Re: Demande de particularité : Test RP Lun 1 Juil - 19:07
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Re: Demande de particularité : Test RP Mar 9 Juil - 11:10
Test RP pour Occlumens !
Son premier succès en Occlumancie fut essuyé l'année de ses douze ans. Et ce ne fut ni par le biais de l'inexplicable, ou de celui de la colère. La seule chose qui avait opéré ? S'entraîner, encore et encore depuis qu'elle avait posé le pied dans l'établissement. Viktoria était habituée à travailler sans relâche jusqu'à atteindre des objectifs parfois trop hauts pour elle.
Et pourtant, son professeur de défense contre les forces du mal l'avait prévenue à ce sujet : L'Occlumancie n'est pas à prendre à la légère, et surtout : Ne s'apprend pas en un jour. S'il pensait une seule seconde que Viktoria reculerait pour quelque-chose d'aussi futile, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu'au coude.
La cible de Viktoria ? Non pas un mage noir aux pouvoirs surpuissants mais Piotr Klaus, un élève de dernière année qui appartenait à sa maison et qui avait pris un malin plaisir à torturer ses deux grands frères Tristam et Madden - deux Poufsouffles - depuis leur plus jeune âge avec ses chiens suiveurs pour surveiller ses arrières en toutes circonstances. Le seul moyen que Piotr avait trouvé pour faire sa loi sans enfreindre de règles était d'utiliser sa légilimancie.
Au bout de deux ans passés à essayer de maîtriser ce don ultime, à souffrir le martyr à chacune de ses séances à hauteur de deux par semaines... Ses efforts allaient enfin payer. Et elle venait tout juste de le prendre la main dans le sac.
« Regardez qui vient jouer les héroïnes ! J'en venais presque à oublier à quel point les frères Van Varst étaient inutiles pour appeler la petite dernière. »
Viktoria n’espérait qu'une seule chose à cet instant précis, c'est que les cours particuliers servent à quelque-chose. Briser la seule promesse qu'elle ait jamais trouvé importante - « Promets-moi que tu ne t'en serviras pas dans l'enceinte de l'école. » - la rongeait jusqu'à l'os mais la situation n'allait pas en s'arrangeant. Dans son for intérieur, Viktoria se réjouissait de tout ça : Peut-être serait-ce enfin le moment de prouver qu'elle n'avait rien en commun avec ses deux frères, mais qu'aussi pitoyables et différents étaient-ils, on parlait là de sa chair et de son sang.
Et si Tristam tremblait comme une feuille face à ses bourreaux, Viktoria était plus droite que jamais, prête à faire feu.
« Pousse-toi, maintenant. Je n'ai pas envie de m'en prendre à quelqu'un de ma propre maison alors tu ferais mieux d'y aller Van Varst. »
Rien n'y faisait. Pas un seul de ses cils ne bougerait tant qu'ils ne forceraient pas le passage et Viktoria ne fermerait plus jamais les yeux sur le mal que ses frères subissaient. Même si ça impliquait de rompre certaines règles ou de se mettre en danger.
« T'es sourde ? Dégage de là je t'ai dit. »
Viktoria verrouilla le regard éclatant de Piotr sans faillir à sa concentration, prête à n'importe quelle attaque de sa part. Et dans une énième remarque cinglante, Piotr tomba dans son piège sans se douter de quoi que ce soit. S'il trouva d'abord l'esprit de Viktoria très difficile à pénétrer pour son jeune âge, il cru enfin y arriver et un sourire carnassier se dessina sur son visage disgracieux. Il attrapa le premier souvenir à sa portée avant de se voir lui-même mordant la poussière et suppliant son agresseur encore inconnu d'arrêter. Avant même de comprendre ce qui était en train de lui arriver, le visage de Viktoria se dévoila d'une capuche sombre lui rendant son sourire alors que sa baguette pointait vers son torse tremblant.
La seconde suivante, Piotr recula de quelques mètres avant de se rendre compte de la supercherie. Viktoria, quant à elle, eut un mal fou à contenir sa joie et sa fierté face à un tel succès. Si elle se doutait de réussir à bloquer la Légilimancie de Piotr, elle ne pensait pas réussir à créer de faux souvenirs de si tôt. Le cas s'y prêtait plutôt bien, après tout.
« Tu n'as aucune idée de ce que tu viens de provoquer, Viktoria Van Varst. »
La tête légèrement penchée vers l'avant et le regard plus insolent que jamais, Viktoria haussa les épaules avec nonchalance.
« Au contraire, c'est exactement ce que je voulais. »
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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 11 Juil - 8:57
Test RP pour semi-cervitaure
Tout était si beau, si magnifique. C’est toujours le cas à cette période de l’année. Guirlande, « froufrou » de toutes les couleurs, bougies, diverses feuilles, ainsi que tout un tas d’autres décoration. Les sourires se baladaient de visage en visage accompagnés de rire plus ou moins bruyant. La majorité de gens semblaient se délecter de chaque instant, comme si le temps n’existait pas et que tous les moments malheureux n’avaient jamais eu lieu. Et oui… Noël ! Une période si « magique », une autre magie que les sorciers pratiquent tous les jours, une magie plutôt féerique, plutôt sentimentale. Une magie du cœur en quelques sortes.
« Hey Jo’ ! Attrape ça ! »
Le semi-cervitaure se tourne rapidement et attrape une boule verte et dorée – qu’il a failli se prendre en pleine face, il faut l’avouer – et prit le temps de l’accrocher à ses bois avec un joli petit nœud. Et une de plus ! John et ses camarades s’amusaient à se décorer eux même pour l’événement. Bien entendu, il y en avait un dans le tas qui avait beaucoup plus de facilité pour ça. Quoi de mieux que des bois pour accrocher boules et guirlandes ?
« Tiens, regarde ! »
Sur ce, l’hybride s’empressa de jeter au-dessus de lui, une guirlande « froufrou » et tenta de la rattraper au mieux. Ce n’était pas très bien mit et elle pendait d’un sur la droite, mais ça faisait un petit coté « négligé ». Les autres se faisaient des écharpes de toutes les couleurs et y accrochaient quelques boules colorées, mais c’est bien John qui s’amusait le plus. Ce n’était nullement une tentative de cacher sa particularité, c’était plutôt de la fierté. Montrer ses bois à tout le monde et même s’en servir pour apporter de la joie. Aucune honte d’être un demi cerf ! Certes les débuts à Poudlard ont été... compliqué mais il a su s’intégrer et se faire sa petite place grâce à sa personnalité.
Cependant, le sourire sur le visage du jeune homme vira plutôt au dégoût lorsque un élève apporta au groupe, des bâtonnets de viande séché. Il avait horreur de la viande, peu importe la cuisson ou la forme de celle-ci, c’était absolument définitif ! Il avait encore du mal avec l’odeur de certaines viandes cuites, même s'il avait réussi à s’habituer. Ça lui est déjà arrivé de vomir juste à cause de ça quand il était plus jeune - lors de sa première année exactement -.
Le Fuya souffla du bout de la lèvre sur un bout de guirlande qui lui tombait sur le visage avant de sortir de la pièce et de se rendre à l’extérieur du bâtiment. Aaaah. Quoi de mieux que de respirer ce bon air frais. La nuit était presque entièrement tombée, la lune avait commencé à illuminer le monde de sa belle lumière claire. C’était vraiment la période préférée d’une journée de John. Il reprit une grande inspiration, comme s’il reprenait du courage grâce à la forêt qu’il regardait. Celle-ci lui rappelait ses jeunes année quand il gambadait entre les arbres aux cotés de sa mère qui lui racontait tout un tas d'histoire. Tantôt des histoires d'animaux magique incroyable, tantôt des prouesses de grand sorcier. Tout cela tandis qu'il observait les petits animaux qui ne s'enfuyait pas en sa présence. Souvent des insectes mais parfois des rongeurs ou l’équivalent en terme de taille.
Après une bonne dose de reprise de ressource, le jeune hybride retourna avec ses camarades. En entrant dans la pièce, il fit mine de charger un de ses amis, mais ce dernier lui jeta une autre guirlande sur la tête qui s'accrocha dans ses bois.
Ça y est, ils étaient enfin prêt ! Vêtu de vert, de rouge et de doré, ils étaient parés pour être les plus beaux arbre-semi-humain de Noël !
Fenry D. Williams
Captain Queenie Bitch
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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 11 Juil - 10:45
Hello !! Désolée pour le retard me voilà
Viktoria apparemment tu as déjà été mise au courant concernant les places du don donc on attend des nouvelles de ce côté là, mais si la place se libère ce sera validé en tous cas ! J'ai eu envie d'écrire des banderoles et scander le nom de Viktoria durant tout le test jpp quelle femme
John ton baby est adorable, on ressent fort son amour un peu naïf pour la nature et ça m'a vraiment touchée ton test est validé courage pour ta fiche
Franziska von Engelhart
Eleve né-moldu
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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 11 Juil - 16:38
Test RP pour Empathe
Le Sonate au Clair de Lune de Beethoven, 3e Mouvement. C’était la musique qui résonnait dans ta chambre, qui sortait de l’instrument de musique plus grand que toi duquel tu étais en train de jouer. Un immense piano, devant lequel tu étais assise, et sur lequel tu déchaînais tes doigts habituellement délicats, mais qui, aujourd’hui, te causaient une belle douleur.
En effet, aujourd’hui, c’était encore une journée de souffrance. Comme toutes les autres. C’était pour ça que tu te déchaînais, jour après jour, sur les instruments de musique que tu avais depuis ta plus tendre enfance. C’était pour ça, qu’aujourd’hui encore, tu jouais une musique – bien qu’étant l’une de tes préférées, tu avais appris à la jouer quand tu étais jeune, et c’était une de celles qui étaient restées le plus facilement.
Et aujourd’hui encore, une terrible migraine t’avait prise. Une douleur atroce à la tête, comme elles venaient très souvent. Habituellement, tu étais une jeune fille calme et amicale, mais quand les maux de tête te prenaient, tu étais incapable de te comporter bien envers les autres, tu n’avais besoin que d’une chose : Tes instruments de musique. Ils étaient la seule chose alors capable de calmer ces douleurs infâmes qui te prenaient.
Tu savais très bien d’où elles venaient, ces migraines. Et tu savais que tu avais envie qu’elles partent, à chaque fois, aussi. C’étaient des douleurs tellement grandes qu’il n’était pas rare de te voir pleurer, quand ces dernières te prenaient, et alors, tu prenais ton violon, ou tu te retrouvais sur ton piano, et tu te déchaînais.
Sentir les sentiments des autres, voir qui ils étaient… Ça n’était pas vraiment la chose la plus agréable pour toi. Tu étais déjà bien incapable de gérer tes propres sentiments, pourquoi avaient-ils voulu que tu sois capable de gérer ceux des autres ? Tu en étais bien trop incapable, à ce moment-là. Tu ressentais beaucoup trop de choses, et ça t’arrivait parfois que tes journées se retrouvent plombées à cause des émotions négatives des autres.
Tu n’avais rien demandé, tu n’avais pas demandé à avoir ce don, et il te faisait souffrir, chaque jour. Et c’était pour ça qu’à chaque fois, tu te renfermais dans la musique. Parce qu’elle était la seule chose qui parvenait à te calmer, parce qu’elle était la seule chose qui te faisait respirer un moment. Jouer de la musique, déchaîner tes doigts sur ses pauvres instruments qui n’avaient rien demandé et que tu maltraitais, c’était la seule manière de te vider la tête, et de ne plus penser à tout ce qui se passait autour de toi.
Toutes les questions que tu te posais… Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que c’est à moi de ressentir ça ? Pourquoi je dois souffrir ? Toutes ces questions disparaissaient quand tu étais, comme maintenant, avec un instrument entre les mains, et que ça te permettait d’enfin vivre. D’enfin te sentir toi. Car oui, avec toutes les émotions que tu ressentais, tous les jours, tu avais peur de finir par t’oublier toi-même, et tu savais que la seule chose qui, actuellement, te permettait de garder les pieds sur terre, c’était la musique.
Et ces couleurs que tu voyais, quand tu regardais les gens ? Toutes ces différentes couleurs qui prenaient forme autour des gens. Rouge, Bleu, Vert... Tu avais eu du mal à les retenir toutes. Tu ne savais pas exactement quelle couleur représentait quelle couleur, cependant. Mais ton instinct, à chaque fois... Il te dictait si oui ou non c'était une bonne personne, ou au contraire, une personne dangereuse pour toi ou les gens autour d'elle.
Ces couleurs, pour t'en souvenir, tu avais un petit carnet. Il était souvent soit sur toi, soit déposé ailleurs. C'était un peu comme un journal intime, dans lequel tu notais un peu tout. Mais dans ce carnet, il y avait une page destinée à une sorte de "légende" des couleurs que tu avais déjà vues depuis ta naissance, et des types de gens que tu connaissais. Tu savais ainsi comment différencier les gens, et tu savais également comment agir avec eux, même si ça ne t'empêchait pas du tout d'être gentille avec les gens que ton don te dictait comme "maléfiques".
Mais bon… Il fallait bien que tu acceptes ce don, qu’on t’avait donné. La musique avait alors calmé ta migraine, et tu étais encore assise, devant le piano, essoufflée. Car oui, Elisabeth, ce don te fait souffrir. Mais en vérité, tu ne l’as jamais rejeté. Tu t’es toujours demandé pourquoi il était là, oui. Tu n’avais non plus pas demandé à l’avoir, mais tu l’avais. Alors… Tu essayais de vivre avec. Et, même s’il te faisait souffrir, tu savais que tu étais capable d’aider les gens.
Et pour toi, aider les gens… Ça valait bien la peine de souffrir un peu.
Dernière édition par Elisabeth Rosenbach le Ven 12 Juil - 20:32, édité 1 fois
Rachel O'Sullivan
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Re: Demande de particularité : Test RP Ven 12 Juil - 20:14
Hello !! Ici pour la validation Elisabeth est super choue j'ai rien à dire vraiment concernant la compréhension du don tout va bien, juste tu exploites très peu l'idée des "couleurs" si tu peux ajouter un petit paragraphe concernant cet aspect du don et après ce sera validé du coup
Franziska von Engelhart
Eleve né-moldu
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Re: Demande de particularité : Test RP Sam 13 Juil - 15:58
Voilàààà c'est édité ! Je poste pour prévenir ! Svp me tapez pas
Fenry D. Williams
Captain Queenie Bitch
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Re: Demande de particularité : Test RP Sam 13 Juil - 22:16
Alrighty c'est good for me
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Re: Demande de particularité : Test RP Lun 15 Juil - 0:03
bonjour c'est pour la lycantropie s'il vous plaaaît
Il avait pensé crever là : sur ce lit de verdure, enfoncé quelque part dans une forêt des Balkans. Quand le noir avala le pourpre, la lueur pâle de la pleine lune l’observa comme on salue un mort.
Arjan se réveilla à l'hôpital. Une odeur aseptisée avait remplacé celle des pins et des médicomages avaient pris la place de ses copains.
Là-bas on dressa des bilans, on fit des constats avec un air contrit, on lui demanda son témoignage pour rattraper ce salopard de loup-garou qui s’était attaqué à des enfants. Il y eut beaucoup de déclarations toutes-faites, des phrases superficielles comme si la compassion pouvait faire face au terrible.
Parce que la vérité était terrible. Comme à l’accoutumée on commença par la bonne nouvelle ; malgré les cicatrices Arjan ne perdrait pas sa vision mais quand la mauvaise tomba, ça sonna comme un glas. Furieux, Mr. Dalmat déclara qu’il aurait échangé l’oeil de son fils pour son humanité.
Voilà ce qu’était devenu Arjan : A moitié humain.
Victime du destin et prisonnier de ses instincts, le loup-garou perdait le droit inaliénable à la liberté. On pouvait supprimer ses pulsions et euthanasier la bête le temps de sa transformation mais l’évidence était aussi tranchante qu’une mâchoire acérée. Il était l’esclave de la pleine lune.
Sa condition le condamnait à l’isolation, aux déménagements fréquents car là-bas dans les balkans, la population était facilement dégoûtée et effrayée ; Arjan ne leur en voulait pas. Il se craignait lui même, se détestait d’être devenu un animal à forme humaine et quand il se transformait, il haïssait la lune qui le narguait avec son grand regard borgne et blanc.
Elle le suivait partout où il allait et bientôt la haine fit place à la peur car face à l'ineffable le coeur s’effondre. Il détestait la douleur quand son squelette se fracassait de l’intérieur, quand de grands éclairs faisaient orage dans sa bouche pour lui dresser des crocs et quand la gueule grand dehors il lapait l’air en y sentant un milliard de nuances, il priait pour que la nuit se passe vite et que les heures s'y décantent.
A chaque transformation, la même phobie dans un coin du crâne ; que la potion ne fasse pas effet et qu’il devienne vraiment l’horreur du folklore et la bête qu’on redoute. Celle qui dans un claquement de mâchoire l’a fait sombrer dans un cauchemar dont il ne se réveillera qu’au trépas.
Ambroise LaSalle
Eleve sang-mêlé
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Re: Demande de particularité : Test RP Lun 15 Juil - 1:50
test // loup-garou
t'observes distraitement les sept petites fioles sur ton bureau. c'est étrange de se dire que ce qu'elle contenait te permettait de ne pas succomber à ton autre toi. tu ne l'as pas toujours considéré ainsi, le loup. tu l'as détesté avec ferveur, l'étouffant du mieux que tu le pouvais, puis t'as fini par l'accepter. c'est pas comme si tu pouvais l'ignorer éternellement ; comme ton père avant toi, sa mère avant lui, et ses ancêtres avant elle, t'es un loup-garou.
y'a ton alarme qui te tire de tes pensées, ton téléphone illuminant soudainement ta chambre. pas besoin de jeter un coup d'oeil à la fenêtre pour deviner que ta compagne nocturne est déjà bien haute dans le ciel. tu descends les escaliers, esquisse un faible sourire à ta mère avant de l'embrasser sur la joue. fait attention, qu'elle te dit. toujours, que tu lui réponds avec habitude, passant la porte pour rejoindre ton père. t'entends le loquet se refermer et t'as toujours ce pincement au coeur. ces et si qui tournent en boucle dans ton crâne.
«la lune est belle ce soir.» tu lèves automatiquement les yeux vers celle-ci, ton visage un peu plus serein. «dis pas des choses comme ça, mom serait jalouse.» tu joues les fanfarons, et il te pousse légèrement, son rire amusé résonnant dans la forêt. tu présumes que ce n'est pas l'activité père-fils la plus commune, mais c'est celle que vous avez. aussi maudite soit-elle.
le silence s'étire, il n'y a plus que les craquements des branches sous vos pas, sauf que tu ne ressens pas le besoin de le meubler. c'est confortable, c'est facile. tu n'as plus cette boule au ventre, cette haine envers toi-même — celle qu'on t'avait enfoncée au fond de la gorge jusqu'à ce que t'y crois toi aussi. il n'a plus besoin de t'empêcher de mordre, déchirer et abîmer tout ce qui se trouvait à portée de tes crocs ; tes bras, tes jambes, ta poitrine, tout finissait par y passer. il n'a plus à supporter de te voir étendu dans un lit trop grand, le regard mort alors qu'on appliquait des salves sur tes blessures pour les empêcher de laisser une marque indélébile.
aujourd'hui, quand le loup se réveille doucement, tu l'accueilles comme un ami. la douleur est toujours aussi horrible ; les os qui craquent, qui se déforment et les cartilages qui s'adaptent à une forme complètement différente de l'originale. ta conscience s'étiole un instant, submergée par la bête, mais reprend bien vite sa place. quand t'ouvres les yeux, c'est un autre regard d'ambre qui t'observes. tu peux sentir sa bienveillance et son inquiétude, mais surtout le sentiment de famille qui se dégage de lui. un léger grognement plus tard, et ton père s'enfonce entre les arbres. pendant quelques instants, tu ne bouges pas, la tête orientée vers la lune que tu discernes difficilement entre le feuillage épais des arbres. elle te nargue, t'attends. et toi ? tu t'élances, jamais libre de son emprise, mais en paix avec celle-ci.
hrp as usual si y'a qqc hésitez pas à me le dire !!! amour sur vous les poussins (btw c'est le bon )
Kenneth A. Marshall
Eleve sang-mêlé
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En couple avec : le néant
Re: Demande de particularité : Test RP Lun 15 Juil - 4:16
Ding sonne la cloche. Résonnante, distinctive parmi tous les cris et les acclamations. Elle représente cette fin, cette certitude qui te garantissait du pain sur la table. Mais cette fois, elle n'était pas de réjouissance. Béante, bruyante, tu l'entend encore lorsque tu ferme les yeux, car il n'existe plus de chance et d'occasion pour que tu puisse l'entendre alors que tes coups s'imposait. Tu n'avais plus accès à ton ancienne vie. Elle s'était effacé en même temps que ta normalité.
Arraché, déchiré sous des crocs qui n'était nullement les tiens. Un moment d'inattention. L'espace d'une seconde de trop et voilà que tous chavira. Si tu aurais su, tu n'y serais point aller. Dans le creux de cette forêt d'Allemagne. Durant cet été trop chaud qui vous aviez fait fuir, toi et ta fille, dans le fin fond des bois où le vent y est plus frais. Plus vrai, plus vivant. C'était votre petit paradis à vous. Ce moment seul à respirer la vie.
Mais il fallut qu'il apparu. De sa silhouette massive, ses membres bien trop long pour être humain, ses yeux rouges perçant dans la nuit. Tu n'avais pas eu le temps de réfléchir à la marche à suivre. Tu n'avais point eu la luxure d'évaluer les pour et les contres. Ton corps s'était mit en mode survive et tu fis ce que la vie t'avait apprit. Brandissant les poings, tu avais défendu ce qui t'était le plus cher au monde au dépit d'avoir fini par avoir une main prit dans la bouche de la bête.
Rouge sang, rouge terreur. La bête était disparu aussi vite quel était apparu, mais voilà qu'elle t'avait maudit. Maudit de sa salive, maudit de ses nuits qui était maintenant les tiennes. Maudit de ton avenir qui était maintenant incertain puisque tu vivais ta vie pour offrir tes connaissances à ton prochain. Maudit du fais que tu ne pourrais plus jamais chanter à la lune avec ta fille.
Maintenant, tu les vivrais seul. Maintenant, tu les passerais en semi conscience dans ton bureau alors que la potion tue-loup ferait frémir tes veines et tes tripes. On t'avait bien expliqué, tu avais bien entendu. Il était hors de question qu'un écart se produise et tu pris très au sérieux la situation. Tu te trouvais bien chanceux d'avoir garder ton poste de professeur. Un coup de chance pour beaucoup de malchance.
Donc la sonne résonna de nouveau. Bruyante, elle sonne la fin de ta vie tranquille. La fin de l'homme, le début de la bête.
test loup garou | notes: s'il y a de quoi, hésite pas à me le faire savoir
Re: Demande de particularité : Test RP Lun 15 Juil - 13:07
HELLO me voilà pour la validation (trois tests rp lg en une nuit les gars j'ai vu flou)
Arjan la plume est genre super top, et toutes les infos y sont, j'ai adoré lire le test c'était fluide et agréable, hâte de lire ta fiche, le don est validé
Ambroise à deux doigts de te mettre un smiley Chase et pas commenter mais je me devais de dire que fiou j'ai été hyper surprise du contenu fin genre je m'attendais à rien en particulier mais ce qui est un peu décrit là me rend hyper curieuse sur l'histoire de ton perso et je suis trop impatiente de voir ce qu'il va donner, le don est validé btw
Rudy je suis désolée si du coup en comparaison je vais avoir l'air rude (i) ici mais je ne peux pas valider ce test. Ce n'est pas tant le contenu qui pose problème, mais la forme. Il n'y a pratiquement pas une seule phrase qui ne comporte pas une erreur de français, et même si on comprend l'idée générale ou en tous cas où tu veux en venir, il en résulte que beaucoup de phrases perdent leur sens, ne veulent plus rien dire.. Je ne sais toujours pas c'est quoi la cloche dont tu parles au début du test, par exemple. Je ne sais pas pourquoi il fuit avec sa fille. Je ne sais pas si c'est une question de relecture ou que tu n'arrives pas à mettre de sens dans ce que tu écris, mais même à l'oral certaines phrases ne marchent pas, il ne s'agit pas juste d'orthographe, donc pas de dyslexie (puisque je ne sais pas si tu en es affecté). Je ne comprends pas d'où vient le problème, est-ce que tu éprouves des difficultés à t'exprimer ou à mettre des mots sur des idées ? Car en soi de ce que j'ai compris je n'ai rien à redire vraiment sur le test et son contenu en lui-même mais je manque d'informations et de certitudes.. Du coup il faudra refaire le test rp, soit en passant par des correcteurs (et en ajoutant les infos manquantes, aka la cloche et la fille pourquoi), soit en relisant bien idk ?? Le don est donc en attente
Vanille Orfeo Marchisio
Professeur d'étude des moldus
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En couple avec : haha.
Re: Demande de particularité : Test RP Sam 20 Juil - 3:16
Test RP : empathe.
4 ans auparavant, peu après la prise de poste de Vanille, celle-ci profita des vacances de Noël pour s’absenter de Poudlard, chercher refuge auprès de son père suite à un incident avec l’une de ses élèves. Elle trouva celui-ci au Maroc, à Casablanca pour être plus précis, dans son nouveau cabinet.
Le crépuscule allait pointer dans une heure. D’un pas nonchalant, Vanille déambula dans les rues de Casablanca, croisant les touristes visiblement satisfaits de leur visite ainsi que les habitants qui n’en avaient cure d’eux ; vaquant à leurs occupations. Vêtue d’un pantalon noir et d’une chemise blanche ; elle avait choisi pour accessoire, une cravate écarlate nouée autour du cou. La nouvelle professeur d’étude des moldus semblait ravie que la température ambiante lui permettait de s’habiller plus légèrement qu’à l’accoutumée en cette période de l’année.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, Vanille ne fuyait pas la foule comme la peste. Elle savait pertinemment qu’elle allait être gavée d’un véritable festin d’émotions toutes aussi différentes les unes que les autres, mais de cela elle n’avait plus peur. Elle pressa simplement le pas lorsque le flux devint trop difficile à absorber. La demoiselle à la chevelure cendrée n’avait aucun contrôle sur son unique faculté. Qu’elle le voulait ou non, les émotions venaient à elle : par vagues, par tsunamis. Et quoi qu’il arrive, elle les absorbait.
Vanille ne pouvait rien faire contre ce raz de marée incontrôlable, indomptable. Elle avait parfois essayé de nager à contre-courant, testant sa résistance, avant de se faire emporter et regretter instantanément sa bêtise. Elle dut finalement se rendre à l’évidence : elle n’avait pas encore la force de lutter alors foutu pour foutu, elle ne chercha plus à fuir. Elle avait longtemps maudit sa condition. Non contente d’être la seule sorcière de sa famille, elle était unique à plus d’un titre. À l’époque si vous l’aviez mise en face de son créateur… elle aurait sans doute tenté de l’étrangler par représailles pour l’avoir fait ainsi.
Aujourd’hui… la donne était différente. Après de nombreuses années à maudire celle qu’elle était, elle avait fini par s’accepter, elle et sa différence. Elle se rendit aussi compte qu’il était tout bonnement d’une arrogance monstre que de croire qu’elle était le seul être sur terre à souffrir… ses voyages lui avaient prouvé qu’elle avait tort et qu’une remise en question s’imposait. Si elle voulait se jeter des fleurs, elle aurait sans doute dit qu’elle avait non seulement mûrie, mais qu’elle était devenue plus forte. Avait-elle tort ? Pas sûr.
Les minutes passèrent et elle franchit alors le palier de la salle d’attente du cabinet de son père. L’endroit était désert… mais elle ressentit une présence dans la pièce voisine, sans doute son bureau. Sans s’annoncer, sans même prendre la peine de frapper, elle entra. Elle y trouva son géniteur, les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur. Elle enleva ses écouteurs, coupa sa musique et signifia sa présence d’un petit raclement de gorge.
Renato posa alors ses yeux sur elle, prit quelques secondes pour réaliser et… un grand sourire étira les traits de son visage éreinté par sa journée. La demoiselle pouvait ressentir son bonheur aussi soudain qu’éclatant. En grandissant et à force d’expérience et de travail, Vanille devint capable de saisir les nuances émotionnelles de ceux qui l’entourait. L’émotion n’était plus brute comme à la découverte de son don. Alors que dans son plus jeune âge, elle ne saisissait que le binaire : émotion positive ou négative, en grandissant, les nuances s’installèrent et avec… sa compréhension des attitudes, mimiques et comportements des autres.
Pour métaphoriser, une émotion à l’état brut était une silhouette que la demoiselle aux cheveux cendrés voyait de loin. Lorsqu’elle était petite, les émotions venants à elle ne pouvaient qu’être bonnes ou mauvaises, sans aucune nuance. Noir ou blanc. En grandissant, la silhouette s’approcha peu à peu de Vanille… elle prenait peu à peu forme, se détailla de plus en plus, jusqu’à devenir parfaitement claire. Et la jeune femme se mit à comprendre les nuances, réussissait à jauger l’intensité d’une émotion par rapport à une autre, ressentir deux émotions contradictoires émanant de la même personne et comprendre leurs significations. Au fur et à mesure que son don se complexifiait, il en fut de même pour sa propre personne.
Le développement de sa faculté fut à la fois grisant et effrayant. Car la réalité des choses était parfois dure à avaler. Pour donner un exemple concret, c’est en menant des expériences à l’insu de son propre père qu’elle finit par comprendre qu’entre elle et sa petite sœur : Amalia… Renato avait une préférence. Et bien que cela lui brisait le cœur… elle se devait de comprendre qu’avant d’être son parent, il était aussi et surtout : un humain.
Et puis… quelques années auparavant, sa faculté évolua encore, lui permettant de voir les auras. Elle essaya d’appréhender cela de la meilleure des manières, fit ses recherches et développa un lexique pour ne pas se perdre entre les couleurs et les teintes. Les mosaïques colorées qui s’offrirent alors à elle furent un spectacle aussi fascinant qu’intimidant ; qui ne manqua pas de lui faire tourner de l’œil plus d’une fois soit dit en passant.
C’est d’ailleurs pour cela qu’elle vint consulter son père. Elle avait des questions. Et bien que celui-ci était un moldu, curieusement… il détenait très souvent la solution aux problèmes de sa fille, qu’il ne manqua pas de prendre dans ses bras. Le bonheur qui l’animait était aussi gratifiant qu’embarrassant pour la demoiselle. Celle-ci avait toujours été mal à l’aise face à ses démonstrations d’allégresse ; non contente de les ressentir, elle devait aussi les palper, quelle plaie. Mais elle se prit au jeu malgré tout et déposa un baiser sur la joue de son géniteur.
— Comme tu es belle ma fille ! Resplendissante ! L’air de Poudlard semble te faire beaucoup de bien. Qui l’eut crût ! Cela faisait longtemps, trop longtemps, tu m’as manqué ! — Toi aussi papa, toi aussi. Comment va Lia ? — Bonne question ! Je l’ai eu au téléphone il y a quelques semaines, elle m’appelait de San Francisco, elle avait l’air ravie de son séjour là-bas ! Mais parlons plutôt de toi tu as… comment vous dites déjà vous les sorciers ? Transalpané ? — Transplaner. Et non. Je me suis tourné vers un moyen plus… conventionnel, disons. — Non… t’as quand même pas pris l’avion quand même ? — Eh bah si. Et même un taxi pour me rapprocher d'ici. — Ah d’accord. Je pense que certains de tes semblables te cracheraient à la figure s’ils savaient cela. — Peut-être certains qui éprouvent une profonde aversion pour les moldus... qu'ils aillent au diable si c'est le cas. Je suis une grande fille, je fais ce qu'il me plait.
Pour preuve : malgré les doléances de Renato, Vanille s’alluma un joint en le regardant droit dans les yeux. Elle fit une grimace lorsqu’elle ressentit le dégoût qu’éprouvait son père en voyant sa fille fumer, mais cela ne lui gâcha pas son plaisir pour autant. La nouvelle enseignante avait beau être une sorcière, elle était toujours extrêmement attachée au monde moldu. Et fumer un produit conçu par un moldu était l’un des exemples les plus probants. Son géniteur eut beau se plaindre une nouvelle fois, sa fille ne l’écoutait plus. Elle alla s’installer près de la fenêtre, l’ouvrit, et laissa s’échapper la fumée en dehors de la pièce, apaisant ainsi légèrement les maux du docteur Orfeo Marchisio.
— Mais où as-tu trouvé ça Van ? — J’ai négocié. — Avec qui ? — Ça ne te regarde pas. — Comme tu voudras. Bon passons, tu n’es pas venue ici uniquement pour me voir, je présume ? Ça me fait mal au cœur, mais j’ai la forte impression d’avoir raison.
Dans le mile. Il avait toujours été perspicace. À sa façon… lui aussi avait un don. Vanille n’avait jamais su lui mentir. Elle n’avait jamais véritablement pu. Lui cacher des choses oui… lui mentir ? Impossible. Il était trop doué pour détecter lorsqu’elle mentait. Quant à elle ? Elle trichait : elle avait son don. Puisant dans ses souvenirs, elle se remémora alors l’étrange scène à laquelle elle avait assisté et la conta à son père :
— Je ne comprends toujours pas comment c’est possible aujourd’hui… mais c’est ainsi. La couleur de son aura a changé, à cause de moi. Virée d’une couleur à une autre après une conversation avec elle. J’ai observé ce changement, complètement pantoise, impuissante. Je ne comprends pas. — … Ah ça y est j’ai compris. Pardonne-moi ma fille, mais parfois il faut arriver à te suivre tu vas trop vite pour moi. Tu parles de l’évolution de ton don qui s’est manifesté quelques années auparavant ? Tu as constaté un changement pareil sur l’une de tes élèves ? — Oui ! Ça ne m’était jamais arrivé ! Qu’une aura prenne une teinte légèrement différente en gardant la même couleur, je l’ai déjà constaté. Mais une couleur différente ? Bon sang...
Vanille était frustrée. Piétinant le sol, tirant sur son joint, elle soupira puis jura, puis soupira de nouveau. Il était rare de la voir perdre son calme de cette façon… elle qui avait toujours été courageuse malgré la difficulté rencontrée pour vivre avec son don. Renato avait toujours admiré sa fille pour cela, de l’abnégation dont elle avait su faire preuve pour aller jusqu’au bout de sa scolarité, sans jamais sombrer dans le chaos des émotions qu’elle absorbait. Pour lui qui ne pouvait qu’imaginer ce qu’elle vivait au quotidien, c’était une prouesse. Il avait l’occasion de lui prêter main-forte… et était motivé comme jamais. Il pensait avoir un élément de réponse et posa alors une question à la demoiselle pour la mettre sur la voie :
— Tes élèves… ils ont quel âge à peu près ? — Euh… Entre 15 et 21… oh… tu crois que ? — Qu’est-ce que je disais ? Tu vas trop vite ma fille. — Ça paraît surréaliste, mais… oui tu as peut-être raison. — À cet âge-là, toute personne est encore extrêmement influençable à mon sens. Quelle était la particularité de cette élève ? — Extrêmement confiante en elle et ses capacités. — Te tient-elle en haute estime ? — Plus que n’importe quel autre enseignant à Poudlard. — Je te pose une question, dis-moi si je tombe juste : Si la personne que tu estimes le plus dans ta vie d’adolescente te fais une remarque tellement virulente qu’elle ira jusqu’à ébranler la confiance que tu as en toi… n’est-ce pas une raison envisageable pour voir la couleur changer ?
Vanille comprit tout de suite où son père voulut en venir. Elle tira une nouvelle fois sur son joint, ricana fièrement et reprit la parole :
— Tu te rappelles de notre conversation il y a quelques années ? Je vais me permettre d’être un peu métaphorique, si je ne sonne pas juste dis-le-moi sans détour. — À vos ordres, professeur. — À notre plus jeune âge, je vois l’aura comme une ébauche, voire même une esquisse sans couleur dominante, du moins pas encore. Au gré de nos expériences, nos vécus, l’ébauche prend forme et une couleur finira par s’élever aux dessus des autres. En mûrissant, apparaissent alors les teintes, les nuances, tout se complexifie. Et puis un beau jour, l’ébauche atteindra sa forme finale qui ne sera rénovée qu’à travers quelques petites retouches par-ci, par-là, selon nos expériences futures, sans que notre nature ne change fondamentalement. Comme je vois mal une personne changer du tout au tout… je ne peux que supposer une chose : la couleur prédominante de cette élève n’a pas changé… mais peut-être qu’une autre s’est ajoutée ? Peut-être même que pendant un bref moment elle s’est superposée à l’autre ? Ce qui m’aurait induit en erreur. Elle n’a pas changé sa nature, l’essence de ce qu’elle est. Une couleur s’est ajoutée, rien de plus, rien de moins. Mais j’en suis la responsable… ce qui veut dire que sur certains individus, je peux peut-être modifier légèrement la forme de l’aura, voir y rajouter une couleur ? C’est à la fois grisant et surtout… ça me donne la chair de poule. — Tu réalises donc la responsabilité qui est la tienne ma fille ? Cela ne sera peut-être pas ainsi avec tous tes élèves, mais ton don te permet de les comprendre, presque mieux que quiconque. Ils sont encore jeunes ; influençables pour la plupart. Et certains auront plus besoin de toi que d’autres, surtout s’ils t’estiment comme cette jeune fille. Tu as souvent dit que ton don était une malédiction… tu as changé d’avis aujourd’hui ? — Oui. Définitivement. Tu as raison papa. Je n’ai pas la prétention de pouvoir aider tout le monde. Je ne sais pas si je suis capable d’aider ne serait-ce qu’une seule personne à vrai dire. Mais je suppose que je dois au moins essayer, faire de mon mieux. — Ça, c’est ma Vanille ! Elle va de l’avant ma fille, c’est bien. Ma petite, même si je me doute que tu n’as pas vocation d’être psychologue, que tu le veuilles ou non, tu fais partit du corps enseignant de ton établissement. À ce titre tu as une responsabilité auprès de tes élèves. Je ne sais pas qui a dit cela, mais je tiens à citer cette personne « Les mots sont les remèdes aux maux de l’esprit », ça te rappelle quelque chose ? — Oui c’est moi qui ai balancé ça une fois après avoir fumé un joint. Faut croire que ça me donne envie de faire de la poésie. Et j’ai sans doute piqué la citation à un auteur célèbre. Qui sait. J'ai compris ce que tu voulais dire, j'ai la possibilité d'apaiser les esprits de certains... je me dois d'essayer. — Ah bah tu vois quand tu veux.
Cette fois elle ne lui répondit pas. Elle se contenta de lui adresser un clin d’œil et ria aux éclats. Plus que satisfaite, elle avait obtenu les réponses qu’elle cherchait. Et bien que prendre conscience de ses responsabilités l’impressionnait quelque peu, Vanille était déterminée à remplir son rôle du mieux qu’elle le pouvait. À sa façon. Elle savait qu’elle n’était pas parfaite. Son don la faisait parfois souffrir le martyr. Mais pour la première fois depuis quelque temps maintenant… elle se disait que finalement… être une empathe, ça n’était pas si mal que ça.
Pas le pied c’est le moins que l’on puisse dire. Mais pas si nul que ça.
HRP : C'est un peu long désolé ! J'ai essayé d’interpréter un peu différemment la notion de l'aura j'espère que je m'éloigne pas trop de l'idée de base ! Well bonne lecture j'espère que ça plaira et que c'est suffisamment correct ! N'hésitez pas à me dire si quelque chose coince !
Dernière édition par Vanille Orfeo Marchisio le Sam 20 Juil - 16:22, édité 3 fois
Rachel O'Sullivan
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Re: Demande de particularité : Test RP Sam 20 Juil - 14:58
2300 mots pour un test rp c'est un peu long en effet ça reste bien écrit attention mais j'ai du le faire en deux fois oupsi Je viens ici du coup soulever quelques questions que le test m'a fait me poser, rien d'alarmant, parfois un truc ou l'autre à corriger peut-être mais dans l'ensemble le test est bon
Citation :
Je pense que certains de tes semblables te cracheraient à la figure s’ils savaient cela.
En fait je suis pas sûre que les sorciers crachent sur les autres sorciers qui prennent des moyens de transports moldus ? ça n'empêche pas le père de le croire mais avec la réponse de Vanille on dirait qu'elle s'est fait tacler par des sorciers en mode "lol tu prends l'avion sale merde" alors que tbh je crois pas que ça choque tant que ça ? ça reste que mon interprétation personnelle il faut pas nécessairement le modifier, c'est une question que je me pose.
Citation :
La nouvelle enseignante avait beau être une sorcière, elle était toujours extrêmement attachée au monde moldu. Et fumer un produit spécialement conçu par des moldus
Encore une fois tu en fais l'interprétation que tu veux mais à Poudlard on a plusieurs élèves qui fument et ça n'a jamais choqué personne. D'ailleurs qui sait si la clope et le joint n'étaient pas des produits utilisés par les sorciers ? tin-tin-tin
Quant à la compréhension du don en elle-même, le point qui me chiffonne est qu'elle parle d'aura blanche ou neutre (pour les petiots), or dans les couleurs qu'on a donné il n'y en a pas (donc je suppose que même les babies ont une aura de base) ; et elles ne se modifient pas tant que ça par rapport à l'humeur d'une personne mais surtout par rapport à son essence, son fond, sa personnalité. L'aura peut prendre différentes formes ou se teinter un peu si la personne est en colère, ou contrariée, triste etc. mais pas radicalement changer, malgré ce qui a été expliqué quant au fait que la personne en question est influençable ; ça reste son essence profonde qui est retranscrite dans l'aura, pas uniquement son humeur du moment.
Le reste ne tenant que de l'interprétation personnelle de Vanille tout est ok pour moi, tu peux peut-être modifier pour accentuer le fait qu'une couleur s'est ajoutée dans l'aura de l'élève (et pas a modifié toute son aura) ou quelque chose dans ce genre-là ? Pour pas devoir tout réécrire ! Quand tu auras édité tu peux me quote ce que tu as changé et je validerai alors
Vanille Orfeo Marchisio
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Re: Demande de particularité : Test RP Sam 20 Juil - 16:03
Désolé j'ai conscience que c'était un peu long j'étais dans le feu de l'action je me suis pas rendu compte que je pondais un truc à rallonge
Pour ce qui est de la première citation j'ai modifié légèrement la réponse de Vanille pour lever toute ambiguïté. En gros elle laisse entendre qu'il y a des cons partout, chez ses semblables comme chez les moldus ; il est pas impensable de penser que certains sorciers haïssent les moldus et tout ce qui touche de près ou de loin à leur monde, mode de vie, etc... mais j'ai pas été assez clair, désolé !
Pour ce qui est de la seconde pour le coup je souhaitais juste relater un fait. Pas que le joint est un produit exclusivement réservé au monde moldu mais plutôt qu'en l’occurrence, Vanille consommait un produit qui avait été fabriqué par un moldu. Bon ça aurait été limpide si j'avais simplement rajouté un passage dans lequel je précise qu'elle en achète un auprès d'un moldu quelque part dans Casablanca, my bad (l'emploi du mot "spécialement" était peut-être pas la meilleure idée que j'ai eu d'ailleurs ) j'ai modifié légèrement de ce fait.
J'ai suivi ton conseil et j'ai modifié le passage le plus gênant, j'pense que c'est bien plus cohérent par rapport à la nature de l'aura :
Vanille a écrit:
À notre plus jeune âge, je vois l’aura comme une ébauche, voire même une esquisse sans couleur dominante, du moins pas encore. Au gré de nos expériences, nos vécus, l’ébauche prend forme et une couleur finira par s’élever aux dessus des autres. En mûrissant, apparaissent alors les teintes, les nuances, tout se complexifie. Et puis un beau jour, l’ébauche atteindra sa forme finale qui ne sera rénovée qu’à travers quelques petites retouches par-ci, par-là, selon nos expériences futures, sans que notre nature ne change fondamentalement. Comme je vois mal une personne changer du tout au tout… je ne peux que supposer une chose : la couleur prédominante de cette élève n’a pas changé… mais peut-être qu’une autre s’est ajoutée ? Peut-être même que pendant un bref moment elle s’est superposée à l’autre ? Ce qui m’aurait induit en erreur. Elle n’a pas changé sa nature, l’essence de ce qu’elle est. Une couleur s’est ajoutée, rien de plus, rien de moins. Mais j’en suis la responsable… ce qui veut dire que sur certains individus, je peux peut-être modifier légèrement la forme de l’aura, voir y rajouter une couleur ? C’est à la fois grisant et surtout… ça me donne la chair de poule.