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La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé]

Clark H. Prewett
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Clark H. Prewett
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La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Jeu 28 Sep - 19:01



Leaf Naveen Arouet    21 ans    Nouvelle-Orléans    
Licence de Langues et Culture magiques    
Bisexuel    Sang-mêlé    Aime les moldus    9ème  année
Sa baguette magique est faite de bois d’Aulne avec un cœur en crin de licorne. Elle mesure 29.5cm et est flexible.

Lorsqu’il est face à un épouvantard, ce dernier prend ma forme, j’ai le crâne ensanglanté et je lui demande pourquoi il m'a fait cela.

C’est encore moi qu’il voit dans le miroir de Risèd, le sourire aux lèvres, lui demandant à quoi il veut jouer.

Quand il se penche au-dessus de la potion d’armotencia il sent une odeur de friture mélangée à celle de la fumée de cigare, du papier journal et du cuivre.

Il n’arrive toujours pas à produire un patronus, sûrement par ma faute. Je ne sais pas pourquoi, mais selon moi, s’il y arriverait, il en sortirait un maki catta.

Il ne va jamais très loin sans «Icing-sugar», son animal de compagnie. C’est un vieux demiguise, il a seulement un an de moins que lui. Ce dernier, semble toujours confondre sa droite et sa gauche et par conséquent, n’est pas aussi difficile à capturer que les autres demiguises. Il lui a été offert par le mari de notre tante. Il est un important membre du ministère de la magie américain et n'a donc eu aucun mal à fournir à Leaf l'autorisation d'en posséder un.

Ses matières favorites sont l'étude des moldues et le journalisme.

Il souhaite devenir professeur d’étude des moldues ou journaliste. Bien qu’il serait bon dans ces deux domaines, je le vois plutôt professeur car il aime venir en aide aux autres.

Ses sucreries favorites  sont le pop-corn et les beignets et plus particulièrement ceux au chocolat ou à la framboise.
Leaf, il est comme la feuille, il profite du soleil, est vivifiant, autant rempli de chlorophylle que de vie. Il sourit tout le temps, même quand cela va un peu moins, surtout quand cela va mal. Il est toujours de bonne humeur, prêt à amuser la galerie toute la journée à l’aide de ces nombreuses pitreries et autres singeries. Parfois, il est drôle malgré lui à cause de sa grande maladresse et de son étourderie, il n'y a qu'à voir la catastrophe qu'il est en cuisine, mais il en rigolera toujours du fait de son auto-dérision. Leaf c’est aussi la bonne poire, celui qui dira toujours oui a tout, même si cela l’ennui, trop consciencieux de faire passer le bonheur des autres avant le sien. Cette même personne qui sera là pour vous, dans les bons comme dans les mauvais moments avec cette constance qui lui est propre. Il ne supporte pas de voir une personne triste et il si cela arrive il viendra vous voir et vous aider et cela même si vous n'avait pas été très sympathique avec lui dans le passé. Selon ce que j’entends de ses amis, il y a quelque chose de rassurant chez lui, cela doit être lié à son côté très protecteur. D'autant plus qu'il ne supporte pas faire du mal aux autres. Si jamais cela lui arrive par mégarde, il sera accablé de culpabilité et de regret et ne vous lâchera plus pour se faire pardonner jusqu'à en être asphyxiant.

Son optimisme à tout épreuve ne lui ôte pour autant pas le stress, car oui malgré ses apparences, Leaf est un grand stressé, pour toutes les choses nouvelles qui lui arriveront une boule au ventre sera assurément de la partie. Curieusement, cela ne l’empêchera pas d’aimer sortir de sa zone de confort et découvrir diverses choses se faisant violence. C’est également un impatient, il ne supporte pas attendre son tour, faire la queue, il faut constamment qu’il fasse quelque chose, c’est un hyperactif. Toujours en mouvements enfin, sauf le matin où là, c’est plutôt le contraire ! Il n’est cependant pas de mauvais poil, c’est juste qu’il lui faut une bonne heure avant d’émerger et te tenir une conversation à peu près correctement.

Leaf, c’est aussi une feuille qui est morte à l’intérieur, qui tente de se reconstruire petit à petit, difficilement, sans jamais réussir à se régénérer totalement car elle passe son temps à se ronger de l'intérieur. Ses remords, ses regrets, il les a transformer malgré lui en nécrose qu'il le dévore sans que rien ne puisse y paraître de l'extérieur, cette noirceur invisible si bien cacher par ce joli sourire. Il ne sait jamais remis ce qui m’était arrivé et ne s’en remettra probablement jamais. C’est d’ailleurs à cause de cet événement qu’il s’interdit d’utiliser la magie, il fait parfois quelques rares entorses en cas d’urgence, mais cela reste exceptionnel. En effet, Leaf vit comme un moldu le ferait, sa baguette est toujours au fond de son sac, il ne l’utilise jamais. Les professeurs lui ont longtemps reproché ce mode de vie et cette conviction et même s’il brillait dans les épreuves théoriques ils l’ont obligé à redoubler deux fois au cours de son parcours scolaire.

Son passé le ronge depuis 13 ans maintenant et il ne serait probablement plus vivant à l’heure actuelle s’il ne s’était pas trouver des refuges comme la musique. Leaf est un fanatique de Jazz et on peut presque dire que c’est ce dernier qu’il l’a sauvé, l’a rattrapé et l’a écarté de ses idées noires qui le frôlaient d’un peu trop près, fut un temps. Son instrument fétiche, c’est sa trompette, il ne s’en sépare jamais. Elle porte d’ailleurs mon nom, « Louisa ». Il joue aussi du piano, comme moi, mais à chaque fois qu’il presse les touches avec ses doigts, il pleure, repensant à mon visage. L’été il passe ses soirées à se laisser porter par les notes, bercer par les rythmes des clubs de jazz londiens, dansant le charleston, jouant de la trompette et récupérant avant de partir tôt le matin distribuer le courrier dans le cadre de son job d’été. Retourner chez ses parents à Oxford, loin leur Nouvelle-Orléan natale, lui fait toujours énormément de bien mais forcément toujours un peu de mal, surtout en regardant les photographies au mur.

Il me parle, tous les jours, encore aujourd'hui et tous les matins, sans exception, il me demande pardon et moi, tous les matins, je l’excuse sans que jamais il ne puisse m’entendre.
Chapitre 0 : La fin d’une vie et le début d’une autre

Comme tous les ans, pendant les vacances d’été, on s’était rendu en France, dans le manoir de Tante Hélèna. Oui, notre tante Hélèna a un manoir, enfin ce n’est pas grâce aux richesses de notre famille, loin de là, elle avait simplement épousé cette ignoble vieux monsieur aigrie mais très fortuné. Il était un haut membre du ministère de la magie américain, notre tante à toujours un faible pour les hommes de pouvoirs. On n’a jamais vraiment su d’ailleurs si tante Hélèna était amoureuse de son mari ou bien plutôt de son argent et de son statut. La chose étant, lorsqu’on a 6 et 8 ans, comme mon frère et moi à l’époque, un manoir c’est juste un terrain de jeu immense aux innombrables cachettes. On courait dans les couloirs, traversant toutes les pièces et on finissait presque toujours dans le hall, au pied de l’escalier à chahuter et se bagarrer gentiment.
Le lustre, chez tante Hélèna, il surplombait le hall de toute sa grandeur.

Ce jour-là, nos parents étaient partis en séjour à Paris depuis maintenant deux jours, en amoureux et nous avait laissé à notre tante et à son vieux mari qui sentait la naphtaline et la poussière. Notre tante profitait de ses magnifiques jardins à la française, sur son transat de bois, un cocktail à la main et un chapeau vissé sur la tête, alors que le vieux machin qui lui servait de porte-monnaie, pardon, de mari, roupillait profondément à l’étage. Cherchant un nouveau jeu, une idée me vient alors, une mauvaise idée certes, mais qui me paraissait génial ce jour-là. J’en fis part à mon petit frère qui bien sûr, de son air tout innocent et de sa voix fluette, me disait qu’on n’avait pas le droit de faire ça et que c’était une grosse bêtise. Je lui dis alors que ça serait trop drôle, que de toute façon personne n’en serait rien et qu’il pouvait rien nous arriver de grave. J’avais tort sur tous ces points-là…
Le lustre, chez tante Hélèna, il était magnifique mais fixé dans une poutre infestée de thermites.

Ne laissant pas vraiment le choix à mon frère, nous voilà, courant dans les couloirs à se poursuivre l’un et l’autre la baguette de l’ancêtre entre les mains. Ce dernier n’avait même pas, ne serait-ce que bouger un sourcil, quand on la lui avait chipée. Je dévalais les marches de l’imposant escalier du grand hall, deux à deux, riant aux éclats, cherchant à échapper à mon frère, qui tenait la baguette et avec elle le rôle de mage noir qui allait avec. Une fois aux pieds des marches du grand hall, je l’entendis me prévenir qu’il allait m’attraper, je me retournai alors pour préparer ma future esquive, lorsqu’il arriverait en bas des marches et au même moment, il se prit les pieds dans le tapis situé juste avant l’escalier, avant de chuter lamentablement en s’écrasant sur le dit tapis. Sous l’effet du choc et d’un non contrôle total de ses pouvoirs magiques, un éclair inopiné sortit de la baguette qu’il tenait et frappa avec force ce qu’il n’aurait jamais dû toucher. Cela m’avait surprise et effrayée au début mais j’avais rapidement oublié tout cela, voyant que le sortilège n’avait blessé personne. Je riais, je riais fort, me remémorant l’incroyable gamelle de mon frère et ne voyant pas les ombres osciller autour de moi. La dernière chose que je me souvienne enfin, mon dernier souvenir, c’était le visage terrifié de mon frère qui me criais de faire attention, de bouger de là, de partir et vite !
Le lustre, chez tante Hélèna, il m’a broyée le crâne.

Chapitre 1 : Maman

Ma mère était journaliste pour un des plus grands journaux sorciers au monde, souvent absente, menant des conférences de rédaction par-ci, par-là. C’est triste à dire mais elle a toujours été plus préoccupée par son rôle de journaliste que par son rôle de mère.  Elle nous aimait, mais juste ce qu’il faut, pas plus, ce n’était pas vraiment le genre à nous étouffer de tendresse. Elle était sévère mais nous a apporté à moi et à mon frère une éducation exemplaire ainsi qu’un cruel manque d’amour et de confiance en nous. Elle n’était que très rarement satisfaite de nos actions, elle nous disait toujours que l’on pouvait faire mieux que ce que l’on avait réussi à effectuer. Pour elle, elle nous enseignait à toujours donner plus, à dépasser nos limites mais elle n’avait pas forcément prévu le fait qu’on est par la suite, du mal à percevoir nos réussites les considérants comme pratiquement constamment comme des échecs.

Une semaine après l’évènement, contre tous les avis, ma mère avait exigé de retourner travailler et quand ma mère prenait une décision, rien ni personne ne pouvait la stopper alors tous avaient laissé couler, supposant aussi que chacun gérait le deuil à sa façon. Le matin même de son retour au journal, ma mère tomba sur le numéro du jour, qui titrait en Une, le drame qui avait touché notre famille, sans même l’avoir ne serait-ce prévenue et les tournant presque, elle et mon père comme des parents négligents. Elle était anéantie. Elle avait donnée tellement à ce journal et là elle en recevait une triste récompense. En temps normal, ma mère serait montée à New York et aurait littéralement mise à sac la rédaction du journal, emportée par sa furie et sa rage. Au lieu de ça, elle s’écroula en larmes devant sa tasse de café, sur la table de la cuisine, pleurant toutes les larmes de son corps, comme jamais je ne l’avais vu. C’était la première fois qu’elle pleurait depuis ma disparition mais également la dernière.

Par la suite, je l’ai vu, progressivement se fermer encore plus, ne plus rien montrer, ne serait-ce même qu’à papa. Elle se réfugiait entièrement dans son nouveau travail, à la gazette des sorciers, travail qu’elle n’avait eu aucun mal à décrocher. Cependant, cela obligea papa et Leaf à la suivre à Londres où plus précisément à Oxford, là où ils habitent encore aujourd’hui. Personne ne s’était opposé à sa demande, d’ailleurs cette possibilité existait-elle ? En tout cas, tous les deux savaient qu’elle ne tiendrait pas sans travail, alors ils avaient accepté, laissant tous leurs souvenirs à la Nouvelle-Orléans, dont tous ceux qu’ils avaient eus avec moi. Ma mère rentra ensuite encore moins souvent qu’auparavant, au moment où « ils » et surtout « il » avait le plus besoin d’elle. Leaf n’a jamais su ce que sa mère pensait de lui depuis l’accident, si elle lui en voulait, lui avait pardonné, ne le tenait pas comme responsable ou bien le contraire. Je dois d’ailleurs avouer que même moi, depuis ma position quasi-omnisciente, je n’ai pas réussi à le deviner non plus. Cela reste une énigme froide aux indices trop minces pour ne serait-ce qu’entrevoir la réponse. De plus, voudrait-on vraiment la connaître ?

Qu’importe ce qu’il arrivait à Leaf. Ma mère semblait avoir perdu son empathie, son humanité, se laissant continuellement disparaître dans les pages bicolores de la presse. Elle n’avait aidé personne certes, mais personne n’avait réussi à l’aider non plus, même pas mon père, complètement désemparé, qui ne réussira jamais à jouer sur les deux fronts, entre mon frère et ma mère qui exprimait chacun à leur manière leur destruction intérieure. Il avait tenté de l’aider, il avait même fait tout ce qu’il pouvait selon moi. Cela l’avait aidé, mais cela ne l’avait jamais permis de cicatriser.

J’aimerais tant m’installer avec elle, un matin, lui tenir la main et lui dire que tout va bien pour moi et que malgré le fait que bien sûr j’aurais préférée vivre plus longtemps, ce qui me détruit le plus c’est de voir ceux que j’aime complètement ravagés de la sorte, comme si leurs cœurs se faisaient dévorés par des parasites qui commençaient presque à en prendre le contrôle. Ne résultant que des carcasses vides, se résignant à avancer, mécaniquement, dans la vie car le retour qu’ils espéraient tant, n’était pas possible.

Chapitre 2 : Papa

Mon père est un cosmopolite, après avoir fini ses études à Beaux-bâtons, dans sa France natale, il partit pour les Etats-Unis et choisit la Nouvelle-Orléans par amour de la culture Jazz. Il y rencontra ma mère et ne voulait ensuite plus quitter cette région du monde qu’il affectionnait encore plus qu’il ne l’avait espéré. Il fut ensuite embauché en tant que professeur de sortilège à Ilvermorny et y resta en poste pendant 7 ans, avant de devoir quitter son travail pour lequel il avait une passion folle, acceptant de suivre ma mère pour l’Angleterre. Mon père voue un amour incommensurable à ma mère et à ses enfants, il était capable de faire tous les sacrifices du monde pour que nous soyons heureux, il était et est toujours admirable. Leaf lui ressemble sur ce côté-là. Vous n’imaginez pas l’implosion sentimental que mon père a ressenti, quand je suis sûr morte bien sûr, mais aussi les années qui ont suivis cela. Il voyait tout ce qu’il tenait le plus à cœur voler en éclat et lui était au milieu de tout cela, plongé tout entier dans ce tumulte de tristesse, de peine et de chaos tentant de maintenir à bout de bras ce qu’il avait mis si longtemps à construire.

Il s’occupait de ma mère, veillant à ce que celle-ci ne se laisse pas engloutir toute entière dans son travail, le seul refuge qu’elle n’avait jamais trouvée. Il faisait tout pour qu’elle n’est plus rien à faire, pour qu’elle puisse penser à elle, réfléchir tranquillement, ce que ma mère avait tant de mal à faire ou bien plutôt refusait de faire, trop effrayée par la douleur qui accompagnait cela. Il était le seul à qui ma mère pouvait se confier, le seul qui savait parfaitement ce qu’elle ressentait à n’importe quel moment, le seul à qui elle pouvait tout lâcher pour ne pas se faire en entraîner par le poids de tout cela. Mon père devait veiller à ce que ma mère ne garde pas tout pour elle.

De l’autre côté il y avait mon frère, désemparé, qui sombrait vers les ténèbres sans même s’en rendre compte, persuadé qu’il empruntait le meilleur des chemins.

Chapitre 3 : Leaf


Nous y voilà. C’est à son tour, le tour de mon petit frère, de mon petit amour, que j’ai vu tant souffrir, tant se détruire, sans jamais pouvoir y faire quoique ce soit. Ce sentiment d’impuissance a été d’une torture incroyable. A tous ceux qui pensent que l’on est forcément paisible après sa mort, vous vous trompez fortement !

Mon frère était inconsolable après ma disparition. Il ne voulait voir personne et croyant qu’il lui fallait du temps seul, mes parents le laissait baigner dans sa souffrance et surtout dans sa culpabilité. Pour lui, il était le seul responsable de ma mort, mon assassin. Se répétant sans cesse que s’il n’avait pas fait cela ou même s’il n’avait pas existé, je serais toujours en vie. Se convaincant qu’il ne méritait peut-être même plus de vivre normalement, qu’il se devait de mal vivre pour se punir. Il avait fait quelque chose de mal, d’impardonnable et personne de l’avait puni et il ne comprenait pas pourquoi. Alors, il se resignait à moins manger, à moins boire, à se faire du mal pour se punir d’être le monstre qu’il était. Mon père commençait à remarquer ces signes, prenant conscience que son fils n’était pas simplement triste ou en deuil mais qu’il était en train de se dévorer de l’intérieur, petit à petit, embrassant la culpabilité et l’utilisant comme un allié pour sa propre destruction. Mon père l’emmena alors avec lui, dans la moindre de ses activités. A Poudlard, où il était devenu le nouveau professeur de sortilège ou bien dans ses boîtes de jazz londoniennes préférés. Il tentait de donner à son fils de l’amour et de la joie de vivre, extirpant jours après jours de son petit cœur meurtri en lambeaux, la culpabilité qui y avait planté ses crocs. Il lui répétait que ma mort était liée à la malchance, que c’était d’une tristesse infinie mais que bien sûr, Leaf n’y était pour rien et que lui aussi au final, n’avait tout simplement pas eu de chance. Cela, il lui répétait tous les jours entre deux morceaux de Jazz.

Petit à petit, je découvrais mon frère trouver dans le Jazz et toute la culture qui l’accompagne, son échappatoire, l’antidote à sa propre auto-annihilation. Il intégrait ainsi, en même temps que les notes de musiques, les paroles sages de mon père qui le libérait peu à peu de l’emprise de ses terribles remords. Il comprit enfin, qu’il ne pouvait s’en tenir entièrement responsable, qu’il y avait eu une part de hasard et de malchance terrible dans nos vies. Cependant, pour lui, il restait tout de même celui qui avait mis fin à mes jours, mon tueur. Ce que mon père n’imaginait pas, pensant que le plus dur de son travail avait été effectué.

Leaf reçut sa lettre de Poudlard, classiquement à l’âge de 11 ans, lieu qu’il connaissait déjà très bien pour y avoir accompagné mon père à bon nombre de reprise. Bien que sa rentrée se soit bien déroulée, un problème surprenant se posa le lendemain ou le surlendemain, je ne m’en souviens plus.
Mon frère avait refusé d’utiliser la magie. Il avait rétorqué en classe, à son professeur que sa magie ne faisait que le mal et qu’il ne voulait plus jamais l’utiliser. Le professeur insista alors avec autorité lui répliquant qu’il devait arrêter de raconter tant d’inepties et que les sorciers de Poulard ne pouvaient se résigner à des choix aussi stupides. Mon frère refusait toujours en bloc. Le professeur sorti alors de ses gonds, criant à Leaf de se servir de sa magie immédiatement ! Je revois encore cette scène terrifiante, de mon frère criant de rage « JE REFUSE ! » accompagné de toute cette épaisse fumée noire qui commençait à tourbillonner autour de lui et à se diriger contre l’enseignement paniqué qui fit alors apparaître avec précipitation un patronus afin d’appeler des renforts, tout en demandant à ses élèves d’évacuer la salle de classe sur le champ. C’est mon père qui se précipita en premier sur les lieux, découvrant que le problème en question n’était autre que son propre fils ou plutôt une créature qui menaçait de le dévorer tout entier de l’intérieur. Mon père prit alors la situation en main et réussit finalement après de longues heures à résonner mon frère qui finit par éclater en sanglot en répétant qu’il était désolé, qu’il n’avait « pas fait exprès d’être aussi méchant ». Mon père, soulagé de voir son véritable fils revenir, le prit alors dans ses bras avant de le rassurer, lui répétant que ce n’était pas de sa faute, un peu comme tout ce qu’il se passait dans sa vie. Ils avaient eu de la chance, mon frère n’était pas complètement devenu un osbcurial ce jour-là, cependant s’il avait attendu une année de plus, cela ne se serait sûrement pas fini de la même manière.

Le problème n’était pour autant pas entièrement réglé et ça mon père le savait parfaitement. La première année de Leaf se poursuivit alors dans des conditions particulières. Tous les jours pendant plusieurs heures mon père s’enfermait avec lui dans sa salle de classe, lui parlant de son refus d’utiliser ses pouvoirs, à la manière d’une thérapie. Il lui expliqua qu’il n’était pas obligé d’utiliser ses pouvoirs devant tout le monde mais que par contre, il se devait de les utiliser un minimum, de les accepter et de ne pas les repousser. Leaf lui expliquait qu’il ne voulait pas utiliser sa magie car il avait peur qu’elle blesse quelqu’un à nouveau. Son père lui proposa alors de n’utiliser sa magie qu’ici, avec lui, dans cette salle, sans personne d’autres. Il informa aussi Leaf de ce qu’était la masse noire qui l’avait entouré pendant son premier cours de magie. Le prévenant que s’il ne se résignait pas à utiliser ses pouvoirs, elle risquait de revenir et de blesser beaucoup plus de personnes que sa magie seule ne pouvait le faire. Mon frère accepta alors, après plusieurs séances, de s’entraîner avec mon père et seulement avec lui, réservant son utilisation de la magie qu’à ses moments précis et à aucun autre. C’est-à-dire, juste ce qu’il fallait pour repousser la terrible force magique noire qui l’abritait encore.

Leaf n’avait pas beaucoup d’amis, il était vu comme un paria, un monstre par les élèves de l’école qui le craignait autant qu’ils lui jetaient des pierres. L’histoire de sa presque transformation en obscrurial avait fait le tour de l’école et la grande majorité des élèves lui faisaient la misère ou l’ignoraient. C’est à ce moment-là qu’il développa une arme infaillible, son sourire. On le poussait dans les escaliers ? il souriait. On l’insultait ? il souriait. On murmurait quand il passait dans les couloirs ? il souriait. On le frappait ? il se protégeait en souriant. Petit à petit certaines personnes étaient devenues ses amis, ignorant les rumeurs ou même les vapeurs noires qu’ils avaient vu s’échapper de lui. Ces gens-là, Leaf leur rendait leurs amours au centuple. Il avait et a toujours beaucoup d’ami moldu, car il est beaucoup souvent plus proche d’eux que des autres sorciers la plupart du temps.

Aujourd’hui, Il n’utilise toujours pas ses pouvoirs sauf quand il est avec papa, même seul, il préfère se débrouiller sans eux. Seulement, je suis persuadée que s'il sera prêt à user de sa magie si une personne autre que lui est en danger, pour sauver quelqu'un il est prêt à tout. Il sera peut-être confronter dans l'avenir à une situation qui lui fera peut-être changé sa positon sur l'utilisation de sa magie, qui sait ? Il défend d'ailleurs la cause des non magiques au sein de Poudlard ne supportant pas que certains sorciers répriment ces personnes-là, juste par un sentiment stupide de supériorité qu’ils ne devraient même pas avoir étant dénoué de tout sens. Peu de gens semblent avoir oublié ce qu’il s’était passé durant son premier cours de magie, beaucoup le verront à vie comme un monstre et pour les autres, la plupart le considère comme la honte la plus abjecte des sorciers à refuser d’utiliser ses pouvoirs de la sorte.


Salut à tous ! C’est encore moi (Connor, Echo et Azard) !

Promis c’est le dernier ne vous inquiétez pas ! En espérant qu’il vous plaise (car c’est déjà la deuxième fois que je reboot mon QC xD) !

Un grand merci à Selene pour le codage de cette fiche ! :D

Le personnage sur l'avatar, c'est Theodore Thatcher un Oc de Prince Canary!




Dernière édition par Leaf N. Arouet le Ven 6 Oct - 20:44, édité 15 fois
Edwyn Ollivander
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Jeu 28 Sep - 20:04

Rebienvenue feuille d'automne lama

Bon courage pour la suite de ta fiche.
Béring Leszczynski
Not your princess, tocard
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Béring Leszczynski
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En couple avec : Personne - donc pas avec un tocard. (Hennessy is watching you)
Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Jeu 28 Sep - 20:11

Re re re Bienvenue! cat heart
Grave pressée de voir la suite de ta fiche ça promet !
Clark H. Prewett
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Clark H. Prewett
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Jeu 28 Sep - 22:20

Merci beaucoup à vous deux :D !!!
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Ven 29 Sep - 0:25

my my
nohomo
hug
Blue M. Starling
Mamy Blou
Mamy Blou
Blue M. Starling
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Ven 29 Sep - 12:02

jazz charleston piano trompette. je. selene

re-bienvenue vite vite je veux l'histoire jtm bye have fun hug

p.s: ce feat tho j'adore
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Ven 29 Sep - 14:45

O. M. G.
❤️
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Invité
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Ven 29 Sep - 19:58

Rebienvenue j'adore ce nouveau perso jpp !!
Clark H. Prewett
Eleve sang-pur
Eleve sang-pur
Clark H. Prewett
Messages : 71
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Dim 1 Oct - 14:37

Vous êtes trop nice J'VOUS EM ! hug
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Mar 3 Oct - 15:43

Encore un autre ! Bon Connie, je t'envoie du courage et de l'amour pour que tu nous termines cette magnifique personne au plus vite ! Rebienvenue !
M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
M. Felix Gaunt
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé] Ven 6 Oct - 14:28




Bienvenue sur Dabberblimp !

J-Je... euh... pourquoi tu es si beau ??? aled J'adore Leaf, son histoire est trop triste, mais très belle (mon amour pour les histoires dramatiques est infini et incontestable). J'aime beaucoup beaucoup la référence avatar aussi et la façon dont tu as rédigé l'histoire, c'est très touchant. ET PTN LA MUSIQUE LA !! UNE SEMAINE QUE JE FAIS LA CUISINE AVEC EN FOND JPP ** Bref voilà x) tu es validé, une fois de plus chez les Pouffy (on est les meilleurs t'façon, toi-même tu sais) et je pense que tu connais le chemin now 8D


Te voilà validé, tu peux dès à présent créer ta fiche de lien dans ce sujet, ainsi que ton téléphone portable ici (des modèles sont mis à ta disposition). Tu dois aller faire recenser ton avatar par là et tu peux aussi faire une demande de RP juste ici, ou aller sur la CB te trouver un éventuel partenaire. Tu peux aller t'inscrire dans un club de Poudlard et aussi aller zyeuter la liste des postes.
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Re: La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé]

La vie en rose pâle - Leaf N. Arouet [Terminé]
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