s'atténuent.

« Bien le bonsoir à tous. » Fait-elle en s’avançant. Elle accorde un regard à chaque visage qu’elle croise. « J’espère que vous allez bien en ce lundi soir ? »

REMARQUES:

En organisant ce temps d’échange pour bien démarrer l’année en tant que Directrice de Serdaigle, Otília ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Avant même d’arriver dans la Salle commune, elle s’interroge sur l’accueil qui lui sera fait autant que sur la manière dont les élèves de la maison prendront sa démarche. Accepteront-ils de participer, déjà ? Elle n’a pas rendu la chose obligatoire, elle n’aimerait pas que son premier contact avec eux dans cette fonction soit perçu comme une première contrainte mais elle ne sait pas non plus ce qu’ils vont en penser. Dans la même lignée, elle n’est pas au courant des relations ils pouvaient avoir avec ses prédécesseurs à ce poste. Jusqu’à ce qu’on la contacte pour ce rôle, elle ne s’était jamais réellement penchée sur la question, savoir comment le Professeur Gallucci-Mattei exerçait son rôle de directeur et comment il interagissait avec ses élèves.

Aussi, elle s’est concentrée sur ce qui lui semble bien. Faire un premier point, prendre le temps de se présenter, voilà qui lui parait le plus correct. Une démarche respectueuse et bienveillante, permettant de mettre les compteurs à zéro et d’affirmer, sans spécialement chercher à étouffer les étudiants, qu’elle ne comptait pas pour autant se terrer dans l’ombre à n’exister comme Directrice que lors des sorties officielles. Ce n’était pas ainsi qu’elle envisage cette fonction.

Quand elle pénètre dans la Salle commune et que les voix se taisent, elle a un fin sourire soulagé : sans être au grand complet, les Serdaigle présents sont un bon nombre. Voilà qui sera propice à la discussion… du moins, elle l’espère. Elle sent bien que tous ne sont pas forcément aux anges à l’idée d’échanger avec leur Directrice de maison, mais ils sont là, c’est déjà un bon point. Elle est la première à prendre la parole et à leur souhaiter le bonsoir. Au fond d’elle, elle se demande comment elle aurait réagi, à leur place, en tant qu’élève. C’est selon. Dans ses premières années, elle aurait été en retrait, à observer sans rien dire, comme le font plusieurs des regards qu’elle croise. Puis, avec le temps, elle se serait certainement affirmée et n’aurait pas hésité à prendre la parole, un peu bravache, un peu piquante. Il y a de toutes les attitudes dans les visages face à elle, et elle se reconnaît dans certaines. Elle n’est pas là pour juger, de toute façon. Elle voit en ce moment quelque chose d’informel, pour briser la glace et montrer qu’elle est là, à l’écoute.

Elle sourit poliment à ceux qui lui répondent et se tourne vers Dorothy : « Très bien, Mademoiselle Martin, merci. » Elle balaie la salle du regard. « Comme vous, j’imagine, je reprends mes marques en ce début d’année. »

Après cinq ans passés dans l’établissement à enseigner l’art des Potions, elle connaît beaucoup des présents dans cette pièce. Elle enseigne ou a enseigné à la grande majorité d’entre eux et, pour être transparente, elle a pris le temps d’observer les dossiers scolaires de chacun d’entre eux depuis qu’on lui a confirmé sa nomination. Rares sont ceux qu’elle ne reconnaît pas… certains première année, bien sûr, qui se cachent et observent timidement, et d’autres sur lesquels elle s’attarde un peu, comme cette brune aux grands yeux bleus arrivée d’Ilvermorny pour un DEMA en Droit et politique magique.

Si Otília se demandait comme se déroulerait l’entrée en matière dans cette conversation, elle peut fort heureusement compter sur l’une des élèves, qu’elle reconnaît amplement, et qui n’hésite pas à faire part de son ressenti. Elle va pour rebondir à ce qui lui est dit quand un autre Serdaigle, de la lignée Ollivander, a l’air d’avoir un peu perdu le fil. Cette fois, c’est un sourire un peu crispé qui naît sur le visage de la hongroise. Elle ne sait pas si l’étudiant est sérieux… elle ne sait pas non plus ce qu’il en était de ses prédécesseurs mais elle espère, justement, qu’elle marquera un peu plus les esprits de certains. « Et bien et bien, je vois que vous êtes bien informé, Monsieur Ollivander ! » Elle secoue la tête et fixe la jeune élève d’origine japonaise. « Merci Mademoiselle Reiss de votre franchise et d’évoquer ainsi votre ressenti. Il serait malvenu de ma part de parler à la place du Professeur Gallucci-Mattei mais j’imagine qu’il a de bonnes raisons pour quitter son rôle de Directeur. Peut-être a-t-il prévu de l’officialiser différemment sans pouvoir le faire… je ne saurais m’avancer. Toujours est-il que de mon côté, je me trouve sincèrement honorée de prendre son relai à la Direction de la maison Serdaigle. Pour rebondir sur votre remarque, Monsieur Ollivander, j’espère marquer suffisamment les esprits – et positivement, tant qu’à faire – pour que vous n’ayez plus à vous poser de telles questions. Et si le doute subsiste à mon égard malgré que vous m’ayez eu comme professeur jusque-là, je suis bien de la gente féminine. »

Elle fait un clin d’œil amusé et s’attarde sur d’autres visages. « Je connais la grande majorité d’entre vous mais je ne sais pas si la réciproque est forcément vraie. D’autant qu’en plus de nos premières années, des élèves venus d’autres établissements nous ont rejoint. Je vous souhaite à tous la bienvenue dans notre maison ! » Elle incline légèrement la tête en direction de l’élève québécoise et des premiers années. « Je me présente donc, je suis Otília Csilla Ambrozy, j’ai passé une grande partie de ma vie à Londres mais je suis originaire des terres boisées de Hongrie et j’entame ma sixième année en tant que Professeur de Potions à Poudlard. J’aime particulièrement le thé, les livres de capes et d’épées et si vous souhaitez gagner de bons points, je ne dis jamais non à un Fondant du Chaudron ! »

Elle ponctue cela d’un rire léger et ajoute : « Si certains d’entre vous le souhaitent, je vous invite à vous présenter à vos camarades, mais sans obligation aucune. Je sais que certains ont décidé de simplement faire acte de présence et je peux le comprendre… mon but n’est pas de vous intimider ou de vous contraindre à quelque chose que vous ne désirerez pas. Disons simplement qu’entamer cette rentrée en brisant la glace me paraît être une bonne chose ! »

C’est avec entrain qu’Otília décide de se présenter en quelques mots. Pour certains, l’exercice sera certainement perçu comme puéril, voire inutile, seulement, elle sait que c’est une nécessité. Ceux qui sont dans l’établissement depuis longtemps peuvent avoir la prétention de tous se connaître mais ce serait oublier que chaque rentrée amène avec elle de nouveaux arrivants, qu’ils soient tous jeunes ou arrivés d’autres établissements. Elle espère donc que certains des présents joueront le jeu, ne serait-ce que par courtoisie. Si elle remarque le soupir d’Ene, elle n’en fait rien. Elle ne peut malheureusement pas s’exprimer sur des choses qu’elle ne sait pas, et cela prouve tout de même que son prédécesseur a correctement fait son travail jusque-là et que certains y étaient attachés. Du moins… elle espère que c’est bien de ça dont il s’agit.

Il y a un léger flottement, comme si personne n’osait se lancer et la hongroise tente des sourires encourageants. Elle se dit que parmi ceux qui sont dans l’établissement depuis plusieurs années doivent bien se cacher quelques courageux ? Et elle a bien raison. C’est donc la jeune japonaise qui prend à nouveau la parole, dans une présentation succincte mais efficace. Otília ne demande rien de plus et incline la tête en sa direction, pour la remercier de s’être jetée à l’eau. S’en suit la présentation encore plus rapide de Wendy Mulligan. Otília note dans un coin de sa tête le fait que les deux jeunes femmes aient redoublé. Elle sait que plusieurs élèves sont dans ce cas et elle espère qu’ils ont bien trouvé leur voie ou que leurs résultats se stabiliseront, à l’avenir. Elle trouve d’ailleurs courageux qu’elles l’expriment… elles n’y étaient pas nécessairement obligées.

C’est une voix masculine qui s’exprime ensuite et l’Ambrozy s’attarde alors sur le jeune homme qui se présente à son tour. Bertram Godfrey. Un étudiant brillant qui s’est souvent démarqué en Potions. Il ponctue avec un peu d’humour et Otília s’en amuse. « Ah, ces fameux pulls. » Il est vrai que même au sein du corps enseignant c’est devenu un petit quelque chose qui fait sortir le Godfrey du lot.

Le jeune Ollivander se présente à sa suite et la directrice se tourne en sa direction. Elle sait que ce dernier a un sacré tempérament et elle en a maintenant la confirmation avec cette façon qu’il a d’évoquer ses occupations. Rien que ça. « C’est ambitieux, mais après tout, la jeunesse est l’âge du possible, n’est-ce pas ? » Cela peut faire maxime vieillotte, toutefois, elle y croit sincèrement. Elle sait qu’Edwyn en joue un peu mais ce sont souvent des ambitieux avec des objectifs fous qui ont façonné le monde tel qu’il est aujourd’hui, et continueront en cela. Si ce n’est pas l’artisanat, sans doute aurait-il eu tout à fait sa place en Politique, cet Ollivander. Est-ce la licence qu’il a abandonné, d’ailleurs ? Elle n’en sait rien mais elle vérifiera son dossier, par curiosité.

Puis une voix féminine s’élève, énergique et déterminée. Lux Silvola, dit-elle dans un bel accent italien. Des cheveux qui frôlent le blanc, à la manière de Mademoiselle Mulligan, et une attitude presque désinvolte, elle qui est restée cachée derrière son livre jusque-là. Dès les premiers mots, Otília comprend qu’elle a besoin de parler et acquiesce d’un signe de la tête pour la pousser à s’exprimer. L’experte en potions tique sur l’appellation Serd’ongles et n’est visiblement pas la seule vus les froncements de sourcils apparents sur certains visages. On ne prend pas la tête de Serdaigle sans être un minimum chauvin, ou tout du moins attaché à cette maison et son histoire. Elle laisse néanmoins s’écouler le flot de paroles de l’étudiante qui a clairement des choses à dire. Quand cette dernière a terminé ses différentes remarques et questions, il y a un silence dans la pièce et la blonde tente naïvement de pousser les autres à se présenter à leur tour… mais il faut croire qu’après un tel passage, beaucoup préfèrent s’abstenir, peut-être. Otília ne leur en tiendra pas rigueur.

« Difficile de passer après de telles questions, j’imagine, Mademoiselle Silvola. Avant de vous répondre, je tiens à remercier tous les courageux qui se sont prêtés à l’exercice des présentations. Pour les timides, ce n’est pas grave, l’important c’est de pouvoir poser quelques noms sur les visages, si ce n’est pas déjà le cas. »

Machinalement, elle croise ses mains dans son dos et reporte ses yeux bleus sur la jeune italienne. « Pour vous répondre, Mademoiselle Silvola… le budget annuel de l’établissement sera remis à l’ordre du jour en janvier. Il faut savoir que les sommes allouées aux étudiants, pour la filière d’artisanat magique comme pour toutes celles nécessitant des ressources particulières, sont calculées sur la base de ce qui s’est fait au cours des dernières années. Il y a une différence entre envie et nécessité, vous savez. Toutefois, si vous estimez avoir réellement besoin de matériel supplémentaire, des dérogations peuvent être discutées, mais il faut qu’elles soient correctement justifiées au regard de votre projet personnel. Si vous le souhaitez, nous pourrons approfondir cela ensemble, la porte de mon bureau reste ouverte pour chacun d’entre vous. Pour autant, l’établissement n’a pas un budget infini et il est légitime que chacun doive faire avec le même nombre d’ingrédients ou de matériels. Imaginez si chacun faisait à sa guise, sans le moindre contrôle. Si vous croyez qu’au sortir de l’établissement, vous pourrez avoir tout ce que vous voulez comme vous le voulez sans que rien ne soit un minimum encadré, vous vous trompez. » Elle n’aime pas donner l’impression de faire la morale, mais il y a quand même un juste milieu à trouver entre la bienveillance et le bon-sens, tout simplement. « Et cela n’a rien à voir avec la maison – Serdaigle, comme vous semblez parfaitement vous en souvenir – dans laquelle vous êtes. »

Ok. Bon. Peut-être qu’elle est un peu sèche. Ce n’est pas forcément l’image qu’elle veut donner, il n’empêche qu’elle tient à être une directrice juste, avant toute chose. « Pour la section interdite de la Bibliothèque, c’est un peu la même chose. Si ces livres sont toujours présents et en bon état après des siècles d’existence, c’est certainement parce que leur utilisation est un minimum réglementée et qu’on ne les confie pas à n’importe quel élève qui fera exploser son chaudron tout en voulant réaliser l’une des concoctions du recueil des Potions de grands pouvoirs, par exemple. Je n’ai rien contre le changement ou une remise en cause de ces règles, encore faut-il qu’elle soit légitime et sous couvert de bon sens. Des exceptions sont possibles pour les étudiants de DEMA. Là encore, j’imagine que cela peut se discuter au cas par cas auprès de notre bibliothécaire. »

Quant à la dernière question, concernant sa « politique » vis-à-vis des punitions, Otília ne peut contenir un soupir, et jette un regard circulaire sur la pièce. Certainement que ce sujet intéressera tous les présents.

« Les punitions ? Dans un monde idéal, j’aimerais ne pas avoir à m’en soucier. Seulement, l’établissement réunit sous un même toit de jeunes élèves de 11 ans et des adultes de 21 ans. Il est certain que tout le monde n’a pas le même sens des responsabilités ni du respect du règlement. Ce n’est pas à moi de vous apprendre les règles qui s’appliquent au sein de Poudlard. Toutefois, j’ai l’envie de vous faire confiance et j’espère me retrouver le moins souvent possible informée d’un manquement au règlement de la part d’un élève de Serdaigle. Vous savez bien qu’en plus de vous pénaliser vous-même par une ou plusieurs heures de détention (autant de temps de perdu pour faire autre chose), vous impacterez votre maison toute entière. » Elle marque une pause. « Je sais que pour certains d’entre vous, Serdaigle n’est qu’une couleur sur votre uniforme, mais j’ose espérer que pour d’autres, c’est également un blason autant qu’un état d’esprit à défendre. Je crois en chacun d’entre vous pour faire de votre mieux pour être exemplaires et participer à hisser Serdaigle à la tête de la Coupe des maisons. »

Voilà pour la partie officielle. « Maintenant, je n’attends pas de vous d’être parfaits. Je ne l’étais pas moi-même lorsque j’avais votre âge… mais moins j’aurais à vous sanctionner, mieux je me porterais. Cela vaut pour vous comme pour n’importe lequel de vos camarades. N’allez pas croire que les professeurs tirent un réel plaisir à punir ou retirer des points ! » Certes, ils s’en amusent parfois entre collègues, néanmoins, s’ils pouvaient s’en abstenir, ils le feraient tout autant pour la plupart.

« Des commentaires vis-à-vis de ça ? Ou d’autres questions ? N’hésitez surtout pas, c'est le but de cette rencontre. »