Argh. Tu avais ce goût aigre qui remontait du fond de tes tripes. Le goût de la haine, de l'impuissance qui te tordait les nerfs. Un texto et tu n'avais d'autre choix que d'accourir. Tu sentais l'étendue de ta faiblesse te traverser de part en part. Il savait. Et lui, on le croirait s'il annonçait que oui, il y avait du vampire en toi. Et alors, le doute s'évanouirait ; il n'y aurait plus rien. Plus ce doute si envoutant sur ta nature. La partie juste terminé. Plus de jeux. Juste de la peur. Et encore.
Et pour lui, tout ça n'était qu'un jeu.
Il fallait venir à l'évidence, tu n'aimais pas grand monde. Personne, aurait été plus correct. Mais depuis quelque temps, il n'y avait personne que tu détestais autant. Personne qui t'horripilait autant que lui. Bien sûr puisqu'il te faisait du chantage. Surtout parce que tu avais été prise à ton propre jeu. Et que tu te rendais compte, que cette force que tu avais gagné était, d'une façon si cruelle, ta faiblesse. Et lui n'avait fait que s'emparer. Comme tu l'aurais fait à sa place. Et le problème était là. Tu ne voulais pas lui ressembler. A lui ni à personne. Mais surtout pas lui. Car tu l'exécrais.
Tu détestais ses messages. Tu détestais le voir. Tu détestais l'entendre. Tu détestais le voir. Tu détestais le fait qu'il ait pu entrer dans tes pensées.
Pourtant, Percy, tu étais actuellement devant sa porte. Tu avais pris ton temps, certes, mais tu étais là. Maintenant que tu savais qu'il n'y avait plus d'élèves avec lui. Tu n'avais pas cours avec lui, du coup si on t'avait vu attendre devant sa salle ç'aurait paru louche. Et tu ne voulais certainement pas d'une rumeur à ce propos. Tu crevais d'envie de faire marche arrière. Inventer un bobard. Un truc bateau. Ca n'avait aucune importance. Pourquoi pas " j'ai pas eu de message " ?
Parce qu'il t'en renverrait un. Et qu'après,, tu n'aurais pas le choix. Ou bien il s'énerverait. Et là, tu gères comment ? Tu gères pas. Et c'est la fin. Il fallait être plus subtile.
Finalement, tu toquais sans trop de conviction. Et sans attendre de réponse, tu entrais.
" Salut." Tout chez toi hurlait combien tu étais agacée, sauf ta voix. Tu restais égale à toi-même. Interagir avec les autres n'avait jamais été ton fort. Là, tu avais juste envie de disparaître. Alors, au moins si tu pouvais en finir plus vite. " Tu me veux quoi ? " Le respect, tu l'avais oublié.
Parce qu'au final, tu n'avais pas la plus mince idée de qui l'avait poussé à te faire venir.
hrp ; j'ai tout rédigé en écoutant sum 41 voilà voilà mdr
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Re: walking disaster (altaïr ) Jeu 15 Juin - 21:01
Walking disaster
Pour beaucoup de monde le bal allait être une soirée de folie où on enchaînerait les boissons en même temps que les danses. Altaïr n'était pas vraiment de cet avis festif. Il était carrément persuadé que c'était durant ces moments-là que le danger était le plus grand parce que les mioches seraient occupés à s'amuser et le personnel aussi d'ailleurs ... Un moment propice pour faire un écart de conduite. Quelle idée pour lui que de laisser des êtres aussi dangereux que des hybrides sans surveillance. Les demi-vélanes encore pouvaient passer mais les loups-garous et les vampires dans tout ça ? C'était des créatures de la nuit avec des instincts bestiaux toujours présents en elles. Le directeur devait pas mal s'en ficher pour oser laisser des dangers pareils se balader librement dans les couloirs de Poudlard.
Altaïr avait d'ailleurs vérifié les diverses pleines Lunes prochaines et malheur ! Le soir du bal se déroulerait durant l'une d'entre elles. Le professeur fit sèchement claquer sa langue d'agacement contre son palais. Orphan cherchait vraiment à se retrouver avec quelques cadavres ! S'il pouvait, il n'aurait pas hésité à enfermer toutes ces sales bestioles dans une pièce blindée durant cette nuit. Il se contenterait malheureusement de les surveiller de très près pendant la fête. Il avait eu vent qu'une de ses élèves, Percy, un vampire pas franchement inoffensif n'avait pas encore trouvé de cavalier pour le bal et il sauta sur l'occasion pour faire en sorte d'être celui qui serait le plus près possible d'elle et alors qui interviendrait très rapidement en cas de problème ce soir-là. Le professeur lui avait fait un sacré chantage par texto pour l'obliger à venir le voir dans sa salle et discuter d'un sujet important qui porterait sur sa soif de sang et le bal.
En attendant que la jeune fille arrive, Altaïr en profita pour corriger quelques devoirs fraîchement rendus par les élèves auxquels il avait donné cours deux heures plus tôt. Le dernier de sa journée et heureusement. Ces mioches l'exaspéraient assez facilement à être aussi ignorants du monde des moldus. S'ils voulaient tant se fondre parmi eux, ils devraient s'atteler à le connaître sur le bout des doigts histoire de garder leur satanée magie secrète. Le grincement de la porte de la salle qui fut poussée le sortit de son affaire. Il releva la tête et observa glacialement la vampire venir vers lui.
Bonjour. Veuillez utiliser un ton plus respectueux à mon égard mademoiselle Pratchett. Je vous signale que je suis votre professeur et non votre camarade à canines aiguisées.
Il lui avait répondu sévèrement et il planta par la même occasion ses prunelles remplies de sévérité dans les siennes.
Je dois vous parler dans un premier temps de votre soif. Arrivez-vous à vous maîtriser durant la pleine Lune ? Je sais qu'elle affecte toutes les créatures nocturnes et les rend plus agitées, surtout les loups-garous.
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