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☾ wicked ones (ft. lukas)

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☾ wicked ones (ft. lukas) Dim 12 Nov - 22:49


Girl eating appleGirl eating apple
This night ain't for the faint of heart Cause the faint of heart gonna fall apart
Songes sombres submergeant la boite crânienne, chimères nébuleuse parasitant sa cervelle ; son corps fut brutalement déraciner de sa torpeur, ébranlé par un sursaut. Sueur poisseuse nappant l’épiderme, palpitant martelant sa cage thoracique ; ses doigts glacés flattèrent son front, vaine tentative d’atténuer le brasier fleurissant sous son crâne. Contractant nerveusement sa mâchoire, Perséphone ôta sa couverture d’un geste vif. Ses pieds la guidèrent vers la douche, pas subtils effleurant la moquette, tandis que ses mains la dépouillèrent de tous vêtements, dénudant la chair albâtre.

La morsure d’une brise fraiche engendra un frisson sous sa peau. Prunelles céruléennes dardées sur son reflet, analysant sa silhouette sous le moindre de ses facettes ; des volutes ponctuant sa crinière, à la jointure de ses mollets. Mais, par instants, lorsqu’elle plissait suffisamment des yeux, l’image de sa génitrice s’esquissait sous son regard, facétieuse et perfide dans son triomphe ; always fucking here sweetheart. Un grognement hargneux laboura sa gorge, et Perséphone se résolut à actionner la douche ; noyant ainsi ses misérables tourments.

Gouttelettes sillonnant ses arabesques, averse perlant le long de son échine dans une délicieuse caresse ; l’ondée glacée drapa soigneusement ses courbes, lui arrachant un soupir de satisfaction.

Une minute, une heure, une éternité, son esprit n’aurait su retracer le temps écoulé ; juste assez pour gommer l’amalgame de noirceur enserrant ses pensées, fruit de rêveries sombres et pourtant oubliées. Le contenue de ses chimères éludait perpétuellement sa memoire, instillant la confusion au creux de son esprit. Perséphone trouvait rarement la clarté durant sa torpeur, dormant pas ou peu ; prédateur nocturne en perpétuel éveil.

Une fois apprêtée et séchée, Perséphone se dirigea machinalement vers le club de boxe, s’engouffrant dans la paperasse ; concentration animant ses traits raffinées, muscles rigides sous la chair.  

Cependant, un bruit singulier sollicita son attention.

Grincement de porte révélant une blondeur cendrée. Saphirs hantés par les balafres du passé s’heurtant aux siennes, saphirs cernés d’une ombre bleuâtre. Perséphone identifia les traits altiers de son faciès malgré son apparente lassitude ; Lukas Dawson.

Mais sa carcasse ne remua pas d’un centimètre. C’était ses problèmes, pas les siens.

Pourtant, lorsqu’il s’affaira à marteler le punching ball, quelque chose la dérangea. Une anomalie dans le prolongement de ses coups, une défectuosité dans l’ardeur de ses poings. Serrant les dents, la perfectionniste névrosée, volontairement séquestrée au plus profond de ses entrailles, s’agita brusquement. Affolée et perturbée par ce manque de rigueur ; grain de psychose bourgeonnant parmi sa matière cérébrale.

D’un pas décidé, Perséphone s’avança vers lui ; grâce féline animant ses mouvements. Ses doigts encerclèrent fermement ses poignets, le stoppant dans son entreprise. Son regard givré s’implanta au creux du sien.

Tes mouvements sont trop hâtifs, et tes coups trop instables. Il faut que tu stabilises tes bras, Lukas.

Langue allongeant délibérément chaque syllabe. Surtout son prénom.
Lukas S. D. Einarsson
Incarnation de la pulsion de mort
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Lukas S. D. Einarsson
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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas) Lun 13 Nov - 0:32


i felt so much,
that i started
to feel 
nothing
Sommeil agité, troublé par des cauchemars au goût de déjà vu, souvenirs rejoués dans ton inconscient qui lie et délie avec agressivité images refoulées et affects, te laissant impuissant face au spectacle désolant de ton enfance abîmée. Rejeté, rabaissé, anéanti par un père que tu as depuis longtemps déshumanisé, ignoré par cette mère trop faible pour s'imposer. Des débris de ton âme se mélangent et s'enchaînent dans ce songe acide et tu luttes pour sortir de cette torpeur qui te consumes et ne s'arrêtera qu'à la néantisation totale de tout sentiment. 

Tes poings se serrent un peu plus forts à chaque seconde, marquant les paumes de stigmates honteux, incapable de maîtriser ta rage. Tu brûles. Lukas tu brûles dans cette léthargie qui te semble sans fin. Cherchant la douleur du réel en serrant plus fort, ton corps est désormais ardent, la sueur ruisselant le long de ton dos et de ton front, tes yeux s'ouvrent enfin et tu ne peux t'empêcher d'être soulagé de constater la cruauté de ton existence présente. Allongé sur ce lit presque amical s'il n'abritait pas en son sein les limbes de ta tourmente, supplice que tu tais à coup de refoulement dans ton inconscient.

Les draps sont jetés au sol, violemment, ton corps désireux de fuir les lieux d'un spectacle que tu souhaites désespérément oublié. 

Assez lucide pour enfiler quelques vêtements de sport, pas assez pour les choisir avec soin comme tu l'aurais souhaité, tu fuis désormais le lugubre souvenir d'une nuit que tu dois expulser de ta mémoire, te hâtant vers le seul lieu capable d'éteindre ta rancoeur.

Ton rythme cardiaque ne s'atténue pas à mesure de grandes enjambées vers le club de boxe où t'attends ta rédemption, ton souffle s'accélère au contraire à la vue de ce punching-ball salvateur sur lequel tu te diriges sans prêter attention à ton environnement et qui pourrait s'y trouver. Tu es sourd, presque aveugle, tes sens n'ont de maître que le courroux qui embaume tout ton être, qui disparaît sous tes coups hâtifs, tremblant de rage. 

Hargne maladive qui s'estompe peu à peu, laissant place à une maîtrise qui te réconforte. 
Tu te remémores alors ces dernières minutes, ton entrée dans ce havre de paix, le regard de cette égale qui s'était plongé dans le tien, encore embrumé par ta bile ébène. Tu n'as pas le temps de te retourner pour constater son départ, sa présence enveloppe la tienne d'une pureté presque angélique dans cet instant de repentir. Ses mains viennent saisir tes poignets pour les stopper dans leur course, retrouvant toute leur stabilité légendaire. Relâchant la pression de tes poignets. Angoisse adoucie par la quiétude de ce regard dans lequel tu te reconnais, idéal ataraxie baignée par le calme et le contrôle qui t'ont échappé. 

Glissant tes mains contre les siennes, enlaçant vos doigts avec délicatesse, tu te saisis de cet instant. Ton coeur bat à nouveau à un rythme convenable et ton souffle retrouvé tu te permet de répondre à ce diamant que tu sais précieux à tes yeux. 

Tu veux peut-être me montrer comment on fait ?

Sourire sur tes lèvres, accent moqueur empreint de complaisance alors que tu t'écartes doucement, libérant ses paumes des tiennes ravagées. 
Ta posture est droite, fière, plus stable qu'elle ne l'était quelques instants auparavant. 

Tu te mets en position de garde, prêt à livrer un combat contre la seule personne que tu ne pourrais te permettre de perdre, car ce serait perdre une partie de toi même, cet idéal  qui t'emportera. 

Qu'attends-tu ? Ne suis-je pas un digne partenaire ? Ou as-tu simplement oublié comment on se bat, Perséphone. tu t'emploies à étirer la rythmique de son prénom, répondant ainsi à l'appel qu'elle t'avait lancé. 




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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas) Jeu 16 Nov - 1:23


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This night ain't for the faint of heart Cause the faint of heart gonna fall apart
Tu veux peut-être me montrer comment on fait ?

Chair effleurant la sienne, contact éthéré mais brulant ; doigts vigoureux enserrant ses frêles mains dans une délicieuse caresse. Amalgames de sensations se tissant au creux de cette brève étreinte ; la chaleur roulant sous sa peau, l’hémoglobine pulsant dans ses veines, les palpitations tressautant au creux de sa paume, Perséphone les éprouvait au centuple. Le cerveau carbure à cent à l’heure, perplexe par ce contact infiniment humain ; une telle simplicité la déroutait. Lorsque Perséphone frôlait autrui, ce n’était jamais dans la dentelle ; hématomes violacés constellant la chair de ses ennemis ou gémissement étouffés contre la peau d’un amant. Une agressivité mesurée ponctuait le moindre de ses mouvements, la moindre de ses palabres. Perséphone était l’explosion jugulée, l’ardeur tempérée, mais certainement pas l’innocence émanant de doigts enchevêtrés. Perséphone était viscérale, jamais dans la demi-teinte, toujours dans l’excès, mais la spontanéité d’un tel acte la déconcertait. On ne lui avait jamais tenue la main, pas même lorsque ses traits égalaient ceux d’un chérubin.

Ses doigts échancrés lâchèrent ses mains tout aussi brusquement, dérobant la chaleur du contact. Les cellules chahutant sous son épiderme se tempérèrent, la matière cérébrale retrouva sa cadence normale ; givre pénétrant ses os à nouveaux, givre s’engouffrant entre ses côtes. Le mécanisme s’enclencha une nouvelles fois, mécanisme de rouille et de glace carburant au fiel. Inspiration bruyante. Perséphone aux saphirs enténébrés prévalait à nouveaux.

Qu'attends-tu ? Ne suis-je pas un digne partenaire ? Ou as-tu simplement oublié comment on se bat, Perséphone.

Risette insolente voutant ses lippes bordeaux, raillerie fardant le regard ; Perséphone le toisa quelques instants, l’air faussement pensive. Une gerbe de rire délia ses lèvres, cristallin et serein ; méticuleusement contrôlé jusqu’à la moindre intonation. Ce n’était pas un rire railleur, mais l’éclat d’un vainqueur. Perséphone ne pouvait se permettre l’échec. Et Perséphone ne se le permettra pas.

Quelle audace. Mais si j’étais toi Lukas, je choisirais bien mes combats. Après tout, une femme suffisamment déterminée vaut la force de milles hommes.

Un pas, deux pas, trois pas. Distance volontairement corrodée, souffles s’entrelaçant. Sa main trouva sa joue, flattant subtilement la pommette. Sa bouche dénicha le creux de ses oreilles, susurrant quelques syllabes aériennes.

Mais moi, je vaux la hargne de chaque homme et chaque femme foulant cette misérable planète. Toi inclut.

Présence s’évaporant quasi instantanément. Longues enjambées la guidant vers le bureau, mains agrippant un élastique ; crinière chocolatée maintenue en une queue de cheval, nuque crémeuse dévoilée. Ses prunelles cobalts coulissèrent vers les siennes.  

Come get me if you fucking dare.
Lukas S. D. Einarsson
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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas) Jeu 16 Nov - 21:35


i felt so much,
that i started
to feel 
nothing
Proximité étrange doublée d'une sensualité qu'on ne te connaît que dans de rares occasions. Authenticité dans ta manière d'être, de te comporter, sans voile ou artifice, sans jeu ou mise en scène.
Contact éphémère, abruptement arraché comme on peut fuir une réalité effractante, trop difficile à supporter, trop sincère pour être éprouvée, destructrice et aliénante si on la laissait trop se jouer.

Les apparences reviennent, les masques se mettent en place, le véritable combat est déjà derrière vous et vous l'avez échoué. Incapables d'éprouver, de ressentir, de se laisser aller.
Sentiments étouffés pour laisser place à quelque chose de plus familier, coeur de givre apprivoisé, corps apathique et pulsions agonisantes reprennent leurs places dans ce vaisseau d'une existence qui parfois te paraît terriblement vaine.

Un rire cristallin, féminin, contrôlé, interrompant le flot enténébré de pensées que tu étouffes avec précipitation. Esprit encore fragile après cette reviviscence d'une douleur profonde, traumatisme que tu ne peux qu'essayer de dompter car le coût d'un oubli même magique te fait perdre toute contenance, et si tu n'étais plus toi après ?

A ta noirceur se substitue son visage, traits parfaits maniés avec élégance, sourire contrôlé répondant au tien. On peut lire une détermination invétérée à travers son regard, la glace commence à fondre pour laisser place à une provocation chaleureuse à laquelle tu ne réponds pas, amusé de constater qu'elle te pense assez stupide pour la sous-estimer.

Ne t'inquiètes pas princesse, je ne retiendrais pas mes coups. Penses-tu alors que tu la vois s'approcher, recréer cette sensuelle proximité qu'elle avait si rapidement écartée. Ton pouls s'accélère alors que tu cherches à repousser toute pulsion, ta lèvre est mordue sous l'effet de l'excitation que ce combat te procures contrarié de ne pas encore l'avoir commencé. Ses lèvres rubis s'empressent de se mouvoir dans un dessein qui aurait pour but de te décontenancer mais qui a l'effet inverse. Tes poings se serrent alors qu'elle s'éloigne à nouveau.

Ne me sous-estimes pas, Perséphone. Je ne ferais pas cette erreur. dis-tu comme une pensée qui s'échappe, l'embrasement de ton âme à l'idée d'un combat d'égal à égal.

Tu étudies ses mouvements, sa façon de marcher, de saisir cet élastique qu'elle attache dans ses cheveux. Elle est plus petite mais certainement plus agile. En ce qui concerne la rapidité tu ignores qui aura le dessus. La force est de ton côté mais méfies-toi de la rage qu'elle peut infliger.

Le bruit des scratch de tes gants que tu défais emplie de bruit cette salle silencieuse. Prenant soin de resserrer tes bandages pour qu'ils ne freinent pas la course de tes poings. Impudique tu décides de révéler ce buste travaillé, thorax d'acier dessiné par les entraînements sévères que tu lui infliges, jetant à terre ton modeste t-shirt pour éviter de lui donner une quelconque prise, geste réfléchit dans un combat où chaque détail compte. On entend à nouveau le bruit des scratch, à la fois des tiens comme des siens et vous vous mettez en place.

Ton ancrage au sol se veut inébranlable. Prêt à prendre les coups tu n'attends pas qu'elle se jette sur toi. Tu fais le premier pas, élançant ton corps avec force et précision vers le sien, gardant ton visage de ton poing gauche, le droit se jettent frénétiquement vers ses côtes.

Tu esquives son prochain coup en pivotant tout ton corps sur son côté, souffles constants qui reflètent la sérénité avec laquelle tu abordes ce combat de titans.

Tu serres les dents alors qu'avec légèreté et rapidité elle se retrouve de nouveau face à toi, prête à t'asséner la mâchoire d'un coup précis, puissant car mesuré dans l'axe et la célérité.



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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas) Jeu 23 Nov - 20:56


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Bandages immaculés enserrant ses doigts, scratch des gants se déliant bruyamment ; spasmes sporadiques sillonnant ses muscles, membres tendus mais stimulés. Jubilation fleurissant au creux du bas ventre, exultation véhiculant à travers l’hémoglobine ; lippe inférieure creusée par ses dents, chair tendre rongée et rougie. Perséphone jaugea son adversaire, topaze givré toisant le saphir. Une risette espiègle dénoua ses lèvres, cédant momentanément le passage à sa langue ; geste parfaitement enfantin et provocateur, conjugué à la malice zébrant l’azur de ses prunelles. Pieds ancré au sol, poignets fermes, colonne droite ; Perséphone attendit patiemment son premier coup, silence explosif gorgeant la pièce.

Son t-shirt s’heurta au dallage, révélant le thorax ciselé par l’effort ; un sifflement railleur serpenta le long de sa trachée, vibrant dans l’air. Perséphone se permit malgré tout une oeillade furtive, appréciant les aspérités fermes du spécimen masculin. Mais l’inspection fut de courte durée, puisque Lukas s’élança vers elle d’une vélocité fulgurante ; poing vigoureux cherchant à se loger entre ses côtes. L’agilité de sa silhouette menue lui permit d’esquiver le premier assaut, tandis que son propre poing effleura sa mâchoire, fendant l’air d’une précision mesurée. Souffle bouillant s’évadant en vagues frénétiques, chaleur bourgeonnant sous l’épiderme crémeux, la température corporelle grimpa inexorablement.

La valse de coups robustes s’allongea sur plusieurs minutes ; amalgame d’assauts entrecoupés d’esquives. Perséphone se mit sur la défensive quelques instants, évaluant méticuleusement ses options ; guerrière stratège et rusée. Sa force dominait amplement la sienne, roc puissant la toisant de ses 1m92, mais la célérité et l’agilité imprégnant ses mouvements lui permettait une marge d’esquive suffisante. Cependant, se dérober face au moindre assaut ne lui assurerai point la victoire convoitée. Soigneusement, un dessein s’esquissa au creux de son encéphale, arquant un sourire sur ses lippes rubis. L’idée traversa les fibres de sa cervelle, pour finalement être véhiculée aux quatre coins de son être ; sa jambe s’allongea sous l’impulsion d’un commandement cérébrale, tandis que son pieds vint s’heurter contre le genoux de son adversaire, dans une tentative de déstabiliser celui ci. Ou mieux encore, de lui faire gouter le carrelage.

Mais peut être qu’une erreur s’était logée dans ses plans, ou peut être que Lukas avait deviné le prolongement de ses pensées, puisque Perséphone se sentit elle même happée vers le macadam. Instinctivement, ses bras encagèrent son faciès, la préparant à la brutalité du choc.

Well, shit.
Lukas S. D. Einarsson
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Lukas S. D. Einarsson
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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas) Lun 27 Nov - 20:49


i felt so much,
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Chaires brûlant sous les coups et l'effort, souffles saccadés à mesure que l'instrument pompe le sang dans vos corps, évacuant toxines et pulsions. Combat féroce où l'adversaire se trouve autant dans l'autre que dans toi-même, luttant à chaque instant pour garder l'esprit le plus affuté, le plus vif, le plus froid, concentrant rage et chaleur dans tes extrémités, tes points, tes jambes.

Jeu d'attaques et d'esquives qui se déroule depuis quelques assauts. Puissance recueillie dans tes poings qui semblent ne jamais trouver leur cible, bien trop vive encore en ce début d'altercation. Tu l'auras à l'usure. Tu en es certain.

Tes yeux ne dérogent pas d'un millimètre, observant les muscles du topaze se contracter avec une perfection qui t'impressionne, suffisamment pour que l'espace d'un instant tu en oublies l'affrontement, duel se transformant en duo, combat en danse.
Si tu collectionnais les pierres précieuses, Perséphone serait le joyaux inestimable, intouchable pour que jamais tu ne tentes de l'obtenir, de la salir, car tu le sais, tu détruis tout ce que tu touches.

Esprit vagabondant juste assez pour que son pied accroche ton genou, provoquant irrémédiablement ton déséquilibre ainsi que ta chute. Elle a raison, tu manque de stabilité lorsque ton esprit s'échappe.

Il ne te fallut pas plus d'une seconde pour comprendre ce qui allait arriver, le sol se rapprochant et le temps autour de vous ralentissant comme si tout autour de toi était figé, ton esprit s'affairant pour trouver une solution, car tu ne peux pas perdre Lukas, ce n'est pas envisageable.
Ton genou se plie, se contracte, juste assez pour emprisonner son pied. Ton corps pivote, se retrouve face au sien et tu l'entraînes dans ta chute. Mauvaise idée ? Tu es sur le point de l'abîmer et ce n'est pas acceptable.

Vos corps tombent et tu décides de tendre les bras pour la protéger de l'impact froid, âpre d'un sol trop peu familier, le troquant contre la chaleur de ton biceps, vos flancs s'échouant contre l'asphalte, bruit sourd et résonance d'une douleur vive partant de ton épaule pour rejoindre tes extrémités en un éclair. Tu n'es pas un héros, juste un idiot.

Réfrénant un cri de détresse, carcasse meurtrie par le choc.
Quelques secondes passent, le temps n'es pas encore reparti.
Contact à nouveau éphémère, brisé par la peur d'être surpris dans cette position embarrassante, Poudlard pourrait s'éveiller à tout instant et tu es sûr d'avoir entendu des pas se rapprochant.

Tu t'assieds sur le sol froid, inhospitalier, arrachant avec vigueur et empressement les scratch de tes gants, mordant plus fort lorsque ton épaule blessée est sollicitée, ossature choquée mais pas déboîtée.

L'échauffant un peu en faisant des cercles de bras, la main valide appuyée sur l'épaule endolorie tu te tournes vers le topaze, le regard échauffé par la succession d'actions vous ayant amené tous deux jusqu'au sol.
Il n'y aura pas de gagnant aujourd'hui.

Il va falloir travailler ces appuis.

Prosodie à peine moqueuse, un peu amère, globalement bienveillante.
Tu devrais être frustré de ne pas avoir pu terminer ce combat, normalement tu te relèverais et reprendrais l'assaut, mais tu ne le désires pas en cet instant.
Le calme de Perséphone t'apaises, comme si cette nuit d'horreur n'était plus qu'un lointain souvenir, sa simple présence te détaches d'affects ignominieux et ton imperturbabilité glaciale reprend le dessus.



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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas) Ven 8 Déc - 2:45


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Dureté accueillant sa carcasse déstabilisée, dureté pourtant chaleureuse et familière, divergeant du macadam glacé et apathique auquel elle s’était hâtivement préparée. Refrénant une plainte, les paupières demeuraient voilées quelques instants de trop ; cervelle confuse et pensées nébuleuses, incidences pénibles résultant du choc. Malgré une conscience vaporeuse, Perséphone dénuda ses prunelles des ténèbres confortables, se redressant précautionneusement, ôtant ses gants. Ses doigts éreintés flattèrent un torse masculin, prenant appuie sur une surface inconnue ; chaleur anormale fleurissant sous ses phalanges, sourcils froncés par l’incompréhension.

Topazes givrés cueillant le faciès masculin, Perséphone prit subitement compte de la position engendrée par leur chute. Déconcertée, son regard s’agrafa à celui de Lukas ; proximité dangereuse, proximité lui esquissant un tableau précis de l’homme entravé par son corps. Des zébrures safranées encadrant son visage, des muscles infimes pulsant au creux de sa mâchoire, de l’ombre violacée bordant ses prunelles, des moindres grains de beauté saupoudrant l’épiderme albâtre ; chaque détail composant son faciès se dévoilait d’une précision curieuse sous son regard scrutateur. En cet instant infime, Lukas lui semblait terriblement humain, fatigué et tourmenté par les vestiges d’un passé pesant. Mais le voile d’indifférence occultant son véritable visage l’apparentait d’avantage à une statut de marbre, une statut aux arabesques graves et immuables, une statut intouchable et distante. C’était paradoxale, et quelque peu ironique ; ils n’avaient jamais été aussi proche mais Lukas lui semblait infiniment loin.  Hors d’atteinte.

Cette idée fit tiquer un muscle au creux de sa mâchoire.

Le claquement de pas contre le carrelage l’extirpa de cette torpeur momentanée, asséchant brusquement le fleuve de pensées hasardeuses. Précipitamment, Perséphone s’hissa sur ses deux jambes, époussetant frénétiquement son short de sport. Ses mains s’affairèrent à dénouer l’élastique contenant sa crinière ; cascade d’ébène s’écoulant le long de ses épaules, reflets sombres contrastant avec la chair crémeuse et les pommettes rosées. Prétextant s’affairer avec quelques papiers égarés sur le bureau, elle ne désirait pas lui faire face ; agacée d’avoir perdu l’équilibre, frustrée de la direction empruntée par ses pensées.

Il va falloir travailler ces appuis.

Mais une compétitivité teigneuse dominait chacune de ses fibres ; aversion de la défaite trop ancrée en son encéphale, déesse guerrière mais pas perdante. Troquant son exaspération pour une façade calme et pondérée, la poupée de givre pivota sur elle même, dardant ses prunelles sur son reflet masculin. Une risette confiante vouta ses lippes rubis.

Le premier qui touche le sol est le perdant. Tu ne connais pas cette règle ? C’était pas une perte d’équilibre, mais un geste parfaitement calculé, visant à te faire tomber avant moi.

Mensonge s’écoulant des lèvres fallacieuses, mensonge clamé tel une vérité implacable. Mais le triomphe n’était que factice, le triomphe ne se perpétua qu’une maigre seconde ; pupilles trouvant l’épaule blessée, pupilles devinant l’affliction roulant sous l’épiderme au moindre mouvement. Subitement, gagner ou perdre ne valait plus grand chose, et Perséphone s’empressa d’empoigner une serviette non loin, se dirigeant vers les vestiaires pour l’imbiber d’eau froide. Une fois de retour, son regard grave lui intima de prendre place sur un banc, tandis que ses jambes avalèrent hâtivement l’espace logé entre eux.

Un soupir ondula le long de sa trachée, s’écrasant contre le faciès de Lukas dans une caresse aérienne. Ses doigts frottèrent la serviette contre son épaule, massant délicatement.

Tu n’aurais pas du me protéger du choc. Ce n’est pas grave si je me blesse.

Combien de fois avais-tu été brisée Perséphone ? Combien d’hématomes violacées avaient parsemés ta peau albâtre ? Elle s’était arrêté de compté, mais avait méticuleusement panser chaque plaie, chaque contusion ; poupée cousant ses propres lésions, poupée ficelant péniblement les diverses fragments de sa carcasse meurtrie, tenant à peine sur ses jambes de porcelaines. Mais elle marchait toujours, malgré l’affliction, malgré la lutte perpétuelle. Perséphone protégeait sa propre peau, Perséphone survivait et le faisait si bien ; mais lorsqu’il s’agissait de panser autrui, une maladresse encombrante entravait ses mains, une antipathie prononcée fleurissait au creux de sa cervelle. Peut être que ses mains ne savaient que détruire. Breaking apart everything and everyone.

Mais avec toi c’était différent, Lukas. Un tel geste, celui d’alléger ta douleur un tant soit peu, paraissait certainement anodin. Mais ce fut loin d’être le cas, car Perséphone ne portait secours à personne, Perséphone était le problème dont on devait secourir.

Et pourtant, la voila entrain d’essayer de te soigner. Brisant ses principes sans véritablement s’en rendre compte. Infirmière de pacotille.
Lukas S. D. Einarsson
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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas) Jeu 14 Déc - 15:11


i felt so much,
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Corps animé par le souvenir d'une étreinte chaleureuse, la douleur avait prit le dessus sur cet instant qui était désormais au centre de tes pensées, tendresse fragile qui t'avais poussé à la protéger, étreinte charnelle qui s'était concrétisée.
Son corps était tout ce que tu avais toujours imaginé, féminin, sauvage, glacé et pourtant fiévreux, presque fébrile.
Tes lèvres se parent d'un sourire mutin, tu avais pu caresser juste un instant l'objet ultime de ton désir, cet alter ego flattant ton narcissisme, comme le miroir d'un idéal que tu ne pouvais qu'atteindre, y mettant chaque souffle, chaque désir. Elle ne serait pourtant jamais tienne, Perséphone est ce précieux que l'on ne tient pas dans sa main, elle est celui qu'on expose sous haute protection, l'admirant sans jamais s'en prétendre acquéreur.
Agacé de n'avoir pu pleinement profiter de ses courbes le temps d'un échange où tu étais absent, galvanisé par cette épaule souffrante que tu tenais dans ta main, n'osant pas regarder celle qui avait pu scruter chaque défaut de ton être, tandis que tes yeux et ton esprit se perdaient dans des réflexions inconscientes, animées par la chaire meurtrie.

L'espace d'un instant ton visage fermé se para d'un affect incontrôlé, ce sourire mutin qui reflétait parfaitement les pensées qui dégelaient un instant ton coeur gelé, se remémorant avec acuité le frottement de ses mains contre ton corps, comme si l'intention se voulait charnelle, comme si c'était un rêve qui a présent laissait place à la réalité.

Tu la regarde s'éloigner.
Agrippant ses cheveux qu'elle relâche, crinière ténébreuse tombant avec légèreté sur ses épaules, tu étouffes un désir bien trop pressant qui voudrait exploser, tu as goûté au pêcher et tu sembles déjà y être addicté.
Elle n'apporterait que destruction penses tu l'espace d'un instant, tentant en vain d'éloigner l'image qui se construisait en toi, flot de pensées interrompu par un discours ardent, bouillonnant de l'envie de vaincre, de son envie de te vaincre.

Aussitôt tout désir s'estompe, ne laissant place qu'à cette concurrence malsaine, prendre le dessus ou être dominé.
Tes lèvres se mouvent pour assener leur défense mais aucun son ne sort. Elle regarde ton épaule avec un regard qui te laisse muet, comme s'il te fallait ne plus respirer pour te rendre invisible, anxieux qu'elle ne remarque que tu es blessé, désireux de ne pas apparaître faible devant celle qui semble déjà penser avoir gagné.
La colère monte, gronde en toi, t'accusant d'avoir mal joué, tu n'aurais pas du la protéger, geste stupide résultant d'un moment d'égarement et le destin funeste d'un regard, de son regard, sur cette blessure qu'elle pourrait se créditer.

Tu la vois partir, tu te sens ridicule, elle aurait une raison de se railler de toi, elle t'avais vaincu et sortait dignement en te laissant assis, sur le sol froid, réfléchissant à ta propre stupidité. L'envie de la rejoindre dans les vestiaires est arrêtée par ton ego abîmé, peut-être le silence parviendrait à adoucir cette humiliation.
Massant frénétiquement l'épaule douloureuse, tu restes d'autant plus stupéfait lorsque tu la vois revenir, te faisant signe de la rejoindre, tu enjambes sans réfléchir ce banc sur lequel vous vous tenez, vous faisant à nouveau face, l'incompréhension figeant ton corps, le sourcil relevé marquant ton étonnement lorsqu'elle soupire, caresse puis masse ton épaule. Tu restes figé, glacé, comme si elle venait de te stupefixer.

Jamais je ne laisserais quiconque te briser si je peux l'empêcher.
Jamais je ne te laisserais te mutiler si je peux t'en empêcher.


Pensées blasphématoire accompagnant ses caresses.
Moment privilégié que tu voudrais prolonger.
Calme olympien qui emplit ton corps à nouveau serein.

Les secondes paraissent éternelle, ta main atteint son visage lentement, suivant une trajectoire calculée, s'emparant d'une mèche rebelle de sa chevelure ébène, la glissant soigneusement derrière son oreille, caressant sa joue au passage.
Si tu écoutais ton corps tu attraperais sa nuque pour l'attirer brusquement jusqu'à tes lèvres, mais tu ignores le désir charnel qui brûle inconsciemment, Perséphone est différente, elle n'est pas comme toutes ces femmes-objets que tu te serais empressé de déflorer, habité par l'envie de la chaire sans jamais te soucier de l'autre, Perséphone était l'intouchable, l'imprenable, et tu te refuserais à jamais de la souiller, de la briser.

Je te détruirais.

La gêne s'installe alors que ta main se dérobe de son visage pour revenir jusque ton corps. Dans tes yeux on peut lire le conflit qui t'anime. Il est grand temps de changer de sujet.

Il y a une fête qui se prépare à la Cabane hurlante.

D'un geste rapide tu te relève, allant chercher un flyer pour le tendre à Perséphone, objet contra-phobique évitant toute tentative de ta part de t'approcher d'elle, un peu plus, trop, risquer de la briser, tu te rends compte qu'il te faudra plus de temps pour te réparer, cette nuit a laissé place aux affects refoulés et il faut à nouveau les annihiler.
Le Lukas sauvage n'est pas loin, il voudrait bondir, sortir de sa cage, tu le réfrènes mais ces efforts t'ont épuisé.

Si tu veux venir.
Ca me ferait plaisir que tu viennes.
Ce blasphème restera secret.

Tu gardes une certaine distance, bougeant ton épaule qui reprenait sa force, la douleur s'estompant grâce au froid et aux soins apportés, tu lui montre que tout vas bien, qu'elle ne t'a pas blessé, mais tu t'es blessé toi même, Lukas.



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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas) Mar 19 Déc - 1:39


Girl eating appleGirl eating apple
This night ain't for the faint of heart Cause the faint of heart gonna fall apart
Nouveau contact éphémère, doigts flattant la pommette rosée ; finesse empreignant la caresse, geste lent et calculé. Souffle entravé au creux de la trachée, pas un spasme ne bourgeonnait sous la pulpe albâtre. Ses prunelles s’égarèrent au creux des siennes, dénichant le tumulte ficelé au désir, le conflit amalgamé à la frustration ; émotions brutes et vrais zébrant ce ciel orageux, foutu ciel impétueux niché au creux de son regard, foutu ciel houleux happant ses pupilles, corrodant sa raison, animant l’hémoglobine pulsant à travers ses veines. Ses dents creusèrent sa lippe inférieure, lacérant, malmenant, acte purement primitif et instinctif ; saveur métallique fleurissant sur sa langue, vermeil mouchetant ses lèvres. Saveur rassurante, saveur que Perséphone connaissait si bien, le parfum de son propre carmin ; divergeant terriblement de l’interdit, de cette avidité que Lukas instillait au bord de ses lippes, de cette soif qui menaçait perpétuellement de déborder.

Et lorsqu’il la regardait ainsi, elle manqua de souffler un putain, car Perséphone n’était pas innocente, Perséphone connaissait le regard d’un homme enflé d’appétit, Perséphone se délectait des hommes la convoitant ; étranglant sciemment l’humanité qui refrénait leurs pulsions carnassières, elle même coupable d’une voracité parfois insatiable. Lorsqu’il la regardait ainsi, Perséphone savait qu’ils se boufferaient un jour ou l’autre, peut être pas maintenant, peut être dans dix ans ; fauves trop semblables et sanguins, fauves guettant le premier faux pas de l’autre. Et ça sera pas beau, ça sera sauvage et féroce, mais ça sera puissant et vrai. Durant quelques secondes, la matière cérébrale s’agita vivement ; imaginant le délice suscité par le roulement de ses ongles sur son épiderme.

Tu peux bien la briser Lukas, elle aime ça.

La chaleur s’effaça précipitamment. Il ne cédera pas aujourd’hui. Mais Perséphone ne cédera pas la première. Jeu dangereux. Mais diablement amusant.

Il y a une fête qui se prépare à la Cabane hurlante. Si tu veux venir.

Gerbe de rire émise face à cette soigneuse diversion ; facétie cristalline, moquerie mélodieuse, pourtant exempte de malveillance. Sa main empoigna le flyer, pupilles givrées zieutant promptement le contenu. Une risette courba ses lippes rubis.

J’espère pour toi que ça ne sera pas une perte de temps. Si tu es sage, je t’accorderais peut être une danse.

Malice suintant des paroles, complicité invraisemblable se ficelant entre deux êtres détraqués ; complicité traitresse, complicité destructrice.

Tu ne la brisera pas aujourd’hui Lukas, mais tu la brisera bien un jour.
Mais Perséphone te brisera aussi, lentement et agréablement.
Car vous n'êtes qu'âmes véhémentes se complaisant dans la destruction.
Lukas S. D. Einarsson
Incarnation de la pulsion de mort
Incarnation de la pulsion de mort
Lukas S. D. Einarsson
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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas) Mer 20 Déc - 23:55


i felt so much,
that i started
to feel 
nothing

Pour la première fois tu aimerais goûter son sang, sa chaire, quel magnifique liquide vermeil s'écoule de ses lippes décharnées, Perséphone se blesse, Perséphone se mutile et tu ne peux que désirer en être la raison, tourmentant ses pensées l'espace d'un instant, t'infiltrant sournoisement dans sa psyché. Ca te suffit pour aujourd'hui, assez pour t'extirper de justesse d'un désir ardent, naissant au creux de tes reins, semblable à celui d'un prédateur se mettant en chasse d'une proie plus alléchante que toutes celles qu'il a déjà goûté. Elle est ce fantasme que, pour la première fois, tu sembles avoir envie de posséder, le voile n'est plus perméable, il laisse passer cette brise d'envie, cette soif, cet instinct de prédateur, la chasse est désormais ouverte.

Mais tu ne tiens pas à précipiter cette dangereuse traque, pour une proie d'une telle envergure il ne suffira pas de quelques pièges, il te faut observer son environnement, appréhender chacun de ses gestes pour te mouvoir sans être repéré et quand tu auras acquis sa confiance alors tu pourras te jeter sur elle pour la dévorer. Tu salives déjà de ce jeu endiablé, une nouvelle quête que, cette fois, tu n'es pas sur de pouvoir gagner.

Tu te délectes de son rire, de sa verbe satirique emprunte d'un lien nouveau vous unissant, s'il y avait distance entre vous avant ce combat elle venait nettement de se réduire, bientôt je te briserais Perséphone, et tu aimeras ça.

Alors je suppose qu'il ne me reste plus qu'à me tenir à carreaux.

Raillerie accompagnée d'une révérence, absurdité d'un autre temps marquant ta condescendance, complicité intimée par le diamant et reprise par le saphir, les coeurs de pierre le resteront encore longtemps mais un brasier incandescent s'est allumé dans les corps impurs. Le feu brûle, le feu détruit, indomptable et sauvage.

Te relevant gracieusement comme pour lui laisser la meilleure image de toi avant de tourner les talons, ramassant chaque objet qui t'appartient pour finalement disparaître de la pièce qui avait abrité quelque chose de rare, quelque chose d'exceptionnel, les barrières de deux êtres placides s'étaient ouvertes l'espace d'un instant, avilissant à jamais vos âmes.

On se reverra bientôt et je te ferais respecter ta promesse.


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Re: ☾ wicked ones (ft. lukas)

☾ wicked ones (ft. lukas)
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