still the lungs won't fill and the heart won't start ⁍ yaroslav Dim 28 Mai - 23:24 | |
| Yaroslav E. Soukup “ hell is truth known too late „ the devil's got nothing on me my friend vous vous appelez ? — yaroslav evzen soukup. un surnom peut-être ? — aucun dont il n'a connaissance, mais il est probable que les élèves lui en ait trouvé un. âge — vingt-neuf ans. origine — origines tchèques, a toujours vécu dans un coin paumé du pays de galles. votre rang — sang-mêlé. un don particulier ? — aucun. quel métier exercez-vous ? — infirmier. et depuis quand ? — deux ans. dans quelle maison étiez-vous à Poudlard ? — serpentard. que vouliez-vous faire quand vous étiez jeune ? — il ne savait pas. il pensait juste continuer à vivre avec ses parents et leur groupe d'amis. que pensez-vous des élèves moldus et cracmols à poudlard ? — il ne comprend pas trop ce que font les moldus et cracmols ici, mais ça ne change pas son monde. gone astray votre baguette magique — bois d'if, plume de phénix, trente-trois centimètres, moyennement épaisse et très flexible. la forme de votre épouvantard — son père, qui l'injure de tous les noms et maux; prêt à tout pour l'avoir sous son emprise, chez les siens, une fois de plus. l’animal de votre patronus — un ibis. qu’est-ce que vous voyez dans le miroir de Risèd ? — que sentez-vous au dessus de la potion d’Amortencia ? — de l'antiseptique, de l'humus et un feu brûlant dans l'âtre. vous aimez quoi comme bonbon ? — il n'aime pas vraiment ça. l'amertume est ce qui lui sied le plus. la créature qui vous inspire le plus — le corbeau. un animal de compagnie peut-être ? — un poisson rouge, bob, ainsi qu'un hérisson, patrick.
my heart is dead for all to see yaroslav, il est sinueux. il se glisse dans toutes les interstices; se fait une place, l'air de rien. tout cela avec une mine impassible et un sarcasme aiguisé; il trouve les failles et les exploite d'une même phrase, étudiée, disséquée, affûtée. les mots sont une arme et il en est un maître, en usant avec soin et dextérité. il s'incruste dans la vue, la vie, des autres mais n'autorise personne à s'approcher. il est insatiable, veut se rendre indispensable à sa manière bien singulière; présente perturbante mais désirée, manquante mais à qui rien ne manque. il est entier, complet, ne se repose que sur lui-même mais veut amener les autres à ressentir le besoin de sa présence. il ne s'intéresse qu'à l'effet qu'il peut avoir sur le monde, son monde; en dépit des autres. yaroslav, il est fourbe. il n'est honnête que sous couverture de sarcasme; menteur que sous tissu de vérité; et le plus souvent ses paroles se situent dans le spectre entre les deux. il est illisible, et parfois doute lui-même de quelle est la vérité. il brouille les pistes jusqu'à y perdre son chemin; mais préfère cela à tout autre moyen de vivre, tout autre destin. éternel insatisfait, il est pourtant sûr de ses décisions et ne changerait pour rien au monde. il est stable; campé sur ses positions, obstiné, ancré; derrière son adaptabilité. rien ne l'atteint car rien n'y est invité. main de velours, volonté de fer, cœur de pierre. yaroslav, il est rigoureux. il ne laisse rien filer entre ses doigts. perfectionniste, il s'accomplit de toute tâche qui l'intéresse en donnant son maximum. tout est mesuré au millimètre près, encadré, aligné. le hasard n'a pas sa place avec lui, comme les croyances en tout genre — même la divination le fait grincer des dents. pour lui, ce sont de sordides blagues qui ne mènent à rien, mis à part à de nombreuses erreurs. il remet beaucoup de choses en question, et a décidé que celles-là ne valaient plus la peine d'y porter un quelconque intérêt. yaroslav, il est sans l'être. une existence placide; qui n'en fait qu'à sa tête mais reste constamment neutre. il ne prend réellement part aux événements que par curiosité dévorante, envie d'avoir un impact et ambition de pouvoir en faire plus. mais il n'est jamais attaché, engagé, au point de ne pas avoir en idée la possibilité de tout annuler, retourner à son aise. il veut s'attirer les faveurs et garder le contrôle; il veut être capable de tout changer mais il n'a aucun but, aucune finalité. yaroslav, c'est un roc sans phare, une ancre sans attache. solide. imperturbable. il pourrait ici ou autre part, ça ne ferait aucune différence. il est là sans l'être, une ombre qui ne semble être que sarcasme désintéressé destiné à panser les plaies — et, d'une certaine manière, il se résume à ça. - résumé:
sarcastique ⁍ manipulateur ⁍ désintéressé ⁍ observateur ⁍ réfléchi ⁍ perfectionniste ⁍ neutre ⁍ strict ⁍ distant ⁍ imperturbable ⁍ immoral ⁍ indolent ⁍ curieux ⁍ logique ⁍ vigilant ⁍ acerbe ⁍ orgueilleux ⁍ sans gêne ⁍ rancunier ⁍ indiscret ⁍ polyvalent ⁍ posé ⁍ ambitieux ⁍ efficace ⁍ réservé ⁍ résistant ⁍ troublant
can you see they tell you lies thus keeping you weak “we have built cathedrals out of spite and splintered bone, of course they aren’t pretty, nothing holy ever is„ ils étaient mille, ils étaient cents, ils étaient un. un groupe comme un seul être; règles folkloriques et pensée unique. un, cent, milles; tous étaient ses parents, ses frères, ses sœurs; gigantesque famille liée par des croyances et non le sang. des croyances inculquées, engrainées, gravées dans son encéphale dès son plus jeune âge. ne pense pas, apprends, le véritable seulement, la parfaite vérité evzen. et le guide, la tête, était son géniteur. doué de sorcellerie, maître du troupeau, une baguette pour les diriger; ses pouvoirs faisaient de lui l’Élu, le descendant, derrière qui ils étaient tous en rang. lubomir s'était créé son groupe d'illuminés; d'inconscients incarcérés par son monde falsifié; lui seul connaisseur de l'insalubre véracité. evzen n'eut qu'une éducation atrophiée, déséquilibrée; et pour seul phare une morale alambiquée. et sitôt que les premiers signes de magie furent détectés, il fut posté sur un piédestal. ornement de réussite, allégorie du futur prometteur dans les pas de son très cher géniteur. parent purulent, progéniture pourriture. ils étaient mille, ils étaient cents, ils étaient un. une lettre vint les divertir. poudlard. école de magie. cela les fait rire. ce n'était pas de la vulgaire magie. quelle stupidité. c'était bien plus que ça. et ils riaient, encore et encore; c'était vertigineux et presque nauséeux. ils étaient forts et supérieurs, connaisseurs, moqueurs. mais, après maintes discussions, réflexions, ils décidèrent de laisser evzen y aller. après tout, il était des leurs; lui aussi connaisseur, supérieur; marqué de connaissances rutilantes de vérité. il était leur futur, pouvait bien être leurs yeux et oreilles durant quelques temps, sans se laisser atteindre par de quelconques idées tronquées, connaissances à l'esprit étriqué. il en était digne, capable, ou se devait de l'être; sinon il ne méritait pas le rôle qui lui était attribué. alors, croix argentée incrusté sur son front, responsabilité plombant ses épaules, marchant comme un seul homme mais avec de nombreuses âmes, il s'assit sous le choixpeau d'un air décidé. ils étaient mille, ils étaient cents, ils étaient un. mis à part l'un d'entre eux, dont les doutes et interrogations se faisaient plus présents, insistants. ah, evzen; indigne descendant, prétendant à être la tête. le voilà perturbant, perturbé, par des idées inconcevables pour l'enfant du l'Élu; evzen qui s'effile et s'attache à d'autres que sa famille. ah, l'islandaise aux cheveux pâles, plus jeune d'une année et d'un esprit moins bien frêle que sa carrure, étrangement attachante. nansý. et un jour il faiblit, malgré lui; il lui glisse quelques indices quand à son entourage. et elle fuit. l'oublie. et elle parle. les murmures se répandent, sournois, perfide; et il réalise. combien il avait le droit de douter; à quel point il a été trompé depuis qu'il est né. son monde s'écroule et il s'affole et il va devoir le cacher mais comment et il vit dans l'anxiété; cœur au bord des lèvres quand il ne s'égare pas contre ses côtes et quel cauchemar que la cinquième année et les doutes confirmés il ne veut plus jamais vivre ça jamais jamais. alors il se hérisse et s'isole; il pense et pense, pense encore et encore à longueur de journée, prévoit thèse et antithèse pour chaque chose; engorgé dans son crâne sans le quitter une seule fois. parce que cette fois-ci, c'était fini. il ne serait plus pion mais joueur lui aussi. lubomir contre ezven yaroslav. ils étaient mille, ils étaient cents, ils étaient un. et il rentra chez lui, chez eux; licence de médicomagie en main. là-bas il y avait deux partis, le sien et celui de lubomir. mais le conflit restait silencieux; cloîtré dans les murmures, derrière les murs. et dans ce chantier, deux êtres étaient arrivés. romeo et son oncle; un passé lourd comme du plomb lardant leurs épaules. et tous deux l'avaient rejoint, les étrangers comme associés. c'est eux qu'il choisit, car il réalisa bien vite qu'il n'avait pas à leur transmettre la vérité — ils la connaissait déjà, et seraient repartis si d'innombrables regards aiguisés ne poursuivaient pas le moindre de leurs pas. il les protégeait de son influence durement gagnée, tout comme ils l'aidaient de leurs idées dénuées de toute impureté. ils étaient mille, ils étaient cents, ils étaient un. et romeo, enfant autre, d'ailleurs et de nulle part, reçut elle aussi sa lettre. c'était une confirmation, une affirmation de ses convictions; un réconfort désiré, inopiné, inavoué. il eut envie de les remercier pour leur présence; car les doutes lui plombaient constamment l'esprit et ce simple papier y mettait fin. la confidence affichée était véracité — il avait raison, purement, simplement. mais lubomir sentait que tout filait entre ses doigts; lubomir devenait proie et n'aimait pas ça. les fondations de son illusion tremblaient, s'entrechoquaient et il décida d'y mettre fin lui-même; avant que tout s'écroule sous yaroslav. alors, il mit son dernier plan en oeuvre, lentement, tranquillement; avec une délicatesse et une prudence infinie. et son enfant le décela, mais ne fut pas en mesure de comprendre. il observa, scruta, s'interrogea indéfiniment; sentant que c'était énorme, gigantesque, qu'il ne pouvait laisser ça, quoique ce soit, arriver. les discussions avec romeo et son oncle se multipliaient; tentatives innombrables de compréhension tandis qu'ils se rapprochaient, que langues se déliaient et secrets se dévoilaient. mais ils ne furent pas capable de mettre fin à ce qui se tramait. une mer de corps suspendus, se balançant dans le vent. et lubomir, l'Élu, le guide; vainqueur et meurtrier, des âmes et des corps, des idées et de la vérité. lubomir, baguette dégainée, prêt à attaquer le trio survivant. alors yaroslav sortit la sienne, et expelliarmus sectumsempra oubliette les sorts défilent mais il est incapable d’exécuter l'impardonnable, l’innommable sort verdâtre. parce que c'est son père et la pression de ses mots subsiste, ancré dans son crâne ses gestes et son cœur; idées déconstruites qui ne cessent de hanter, l'esprit à jamais marqué. alors c'est l'oncle qui met fin à cette mascarade, à l'ignoble et l'horrible, d'un sort décisif. et ils s'en allèrent, tous les deux, lui et romeo, pris par leurs propres obligations. ils étaient mille, ils étaient cents, ils étaient un. ils étaient riens, corps désarticulés, cœurs arrêtés, et celui de yaroslav avec le leur. les années suivantes furent floues. il n'était plus réellement quelqu'un; n'était pas sûr de l'être de nouveau un jour. il tentait d'apprendre à vivre correctement, normalement, décemment; quoique cela veuille dire. mais il enchaînait les emplois et erreurs, s'enlisait dans la dépravation; sans but et avec trop de tentations. il réussit à tenir un peu plus longtemps à sainte-mangouste, pour une raison que lui-même ignore. puis il se retrouva de nouveau à poudlard, seul endroit un tant soit peu synonyme de maison, et s'y trouve depuis deux années; écoulées au goutte-à-goutte. cinabre |
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Dernière édition par Yaroslav E. Soukup le Sam 11 Nov - 15:07, édité 14 fois |