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Les Raisins de la Colère [Vanille][flashback 06/29]

Brennan I. McKay
Eleve sang-mêlé
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Brennan I. McKay
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Les Raisins de la Colère [Vanille][flashback 06/29] Mer 21 Aoû - 21:24

Brennan
&
Vanille

« Kart, amène tes fesses mon gros, on va aller se promener. »

Au mot "promener", comme chaque chien semble faire, le corgi sautille sur ses deux pattes avant et remue son derrière rembourré, tout heureux à l'idée d'aller se promener. Loin de détester ça, Brennan apprécie cette règle de la sortie deux fois par jour : une fois le matin avant les cours et une fois le soir ou dans l'après-midi, quand elle travaille à l'extérieur, dans le parc. Ca lui change les idées et Kartoffel en profite aussi. Cette boule de poils, c'est son temple du calme et le réceptacle de ses confessions intimes bien souvent, alors c'est sa façon à elle de le remercier aussi : en prendre soin. Même s'il ne comprend absolument rien à tout ça en fait. Peut-être aussi cette balade fera-t-elle passer son affreuse migraine, qui sait ? Elle espère ne croiser personne dehors ou dans les couloirs en ce matin gris et moite...

Le petit chien, bonne patte, permet à sa maîtresse d'accrocher la laisse au collier et tout fier, commence à parader dans la salle commune : direction la sortie, bitches. S'il avait pu enfiler des lunettes de soleil façon Horacio Caine dans les Experts: Miami et faire un bon hairflip, Kartoffel l'aurait fait. Brennan le sait, elle l'a bien élevé. Il n'y a que deux élèves plus jeunes qu'elle dans la pièce, qu'elle salue d'un petit sourire fugace que les deux rendent avec plaisir avant de franchir le pas de la porte.

« Bonne promenade à vous, miss McKay. » lui dit la Grosse Dame de son ton chantant.

Dès le matin, entendre la voix un rien grinçante de la pauvre dame qui lui rappelle la Castafiore, c'est dur, surtout avec une migraine. La brune remercie le tableau avec un geste et un marmonnement vagues et s'engage dans les escaliers farceurs… Qui ne manquent pas de le faire. « Super. » Elle s'exclame sans joie en montant à l'escalier qu'elle emprunte pour revenir au même étage mais à l'opposé. Kartoffel est habitué à ces mouvements inopportuns mais grogne quand même un peu dessus, comme pour leur faire comprendre sa façon de penser de petit chien pas content. Un sourire en coin se glisse sur les lèvres de la jeune femme malgré la grimace de douleur suite au son mais elle n'en démord pas : elle emprunte l'autre escalier descendant. Celui-ci ne lui joue aucun tour mais elle n'atteint pas le hall d'entrée sans peine, après quatre aller-retour entre le quatrième et le cinquième étage puis le premier et le second. C'est avec un grognement exaspéré que Brennan se dirige enfin vers la grande porte qui donne sur le parc.

Ca va aller, se dit-elle dans sa tête. Sauf que non, tel le meme de Martin Freeman qui rigole en disant nope, le karma lui revient en pleine face. Littéralement. La porte s'ouvre sur deux élèves qui veulent s'engouffrer dans le hall et se prennent de plein fouet Brennan, qui en lâche la laisse de Kartoffel. Celui-ci, avide de cette nouvelle liberté, se jette dans l'entrebâillement de la porte en jappant de plaisir, trop heureux de dégourdir ses petites pattes potelées. « KART, REVIENS ICI ! » hurle-t-elle avant de jeter un regard mauvais aux deux élèves qui tentent de fuir, jusqu'à ce qu'elle en attrape un par le col. Un Serdaigle et un Serpentard, si elle se rappelle bien de leur visage.

« Ca vous dit pas de vous excuser sinon ? Et de m'aider à rattraper mon chien ?
- Ca te dit pas de me lâcher sinon ? renchérit le Serpentard, plus jeune qu'elle. »

Les yeux du Serdaigle apparemment plus vieux que son camarade s'écarquillent en voyant les deux émeraudes de Nan jeter des éclairs. Il s'approche prudemment des deux et agrippe l'épaule de l'autre ado.

« On est désolés, on t'avait pas vue. Allez, viens, excuse-toi et on se tire, qu'il dit à l'attention de son cadet. Mais celui-ci, loin de l'écouter, veut jouer les cadors.
- Non je m'excuse pas. Elle me lâche d'abord mais même pas je vais chercher son clebs.
- Euh… Si, excuse-toi. Il chuchote pas loin de l'oreille du vert et argent. C'est la furie des Gryffondors, Duncan là ou je sais plus trop quoi, magne-toi de t'excuser ou elle va te coller un pain.
- Bon les amoureuses, vous arrêtez les messes basses lubriques et vous vous bougez le gras du cul pour m'aider ? Je suis pas de bonne humeur alors dépêchez-vous. Ou alors juste, excuse-toi et décarrez d'ici, s'interpose Brennan, pas souriante pour un sou. »

Une lueur de compréhension passe dans l'oeil du jeunot mais apparemment pas celle de l'appréhension. Il ne se démonte pas et continue de chercher bastogne.

« C'est une nana, tu crois qu'elle me fait peur ? J'ai quinze ans et je fais la même taille qu'elle, elle va me faire quoi ? Me mettre une gifle ? Me faire une prise de catch ? Super. »

Finalement, un sourire fleurit sur le visage de Nan mais pas celui qu'on aime voir habituellement et qui la rend brillante. Plutôt celui qui hurle avec véhémence "code red, abort the mission". Elle resserre sa poigne sur le col du jeune homme qu'elle tenait à bonne distance et approche son visage du sien.

« Dis donc le puceau d'un mètre soixante-dix-huit, tes parents t'ont jamais appris la politesse ? Quand tu bouscules quelqu'un, tu lui dis pardon et c'est marre. Au pire si t'as pas envie de m'aider à attraper mon chien, j'en ai rien à carrer. Par contre t'excuser, un peu moins.
- Eh mais attends, au moins moi j'ai mes deux parents qui m'ont appris la politesse. Et toi les tiens, ils t'ont appris quoi ? À faire des noeuds de corde ? »

Même parmi les plus jeunes, ça se sait… Intérieurement, elle bout. Si elle pouvait attraper le petit enculé qui a répandu l'histoire… Peut-être dans le Stupeshit, qui sait ? Mais vu qu'elle ne lit pas ce genre de feuille de chou, elle n'en sait rien. Seulement, la seule chose à laquelle elle pense à ce moment-là, c'est donner une bonne fessée au morveux qu'elle tient en joue par le regard, ses deux revolvers de jade déjà chargés par la haine. Sans vergogne, elle jette le Serpentard par terre et s'apprête à se jeter sur lui pour lui décocher une bonne droite dont elle a le secret. Normalement, elle ne tape que si l'autre fait couler le premier sang, jamais elle d'abord mais là, c'est la seule exception qu'elle fait jamais. Quand on touche le sujet tabou.

Seulement, son poing ne rencontre pas l'obstacle escompté...


Dernière édition par Brennan I. McKay le Mar 27 Aoû - 22:46, édité 1 fois
Vanille Orfeo Marchisio
Professeur d'étude des moldus
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Re: Les Raisins de la Colère [Vanille][flashback 06/29] Lun 26 Aoû - 13:17

CONFLIT
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▶

Fin d’année oblige, normalement tout le monde était un peu plus détendu. Vanille ne faisait pas exception à cette règle, elle même était d’une humeur enjouée. Elle ne le disait pas, mais elle avait hâte de voyager en direction de San Francisco pour rejoindre sa frangine Amalia. Elle lui manquait terriblement et avait d’ailleurs une petite idée en tête pour elle. Jusqu’à présent, celle-ci n’avait eu que des aperçus de la vie que menait la sorcière aux cheveux cendrés. Vanille souhaitait passer à la vitesse supérieure.

Elle avait donc préparé un itinéraire assez singulier… comme allait être l’initiation de sa frangine au monde magique. Celle-ci ne pouvait pas indéfiniment ignorer le monde qui l’entourait, pas question. Vanille avait pris un malin plaisir à planifier ses vacances et semblait véritablement extatique à l’idée de partir pour se ressourcer un peu. Mais le glas de la fin d’année n’avait pas encore sonné. L’enseignante avait toujours un rôle à remplir auprès des morveux de Poudlard.

La matinée ne s’annonçant pas mouvementée pour un sou, Vanille décida de s’accorder une petite promenade avant le début de sa journée. Se contentant du rez-de-chaussée pour se dégourdir les jambes, elle croisa quelques élèves qu’elle salua d’un petit signe de tête. Aujourd’hui, elle s’était exceptionnellement coiffée d’un chignon, laissant toutefois quelques mèches se promener sur son visage et ses alentours.

Les mauvaises langues pouvaient dire qu’il s’agissait là d’une négligence de sa part… il n’en était rien. Vanille s’était volontairement coiffé ainsi et n’avait aucunement l’envie de se justifier. Passons. Alors que tout se passait bien dans le meilleur des mondes, la professeur entendit des éclats de voix.

Soupirant longuement, celle-ci décida néanmoins de faire son travail et de prendre la direction de ces échos de mauvais augure. À la manière d’un radar, la demoiselle captait les émotions agressives pour atteindre son but plus facilement. L’intensité la fit frissonner quelque peu… elle reconnaissait la signature de cette émotion : Bren… oh misère de misère… y’a encore des gens assez cons pour lui chercher des noises ? Putain… allez au boulot. Vanille le savait… cette demoiselle avait la fâcheuse tendance de démarrer au quart de tour.

Elle appréciait la brune aux yeux de jade… mais savait aussi pertinemment que lorsqu’elle pétait un câble… la canaliser n’était pas chose aisée. Mais Vanille avait l’habitude à force… elle la connaissait depuis un petit moment maintenant. Ne voulant cependant pas arriver au pire des moments, elle pressa le pas.

Et sa vision lorsqu’elle se retrouva à hauteur de la brunette et de ses… victimes ? Bon… bah va falloir que je m’interpose on dirait. Vanille, ayant déjà une petite idée de comment cela pouvait se terminer, se lança dans un petit sprint pour mettre fin à l’affrontement qui se dessinait entre Bren et les deux autres élèves, dont elle ne connaissait pas les noms.

Malheureusement, le timing de son intervention laissa à désirer. Voulant arrêter Bren avant que son poing n’atteignît sa cible… elle se jeta entre Bren et l’élève. Ce qui devait arriver arriva… elle se mangea sa droite en pleine figure, la faisant tomber au sol par la même occasion. Se relevant difficilement quelque peu étourdie, elle chercha du regard les responsables cette querelle, avant de prendre la parole d’un ton agressif :

Vous deux là… barrez-vous. Je m’occuperai de votre cas tout à l’heure.

Les deux gugusses se ne firent pas prier pour se carapater à la vitesse de la lumière. Vanille quant à elle, secoua la tête et posa son index et son majeur en dessous de ses narines pour y constater que… la vache elle a un sacré direct du droit… la demoiselle n’avait pas loupé son coup. Enfin… façon de parler. Le goût du sang dans la bouche, Vanille cracha par terre avec dégoût, avant de diriger son attention vers son agresseur.

Elle attrapa celle-ci par le col de son vêtement avant de la plaquer contre le mur avec violence. Elle se fichait éperdument du règlement intérieur à cet instant. Absorbant la colère de Bren comme une éponge, Vanille avait aussi besoin d’évacuer la sienne. Maintenant la demoiselle contre le mur en utilisant son coude, elle fit craquer ses doigts avant de reprendre la parole… toujours avec une agressivité palpable :

Alors alors mademoiselle McKay… on délaisse les arbres pour cogner les élèves maintenant ? T’as une bonne droite petite je dois le reconnaître. Mais là gamine, c’est un professeur que tu viens de cogner. Je te laisse imaginer que je peux enlever des points à ta maison jusqu’à l’antéchrist si j’en ai envie. Mais non… on va faire ça d’une manière moins conventionnelle. Tu connais la loi tu Talion ? Œil pour œil… dent pour dent. Nez qui pisse le sang pour… je te laisse deviner la suite. Quelque chose à dire pour ta défense avant que je ne refasse ton portait à la phalange ?

Elle était sérieuse. Elle avait beau être un membre du personnel… elle était aussi et surtout : humaine. Parfois assujettie à ses émotions… et celles de Bren par la même occasion, celle-ci avait tout intérêt à sortir une excuse en béton armé avant d’avoir le nez rouge carmin. Car si Bren avait une bonne droite… Vanille quant à elle n’était pas en reste de cet aspect-là.  
Brennan I. McKay
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Re: Les Raisins de la Colère [Vanille][flashback 06/29] Mar 27 Aoû - 22:46

Brennan
&
Vanille

C'est comme dans un Tarantino. C'est comme un gimmick trop usé, suranné. La scène se passe à un ralenti presque irréel. Ils sont à Poudlard mais il ne faudrait quand même pas trop déconner. Pourtant, c'est bien ce qu'il se passe. Brennan voit son poing partir. Arrive dans le tableau, de nulle part mais côté cour - ou peut-être jardin, elle confond toujours, - une Vanille Orfeo Marchisio sauvage. Un drôle de Pokémon dans les couloirs de ce château mais qui a su gagner l'admiration de la Gryffondor. Sauf que le burlesque en veut autrement. Les phalanges de Brennan s'écrasent sur la pommette et le nez de la professeure, elle voit parfaitement bien les points d'impact. Cette dernière tombe à terre sous le regard horrifié de la brune, qui se fige dans son mouvement. C'en est presque un gag digne des vieux cartoons.

La prof enjoint les deux autres de partir sur un ton péremptoire qui ne laisse présager rien de bon pour Brennan. Oh merde, oh merde, oh merde, ça pue la mort… Ce coup si bien porté l'a totalement refroidie. Elle n'en revient pas d'avoir frappé un professeur. Surtout Vanille, qu'elle idolâtre presque. Comment elle a fait pour merder comme ça ? Pour abimer un si beau visage ?! Nan a presque envie de lui demander en beuglant pourquoi elle s'est interposée de cette manière mais rien ne sort, elle est toujours figée.

Pas pour longtemps.

Dans un élan d'ire presque palpable de la part de la femme aux cheveux cendrés, Brennan se sent partir vers l'arrière et heurter plutôt violemment le mur. "C'est pas comme ça que j'avais imaginé notre première fois", elle voudrait lui dire pour détendre l'atmosphère mais ce n'est pas du tout le moment de flirter. Surtout avec un professeur… Au lieu de cette remarque débile, la demoiselle reste pétrifiée alors qu'elle se fait engueulée comme du poisson pourri. Hébétée même. Elle est comme hypnotisée par le sang qui coule du nez et de la lèvre gonflée de sa victime non prévue.

La seule chose qui franchit ses lèvres, avant toute excuse ou réplique déraisonnable, c'est une parole lucide et sensée, malgré son état second.

« Vous voulez pas aller à l'infirmerie avant ? »

Comme mue par une force invisible, Brennan lève sa main en direction de la prof et essuie machinalement mais délicatement le nez de celle-ci avec sa manche de cape au liseré rouge. Le contact moite et tiède du liquide avec sa peau la fait revenir un peu à la réalité.

« J'suis désolée de vous avoir mis un pain… C'était pas pour vous. Ca excuse rien, c'est même pire mais euh… Pourquoi vous vous êtes interposées comme ça ? »

Malgré la menace pesante que représente Vanille, la Gryffondor observe sa manche brillante malgré sa noirceur, fascinée. Elle répète sa question d'avant en regardant la professeure d'étude des moldus, sans se rendre compte qu'elle a le palpitant qui bat la chamade. Derrière son hébétude, Brennan est consciente que le danger est imminent et pourrait se matérialiser par un poing dans sa mouille. Poing qu'elle aurait en partie mérité.

« Vous êtes sûre de pas vouloir aller à l'infirmerie ? Et après, vous pourrez me refaire le portrait avec les mains ou me coller ou… J'sais pas mais j'y suis pas allée de main morte et… J'm'en veux, j'pourrais vous avoir pété le nez… »

De l'art de s'enfoncer un peu plus dans la mouise jusqu'au cou, partie 1. Par Brennan McKay.
Vanille Orfeo Marchisio
Professeur d'étude des moldus
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Re: Les Raisins de la Colère [Vanille][flashback 06/29] Lun 2 Sep - 13:01

CONFLIT
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▶

Bren commençait peu à peu à réaliser l’énormité de son erreur. Vanille n’en avait cure. Sa colère éclipsait les émotions qu’elle absorbait de la brunette. Elle ressentait sa panique et ses regrets d’avoir frappé la demoiselle Orfeo Marchisio ; Vanille ne pouvait nier cela… mais ce n’était pas suffisant pour calmer ses nerfs. Cependant, elle se rappelait aussi qu’elle était une enseignante de cet établissement et que jusqu’à preuve du contraire, les châtiments corporels n’étaient pas une sanction acceptable à Poudlard.

Quel dommage… car à cet instant précis, Vanille se fichait éperdument du règlement. Et les mots de Bren ne firent qu’amplifier une colère déjà aussi noire qu’une corneille :

« Vous voulez pas aller à l'infirmerie avant ? » - Oh mais c’est qu’elle a de l’humour en plus…
Tu crois vraiment que c’est le moment de te soucier de moi petite ? Dit-elle en resserrant son emprise sur le vêtement de son interlocutrice avant de reprendre ; de plus en plus agressive : tu ne crois pas que tu devrais plutôt te soucier de ton petit popotin que je vais botter jusqu’à ce qu’il soit rouge vif ?

Elle la ressentait… la peur, le regret, mais cela ne la faisait pas flancher pour autant. Vanille savait comment fermer son cœur aux émotions qu’elle absorbait. Mais plus l’intensité augmentait, plus il devenait difficile de l’ignorer. La demoiselle aux cheveux cendrés savait pertinemment que l’élève regrettait son geste, qu’elle-même n’en avait pas été la cible ; mais cela importait peu. Les règles à Poudlard étaient les mêmes pour tout le monde.

Bren se confondu d’excuses, allant même jusqu’à essuyer le liquide carmin coulant du nez de celle qui la maintenait contre le mur avec autorité. Sa question, bien que stupide, eut au moins le mérite d’arracher un sourire mauvais à l’enseignante. Celle-ci ne se fit d’ailleurs pas prier pour de nouvelles cinglantes remontrances :

Pourquoi ? Parce que c’est mon job, petite écervelée de mes deux ! C’est la fin d’année, tout le monde devrait être plus détendu, mais noooooon, il a fallu qu’une casse-couilles se décide à plomber ma journée ! Je te réserve un petit traitement ma petite… tu vas m’en dire des nouvelles ! Vanille rapprocha son visage de celui de la brunette, plongeant ses saphirs dans les émeraudes apeurées de son vis-à-vis, avant de reprendre : il est vrai que les professeurs ont l’interdiction de cogner leurs élèves… mais bon s’il n’y a personne pour regarder, c’est une autre histoire hein ?!

La menace était sincère. Vanille n’avait aucunement l’intention de défaire son emprise sur le vêtement de la demoiselle. Elle n’avait pas envie non plus d’y aller mollo avec elle. Ce qu’elle avait tenté de faire était grave, ce qu’elle avait fait encore plus. Et laisser passer une chose pareille ? Pas question.

Serre les dents, petite écervelée… ça va piquer peu !

Sérieusement, elle allait la frapper ? Ici, maintenant ? Mauvaise, très mauvaise idée. Les règles à Poudlard étaient les mêmes pour tout le monde… Vanille le savait pertinemment. Elle ne pouvait pas se permettre de cogner Bren maintenant et malgré la colère noire qui envahissait son esprit ; elle revint finalement à la raison. Saisissant la joue de son interlocutrice avec son pouce et son index. Elle pinça celle-ci intensément avant de reprendre :

Oh je m’occuperai de ton cas ma petite. Tu as ma parole. Mais pas ici. Pas à Poudlard noooon, je n’ai pas envie de m’attirer les foudres des Scamander. Mais crois-moi Brennan… ça n’en finira pas là maintenant. Va chercher ton clébard de malheur avant qu’il ne se mette à pisser partout ! Et t’as intérêt à revenir me voir ensuite, j’ai des choses à te dire.

En d’autres termes, elle venait d’avoir un sursis. Chanceuse. Maintenant elle avait plutôt intérêt à lui obéir au doigt et à l’œil. Le crocher du droit pouvait arriver à n’importe quel moment après tout.

Brennan I. McKay
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Re: Les Raisins de la Colère [Vanille][flashback 06/29] Mar 3 Sep - 22:08

Brennan
&
Vanille

Ok j'ai merdé. C'est un constat sec mais un brin effrayé que Brennan se fait. Elle connaît le don de Vanille et de la voir incapable de se calmer malgré la descente rapide de la Gryffondor vers un peu plus de raison, ça sent un peu mauvais. La prof a du trop éponger de colère et voilà le résultat. La brune a envie de se facewall plutôt que le frapper mais le mal est déjà fait, ça ne servirait à rien : de toute façon, l'adulte a déjà décidé d'en découdre donc à quoi bon se refaire le portrait alors qu'on va le faire pour vous ?

Inquiète pour la santé de son visage ou de son "popotin", comme vient de dire Vanille, l'élève cherche une échappatoire mais n'en voit pas vraiment. La seule qu'elle voit serait une bonne clé de bras mais… Ca ne va pas arranger son cas et elle ne veut pas faire perdre plus de points que de raison à sa maison. Déjà que… En tout cas, l'inquiétude de Brennan n'a pas ému l'autre femme, bien au contraire. Et quelle idée de lui demander pourquoi s'interposer face à une droite, vraiment ?

« Vous allez vraiment… »

Même pas le temps de finir sa phrase que Vanille resserre sa poigne autour de son col et engage sa menace, presque jusqu'à l'exécution. Ah oui, elle va vraiment… En temps normal, Brennan parerait le coup mais là, elle n'est pas sûre qu'esquiver la sauvera de l'ire de la furie qu'elle a elle-même fait naître. Alors elle ferme les yeux et elle serre vraiment les dents en attendant le coup arriver. Elle n'est pas maso mais si elle peut sauver quelques points pour les Gryffondor alors c'est parti pour se faire tabasser volontairement. Mais rien de trop violent ne vient, juste un pincement de la joue. Brennan rouvre brusquement les deux yeux et fronce les sourcils. Son expression traduit son incompréhension et la douleur qu'elle ressent dans tout le côté inférieur de son visage.

Vanille s'explique. Elle remet sa menace à plus tard mais elle la maintient, comme une épée au-dessus de la tête de Brennan. À l'extérieur… De Poudlard ? Pré-au-Lard peut-être ? Ou dans le monde moldu ? L'un comme l'autre, Brennan sera un peu plus disposée à riposter parce qu'on aura dépasser le contexte scolaire. Moins "je me pisse dessus" aussi. Même si frapper Vanille, c'est pas son délire. Frapper une personne qu'elle admire, ce n'est vraiment pas ce qu'elle apprécie. Malgré tout, elle s'exécute sans discuter.

« Ok, j'espère qu'il va s'amener vite et je reviens. Je… Euh, j'y vais. »

Brennan elle joue les dures, mais quand elle est en tort et qu'elle en a conscience, elle perd un peu ses moyens. Surtout face à une prof comme celle-ci.

Pendant ce temps...:

Dans le laps de temps où elle s'absente, voici ce qu'il se passe : elle repère son chien qui pisse joyeusement sur les plates-bandes pourtant si bien entretenues du jardinier. Elle lui court après et finit par le rattraper telle un rugbyman fonçant sur son ballon oval, lui attache la laisse et subit le regard accusateur de Kartoffel tout le long du chemin. Celui-ci, vexé, décide de faire même une petite pause grosse commission dans un buisson pour bien faire perdre du temps à Brennan et, de fait, énerver encore plus Vanille même s'il ne connaît pas la situation et que, de toute façon, c'est un chien alors il ne comprend rien. Mais c'est finalement l'humaine qui l'emporte et qui passe le pas de la grande porte victorieuse, espérant que la prof ne soit pas partie.

« Je suis revenue ! » fait-elle à bout de souffle en montrant le postérieur brioché du corgi qui leur tourne le dos.

Quel sort lui sera donc réservé ? Comme on dit dans le beau langage, "quo vadis". Ou inchallah.



PS : [21:55:48] Brennan I. McKay : Ptn, Van va se demander ce que j'ai fumé
[21:56:32] Enoch Leszczynski : Tu lui diras : "les bottes de Babouche"

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Les Raisins de la Colère [Vanille][flashback 06/29]
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