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Not all heroes wear capes | Cole

Argus I. Catwright
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Not all heroes wear capes | Cole Mer 5 Juin - 19:41

L'avantage de vivre dans le terrier poufsouffle, c'est de pouvoir hiberner à n'importe quel moment de l'année. Y'a tout le matériel à disposition et personne ne vous pose de question. Un blaireau enseveli sous un tas de coussins moelleux et une couverture chaude? C'est normal. Tant mieux pour toi, t'es pas sûr de vouloir attirer l'attention sur le fait que tu squattes le canapé principal depuis le début de la journée. C'était une matinée pluvieuse, exempte de cours, alors s'asseoir face à la cheminée avec une tonne de coussins et un livre pour étudier paraissait être un bon plan. Après l'étude est venu le sommeil et tu as émergé du tas de coussins en milieu d'après-midi, déboussolé. Tu dors très mal la nuit, surtout en ce moment. Et puis, t'es qui pour refuser une bonne sieste? Tu t'es allongé plus confortablement et tu as transformé la couverture en galette pour devenir un burrito. Tout le monde connaît la technique du burrito. Tout le monde sait ce que ça veut dire, aussi. On ne dérange pas le burrito. C'est une technique ancestrale et ce n'est même pas réservé aux blaireaux. Une fois bien installé, tu as eu un peu de mal à reprendre tes révisions. Tu sais que tu devrais t'avancer, les examens ne vont pas se préparer tout seul, et si tu repousses encore l'échéance tu vas stresser. Mais tu stresses toujours au dernier moment, alors à quoi bon? Chaque année t'es sûr de rater. Tu sais pas comment tu survis à la pression pendant les examens, c'est encore pire avant l'annonce des résultats. Est-ce que tu peux rester dans le burrito jusqu'en juin? Hn. Tu extirpes tes bras de la couverture pour attraper un coussin et le poser sur ta tête.

Grmh.

Là comme ça, t'as l'air parfaitement en phase avec le canapé. Camouflage 10/10. Tu te persuades que tu es très bien caché et que c'est pour ça que personne ne vient te déranger. Pas parce que t'as l'air de vouloir disparaître dans le canapé. Les heures passent, tu te rendors et quand finalement tu ouvres les yeux, il fait sombre. Tu soulèves le coussin pour constater que la salle commune est vide. T'es trop planqué pour la voir en entier, mais il n'y a pas de bruit en tout cas. Est-ce l'heure du repas? De l'extinction des feux? Tu poses le coussin sur ton ventre et croises tes bras par-dessus. Tu regardes le plafond. Pendant la journée on peut suivre le cours du soleil avec les rayons qui traversent les hublots qui vous servent de fenêtres. Ils déclinent lentement contre les poutres du terrier, baignant la salle d'une lumière chaude et accueillante en fin d'après-midi. Maintenant c'est sombre. La cheminée joue avec les ombres du plafond. À Serdaigle au moins, ils voient les étoiles.

Tu hésites à changer de position, tes pieds commencent à picoter et tu t'agites légèrement. Le burrito est confortable mais quand tu essayes de te retourner, on dirait un Veracrasse qui apprendrait à avancer. Tu es en train de rouler sur le côté quand le tonneau qui sert de porte s'ouvre et une odeur nouvelle emplit la salle commune. Tu te redresses sur un coude, intrigué. Ça sent la bouffe, non? Tes instincts de blaireaux se réveillent. Ton estomac te rappelle que tu as sauté un repas. Même deux. Ton ventre grommelle. Toi aussi. L'odeur est particulière... forte et pimentée. Tu renifles. Oh, Merlin. Tu relèves légèrement la tête.

Nachos?

Ta voix a le timbre et la délicatesse de l'animal sur votre blason et quand tu passes un bras par-dessus le dossier du canapé pour te redresser, on dirait bien le mustélidé sortant de sa tanière, ou l'ours émergeant de sa caverne. Le blaireau aux aguets, quoi.
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Re: Not all heroes wear capes | Cole Mer 5 Juin - 23:10




Pyjama Party



Il y avait une crèpe sur le canapé. en se penchant par dessus le dossier, Cole avait aperçut un cocon broyant du noir à sa place, dans son canapé. L'observer une dizaine de seconde n'arrangeait pas la situation, bien que cela aurait plu au Poufsouffle, d'autant plus que ce soir ressemblait aux autres avant lui : Argus est là, installé à sa place et loin d'être en forme.
L'aîné Power aurait été tenté de croire à une peine de coeur, si Argus n'était pas autant penché sur les études et son cercle d'ami. Ou peut-être que c'est bel et bien le cas, et qu'elle impliquait ce fameux vampire qu'il évite et renie depuis quelques temps. Quelle ambiance de les avoir tous deux dans la même salle commune ! De quoi hausser les sourcils et s'enfoncer dans son livre le temps que l'un d'eux ne quitte la pièce.

A son retour, il n'y a plus personne. Il se fait sombre et la salle est agréablement calme. Il n'y a que le feu pour interrompre le silence et caresser n'importe qu'elle surface s'offrant à lui de sa lumière réconfortante. Son genre de soirée, armé d'un livre et d'un large bol rempli de nachos.
L'étudiant moyen aurait ouvert un paquet, et l'aurait vidé dans un bol. L'étudiant ayant atteint l'illumination et doué de ses mains prépare ces dit chips avec du cheddar, des oignons jeunes et un peu de paprika, en plus de prévoir une sauce. C'est dans ces instants de cuisine sauvage et nocturne que tu es heureux d'avoir Nia comme complice, la magie réchauffe le tout à la perfection.
Nicholas s'avance, et le feu n'est plus le seul à briser le silence : la voix d'un dalleux se fait entendre, et le pauvre garçon tourne la tête, à peine surpris. Manger sans partager est impossible ici, et quelque part, cela lui plaisait. Ce qui le surprend, cependant, c'est ce visage qui surgit du canapé, et qui aurait dû lui paraître familier. Petits yeux, bed hair, probablement encore dans sa couverture de fortune...
Et ses instincts frappent.
Avait-il mangé ? Bu ? Avait-il seulement vu la lumière du jour ?
Légère pause, inspiration, avant de se diriger vers le canapé. Ce bol ne lui appartenait plus à partir du moment où il a posé ses yeux sur cette chose qui ressemble à Argus Catwright.

Il le rejoint sur le canapé, s'asseyant en veillant à ne pas s'installer sur un bout de couverture, avant de lui tendre le bol. Cela laissant le temps de constater les dégâts de cette semaine sur lui, la mine fatiguée, le laissé allé, tout ça... Nicholas espère sincèrement qu'il pense encore prendre des douches. Il veut bien remonter le moral du blaireau, mais certains sentent parfois trop l'homme viril et épuisé par l'effort -ici le manque d'effort- pour lui. Peut-être est-il temps pour lui de s'inquiéter sur ce malaise qui plane dans le salon commun des Pouffsouffle depuis ces explosions.
Cole hésite, puis laisse sa lecture sur une table basse.

- Prends tout. Tu as l'air d'en avoir besoin.


Il a l'air d'avoir la tête dans le cul depuis trois mois, mais dit de manière soutenue.
Cole grogne et se relève, fait quelques pas et attrape une couverture, avant de revenir vers le canapé.
La première fois, il n'avait pas osé s'incruster : il y a pleins d'autres endroits où siester, mais celui là, il est on ne peut plus confortable. Nia l'avait conseillé de s'asseoir sur le premier qui lui vole sa place, et avec une vingtaine de tentatives infructueuses, le jeune Power avait réussi à demander s'il pouvait avoir une petite place.
Maintenant, ils connaissent les bails. Maintenant, Cole arrive et s'allonge de son coté du canapé, confortablement, tirant un coussin entre son dos et l'accoudoir, avant de jeter un coup d'oeil à Argus. Qu'est-ce qui amène un blaireau brillant à agir comme une larve ? Les examens ne lui faisait pas cet effet.

- Je vois que ta relation avec ce canapé devient sérieuse.


Devrait-il commencer à être jaloux ?
Il installe sa couverture, et une fois bien au chaud, pose à nouveau son regard sur lui.

- Qu'est-ce qui te garde ici ?
Argus I. Catwright
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Re: Not all heroes wear capes | Cole Ven 14 Juin - 13:27

Ces nachos sentent le réconfort. À force de grommeler, ton ventre a fini par se replier sur lui-même pour bouder, et en une journée tu as oublié sa fonction première. Tu as oublié le goût du réconfort. Un chocolat chaud, des pâtes au fromage ou des nachos faits maison; autant de plats qui consolent un homme déprimé. Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de la nourriture. Et tu n'as jamais mangé de nachos maison en fait, mais à l'odeur tu sens que c'est le genre de trucs qui pourraient entrer directement dans le top 3 de ta liste.

Tu te redresses contre les coussins à l'arrivée de Cole, parce que même dans ton état tu es conscient qu'on n'accueille pas les gens en se cachant sous une couverture, et son geste te surprend. Ça ne devrait pas, parce que si tu prenais assez de distance, tu te rappellerais aisément que Cole Power est exactement le genre de personne à offrir sa nourriture comme ça, sans rien demander en retour. Mais tu viens de passer la journée à comater en vivant la Burrito Life, tu n'as aucun recul et ce geste généreux et spontané picote autre chose que tes pieds engourdis. Tu ravales la petite boule de sensation qui essaye de s'échapper en remontant par ta gorge et tu tends les bras pour attraper ce qu'on te donne, machinalement. Tu ne te fais pas confiance pour parler tout de suite alors tu hoches la tête en guise de remerciement. Mais on est pratiquement sûr que ton expression de clochard affamé parle pour toi.

Cole s'installe comme à son habitude et tu ramènes tes deux jambes sur le côté pour lui laisser de la place. C'est plus un réflexe qu'une réelle invitation, parce que tu as l'habitude de partager le canapé avec lui (dans ta tête, tu l'appelles son canapé, parce qu'il l'utilisait avant toi, mais dans la réalité tu refuses de lui laisser plus de 50% de la surface exploitable pour siester). Tu n'es pas sûr de vouloir de la compagnie maintenant, mais tu es sûr de vouloir les nachos tout de suite, alors tu n'as pas besoin de te poser réellement cette question. Tu trempes une chips dans la sauce et tu te concentres sur la nourriture pour ne pas avoir à parler tout de suite. C'est efficace, le simple fait de mâcher semble redonner un sens à ta vie. Merlin que c'est bon. T'en pleurerais, si t'avais pas relégué une quelconque émotion sous le tas de couverture. La remarque de Cole finit quand même par t'arracher un sourire. Il n'est pas très convaincu, ce sourire, et t'as pas envie de l'alerter (oui, spoiler alert, c'est déjà fait) alors tu désignes le coussin sur ton ventre.

Je te présente notre fils. Je vais l'appeler Junior.

En temps normal tu enchaînerais en demandant s'il veut bien être le parrain, étant donné la relation de proximité que vous entretenez tous deux avec le canapé, mais ton humeur ne suit pas ton humour et tu laisses tomber. Cole finit de s'installer et tu fixes le plat entre tes mains en te demandant si tu peux vraiment tout manger. Il a pris du temps pour le cuisiner, c'est pas très cool de tout lui voler.

Tu sais qu'il te l'a offert mais c'est pas la question.

Tu n'as pas le temps de peser le pour et le contre dans ta conscience, car Cole pose une question, c'est sérieux cette fois tu ne peux pas esquiver avec une blague, même une blague pas très drôle. Tu réfléchis à la meilleure façon de le formuler sans avoir l'air désespéré. Il y avait des tas de choses qui te gardaient ici. Déjà, le canapé. Il est confortable. Il est familier. Et depuis que tu y as posé tes fesses, il est chaud et accueillant. Les coussins sont parfaits. On ne parle pas assez de la qualité des coussins de la salle commune des Poufsouffles. Rembourrage 10/10. Would recommend to any other common room. Le reste de la salle est un cocon confortable. Une fois dans le burrito tu peux faire comme si le reste du monde n'existait pas, comme si tous tes problèmes n'étaient pas réels. Un seul problème et une seule personne, en réalité, mais à partir du moment où tu passes en mode ermite, tu fais mieux de ne croiser personne tout court. Et puis il y a l'extérieur du cocon. Dehors il pleut, c'est une bonne excuse pour ne rien faire. Tu as encore des devoirs à procrastiner. Les examens ne sont 'que' dans trois mois. Mais aucune de ces réponses n'est complètement honnête et tu n'as pas envie de mentir. Tu optes pour un compromis. Quelque chose de vague, pour commencer.

Les gens. J'ai pas envie de voir des gens.

Tu réalises peut-être trop tard que tu t'adresses également à une personne. Tu essayes d'adoucir la brutalité de ta réponse par un:

Euh... mais toi tu peux rester.

Il a la nourriture et la patience nécessaire de te supporter quand tu fais le burrito, semble-t-il. Il a surtout droit à 50% du canapé et ce en toutes circonstances. Vous n'avez jamais signé de contrat mais ça te semble évident. Tu fais travailler les abdominaux inexistants pour te pencher un peu en avant et lui rendre le bol de nachos.

J'peux pas tout manger. C'est trop bon.

Tout à fait contradictoire, mais dans ta tête, ça fait sens.
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Re: Not all heroes wear capes | Cole Lun 17 Juin - 0:16




Pyjama Party



Un sourire douloureux apparait, confirmant les doutes de Cole. Oh Argus, qu'est-ce qui peut bien plus te torturer que cette obsession pour la réussite scolaire ? Un vampire froid et distant en couple ?
Il lui manque encore des indices pour résoudre le mystère, et un sans gêne sans nom pour oser les demander au risque de le brusquer. Puis cela changerait sa vie ? Non. Bien qu'il se tienne au courant des dernières news du Stupeshit, il ne ressent pas le besoin d'en savoir autant sur la vie des autres de manière si intrusive. Argus n'a pas besoin d'indiscrétion. Cole est juste là s'il veut se confier, cela ne valait pas le coup de remuer aveuglément le couteau dans la plaie.
Il salue Junior d'un hochement de tête, puis écoute la suite;
Les gens ?
Ugh, mood.

- Oh.

Une crise de misanthropie.
Cole croise doucement les bras contre sa poitrine, laissant son esprit couler dans la réflexion.

- Bon courage pour les fuir. Ils sont partout.


Ils sont là, dans les campagnes, dans les villes, les réseaux sociaux...
Et pendant ce temps, il continue d'y réfléchir, le regard perdu. On ne peut fuir les autres à défaut d'aller s'enterrer au fin fond du monde, coupé de tout contact. Un jour ou l'autre, le conflit lui reviendrait en pleine face qu'il soit prêt ou non. Que ce soit avec les autres, ou lui même. Ce canapé ne le sauverait pas : il l'exposait même à la présence de Nicholas Power.
Vu l'état larvaire de Catwright, il était temps d'aller de l'avant, ou subir encore ce malaise sans rien en apprendre, stagner dans une guerre froide qui contaminait l'ambiance générale de Poufsouffle, promettant une explosion surprise qui les prendraient tous de court à la manière de Tchernobyl. Peut-être que rester passif n'aiderait ni son colocataire de sofa, ni la communauté du terrier...

Nachos.
Le sujet change, prenant l'air de compliment qu'il ne fait pas mine de reconnaître, même si cela le touche. Content que cela te plaise, Argus.

- Uh... Si, tu peux. Je crois en toi, à l'expansion intersidérale de ton estomac.


Ainsi qu'au sien. C'est une belle palette de couleurs comestibles, du jaune, du orange et du vert et blanc pour les oignons jeunes parsemés, du rouge foncé pour le paprika. Le pire, c'est l'odeur. Un vrai piège dans lequel le créateur même tombe.

- Mais si tu insistes...

Il grogne un peu et se penche pour atteindre le bol, prenant quelques nachos qu'il s'étaient initialement cuisiné. Ah, deux idiots sans abdos sur un canapé !
Son estomac ne pouvait cependant pas résister le doux appel de la nourriture, sa nourriture, qu'il savait tout juste assez bien cuisinée pour lui.
Il lève ses quelques chips, comme s'il trinquait avant de les savourer, laissant le crépitement du feu régner quelques secondes, avant de s'installer confortablement, caler sa tête contre le bord de l'accoudoir. Il ne manquait que son chat sur son ventre, sa bouillotte personnelle, et il serait installé pour de bon.

- Comment comptes tu les éviter ? Tu dois avoir un plan plutôt solide afin d'y arriver...
Argus I. Catwright
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Re: Not all heroes wear capes | Cole Mar 18 Juin - 21:30

Les gens sont partout. Oui, c'est ça le problème. Impossible de s'exiler quand on a besoin de solitude, pas quand on vit dans une école. Aucun moyen d'échapper à la populace, même en s'enfermant dans sa chambre: la chambre est un dortoir. Y'aurait bien un ou deux moyens de filer en douce, mais rien de légal. Tu ne vois pas l'intérêt de briser le règlement, seul. Ce ne serait même pas amusant. Tu as toujours pensé que si tu devais fuir Poudlard un jour, ce serait à cause des études, pas des gens. Et pas pour bouder en mode burrito, mais comme une décision finale et irrévocable. Même la médicomagie ne t'a pas fatigué à ce point, tu refuses de céder pour n'importe quelle autre raison, même si elle te tient à cœur.

Un vrai fléau.

C'est ton mood d'adolescent edgy et incompris qui ressort quand tu déprimes. Ton toi de 16 ans, les cheveux longs et le noir sous les yeux, qui écoute du metal et porte des t-shirts Nirvana, gloire à Kurt Cobain. Il te fait sourire maintenant, cet adolescent, comme on sourirait d'un enfant un peu stupide mais attachant. Il avait au moins le mérite d'éloigner les gens. Comme le burrito. Ça marche bien, sauf quand 'ils' sont des Poufsouffles attentifs et inquiets de votre bien-être. On ne peut même pas leur reprocher ça. En plus, ils ont de la nourriture à partager.

Cole insiste qu'il croit en toi. Même si c'est pour parler de ta capacité à remplir ton estomac, ça fait plaisir de se sentir soutenu. Mais tu continues de lui tendre ces nachos, vils nachos tentateurs, qui te feraient presque oublier la plus basique des politesses. Un Poufsouffle partage toujours sa bouffe. Surtout quand ce n'est pas vraiment la sienne. Heureusement, Cole t'épargne un discours à moitié convaincu sur les bienfaits de la générosité d'un 'mais si tu insistes' qui te fait presque sourire. Vous partagez les nachos et tu te sens un peu mieux. Ta conscience se sent mieux. Le pouvoir de la générosité.

Les chips en main, Cole trinque aux nachos, et tu l'imites par un geste exagérément solennel. Le craquement des chips dans ta bouche, celui du bois sur le feu, et le silence le plus total, excepté vos deux respirations. Il manque presque quelque chose... ah, oui. Tu tends l'oreille, guettes un bruit suspect, mais le chat ne semble pas dans les parages. Tu peux te détendre. Presque. Tu remplis ta bouche de chips pour avoir le temps de réfléchir à la question de ton camarade, et c'est presque un sacrilège de les sacrifier ainsi sans y ajouter la sauce légèrement relevée, les oignons et le fromage. Finalement tu réponds, mais ta réflexion n'en était pas vraiment une.

J'pensais continuer à faire semblant de pas les voir. En échange ils continueraient de faire semblant de pas me voir...?

Même dans ton état larvaire, tu te rends compte que c'est complètement stupide. C'est juste ta technique favorite: le déni. T'es un peu comme un chat qui a fait une bêtise devant ses maîtres et qui se fige, en pensant qu'on ne le verra pas tant qu'il ne les voit pas. Neuf ans d'études pour ça, Argus.

Euh.

Tu croises les bras sur Junior.

Ça sonnait mieux dans ma tête. Ça va toi?

C'est que tu ne le vois pas beaucoup en dehors de ce canapé. C'est normal de t'intéresser. Même si la tentative de détournement d'attention est presque aussi pathétique que tout le reste.
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Re: Not all heroes wear capes | Cole Mar 25 Juin - 0:18




Pyjama Party



Ca va ?
Une question universelle à la réponse quasi automatique : tranquille, cousin. Un mensonge quotidien, une routine ancrée depuis quelques années déjà ! Le pire, c'est que ce n'est pas que sa routine. C'est celle de tout le monde. Personne ne dira non, qui apprécie ce genre de réponse ? Puis ce n'est pas son rôle d'inquiéter les autres, ce n'est pas le leur de le réconforter.
Comme tout le monde, il est inquiet, et bien que ses sœurs puissent mieux se défendre que lui, il ne peut pas s'empêcher d'être anxieux, derrière sa resting pokerface. L'irlandais hoche doucement la tête, comme si cela ne l'avait jamais travaillé.

- Hmhm.

Cole reste quelques secondes silencieux, avant de laisser un léger soupir lui échapper et pousser mollement Argus du genou. Ses propres amis, faire semblant de pas le voir. Il lui fendait le coeur, mais il avait la flemme de venir utiliser ses muscles pour lui poser sa main sur l'épaule. Ce sera son genou qui poke ce qu'il peut, point.
Ils ne feront pas semblant très longtemps. Aussi borné qu'il imagine Argus être, cela lui semblait inconcevable qu'on puisse lui en vouloir bien longtemps.
Il pourrait lui dire aussi que rester ici et attendre que cela se tasse serait plus épuisant que régler ses problèmes, mais là, le Poufsouffle lui faisait énormément de peine.
Remuer le couteau dans la plaie ne lui semblait pas urgent. Lui dire qu'il est nul pour faire des plans non plus ne semblait pas nécessaire, surtout qu'il est intelligent, en dehors de cela.
Non, il fallait juste qu'il se change les idées.
Une pause, et il use de ses abdominaux dans une légère grimace pour atteindre les nachos. Cole craque, et se ressert. Quelle malédiction de ne pas pouvoir résister à sa propre cuisine !

- J'espère que tu sors au moins manger ! Je ne viendrai pas t'approcher de la nourriture chaque soir...

Il le dit, mais l'aurait fait, comme il a toujours apporté un peu d'aide à ceux dans le mal ou dans le besoin dans cette pièce.
Cole s'installe à nouveau de son côté du canapé, avant de voir un amas de poils s'élever et atterir sur le bas du burrito, visiblement appelé par la douce odeur des nachos.
Ah, la voilà la distraction dont avait besoin Argus ! Cole retient son sourire, avale les nachos et se penche à nouveau pour attraper son cat, gros chat commun brun, et se rallonge, le retenant contre son torse.

- Ce n'est pas pour toi !

Finalement il laisse son sourire apparaître, sans oser croiser le regard de Catwright, grattant les joues de son animal de compagnie. Lewis n'était jamais le bienvenu quand il partageait son canapé, mais il n'y pouvait rien : ils pratiquent la sieste ensemble depuis de trop nombreuses années déjà, et l'animal avait prit l'habitude de garder un oeil sur son maître et de ne jamais errer trop loin.
Quand l'envie de rire de son malheure disparait, Nicholas finit par poser ses yeux sur Argus.

- Je peux le déposer au sol, s'il te dérange vraiment. Il ne t'a pas trop fait peur ?
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