C'est la rentrée. Le Poudlard Express est déjà parti depuis au moins trois bonnes heures, et il commence à s'enfoncer au travers des épaisses couches de brume. Parfois le soleil s'invite lors d'éclaircies timides mais le temps est maussade. Vous êtes avec vos amis, votre copain ou votre copine, ou peut-être êtes vous monté à bord en retard et avez décidé de rentrer dans une cabine au hasard, avec des gens que vous ne connaissez que de non. Le monsieur qui apporte les friandises et le déjeuner est déjà passé, et sûrement vous régalez-vous. (Sauf si vos parents vous ont forcé à vous cantonnez à cet ignoble sandwich thon/mélasse). Les préfets ont terminés leur réunion dans le wagon qui leur est réservé et reviennent tout juste de leur petite surveillance des couloirs. Tous le monde est à sa place. Quand soudain... Le train s'arrête violemment, perdu aux milieux des champs verdoyants de l'Ecosse. Les wagons remuent dans un choc violent, il semble que des personnes montent dans le train. Des têtes seulement sortent des cabines pour voir curieusement et courageusement essayer de voir ce qu'il se passe. L'atmosphère devient lourde, pesante et les vitres se couvrent de glace. Des hommes habillés de costumes noirs, ressemblant fortement à ceux du ministère parcourent le train. Un détraqueur flotte lentement derrière eux à leur passage. Ils remontent le devant du train et se séparent. Le détraqueur reste au bout du train sans bouger, résistant inhumainement à la faim tandis que les hommes se séparent pour accéder aux cabines.
Instructions
→ Comme pour le premier event, pas de minimum de mots mais privilégiez des réponses courtes et dynamiques pour ne pas bloquer vos partenaires. (Ne vous privez pas non plus de détails si vous êtes inspirés) → Nous allons intervenir dans le RP avec le compte PNJ entre chaque tour. Explications : Vous êtes quatre. A la fin de vos quatre réponses, le PNJ interviendra et vous répondrez et ainsi de suite. Cet event ne dépendra pas principalement de vous mais vos réactions par contre dépendront du PNJ. (vous l'aurez compris, nous jouerons les hommes en noir, comme un maitre du jeu lors d'un jeu de rôle). → Comme le premier event, vous aurez le droit de changer de cabine. Précisez juste à la fin de votre dernier post un lien de redirection pour indiquer aux lecteurs ou vos personnages se trouvent. Pareil, si vous décidez de revenir dans votre sujet principal veuillez préciser le lien d'où vous venez. → Amusez vous bien et s'il y a des questions, MP le staff ou RDV sur la ChatBox. :)
Béring Leszczynski
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Il flâne encore sur le quai. Il est bien, là, dans les bras de celui qu'il aime. Béring n'a pas envie de dire au revoir parce que cette fois c'est pour longtemps, et même si ça semble ridicule, c'est comme ça. Il faut qu'il prenne sur lui, parce qu'il est profondément heureux pour Geoffrey et fier de lui. Alors quand il sent qu'il va rater le train s'il ne fait rien, c'est juste un dernier câlin et il file comme jamais.
De justesse. C'est de justesse, ou à ras du cul pour les poètes, que notre Béring tout essoufflé avait réussi à se glisser dans le train. Rien que la perspective de rater ce train réellement lui donne des sueurs froides. Il déambule un peu dans l'allée, à la recherche d'une frimousse qui lui serait familière dans une des cabines. Il spot un roux bizarre pas très loin et rentre dans une des rares cabines encore vides sans trop hésiter. Il s'installe près de la fenêtre, sa place préférée. Il aime appuyer sa tête dessus et regarder les paysages qui défilent. Les minutes passent, il sort le dernier livre que lui a offert son père et ne tarde pas à être rejoint par deux autres élèves de sa maison. Il sourit, et même s'il ressent toujours un peu ce pincement au coeur, il est joyeux.
Les premières heures passent agréablement, entre discussions animées et silences agréables. Tout va bien.
Jusqu'au moment où tout ne va plus bien, où plus rien ne va. Un corps étrangé s'est glissé dans l'engrenage. Le train s'arrête si violemment que Béring se cogne contre son siège. Il frissonne, il fixe la vitre. Son sang se glace et son rythme cardiaque s'accélère alors que les informations se fraient un chemin jusqu'à son cerveau. Ses sens s'affolent et il n'y a rien de plus paralysant que ce qui approche. Le regard du serdaigle cherche ceux de ses compagnons de cabine. Dans le couloir, il y a du bruit, il n'est pas rassurant. Béring agrippe sa baguette et peut-être que s'il n'était pas autant désorientait il aurait eu le réflexe de verrouiller la porte.
C'est malheureusement le jour de la rentrée et des aux revoirs larmoyants pour Hallelujah. Cet été était passé beaucoup trop vite et l'idée même de devoir partir te déchirait le cœur. Tu aurais aimé resté un jour, un mois, un an encore en compagnie de ta mère. Mais ce n'était pas possible pour l'instant. Lorsque tu aurais fini tes études, tu savais que toutes les portes te seraient ouvertes, que tu pourras subvenir aux besoins de maman convenablement et surement la gâter comme jamais. Tu l’arracherai de ce taudis qu'est Détroit. Puis, tu lui trouverai un appartement bien chauffé bien situé dans une capitale quelconque. Le reste viendrai tranquillement. Elle avait voulu t'accompagner coûte que coûte, jusqu'à Londres pour te dire au revoir. Tu avais été ferme, il en était hors de question. Tu étais suffisamment grand et indépendant pour y aller. C'était ta version officielle. La vraie est que tu aurais probablement été capable de la laisser seule sur ce quai et la laisser rentrer jusqu'aux Etats-Unis. Non, c'était inimaginable pour toi. Qui ferait ça à sa mère ?
Tu te rends donc au quai 9¾, seul.
Tu t'y es pris trop tôt, le quai est quasiment désert, mais la foule ne devrait tarder à affluer. Tu te dépêches donc de déposer ta lourde valise dans un wagon vide. Ta mère l'avait encore rempli de toutes sortes de choses, surement des muffins, des babioles et d'autres choses qui faisaient un vacarme terrible. Tu te poses quelques instants, attendant que les élèves se présentent sur le quai. Tu te lèves brusquement, tu n'as pas droit à la détente, tu te décides de faire une première ronde dans les wagons, entendant les premiers cris et pas lourds dans les couloirs. Tu te sens à l'aise, dans ce couloir étroit, bousculé par tous, le bas des jambes torturé par les coups des valises. Tu rappelles à l'ordre les perturbateurs un peu trop agité, tu diriges les premières années complètement perdues, tu cherches les propriétaires de pauvres valises solitaires. Tu y croises un roux qui semble désemparé comme s'il était entouré d'affreuses sangsues. Tu n'as même pas le temps de lui proposer ton aide qu'il n'est déjà plus là. Tu n'as même pas pu voir correctement son visage. Il est temps de voir les autres préfets pour faire le rapport. Tout va bien.
Tu retournes à ton wagon, où tu y trouves deux personnes, que tu salues avec politesse. Tu t'assis à coté de la jeune fille et sort ton tricot de la valise. Sa mère l'avait continué sans que tu le saches et la coupure était nette. Tu décides de le continuer malgré tout.
Tout va bien.
Le Poudlard Express s’arrête brusquement. Il ne s’arrête jamais en temps normal.
Quelque chose ne va pas.
Tu sens le froid geler la vitre, envahir le couloir, puis la cabine. Seul les détraqueurs provoquent ce genre de chose. Les détraqueurs ne vont pas sur le Poudlard Express en temps normal. Les détraqueurs ne touchent pas aux étudiants en temps normal.
Tu te lèves et jette un coup d'oeil rapide dans le couloir. Des hommes du ministère, du moins d'apparence, le parcourent suivi du détraqueur. Et ils rentrent dans les cabines.
Faites bien attention.
Un souvenir heureux, vite Hallelujah. Tu penses, tu penses, mais rien ne vient. Peut-être le stress de la situation ou ta mémoire qui défaille. Ou juste, qu'il n'y en a pas. Tu n'as pas de souvenirs heureux forts. Tu n'en as jamais eu. Tu sers ta baguette fort, ton épée et ton bouclier, seule arme qui peut te sauver. Vous n'avez rien à craindre. Vous n'avez absolument rien à craindre. Il doit s'agir d'une procédure particulière, une vérification de...de quelque chose.
Hallelujah Wheeler, préfet en chef de Serdaigle, tu jures de protéger les élèves de ta maison.
Que la gare est bondée. Tu te frais un chemin entre les moldus qui courent dans tous les sens. Ta mère, ton père et ta petite sœur sont à ta suite. Vous passez à travers le mur pour arriver à la voie 9.3/4. Il y a toujours une foule monstre, mais tu te sens mieux. Un sourire de satisfaction s'affiche sur ton visage. Tu as adoré c'est deux mois avec tes parents et ta petite sœur, mais il te tardait de retourner à Poudlard. Tu cherches rapidement des visages familier, mais ta mère t'interpelle avant même de repérer qui que ce soit. Elle te rappelle que tu peux toujours changer d'avis et rester à la maison. Tu la rassures, tu l'embrasses. Tu prends une dernière fois ta petite sœur dans les bras lui promettant de lui envoyer des lettres. Quand à ton père, une larme roule sur sa joue avant de te prendre dans ses bras. Tu le serres tellement fort, en lui disant que ça va aller, que tu le reverras à la Toussaint. Tu attrapes ta valise et montes dans le train.
Tu sens cette ambiance de rentrée, cette fin d'été. Des livres qui tombent, des pages qui se tournent. Tu ne penses qu'à une seule chose : Réussir ton année. Tu croises certaine personne de ta maison, leur demandant comment s'est passé leur vacance. Tu espères croiser Alaine ou Logan ou encore... Connor. Ils sont introuvables. Tu souris aux nouveaux sorciers, les premières années que tu trouves vraiment trop chou. Ta bonne humeur submerge les wagons du Poudlard Express qui ferme ses portes, prêt à partir.
Tu fais signe à ta famille qui verse une larme face à ton départ. Ton nez te pique, tu es émue par ces au revoir. Tu déambules désormais dans le couloirs à la recherche d'une cabine où t'installer pour ce voyage. Tu bouscules une personne sans faire exprès, un roux qui... avait un air détruit. Tu t'excuses et passes ton chemin, quand tu te retourne, ce dernier avait disparu. -étrange- te dis tu. Tu entres dans une cabine où Béring, un élève de ta maison y est installé. Tu le salue tout en rangeant tes affaires. Tu t'assoies en face de lui. Quelques instant après toi, le préfet de ta maison entre dans la cabine et se pose à côté de toi.
Le trajet se déroule bien, vous discutez, tu partages tes Rocks Cake avec tes compagnons de route. Quand soudain le train s'arrête brusquement, tu as failli heurter Béring. Tu regardes par la fenêtre. Vous êtes loin d'être arriver, tu fronces tes sourcils et lances des regards incertains aux deux sorcier qui t'entourent. L'air devient lourd, un frisson parcouru ton corps à cause du changement de température. Tu te demandes ce qu'il se passe. Hallelujah et Béring sortent leur baguette. Mais toi, tu n'as pas de pouvoir. Tu ne sais pas quoi faire. Dans la panique tu sors un bouquin, mais tu te dis que ce n'est pas un des meilleurs projectile. Tu te mords la lèvre, le cœur battant. Et tu sors une seringue tout droit venue de ton nouveau traitement, il permet d'endormir une partie du corps pour calmer la douleur. De toute façon tu ne comptais pas l'utiliser. Tu patientes, attendant la sentence. Mais que se passe t-il ?
La porte s’ouvre, et laisse apparaitre aux trois élèves le corps d’un homme, qui ne souriait pas, sûrement à cause de la présence du détraqueur, non loin de la cabine. Un filet argenté s’échappait de sa baguette alors qu’il l’avait coincé contre son torse, tenant un registre dans sa main gauche. Une petite plume voletait dans l’atmosphère, prête à rédiger et autonome.
— « Bonjour les enfants, surtout calmez-vous, ce n’est qu’une procédure de contrôle. Aucun de vous ne sera emmené à Azkaban ! »
Sa tentative de blague ratée, il se renfrogna en voyant les têtes ahuris des trois élèves devant lui.
— « Contrôle officiel du sang, ordonné par le ministre de la magie lui-même. Veuillez répondre simplement aux questions que nous allons vous poser. Il est inutile de mentir, nous sommes entrainé à la légilimancie. »
Il semblait répéter un texte et être déjà blasé de devoir le réciter, comme s’il trouvait ses ordres vides de tout sens. Il se tourna alors vers le premier garçon face à lui. Le stylo magique se secoua et se tourna également vers lui.
— « Prénom, Nom, Nationalité et rang magique. Sang-pur, sang-mêlé, né-moldu, cracmol.. moldu ? »
On aurait dit que sa tempe battait de plus en plus fort, comme s’il était tendu de prononcer ces derniers mots, qui sonnaient dans sa bouche comme des insultes. Un stalkeur se faufila dans la cabine, se perchant sur les portes bagages pour les fixer inlassablement comme s’il allait les dévorer.
Indication : L’homme s’adresse à Béring ce tour-ci. Béring peut choisir de répondre à l’homme (ou non)(à ses risques et périls) mais il ne s’adresse pas pour l’instant aux autres. Les autres de la cabine vous pouvez bien sûr réagir, parler, vous indignez, vous enfoncez dans votre siège sans rien dire et priez pour vous transformer en demiguise.
Béring Leszczynski
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Béring fronce les sourcils, sa bouche légèrement entrouverte. "Une procédure de contrôle... Il croit faire avaler ça à qui ? Sa vieille mère ?" Le serdaigle n'aime pas son expression, ni sa gestuelle et encore moins sa manière de s'adresser à eux. Il détourne le regard, un peu engourdi par le froid ambiant. La présence de ce type le met mal à l'aise dans une proportion qu'il ne saurait décrire. Il sent qu'il y a quelque chose qui cloche avec lui, un truc malsain qui lui donne envie de s'en éloigner le plus possible.
"Respire."
Le regard de Béring se repose sur l'homme alors que c'est plus particulièrement à lui qu'il s'adresse. Un désagréable frisson d'angoisse remonte le long de son dos jusqu'à atteindre sa nuque. Ce n'est pas spécialement pour sa personne qu'il s'inquiète. Mais quelqu'un dans la cabine ne possède pas de pouvoir, et au vu du ton employé par le bonhomme, ça, c'est inquiétant.
"Qu'est-ce que ferait papa ? " Il demanderait de vraies explications.
Alors, même s'il sent ses joues chauffer de timidité et de gêne, Béring ancre son regard à celui de l'employé du ministère. Il ne va quand même pas obéir sans broncher à un type pareil ?
"En quel honneur ?"
Il marque une petite pause et se concentre sur sa respiration pour retrouver un semblant de rythme cardiaque stable. Quand il ouvre de nouveau la bouche, la voix de Béring semble plus assurée.
"Vous ne nous avez montré aucune preuve que vous travaillez bien pour le ministère, ou encore sur la véracité du contrôle que vous voulez nous imposer... Ça me semble être une raison suffisante pour ne pas répondre à vos questions."
Le ministère ne devrait-il de toute manière pas déjà posséder ces informations ? Oh... Béring aurait, pour une fois, vraiment préféré rester sur le quai de la gare.
Dernière édition par Béring Leszczynski le Ven 22 Sep - 19:40, édité 1 fois
Ce n'est qu'une procédure ? Azkaban ? Quelle était cette incroyable mascarade ? Depuis quand le ministère de la magie faisait ce genre d'intervention sans prévenir ? Ou juste, tout simplement, ce genre d'intervention ? De ces 10 années de scolarité, c'était probablement la première fois que cela arrivait, du moins des restes de souvenirs qu'il lui restait. C'était louche, beaucoup trop louche. Les magouilles, c'était souvent le mot d'ordre des politiciens, qu'ils soient moldus ou sorciers, mais là, les choses semblaient prendre des proportions inconnues. Un contrôle du sang. Ça rappelait de longs chapitres d'histoires moldus à Hallelujah. L'Allemagne, les trains, les j... Ce n'est pas le moment d'y penser. Surtout pas le moment. Ne pas paniquer. Béring ira bien. Tout ira très bien pour nous tous. Mais il était trop tard, tu n'arrivais même plus à te convaincre toi-même.
C'est vrai. Nous sommes que des enfants et nous sommes assez curieux pour exiger une preuve que vous faites réellement parti du gouvernement.
Tu fais semblant de faire preuve d'une quelconque autorité en croisant les bras et en fronçant les sourcils. Tu tentes un jeu de regard avec cet inconnu peu agréable qui ne mérite que ton apathie. Mais tu ne peux pas laisser tes camarades être dans la mouise, surtout par ta faute. Meme si... Ça te crevait, tu avais vraiment envie de poser la question, aussi stupide ou insolente soit-elle. Qu'aurais fait Ruben ? Surement pleins de mauvais choix, beaucoup auraient été fatal. Quelle idée de penser à lui dans un moment pareil ? Il pouvait avoir le sang aussi bouillant qu'un gavaudan. Tu t'inquiètais beaucoup trop pour lui. Il n’empêche que si tu l'entendais hurler, tu dégainerai ta baguette par pur instinct. Tu quittas "l'homme du ministère" des yeux pour t'intéresser quelques secondes au stalker qui était suspendu au dessus de vos têtes. Ces choses bleutés n'avaient aucun intérêt professionnel pour toi. Et mon dieu, elle te tapait sur le système comme aucune chose n'en était capable pour l'instant.
Je croyais ces horreurs indomptables, elles ne le sont pas finalement ? A quoi vous servent-elles ? Nous ne sommes que des enfants.
Tu hausses les épaules d'incompréhension. Non, tout ça est fort étrange. Il valait mieux se détendre, être soi-même, jouer la comédie. Tu continuas à fixer le stalker, en tapotant le bout de ta baguette magique dans ta paume. C'était une déclaration de guerre.
Un Homme sans émotion s'approcha de vous. Il n'avait vraiment pas l'air commode et le ton de sa voix te faisait froisser ton nez. Il ne t'inspirait aucune confiance, aucun homme du ministère ne t'inspirait confiance, pourtant tu ne bouges pas et respires lentement. Tu range ta seringue qui n'allait absolument pas te protéger. Ton sang se glaça lorsque tu entendis qu'il allait être contrôler. Tu ne pourras pas mentir, tes parents sont sorcier, toi tu n'as simplement pas de pouvoir. Ça va aller, tu te mord la lèvre le regard vide. Ton pou accéléra lorsqu'il s'adressa à Béring. Prénom. Nom. Nationalité. Rang Magique. Un frisson parcouru ta nuque lorsque le mot « cracmol » fut prononcé. Il résonna en toi comme un écho au dessus d'une falaise. Ça ne pouvait être vrai, pourquoi faire un contrôle de sang, c'est absurde. Depuis quand le ministère se préoccupe de ça ?
Tu baisses la tête, incapable de regarder cet Homme. -En quel honneur?- Cette phrase a croisé ta pensé. Tu relèves la tête, Béring ne répond pas à la question. Tes yeux écarquillaient, tu observa la scène avec frayeur. Puis il continue, expliquant pourquoi il ne répondrait pas à cette question. Tu es tout à fait d'accord avec lui. L'homme ne s'est pas du tout présenté. Hallelujah s'empressa d'appuyer les arguments de Béring. Il répétait sans cesse « nous ne sommes que des enfants ». Comme pour montrer que l'approche de cet Homme était inacceptable. Tu hochas la tête, puis la releva, voyant le stalker qu'observait ton camarade bleu. Tu eus un frisson de dégoût avant de voir que tes deux amis avaient leur baguette. Ça te rassurait, légèrement.
À quelle époque croyez vous que l'on vit ? Un contrôle de sang ? Sérieusement, ça ne se fait plus, il en faudra plus pour nous faire avaler ça.
Tu te sentais soudainement insulté. Comment peut-on demander ça avec pour menace un stalker et un détraqueur ? Cet Homme vous menez en bateau et tu le sentais dur comme de la roche. Malgré ça, tu tremblais de peur et de froid. La dernière image de ta famille te fit l'effet d'une boule dans le ventre. Tu eus soudainement la nausée ainsi que des vertiges. Mais tu restas manifestement droite, restant forte pour affronter la situation.
Il se doutait bien que ça n’allait pas être si facile que prévu. Les adolescents de nos jours deviennent de plus en plus forte tête. Ulrik Shapman le savait pertinemment. C’était d’ailleurs une des principales raisons pourquoi il avait divorcé de sa femme Susan qui le menaçait de le quitter s’il ne voulait pas lui faire d’enfants. Les enfants.. Quelle idiote invention de l’homme. D’ailleurs il était persuadé de n’en avoir jamais été un.
Le premier élève de Poudlard à qui il s’adresse décide de faire le fier devant ses petits camarades. Il fronce les sourcils et le dévisage un moment comme pour essayer de savoir si lui aussi essayait de lui faire une blague. Mais alors que les deux autres élèves se sentent pousser d’une montée de courage, l’homme soupire et roule des yeux au plafond.
— « Je sais ce que vous vous dites, nous sommes assez grands, nous avons de la valeur et notre mot à dire aussi ! Et.. c’est très bien ! »
Une expression d’encouragement sur le visage, il essayait réellement de se faire comprendre.
— « Mais ce n’est pas le moment. Vous ne voulez pas d’ennuis n’est-ce pas ? Alors obéissez, il ne va rien vous arriver. Si vous ne le dites pas de vous même, vous nous forcerez à venir le chercher dans votre tête. Alors répondez. »
Son dernier ton se fut plus menaçant, comme s’il voulait leur faire peur une bonne fois pour toute et les faire plier à sa volonté.
— « Je suis Ulrik Shapman et voici ma carte. »
D’un coup de baguette magique, sa carte s’éleva de la poche de sa cape, pour se déplier devant leurs yeux.
— « C’est une preuve suffisante, maintenant à vous de répondre. »
Indication : L’homme s’adresse à tous le monde.
Béring Leszczynski
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Re: [EVENT #2] Cabine n°10 — Béring, Hallelujah, Annaëlle Mar 3 Oct - 22:33
ft. Hallelujah & Annaëlle
survive now, cry later.
[event2] RAILROAD TRACK
Béring scrute attentivement le papier que lui présente le désagréable employé du ministère. Il croise les bras, et même s'il n'est pas entièrement convaincu, même si ce cher Ulrik Shapman a éludé une partie de sa question, le serdaigle décide d’obtempérer un minimum, non sans mauvaise volonté.
"Béring Leszczynski... britannique et sang-mêlé."
Il se rapproche presque imperceptiblement de ses camarades, même si cela n'a aucun but conscient, ça le fait se sentir un peu mieux. Pour un peu, il aurait presque envie de laisser le type tranquille après lui avoir donné ce qu'il voulait. Malheureusement, toute cette histoire louche avait piqué pour de bon la curiosité de Béring. Il ne put pas s'empêcher de formuler le fond de sa pensée. Il veut savoir. Il veut à ce moment tellement savoir que sa timidité et sa gêne s'évanouissent dans la nature, chassée par l'aura glacée du détraqueur.
"Il serait quand même agréable voir utile de nous expliquer en quoi il vous faut amener un détraqueur et votre animal de compagnie dans ce train pour récupérer des informations que le ministère possède déjà, vous ne pensez pas ?"
De toute manière, maintenant que l'autre a eu ce qu'il exigeait de lui, il était tranquille pour ça part et ne risquait sans doute rien de très grave à creuser un peu plus. Au fond, Béring se doute bien quel type de rang intéresse le plus ces agents, et au vu du ton employé ce n'est pas pour se prendre la main et vagabonder gaiement dans le couloir du train qu'ils cherchent de pseudos "brebis galeuses" . A quoi rime toute cette mascarade ?
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Re: [EVENT #2] Cabine n°10 — Béring, Hallelujah, Annaëlle Mer 4 Oct - 19:35
Mais nous ne cherchons pas à avoir d'ennui ou à obstruer la procédure, juste à comprendre.
Tu te penches aussi sur le papier brandit par Ulrik, pour être certain de ce qui y est écrit. Tu doutes toujours. Ceci n'est qu'un bout de papier à tes yeux. Tout sauf une preuve preuve. Les moldus étaient habitués à la falsification de documents étonnantes, les sorciers en étaient tout autant capables. Il a cependant eu "l'amabilité" de vous présenter un document, officiel ou non. Mais tout n'était pas élucidé pour autant. En voyant Béring coopérer, il décida de faire autant. Etre soi-même. Détendu. Béring et lui avaient probablement peu à craindre, sauf s'ils s'emportaient. Mais le soucis résidait peut-être en Annaëlle. Si les sang-mêlés ne semblaient guère le déranger, les moldus ne méritaient certainement pas ce traitement selon son ton. Malheureusement, aucun mensonge de permis.
Hallelujah Wheeler, américain de sang-mêlé. , avec le sourire qui lui était propre.
Tu tentes de faire comprendre à tes camarades qu'il ne vaut mieux pas s'emporter en retournant t'asseoir calmement à coté d'Anna'. Tout aurait pu bien se passer après tout. Mais Béring ne put tenir sa langue. Sa question était totalement légitime. Oui elle l'était. Mais la situation ne s'y prêtait pas réellement. Cet Urlik commençait visiblement à être fatigué de cette discussion. Tu cherches à légèrement adoucir l'ambiance en posant aussi ta question.
Pourrons-nous rejoindre nos camarades une fois tout ceci fini ? Ces formalités sont un peu stressantes pour nous.
Les autres wagons avaient eux aussi leur propre "Urlik". Un problème pour chacun d'entre vous. Tu gardes toujours ta baguette en main, pour te rassurer. Tu te relèves pour chercher ton portable dans ton sac et te rasseoir en croisant les jambes. Tu envoies rapidement un message à Valentyne, elle savait surement quoi faire.
De la charmante compagnie ici, un dénommé Ulrik Shapman qui passe gentiment le balai. Tiens moi au courant. Pas de bêtises.
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Re: [EVENT #2] Cabine n°10 — Béring, Hallelujah, Annaëlle Ven 6 Oct - 15:32
ft. Béring & Hallelujah & Annaëlle
Votre résumé.
What going on ?
Ton cœur battait à tout rompre jusqu'à ce que le dénommé Ulrik Shapman présente sa pièce dite officielle du ministère. Tu inspires lentement avant de te rassurer. Bien qu'encore sur tes gardes, ton pou assez rapide et tes mains tremblantes légèrement. Tu observes tes camarades qui se présentent un après l'autre. Tu prends un air assuré, de toute façon tu n'as rien à te reprocher, tu fixe l'homme qui se tenait devant vous, pour enfin annoncer :
Je m'appelle Annaëlle Greene, je suis londonienne et … Tu ravalas ta peur. Je suis né de parents sorcier mais je n'ai pas de pouvoir. Cracmole en somme.
Ton dernier mot sonnait comme une honte ou une abomination. Pourtant tu as toujours vécu ainsi. Tu repenses à ta petite sœur qui, elle, détient des pouvoirs. Puis à ta famille qui t'a toujours soutenu. Tes pommettes rougir quand tu repenses à la demande de Connor pour aller au bal de fin d'année. Que la magie peut-être belle... Béring te sortit de tes pensées lorsqu'il demanda des explications au « contrôleur de sang ». Tu lèves la tête et fis une grimace, quelle monstruosité, puis posant ton attention sur le détraqueur qui se trouvait derrière l'homme, tu eus un frisson. Tu sais pertinemment que se contrôle n'est pas anodin, mais si les choses se corsées, tu ne pourrais malheureusement pas y faire grand chose. La sagesse de Hallelujah sortit en une phrase calme et un question qui t'intéressait tout aussi bien. Tu te mordis la lèvre puis entrouvris la bouche. Une légère fumée blanche en sortit. Tu te raclas la gorge, puis juste avant que l'homme ne réponde tu réussis à intervenir à ton tours.
De toute façon, vous avez eus ce que vous vouliez, donc nous en avons terminé n'est-ce pas Monsieur l'agent du ministère ?
Tu hausses un sourcil, même si tu savais très bien que ça ne s'arrêterait pas à une aussi simple question... Tu dévisages l'homme et observe les gestes de ton préfet qui attrape son téléphone pour ensuite envoyer un sms. Tu redoutes la suite de l’événement, mais tu sens que tu ne vas pas t'ennuyer.
Le Choixpeau Magique
Pnj
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Re: [EVENT #2] Cabine n°10 — Béring, Hallelujah, Annaëlle Ven 6 Oct - 20:42
Béring, Hallelujah, Annaëlle
Tour #3
Ulrik poussa un soupire de soulagement quand la forte tête aux cheveux noirs décida de finalement répondre à sa question. Car ça l’ennuyait de devoir fouiller dans la tête d’adolescents, à l’âge délicat ou on se permet de leur faire une simple remarque et que ça finisse en guerre mondiale. Le brigadier buta sur le nom de famille de l’élève qui se trouvait en face de lui, plissant les yeux.
— « Lezizi.. tu te moques de moi..? » Il jeta un regard furtif vers la liste qui avait correctement ortographié. « Leszczynski. Etrange comme nom. M’enfin. »
Il fut à nouveau choqué d’entendre qu’un parent pouvait nommé son enfant Hallelujah. Mais il essaya de ne pas être trop démonstratif. Finalement, ce fut au tour de la jeune fille de répondre. Mais Ulrik semblait mal à l’aise.
— « Je vois, c’est une bonne chose non ..? J’espère que les cours à Poudlard te plaise. »
De son temps, les cracmols étaient encore tabous et envoyés dans des écoles de moldus. Il était bizarre pour lui et même encore certains adultes d’envoyer des êtres non magiques dans une école de magie. La plume s’empressa de gratter le nom d’Annaëlle, soulignant le mot cracmol. Ulrik attrapa la liste dans ses mains et ouvrit la porte de la cabine.
— « En effet, merci d’avoir coopéré rapidement les enfants. Je vous conseille de ne pas essayer de sortir de votre cabine jusqu’à ce que le train redémarre. Les couloirs sont plutôt agités, même si nos patronus retiennent le détraqueur. Je vous dis au revoir et prenez soin de vous. »
Et il s’empressa de sortir, comme pour échapper à cet instant de gêne qu’il avait lui même créé.
Indication : l’intervention est terminée. Vous pouvez continuer le rp pour débriefer entre vous. Vous pouvez également vous organiser entre vous et les autres des autres cabines pour aller dans une autre cabine quand ils seront au meme niveau que vous. Merci de votre participation et de votre réactivité! (Vos 20 points ont déjà été attribués).
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